Auderville

ancienne commune française du département de la Manche

Auderville (prononcé /odɛʁvil/) est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 219 habitants[Note 1].

Auderville
Auderville
Le port de Goury.
Blason de Auderville
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Cherbourg
Intercommunalité CA du Cotentin
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Albert Gosselin
2017-2020
Code postal 50440
Code commune 50020
Démographie
Gentilé Audervillais
Population 219 hab. (2021)
Densité 51 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 42′ 43″ nord, 1° 55′ 53″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 133 m
Superficie 4,33 km2
Élections
Départementales La Hague
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration La Hague
Localisation
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Auderville

Depuis le , elle fait partie de la nouvelle commune de La Hague et a le statut de commune déléguée.

Auderville est la commune du cap de la Hague. Très touristique, elle est connue pour le port de Goury, qui abrite la station de la SNSM et son canot qui sort par tous les temps Mona Rigolet, et pour le phare de la Hague qui se dresse sur le rocher « le Gros du Raz » à 800 m de la côte. Il balise le courant du raz Blanchard et le passage de la Déroute entre le cap de la Hague et l'île d'Aurigny. Un canon pointé vers le sud permettait autrefois au sémaphore d'alerter l'équipage du canot de sauvetage.

Le territoire communal témoigne, par de nombreux restes de fortifications, de l'importante présence des militaires allemands pendant la Seconde Guerre mondiale.

Géographie

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Auderville est dispersée autour d'un bourg (La Rue), et de quatre hameaux : Goury, Laye, la Valette et la Roche. Elle est, avec sa voisine Jobourg, la commune la plus occidentale de Basse-Normandie (et donc de Normandie) et seule son autre voisine Saint-Germain-des-Vaux est plus septentrionale sur la région administrative.

Toponymie

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Attestations anciennes

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Le nom de la localité est attesté sous les formes Heldeardivilla [?] en 1063 - 1066[1], en 1118 - 1134 (ou 1154 ?)[2]; Audervilla en 1156 - 1162[3]; Auderville au XIIIe siècle[3]; Audervilla en 1332[4], en 1351 - 1352[5]; Anderville [lire Auderville] en 1635[6]; Auderville en 1612 - 1636[7], 1677[8], en 1713[9], en 1753[10], en 1753 - 1785 [11]en 1854[12] en 1903[13].

Étymologie

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Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural »[3]. Le premier élément Auder- représente un anthroponyme dont la nature ne fait pas l'unanimité parmi les spécialistes.

Jean Adigard des Gautries et Fernand Lechanteur[2] avaient en leur temps considéré la première attestation Heldeardivilla comme valide, et vu dans son premier élément un nom anglo-saxon en -heard. Elle est également acceptée par Marie-Thérèse Morlet[14], qui, pour sa part, identifie le premier élément à un nom de personne germanique féminin de type francique Hildigardis. Cette opinion est partagée par Ernest Nègre qui admet la forme Heldeardivilla, et la rattache au même nom[15].

François de Beaurepaire rejette pour des raisons phonétiques la première attestation, qui selon lui aboutirait à *Heudiarville ou un nom similaire, où il voit lui aussi un produit de Hildigardis, et rattache la forme suivante Audervilla à un nom de personne anglo-saxon Ealdhere, littéralement, la « villa d'Ealdhere »[3], présent dans plusieurs toponymes anglais. Effectivement, Marie Fauroux[1], auquel il se réfère, n'a pas tenté de localiser Heldeardivilla qu'elle n'identifie donc pas à Auderville. Cependant Julie Fontanel cite le même document de 1063/1066 et identifie Heldeardivilla à Auderville[16].

En l'absence d'autres éléments, il n'est pas possible de rejeter de manière définitive la première hypothèse reposant sur la forme Heldeardivilla, dont l'évolution a pu être contrariée ou influencée par l'analogie. Dans ce cas, il s'agit du « domaine rural de Hildigardis ». Si l'on s'en tient à la forme Audervilla et à l'hypothèse de François de Beaurepaire, qui privilégie souvent la place des anthroponymes anglo-saxons dans la toponymie normande[17], il s'agirait alors du « domaine rural d'Ealdhere », nom d'homme anglo-saxon, combinaison des éléments eald- « vieux, âgé » et -here « armée ». Il correspond au type francique Aldhari, à l'origine du patronyme français Audier. Cependant, les formes anciennes sont en Auder- (et jamais en Audier-) et le patronyme Audier ne semble pas être documenté anciennement pour la Normandie[18].

