Alexandre Ordioni
Alexandre Ordioni, né le à Soveria (République corse), mort le à Milan (Italie), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Alexandre Ordioni | ||
Naissance | Soveria (République corse) |
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Décès | (à 63 ans) Milan (Italie) |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1776 – 1819 | |
Distinctions | Baron de l'Empire (titre inachevé) Chevalier de la Légion d'honneur Chevalier de l'Ordre de la Couronne de fer |
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États de service
modifierIssu d'une famille originaire de Calacuccia, il fait ses études à Corte, où on le destine à l'état ecclésiastique. Il entre en service le , comme volontaire dans le régiment Royal-Corse, il passe caporal le , et sergent le . Il est versé au bataillon des chasseurs royaux corses le . Il sert en Italie, puis à l'armée des Alpes de 1792 à 1799. Il participe aux différentes opérations menées pendant cette période par les généraux Montesquiou-Fézensac en Savoie, Brunet et Masséna dans le Haut-Var. Fait prisonnier en 1794, à Gileste, il est libéré six mois plus tard.
Il est nommé sous-lieutenant le , lieutenant en second à la 3e brigade d’infanterie légère le , lieutenant en premier le , et le , il est affecté à la 11e demi-brigade d’infanterie légère comme capitaine, puis comme chef de bataillon le . Il reçoit son brevet de chef de brigade provisoire le , à la 1re légion romaine, et il est confirmé dans son grade le . Il participe à l'occupation des États pontificaux en 1798, sous l'autorité de Championnet. Après la bataille de Marengo, il passe au service de la République Cisalpine et prend le commandement du bataillon de sapeurs du génie.
Le , il est muté au 8e régiment d'infanterie de ligne italien et le , il est fait chevalier de l’ordre de la Couronne de fer. Le , il passe major au 7e régiment d’infanterie de ligne italien, et le , il est nommé colonel au 6e régiment d’infanterie de ligne Italien. Il participe à la campagne d’Espagne de 1810 à 1812, et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le . Il est licencié du service italien le .
Pendant la première restauration, il suit l'Empereur à l'île d'Elbe, et celui-ci le nomme commandant de la place de Marciana.
Lors des Cent-Jours, il est attaché à l’état-major du général Reille, et il est créé baron de l’Empire par un décret du , mais ce décret n'est pas suivi de lettre patente, rendant la procédure inachevée. Le , il assiste à la bataille des Quatre Bras et il est promu général de brigade le jour même. Le , il se trouve à la bataille de Waterloo, et il est mis en non activité le . Il est admis à la retraite le , avec le grade de colonel.
Il meurt le à Milan.
Dotation
modifier- Le , donataire d’une rente de 2 000 francs sur le Mont-de-Milan.
Articles connexes
modifierSources
modifier- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- Thierry Pouliquen, « Les généraux français et étrangers ayant servis [sic] dans la Grande Armée » (consulté le )
- « La noblesse d’Empire » (consulté le )
- « Cote LH/2020/47 », base Léonore, ministère français de la Culture
- (pl) « Napoléon.org.pl »
- Alexandre Ordioni sur roglo.eu
- Vicomte Révérend, Armorial du Premier Empire, tome 3, Honoré Champion, libraire, Paris, , p. 339.