32e régiment de marche
Le 32e régiment d'infanterie de marche (ou 32e régiment de marche) est un régiment d'infanterie français, qui a participé à la guerre franco-allemande de 1870.
32e régiment d'infanterie de marche | |
Tirailleurs du 32e de marche le . | |
Création | |
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Dissolution | |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Régiment de marche |
Rôle | Infanterie |
Guerres | Guerre franco-allemande de 1870 Campagne de 1871 à l'intérieur |
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Création et différentes dénominations
modifier- : formation du 32e régiment d'infanterie de marche
- : fusion dans le 32e régiment d'infanterie de ligne
Chefs de corps
modifierHistorique
modifierLe régiment est formé par décret à Limoges, à trois bataillons à six compagnies[8]. Il amalgame les 8e compagnies des 3e bataillons du 23e, 27e, 30e, 31e, 34e, 35e, 36e, 37e, 39e, 66e, 78e, 79e, 81e, 82e, 84e, 85e et 87e de ligne, chaque compagnie comptant environ 200 hommes[9],[10],[11],[12],[13],[14],[15],[16],[17],[18],[19],[20],[21],[22],[23],[24],[25],[26].
Il appartient à la 2e brigade de la 3e division du 15e corps d'armée, formée à Vierzon[27]. Il participe à la bataille de Nompatelize le [28].
Mi-novembre, il passe à la 2e division du 20e corps d'armée[29].
Le , il rejoint la 1re brigade de la division Crémer formée à Beaune[30]. Il est renforcé le par environ 400 hommes, répartis dès leurs arrivée dans les diverses compagnies du régiment[30] : la 5e compagnie de dépôt du 4e de ligne[31] et la 7e compagnie de dépôt du 93e de ligne[32].
Le régiment est interné en Suisse le . Ses hommes sont libérés du au [33].
Après l'arrêt des combats contre les Prussiens, le 32e de marche rejoint en mars la division Susbielle de l'armée de Paris[34]. Après l'éclatement de la commune de Paris, le régiment est affecté le à la 6e division de l'armée de Versailles[35]. Il fusionne le dans le 32e régiment d'infanterie de ligne[36]. D'après l'historique écrit par le colonel Reboulet, la fusion a eu lieu par décision du [33].
Personnalités ayant servi au régiment
modifier- Frédéric Menestrel, futur membre du Conseil supérieur de la guerre.
Notes
modifier- Martinien 1911, p. 12.
- Pernot 1905, p. 45.
- Pernot 1905, p. 60.
- Genevois 1893, p. 336.
- Genevois 1893, p. 342.
- Genevois 1893, p. 343.
- « Cote LH//2278/54 », base Léonore, ministère français de la Culture.
- Genevois 1893, p. 330.
- Genevois 1893, p. 331.
- Martinien 1911, p. 63.
- Martinien 1911, p. 71.
- Martinien 1911, p. 77.
- Martinien 1911, p. 78.
- Martinien 1911, p. 84.
- Martinien 1911, p. 86.
- Martinien 1911, p. 87.
- Martinien 1911, p. 88.
- Martinien 1911, p. 92.
- Martinien 1911, p. 135.
- Martinien 1911, p. 155.
- Martinien 1911, p. 156.
- Martinien 1911, p. 159.
- Martinien 1911, p. 161.
- Martinien 1911, p. 164.
- Martinien 1911, p. 165.
- Martinien 1911, p. 169.
- Belhomme 1902, p. 519.
- Pernot 1905, p. 37.
- Belhomme 1902, p. 537.
- Genevois 1893, p. 344.
- Martinien 1911, p. 33.
- Martinien 1911, p. 180.
- Genevois 1893, p. 353.
- Belhomme 1902, p. 556.
- Belhomme 1902, p. 557.
- Belhomme 1902, p. 561.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Victor Belhomme, Histoire de l'infanterie en France, t. 5, Henri Charles-Lavauzelle, (lire en ligne).
- Arthur Pernot, Armée de l'Est et XIVe corps allemand, Alsace, Vosges et Franche-Comté : 1870, Saint-Dié, Typographie et lithographie C. Cuny, , 121 p. (BNF 34083755, lire en ligne).
- Henri Genevois, « Historique du 32e régiment de marche d'infanterie », dans Les dernières Cartouches (janvier 1871). Villersexel, Héricourt, Pontarlier..., (lire en ligne), p. 329.
- Aristide Martinien, La mobilisation de l'armée, mouvement des dépôts (armée active) du 15 juillet 1870 au 1er mars 1871 : guerre de 1870-1871, Paris, L. Fournier, , 463 p. (lire en ligne).