Gentilé

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Le gentilé est Audervillais.

Histoire

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Batterie de La Haye détruite en 1944.
 
Installations Freya à Auderville en février 1941
(No. 1 Photographic Reconnaissance Unit, RAF).

Préhistoire

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Des fouilles, pratiquées sur la commune, ont révélé une occupation humaine datée de la période post-glaciaire[19].

Moyen Âge

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Au début du XIIIe siècle la famille Fabien de La Fouèdre demeure à Auderville ou elle possédât une demeure, le manoir de la Fouèdre, aujourd'hui ruiné[20].

Le , Guillaume Carbonnel, chambellan du roi, rend hommage au roi pour les fiefs de la Hague à Auderville, de Barneville, de Foucarville et Virandeville[21],[Note 2].

Époque moderne

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Au XVIIe siècle, un de La Fouèdre provoque et tue en duel le seigneur de Jobourg[20].

Le , un météore igné tombe, 1 heure après le lever du jour, faisant un grand bruit et trembler les maisons de Saint-Germain-des-Vaux, d'Auderville et de la Hague. Le météore serait tombé dans la mer près de l'île d'Aurigny. Le phénomène est aperçu depuis Cherbourg et Valognes[23].

Époque contemporaine

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Le , le paquebot Le Paris, en provenance de New York et à destination du Havre, s'échoue sur les rochers des Camelards. Toute la population se précipite pour sauver passagers et équipages. Parmi eux, se trouvait Jean Lefebvre de Cheverus, évêque de Boston, rentrant en France pour être nommé évêque de Montauban. De santé fragile, il fut porté sur les épaules d'un marin qui l'amena au presbytère. Il fit l'honneur aux paroissiens de présider la messe de la Toussaint, le lendemain. À la suite des nombreux naufrages au large des côtes d'Auderville, où vingt-sept navires sombrèrent en 1823, il fut décidé de construire un phare qui fut mis en service en 1837[24].

En 1903, Branly monte le premier mât TSF auprès du sémaphore, mais doit le démonter en l'absence d'autorisation militaire.

Le , le sous-marin le Vendémiaire (classe Pluviôse) coule par 50 mètres de fond avec ses 24 hommes d'équipage au large de Goury. Sorti pour une simulation d'attaque sous-marine, il est éperonné par le navire Saint-Louis alors qu'il effectuait une remontée, et son épave est emportée par le raz Blanchard. Une croix au bout du port commémore cet événement tragique.

En 1941, un radar allemand Freya était installé à Auderville, dans le cadre de la ligne Kammhuber. La commune est libérée le par le 39e Régiment d'Infanterie.

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1995[25] 2008 Albert Gosselin    
mars 2008[26] mars 2014 Alain Dixneuf   Ingénieur
mars 2014[27] décembre 2016 Albert Gosselin    

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29],[Note 3].

En 2021, la commune comptait 219 habitants, en évolution de −10,25 % par rapport à 2015 (Manche : +0,44 %, France hors Mayotte : +2,49 %). Auderville a compté jusqu'à 572 habitants en 1836.

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
404388384496531572544500499
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
479440480489475448463455413
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
412423408365354296293229262
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
232233204218283283283267244
2018 - - - - - - - -
229--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie et tourisme

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Depuis mars 2010, Auderville forme avec Les Pieux et Siouville-Hague un groupement de « communes touristiques »[32]. La commune est dans le territoire de compétence de l'office de tourisme de la Hague.

Culture locale et patrimoine

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La croix du Vendémiaire et le phare de la Hague, sur le port de Goury.
 
Le tunnel du hameau Laye.

