85e régiment de marche
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Le 85e régiment d'infanterie de marche (ou 85e régiment de marche) est un régiment d'infanterie français, qui a participé à la campagne de 1871 à l'intérieur.
| 85e régiment d'infanterie de marche | |
| Création | |
|---|---|
| Dissolution | |
| Pays |  France
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| Branche | Armée de terre |
| Type | Régiment de marche |
| Rôle | Infanterie |
| Guerres | Campagne de 1871 à l'intérieur |
| Batailles | Semaine sanglante |
| Commandant historique | Lieutenant-colonel Thomas |
modifier  |
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Création et différentes dénominations
modifier- : formation du 85e régiment d'infanterie de marche
- : fusion dans le 85e régiment d'infanterie de ligne
Chef de corps
modifierLe régiment est commandé par le lieutenant-colonel Marie-Alexis Thomas (futur général)[1],[2].
Historique
modifierFormation
modifierLe régiment est formé le au camp de Saint-Médard, près de Bordeaux, à trois bataillons à six compagnies[3],[4]. Il amalgame un détachement du 2e régiment d'infanterie de ligne (63 hommes)[5], un détachement du 12e régiment d'infanterie de ligne (212 hommes et deux officiers)[6], la 9e compagnie de dépôt du 34e régiment d'infanterie de ligne (242 hommes et trois officiers)[7], la 9e compagnie de dépôt du 39e régiment d'infanterie de ligne (200 hommes et deux officiers)[8], un détachement du 44e régiment d'infanterie de ligne (43 hommes)[9], un détachement du 49e régiment d'infanterie de ligne (106 hommes et trois officiers)[10], un détachement du 50e régiment d'infanterie de ligne (52 hommes et un officier)[11], la 10e compagnie de dépôt du 52e régiment d'infanterie de ligne (136 hommes et deux officiers)[12], la 10e compagnie de dépôt du 55e régiment d'infanterie de ligne (173 hommes et deux officiers)[13], un détachement du 61e régiment d'infanterie de ligne (103 hommes et un officier)[14], un détachement du 68e régiment d'infanterie de ligne (52 hommes et un officier)[15], la 9e compagnie de dépôt du 77e régiment d'infanterie de ligne (168 hommes et deux officiers)[16], la 10e compagnie de dépôt du 78e régiment d'infanterie de ligne (185 hommes et trois officiers)[17], un détachement du 80e régiment d'infanterie de ligne (200 hommes et un officier)[18], un détachement du 81e régiment d'infanterie de ligne (77 hommes et un officier)[19], la 9e compagnie de dépôt du 86e régiment d'infanterie de ligne (216 hommes et deux officiers)[20], un détachement du 88e régiment d'infanterie de ligne (44 hommes)[21] et un détachement du 94e régiment d'infanterie de ligne (56 hommes et un officier)[22].
Créé le jour de l'armistice de la guerre franco-allemande, le 85e de marche est affecté à la 2e brigade de la 3e division du 26e corps d'armée[23],[24].
Guerre contre la Commune
modifierLe , le 85e de marche est affecté à la division de l'armée de Versailles constituée à Satory[25]. Lorsque l'armée est réorganisée le , il passe à la 1re division du 2e corps de la 2e armée de Versailles[26]. Le régiment participe à la Semaine sanglante contre les communards.
Fusion
modifierRattaché après la fin de la Commune au 2e corps d'armée de l'armée versaillaise[27], le 85e de marche fusionne avec le 85e régiment d'infanterie de ligne le [28], gardant son affectation au 2e corps[29]. Le lieutenant-colonel Thomas reçoit le commandement du 85e de ligne[2].
Notes
modifier- Décrets, arrêtés et décisions de la délégation du gouvernement de la défense nationale hors de Paris, L. Baudoin, (lire en ligne), p. 649
- « Cote LH//2599/43 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Belhomme 1902, p. 550.
- Martinien 1911, p. 445.
- Martinien 1911, p. 29.
- Martinien 1911, p. 46.
- Martinien 1911, p. 85.
- Martinien 1911, p. 93.
- Martinien 1911, p. 98.
- Martinien 1911, p. 109.
- Martinien 1911, p. 111.
- Martinien 1911, p. 115.
- Martinien 1911, p. 120.
- Martinien 1911, p. 128.
- Martinien 1911, p. 139.
- Martinien 1911, p. 154.
- Martinien 1911, p. 156.
- Martinien 1911, p. 159.
- Martinien 1911, p. 160.
- Martinien 1911, p. 168.
- Martinien 1911, p. 171.
- Martinien 1911, p. 182.
- Léonce Rousset, Histoire générale de la guerre franco-allemande (1870-1871), t. 4 (lire en ligne), p. 428
- Belhomme 1902, p. 552.
- Belhomme 1902, p. 557.
- Belhomme 1902, p. 559.
- Belhomme 1902, p. 563.
- Belhomme 1902, p. 568.
- Belhomme 1902, p. 573.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier
- Victor Belhomme, Histoire de l'infanterie en France, t. 5, Henri Charles-Lavauzelle, (lire en ligne).
- Aristide Martinien, La mobilisation de l'armée, mouvement des dépôts (armée active) du 15 juillet 1870 au 1er mars 1871 : guerre de 1870-1871, Paris, L. Fournier, , 463 p. (lire en ligne).
