35e corps d'armée (France)
corps de l'armée française
Le 35e Corps d'Armée est un corps de l'armée française.
35e Corps d'Armée | |
Création | 15 décembre 1914 |
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Pays | France |
Branche | Armée de Terre |
Type | Corps d'Armée |
Ancienne dénomination | 6e Groupement de Divisions d'Infanterie de Réserve |
Guerres | Première Guerre mondiale |
Batailles | 1916 - Bataille de la Somme 1918 - 2e Bataille de Picardie 1918 - bataille du Matz 1918 - 3e bataille de Picardie (Bataille de Montdidier) (2e bataille de Noyon) 1918 - Bataille de la Serre 1918 - Poussée vers la Meuse |
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Création et différentes dénominations
modifier- : 6e Groupement de Divisions d'Infanterie de Réserve
- : Renommé 35e Corps d'Armée
Les chefs du 35e corps d'armée
modifierPremière Guerre mondiale
modifierComposition
modifier- 37e Division d'Infanterie de à
- 53e Division d'Infanterie de à
- 61e Division d'Infanterie de à
- 121e Division d'Infanterie de à
Infanterie :
- 68e Régiment d'Infanterie Territoriale[1] de à
- 69e Régiment d'Infanterie Territoriale[2] de à (dissolution)
- 1er Bataillon de Chasseurs à Pied Territoriaux de [3] à [4]
- 4e Bataillon de Chasseurs à Pied Territoriaux de [3] à [4]
Cavalerie :
- 7e Régiment de Dragons[5] de à
- 2e Régiment de Marche de Spahis de à
- 7e Régiment de Spahis de Marche[6] de à
Artillerie :
- 1 groupe de 75 du 19e Régiment d'Artillerie de Campagne de [7] à [8] 1916
- 1 groupe de 95[9] du 37e Régiment d'Artillerie de Campagne de à [10]
- 1 groupe de 95[11] du 37e Régiment d'Artillerie de Campagne de à [10]
- 1 groupe de 95 du 5e Régiment d'Artillerie Lourde de à [12]
- 1 groupe de 95[13] du 1er Régiment d'Artillerie Colonial de à [14]
- 104e batterie de 58 du 5e Régiment d'Artillerie de Campagne de janvier à .
- 1 groupe de 75 du 32e Régiment d'Artillerie de Campagne de juillet[15] 1916 à [16]
- 1 groupe de 90[17] du 32e Régiment d'Artillerie de Campagne de à [15]
- 1 groupe de 95[18] du 32e Régiment d'Artillerie de Campagne de à [19]
- 1 groupe de 105 du 101e Régiment d'Artillerie Lourde de (création) à
- 1 groupe de 120L du 2e Régiment d'Artillerie Lourde de à [20]
- 1 groupe de 120L du 101e Régiment d'Artillerie Lourde de à [20]
Génie :
- Compagnie 7/15T du 7e Bataillon du Génie de à
- Compagnie 4/19 du 1er Régiment du Génie de à
- Compagnie 19/3 du 2e Régiment du Génie de à
- Compagnie 13/25 du 4e Régiment du Génie de à
- Sapeurs du 7e Régiment du Génie de à
- Compagnie de sapeurs-télégraphistes du 8e Régiment du Génie de à
Historique
modifier1914 - 1915
modifier- : constitué par la transformation du 6e groupe de divisions de réserve en corps d'armée.
- - : occupation d'un secteur entre Oise et Aisne, vers Bailly et Autrêches.
- 21 et : attaques françaises vers le bois Saint Mard.
- et : attaques françaises vers la bascule de Quennevières et vers la ferme Touvent.
- : réduction du front à droite jusque vers la ferme Touvent.
- : extension à droite jusque vers Pernant. Guerre des mines dès .
1916
modifier- - : retrait du front, puis repos dans la région Estrée-Saint-Denis, Verberie, Crépy-en-Valois.
- 8 - : mouvement vers la région de Montdidier, puis vers la région de Breteuil ; repos et instruction.
- - : mouvement vers le front et à partir du , occupation d'un secteur entre Maucourt et Fontaine-lès-Cappy.
- : réduction du front à droite vers Foucaucourt.
- : extension à droite jusqu'à la voie ferrée Amiens - Chaulnes.
- À partir du 1er juillet : engagé dans la bataille de la Somme.
- 1er juillet : prise de Fay.
- : prise d'Estrées.
- 4 - : légère réduction du front à gauche au nord d'Estrées.
- : prise du bois Étoilé.
- : limite gauche ramenée vers Estrées.
- : attaque française.
- : réduction du front à droite jusqu'à la route Lihons, Rosières-en-Santerre.
- 1er août : attaque française dans la région d'Estrées.
- : limite droite ramenée entre Lihons et Vermandovillers.
- 21 et : attaques françaises.
- : prise de Soyécourt et d'une partie de Vermandovillers.
- 5, 6 et : violents combats.
- : attaque française prise de Vermandovillers.
- : prise de Deniécourt.
- - : retrait du front ; instruction et repos dans la région de Breteuil.
- - : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers Ribécourt et le bois des Loges.
- : réduction du front à droite vers le massif de Thiescourt.
1917
modifier- - : poursuite des troupes allemandes lors du repli allemand. Progression vers Chauny, Tergnier jusqu'au front Vendeuil, sud de Servais. À partir du , stabilisation sur le front La Fère, Essigny-le-Grand.