Lieux et monuments

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  • Cap de la Hague, point géographique le plus à l'ouest de Normandie, et phare de Goury (1837) de l'architecte Charles-Félix Morice de la Rue sur le rocher du Gros du Raz[33] inscrit aux monuments historiques en 2009 et répertoriè à l'Inventaire général du patrimoine culturel[34],[35].
  • Sémaphore du Nez-Bayard (1860).
  • Station de sauvetage depuis 1870 de la SNSM au port de Goury, construit en 1843.
  • Église Saint-Gilles (XVIIe – XVIIIe siècles) d'origine XIIe – XIIIe siècles, très remaniée depuis, avec un petit clocher-mur. Elle abrite plusieurs œuvres, dont des fonts baptismaux (XIVe), un bas-relief sainte Marguerite, une cloche dite Marguerite (XVIIe) et un maître-autel (XVIIIe), classés au titre objet aux monuments historiques[36]. Sur une pierre de réemploi dans le pignon de l'église, côté route, on peut voir le blason de la famille de Couvert[Note 4], déposition faite le quinzième jour de par Guillaume de Couvert, écuyer, seigneur de Sottevast et d'Auderville. Dans une des chapelles, une cloche aujourd'hui scellée porte un blason avec d'un côté (à droite) celui de Marguerite Bretel (1629-1683) : d’or au chevron de gueules chargé d'une fleur de lys du champ et accompagné de trois molettes d'éperon d'azur ; au chef du même chargé d'un bretel (poisson) d'argent, et à gauche celui de son fils Raoul de Couvert (mort en 1709) : d'hermines sans nombre à la fasce de gueules chargée de trois fermaux d'or[38]. Quand la cloche sonnait toute seule sous l'effet du vent du large, c'était signe d'un mauvais présage, repris dans un dicton de la Hague : « Quand cette cloche tintera, Grande tristesse l'on verra. »[39].
La paroisse est aujourd'hui rattachée à la nouvelle paroisse Bienheureux Thomas Hélye de la Hague du doyenné de Cherbourg-Hague[40].
  • Ferme-manoir de Coulon des XVIIIe – XIXe siècles.
  • Ancien presbytère du XVIIIe siècle.
  • Croix du Vendémiaire rappelant le naufrage du sous-marin.
  • Tunnel du hameau de Laye, fortification allemande permettant d'accéder à deux batteries sur les falaises par une galerie principale de 300 mètres, à laquelle se raccrochent trois galeries secondaires aujourd'hui fermées au public.
  • Village de La Roche.

Auderville dans les arts

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Didier Decoin, qui possède une maison au hameau de la Roche, a localisé plusieurs de ses ouvrages sur la commune, dont le roman Les trois vies de Babe Ozouf, et l'essai Vue sur mer, consacrée à sa maison.

L'un des succès littéraires français de 2008, Les Déferlantes de Claudie Gallay, s'y déroule. L'adaptation en téléfilm par Éléonore Faucher en 2013 y a également été tournée.

De nombreux films ont été tournés sur Auderville, à Goury, la Roche ou Écalgrain, parmi lesquels Deux Anglaises et le continent de François Truffaut, L'Étoile du Nord de Pierre Granier-Deferre.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Le conseil municipal du a adopté un nouveau blason créé par Denis Joulain. Il se décrit ainsi : D'argent à la fasce de gueules chargée de 2 léopards l'un sur l'autre accostés de deux fermaux, le tout d'or, accompagné, en chef, d'une fleur de lys accostée de deux étoiles le tout de sable, en pointe d'un phare de sable allumé d'or accosté de deux mouchetures d'hermines.

L'ancien blason, d'hermines à la fasce de gueules chargée de trois fermaux d'or, était celui de la famille de Couvert, anciens seigneurs de la paroisse.

Le nouveau blason reprend des éléments des armes de cette famille, auxquels sont ajoutés les léopards normands, des éléments du blason de la famille Bretel, et le profil du phare de la Hague.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 13.
  • René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 62

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Population municipale 2021.
  2. Guillaume était le frère de Richard IV Carbonnel, tué le à la bataille d'Azincourt[22].
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. La famille Couvert avait pour armes : d'hermines sans nombre à la fasce de gueules chargée de trois fermaux d'or[37].

