3e bataillon de chasseurs mitrailleurs
Le 3e bataillon de chasseurs mitrailleurs (3e BCM) est une unité militaire française de l'entre-deux-guerres.
3e bataillon de chasseurs mitrailleurs | |
Création | 1923 |
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Dissolution | 1926 |
Pays | ![]() |
Branche | Armée de terre |
Type | Bataillon de chasseurs mitrailleurs |
Rôle | Mitrailleuses |
Garnison | Labry |
Guerres | Grande révolte syrienne |
Décorations | Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs |
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Historique
modifierLe 3e bataillon de chasseurs mitrailleurs est un des treize bataillons de chasseurs mitrailleurs métropolitains (plus sept bataillons coloniaux) mis sur pied en mars 1923. Il est en garnison à Labry (Meurthe-et-Moselle) et forme la 11e demi-brigade de chasseurs mitrailleurs avec les 1er et 2e BCM[1].
À partir du , le bataillon est rattaché à l'armée du Levant pour faire face à la Grande révolte syrienne[1].
Il est dissous en octobre 1926[2]. Ses éléments métropolitains rejoignent le 94e régiment d'infanterie[1].
Distinctions
modifierLe bataillon est cité à l'ordre de l'armée et reçoit la croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs[3].
« Le général commandant supérieur des troupes du Levant cite à l'ordre de l'armée (avec croix de guerre) : 3e bataillon de mitrailleurs, sous les ordres du commandement de Grouchy : « A participé brillamment aux opérations qui se sont déroulées aux abords de Damas de décembre 1925 à septembre 1926. A fait preuve de belles qualités d'endurance et d'opiniâtreté, tenant constamment l'ennemi en haleine et résistant victorieusement en toutes ses attaques. Le , en particulier, a remarquablement rempli sa mission de barrage, capturant de nombreux prisonniers. » »[3]
— Maurice Gamelin, Ordre général no 733
Références
modifier- Jacques Sicard et François Pitel, « Les bataillons de mitrailleurs et leurs insignes », Symboles & Traditions, no 232, , p. 8-13 (lire en ligne)
- ↑ Jacques Sicard, « L’infanterie des troupes du Levant et ses insignes », Armes Militaria magazine, no 156, , p. 44-53
- « En Syrie : Le Livre d'Or du Levant », La France militaire, , p. 5 (lire en ligne)