Avenue Émile-Acollas
L'avenue Émile-Acollas est une avenue du 7e arrondissement de Paris.
7e arrt Avenue Émile-Acollas
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Situation | |||
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Arrondissement | 7e | ||
Quartier | Gros-Caillou | ||
Début | rue Jean-Carriès | ||
Fin | Place Joffre | ||
Historique | |||
Création | 1927 | ||
Dénomination | 1927 | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 3235 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 7e arrondissement de Paris
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Situation et accès
modifierLongue de 110 mètres, elle débute rue Jean-Carriès et finit place Joffre.
Le quartier est desservi par les lignes 6, 8 et 10, à la station La Motte-Picquet - Grenelle.
En 2022, le prix moyen du m2 sur l’avenue se situe dans une fourchette comprise entre 15 721 € et 32 416 €, avec un prix moyen de 18 900 €[1].
Origine du nom
modifierElle doit son nom à Émile Acollas (1826-1891), juriste et homme politique français.
Historique
modifierLa place est créée et prend sa dénomination actuelle en 1927 sur les terrains détachés du parc du Champ-de-Mars.
Le 15 mai 1949, l’avenue accueille, pour la première fois, le « Grand Prix des Garçons Coiffeurs ». Les concurrents, vêtus de la traditionnelle blouse blanche et équipés de leurs rasoir, peigne et tondeuse, doivent, au signal, rejoindre en courant le kiosque à musique de l’avenue et s’y précipiter sur des clients qu’il s’agit de coiffer, frictionner et brillantiner en un temps record[2].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifier- No 1 : immeuble de 1929 (le permis de construire date du 20 mars 1928) construit par l’architecte Michel Bridet, signé en façade. En 1940, la baronne de Nieuwenhove y réside[3].
- No 2 : le prêtre catholique Jean de Mayol de Lupé (1873-1955), aumônier militaire de la Légion des volontaires français puis de la division SS Charlemagne, réside à cette adresse en 1947[4].
- Nos 4-6 : l’économiste et homme d’État Raymond Barre (1924-2007) y est locataire d’un appartement à la fin des années 1970[5].
- No 5 : immeuble d’habitation de 1931 construit par l’architecte Jacques Bonnier [6]. Les ferronneries sont l’œuvre de Raymond Subes[7].
- Nos 8-10 : immeuble de 1929 construit par les architectes Marcel Julien et Louis Duhayon[8], signé en façade ; à cette adresse ont vécu l’éditeur et producteur Cino Del Duca (1899-1967), de 1941 à 1967, et l’historien Maurice Baumont (1892-1981), comme le signalent deux plaques apposées sur la façade.
- No 12 : immeuble de 1939 construit par les architectes Duval et Gonse, signé en façade.
Références
modifier- « Avenue Émile-Acollas, 75007 Paris », sur meilleursagents.com.
- « Dimanche, les athlètes du blaireau feront un sprint de 500 mètres pour lotionner les clients d’un kiosque à musique », Ce Soir, 14 mai 1949, sur gallica.bnf.fr.
- Le Figaro, 10 mai 1940, sur retronews.fr.
- « Mayol de Lupé », Le Franc-tireur : organe des mouvements unis de résistance, 11 mai 1947, sur gallica.bnf.fr.
- « M. Barre qualifie de « mensongères » certaines informations sur ses investissements immobiliers », Le Monde, 4 octobre 1979.
- « 5, avenue Émile-Acollas », sur pss-archi.eu.
- Bernard Marrey, La Ferronnerie dans l’architecture à Paris aux XIXe siècle et XXe siècle, Éditions du Linteau, 2014 (ISBN 978-2-910342-94-4).
- Les deux hommes ont également réalisé, entre autres, le cabaret du Lido et les palaces parisiens du Plaza Athénée et du Royal Monceau.
Annexes
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- « Avenue Émile-Acollas », www.v2asp.paris.fr.
- « Immeuble, 3 avenue Émile-Acollas », sur Archives de Paris.
- « Immeuble, 3 avenue Émile-Acollas (façade sur Champ-de-Mars)», sur Archives de Paris.
- « Immeuble, 9 avenue Émile-Acollas », sur Archives de Paris.
- « Immeuble, 9 avenue Émile-Acollas », sur Archives de Paris.