Références

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  1. a et b Marie Fauroux, Recueil des actes des ducs de Normandie (911-1066), Mémoire de la Société des antiquaires de Normandie XXXVI, Caen, 1961, p. 430, § 224.
  2. a et b Jean Adigard des Gautries & Fernand Lechanteur, « Les noms de communes de Normandie », in Annales de Normandie XI (décembre 1961), § 112.
  3. a b c et d François de Beaurepaire, Les Noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 70.
  4. Pouillé du Diocèse de Coutances, 1332, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 331B.
  5. Compte du Diocèse de Coutances, pour l’année 1351 ou 1352, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 377D.
  6. Normandia Ducatus (carte du duché de Normandie), Atlas Van der Hagen, 1635
  7. Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [BN, ms. fr. 4620].
  8. Rôles par généralités et élections des paroisses de France et de leur imposition aux tailles, 1677 [BN, cinq cents Colbert, ms. 261 f° 229 à 275].
  9. Dénombrement des généralités de 1713 [BN, ms. fr. 11385, f° 1 à 132].
  10. Herman van Loon, D2.me [= Deuxième] carte particulière des costes de Normandie contenant les costes du Cotentin depuis la Pointe de la Percée Jusqu'à Granville ou sont Comprises les Isles de Jersey, Grenezey, Cers, et Aurigny, avec les Isles de Brehat. Comme elles paroissent a basse Mer dans les grandes marées, Atlas Van Keulen, Amsterdam, 1753 [BN].
  11. Carte de Cassini.
  12. V. Lavasseur, Atlas National Illustré des 86 départements et des possessions de la France, A. Combette éditeur, Paris, 1854.
  13. Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903.
  14. Marie-Thérèse Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l’ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle, Paris, CNRS, t. III (Les noms de personnes contenus dans les noms de lieux), 1985, p. 360a.
  15. Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, Droz, Genève, t. II, 1991, p. 924, § 16480.
  16. Julie Fontanel, Le cartulaire du chapitre cathédral de Coutances, Archives départementales de la Manche, Saint-Lô, 2003, p. 486, § 339.
  17. Cf. par exemple François de Beaurepaire, « Les noms d'Anglo-Saxons contenus dans la toponymie normande », in Annales de Normandie X, 1960, p. 307-316; « Quelques finales anglo-saxonnes dans la toponymie normande », in Annales de Normandie XIII, 1963, p. 219-136.
  18. « Audier » sur le site de Géopatronyme (lire en ligne) [1].
  19. André Davy, Les barons du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits et introuvables du patrimoine Normand », , 319 p. (ISBN 978-2-91454-196-1), p. 7.
  20. a et b Blasons du Clos du Cotentin, 1996, p. 146.
  21. Jean Barros, Le canton de Barneville-Carteret (Côte des Isles) : Le patrimoine, t. 1, Valognes, Éditions de la Côte des Isles, , 391 p. (ISBN 2-9505339-1-4), p. 34.
  22. Barros 1991, p. 34.
  23. Annuaire du Département de la Manche, Volume 11 page 384 et 385.
  24. Delattre, 2002, p. 13.
  25. « « Vivre ensemble à Auderville », la liste d'opposition », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  26. « Alain Dixneuf, candidat à sa propre succession », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  27. « Albert Gosselin a ravi la mairie à Alain Dixneuf », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  28. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
  32. [PDF] « Préfecture de la Manche - Recueil des actes administratifs - mars 2010 » : page 17.
  33. Gautier 2014, p. 62.
  34. « Phare de la Hague ou de Goury », notice no PA50000063, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  35. « Phare de la Hague, aussi appelé phare de Goury (Établissement de signalisation maritime n° 504/000) », notice no IA50000604.
  36. Œuvres mobilières classées à Auderville.
  37. Université Inter-Âges de Basse-Normandie - Antenne de Cherbourg (préf. Rodolphe de Mons), Blasons armoriés du Clos du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, , 214 p. (ISBN 2-85480-543-7), p. 20.
  38. Blasons du Clos du Cotentin, 1996, p. 21.
  39. Blasons du Clos du Cotentin, 1996, p. 20-21.
  40. Site du doyenné.