- : prise de Moy et d'Urvillers.
- - : retrait du front ; repos et instruction dans la région de Lassigny.
- - : transport par V.F. de Noyon à Château-Thierry, puis mouvement vers le front. À partir du , occupation d'un secteur vers la ferme d'Hurtebise et Braye-en-Laonnois.
- : réduction du front à droite jusqu'à la ferme de la Creute.
- : repli allemand, avance jusqu'à l'Ailette.
- : réduction du front, à droite, au nord de Cerny-en-Laonnois.
- - : retrait du front et à partir du occupation d'un secteur dans la région nord-est de Cheyreux, Vauclerc-et-la-Vallée-Foulon, nord-est de Cerny-en-Laonnois.
- : déplacement à gauche du secteur qui s'étend de la forêt de Vauclerc (incluse) aux Vaumaires.
1918
modifier- - : retrait du front, mouvement vers Attichy et prise d'un dispositif en vue de la défense de l'Oise. Le , mouvement vers Ribécourt, éléments engagés vers Rollot, Assainvillers, Montdidier dans la deuxième bataille de Picardie. Puis organisation d'un secteur entre Rollot et Ayencourt.
- : extension du front à droite jusque vers Orvillers-Sorel.
- 9 - : engagé dans la bataille du Matz, repli sur le plateau de Belloy ; défense de la région Domfront, Courcelles-Epayelles, Méry, Belloy, abords de Ressons-sur-Matz.
- : contre-offensive du groupement Mangin.
- - : Organisation d'un secteur vers Ayencourt, le Ployron, Courcelles, Epayelles et le nord de Wacquemoulin.
- : actions locales vers Rubescourt et le Frétoy.
- : réduction du front à droite vers Courcelles-Épayelles.
- 9 - : Engagement dans la troisième bataille de Picardie d'abord (bataille de Montdidier) et à partir du , deuxième bataille de Noyon. Progression jusqu'au bois des Loges, puis stabilisation sur le front Beuvraignes, l'Avre.
- - : retrait du front ; mouvement vers Crèvecœur-le-Grand et le vers Chantilly.
- - : mouvement vers Chacrise et à partir du occupation d’un secteur vers Presles, Jouy.
- À partir du progression jusqu'au-delà de l'Ailette.
- 10 - : participation aux actions de liaison entre la bataille de Champagne et d'Argonne et la bataille de Saint-Quentin. Progression sur l'axe Ostel, Athies-sous-Laon, Monceau-le-Waast.
- - : préparatifs d'offensive. Engagé dans la bataille de la Serre. Combat sur la Souche, organisation des positions conquises.
- 5 - : engagé dans la poussée vers la Meuse. Progression sur l'axe Montcornet, Rumigny, Rocroi, est en cours de retrait du front au moment de l'armistice.
Rattachement
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- 3 -
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Notes et références
modifier- ↑ Le 68e RIT vient de la 85e Division d'Infanterie
- ↑ Le 69e RIT vient de la 88e Division d'Infanterie
- Les 1er et 4e Bataillons de Chasseurs à Pied Territoriaux sont venus des disponibles, en juin 1915.
- Les 1er et 4e BCP Territoriaux retournent dans les dispos, en mai 1916.
- ↑ Le 7e Régiment de Dragons venu de la 7e DC, en juillet 1917.
- ↑ Ancien 2eRégiment de Marche de Spahis
- ↑ Le groupe de 75 du 19e RAC vient de la 75e Division d'Infanterie.
- ↑ Le groupe de 75 du 19e RAC passe à la 48e DI en février 1915.
- ↑ Le groupe de 95 du 9e RAC vient de la 85e DT.
- En août 1915, les groupes de 95 du 9e RAC et du 37e RAC sont transformés en groupes de 75.
- ↑ Le groupe de 95 du 37e RAC vient de la place de Langres.
- ↑ Le groupe de 95 du 5e RAL est transformé en groupe de 120L du 113e RAL, en février 1916.
- ↑ Le groupe de 95 du 1er RAC vient des disponibles.
- ↑ En décembre 1915, le groupe de 95 du 1er RAC passe à la 11e Division d'Infanterie Coloniale.
- Le groupe de 90 du 32e RAC et le groupe de 95 du 5e RAC sont transformés en groupe de 75, en juillet 1916.
- ↑ Le groupe de 75 du 32e RAC passe à l'artillerie divisionnaire de la 169e DI en janvier 1917.
- ↑ Le groupe de 90 du 32e RAC vient de l'artillerie divisionnaire de la 85e DI.
- ↑ Le groupe de 95 du 32e RAC vient du 5e RAL.
- ↑ Le groupe de 95 du 32e RAC passe à l'artillerie divisionnaire de la 153e DI en novembre 1916.
- Le groupe de 120L du 2e RAL passe au 101e RAL en janvier 1916
Bibliographie
modifier- Service historique de l'armée de terre, Inventaire sommaire des archives de la Guerre 1914-1918, Troyes, Imprimerie « la Renaissance », , 691 p., (BNF 35127448).
- Service historique de l'état-major des armées, Les Armées françaises dans la Grande guerre, Paris, Impr. nationale, 1922-1934, onze tomes subdivisés en 30 volumes (BNF 41052951) :
- AFGG, vol. 1, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : grands quartiers généraux, groupe d'armées, armées, corps d'armée, , 966 p. (lire en ligne).