Armand Jean-François

personnalité politique française

Armand Jean-François, né le à Grand-Bourg (Guadeloupe) et mort le à Basse-Terre (Guadeloupe), est un homme politique français. Il est député de la Guadeloupe de 1924 au .

Armand Jean-François
Fonctions
Député français

(3 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 11 mai 1924
Circonscription Guadeloupe
Législature XIIIe (Troisième République)
Groupe politique RRRS
Prédécesseur Achille René-Boisneuf
Successeur Eugène Graëve
Président du Conseil général de la Guadeloupe

(2 ans)
Maire de Pointe-à-Pitre

(6 ans)
Prédécesseur Achille René-Boisneuf
Successeur Adrien Fidelin
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Grand-Bourg (Guadeloupe)
Date de décès (à 64 ans)
Lieu de décès Basse-Terre (Guadeloupe)
Résidence Guadeloupe

Biographie

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Ayant obtenu son baccalauréat, il part en 1890 en métropole pour suivre des études de philosophie, qu'il ne peut terminer pour raisons de santé. Rentré en Guadeloupe, il devient commissaire de police à Pointe-à-Pitre. Trop proche de la population pour l'administration coloniale, il est rapidement révoqué. Il crée alors le journal Libéral. Il obtient une licence de droit et devient avocat. À ce titre, il est amené à défendre le journal Le Citoyen du Parti radical-socialiste[1].

Armand Jean-François est élu conseiller général à Anse-Bertrand, et il est président du Conseil général du au . Son secrétaire particulier est alors Virgile Chathuant, qui est en même temps secrétaire-rédacteur au Conseil général et se lance ensuite en politique. Après avoir été adjoint, il devient maire de Pointe-à-Pitre en 1922. Lors des élections législatives françaises de 1924, il est élu au scrutin de liste avec Gratien Candace. Il s'inscrit comme membre du groupe radical et radical-socialiste à la Chambre des députés. Il interpelle le gouvernement sur « les faits qui ont déterminé l'assassinat de plusieurs citoyens tant au cours de la grève de l'usine Duval, à Petit-Canal, qu'au cours de la période des dernières élections municipales à Pointe-à-Pitre ». Lors des législatives de 1928, il arrive en 3e position dans la 2e circonscription dans un scrutin sans second tour, lequel voit le succès d'Eugène Graëve, allié à Gratien Candace, député de la 1re circonscription[1].

Il exerce ensuite brièvement en tant que conseiller à la Cour de Nouméa, jusqu'à ce que « les décrets-lois du président du Conseil, Laval, en 1931, lui imposent une retraite forcée ». Ayant repris sa carrière d'avocat, il devient maire de Goyave[1].

Notes et références

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  1. a b et c Émile Rodolphe Enoff, Les Parlementaires de la Guadeloupe : 1889-1958, Le Gosier, PLB Éditions, , 216 p. (ISBN 978-2-35365-095-8, BNF 43697708), p. 78-80

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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