Association française des biotechnologies végétales

associations et lobby dans le domaine des biotechnologies végétales

L’Association française des biotechnologies végétales (AFBV) est une ONG régie par loi de 1901 sur les associations et un lobby dans le domaine des biotechnologies végétales.

Association française des biotechnologies végétales
Cadre
Sigles
(en) AFBV, AFBVVoir et modifier les données sur Wikidata
Type
Forme juridique
Domaine d'activité
Siège
Paris (75001)Voir et modifier les données sur Wikidata
Pays
Organisation
Chiffre d'affaires
27 557 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web

Origine

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Soixante-dix membres fondateurs créent l’AFBV lors de l’assemblée générale constitutive tenue à Paris le . L’AFBV a été déclarée le 16 juin et publiée au Journal officiel le .

Missions

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L’AFBV promeut les biotechnologies végétales et leur vulgarisation pédagogique.

Elle considère que les biotechnologies végétales contribueront, dans le contexte actuel d'augmentation de la demande alimentaire mondiale et de réchauffement climatique, à améliorer la production agricole tout en la rendant plus écologique et donc bénéfique à toute la société.

Les biotechnologies végétales offriraient de nouvelles perspectives dans de nombreux domaines tels que : la nutrition, l'énergie (biocarburants), la chimie (verte) et l'environnement. En particulier, les nouvelles biotechnologies permettraient d'améliorer des résistances aux maladies et ravageurs des espèces cultivées et de contribuer à la réduction de l'utilisation des produits phytosanitaires qui sont en voie d'interdiction[1].

Fonctionnement

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Le conseil d'administration de l'association (quinze membres) est présidé en 2016 par Alain Deshayes. Sous la présidence de Georges Pelletier, un Comité scientifique élabore la communication scientifique de l'association.

L'AFBV organise des colloques[2], diffuse son bulletin d'information et publie des communiqués de presse.

Communication

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Débat sur les OGM

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Le 4 octobre 2012, en marge d'un colloque sur les biotechnologies, l'AFBV a critiqué avec vigueur les conclusions de l'étude de Gilles-Éric Séralini sur les effets du maïs transgénique NK 603 sur les rats. Selon l'association, la taille de l'échantillon limité à 20 rats[3] ne peut mener à une interprétation statistique valable, d'autre part, la souche de rat utilisée Sprague-Dawley[4] développe des tumeurs spontanément en vieillissant ce qui invaliderait l'étude. L'association qui a mis en avant une étude toxicologique japonaise sur le principe actif (glyphosate) du pesticide utilisé (le roundup) et attestant de l'innocuité de la molécule, se prononce toutefois pour une amélioration des tests toxicologiques sur le maïs transgénique[5].

Le 31 mai 2018, l'AFBV diffuse les résultats des différentes études européennes et françaises qui invalident les analyses de Gilles-Éric Séralini, ce qui continue l'affaire Séralini.

Activité de lobbying auprès des institutions de l'Union européenne

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L'AFBV est inscrite depuis 2017 au registre de transparence des représentants d'intérêts auprès de la Commission européenne. Elle déclare en 2017 pour cette activité des dépenses d'un montant de 1 000 euros[6].

Notes et références

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  1. Le système CRISPR/Cas9 : Pour la compréhension du vivant et l’innovation variétale - Cécile Collonnier - Jardins de France - N°644
  2. Colloque AFBV “Biotechnologies végétales et changement climatique” sur le site européen Vegepolys Valley [1]
  3. Selon Séralini l'OCDE préconise des groupes de dix rats pour ce type d'étude toxicologique
  4. une variété consanguine albinos très largement utilisée dans la recherche médicale ou rat de laboratoire
  5. L'afbv propose d'améliorer les tests sur le site www.ladepeche.fr consulté le 10 février 2013
  6. « Registre de transparence », sur le site de la Commission européenne (consulté le ).

Annexes

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Pages liées

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Liens externes

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