336e régiment d'infanterie

Le 336e régiment d'infanterie (336e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française constitué en 1914 avec les bataillons de réserve du 136e régiment d'infanterie de Saint-Lô. Il est dissous en 1916.

336e régiment d'infanterie
Image illustrative de l’article 336e régiment d'infanterie
Tranchée du 336e RI à Souain.

Création août 1914
Dissolution 9 juin 1916
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'infanterie
Rôle Infanterie
Inscriptions
sur l’emblème
La Marne 1914
Champagne 1914-1915
Guerres Première Guerre mondiale
Décorations Croix de guerre 1914-1918

Création et différentes dénominations

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  • Le 336e Régiment d'Infanterie quitte Saint-Lô pour la zone des armées le .
  • Le régiment est dissous le à Mourmelon-le-Grand. Ses éléments sont répartis entre les 202e et 225e R.I.

Chefs de corps

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  • -  : lieutenant-colonel Raymond-Laurent-François Gracy.
  • -  : chef de bataillon Maxime Preire (par intérim).
  • -  : lieutenant-colonel Paul Wacquez.

Historique des garnisons, combats et batailles du 336e RI

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Première Guerre mondiale

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Affectations

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Comme il l'est prévu par le plan de mobilisation, le 336e RI est levé localement. Ainsi, les dépôts des régiments de la 120e brigade d'infanterie dont il fait partie sont situés dans le département de la Manche. Le dépôt du régiment que les réservistes doivent rejoindre est situé à Saint-Lô.

Le 336e régiment d’infanterie de réserve, sous les ordres du lieutenant-colonel Gracy, était composé, à sa formation, de deux bataillons, les 5e et 6e, commandés par les chefs de bataillon Boucheaux et Etchats, et comptait 36 officiers, 123 sous-officiers et 2045 caporaux et soldats.

Première bataille de La Marne (5 - )

Champagne ( - )

Drapeau

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Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[2] :

Personnages célèbres ayant servi au 336e RI

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Fusillés pour l'exemple (voir Affaire des caporaux de Souain) :

 
Les Caporaux de Souain

Les quatre caporaux ont été officiellement réhabilités par la Cour spéciale de justice le .

Autre fusillé :

  • Élie Lescop, fusillé le , pour abandon de poste et mutilation volontaire, à Souain, réhabilité par la Cour spéciale de justice militaire en 1934[3],[4].

Notes et références

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Voir aussi

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Liens externes

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Sources et bibliographie

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Articles connexes

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