1 av. J.-C.
année
C'est la dernière année avant l’ère chrétienne.
Événements
modifierÉvénements astronomiques
modifier- 10 janvier et 29 décembre : éclipses lunaires[1],[2],[3], période saros[N 1].
Événements historiques
modifier- 17 octobre : début du règne de Pingdi, empereur Han de Chine, âgé de neuf ans[4] (fin en 6). Commencement de l'ère Yuanshi.
- Caius Caesar épouse Livilla, fille de Antonia la Jeune et Nero Claudius Drusus, avec l'objectif de gagner en prestige. Cette même année, il est envoyé en mission en Orient avec les pouvoirs proconsulaires avec Marcus Lollius comme tuteur et conseiller[5]. Séjan et Gnaeus Domitius Ahenobarbus l'accompagnent également dans sa campagne arménienne[6].
Naissances
modifier- 25 décembre : date conventionnelle de la naissance de Jésus selon Denys le Petit. L'année 1 (qui suit immédiatement l'année , il n'existe pas d'année 0) est l'Anno Domini ou année du premier anniversaire (le 25 décembre) de Jésus-Christ[N 2].
La date supposée de sa naissance serait plutôt l'année 7 avant l'ère commune. - Ptolémée de Maurétanie (date approximative), d'autres sources disent 13/, petit-fils de Cléopâtre et de Marc-Antoine.
Décès
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- La présence d'une année zéro en astronomie fait que cet an 0 y correspond à l'an 1 av. J.-C. du calendrier julien
- Année zéro et années négatives :
Les calendriers chrétiens (julien ou grégorien) ne comportent aucune année zéro, puisque le nombre zéro n'était pas utilisé en Europe occidentale au moment de la décision d'utiliser l'anno domini comme référence calendaire, et que les années sont des nombres ordinaux comptés à partir de 1. De même les nombres négatifs n'existaient pas encore, et on comptait les années précédant une année de référence à partir de 1, tout comme l'année de référence elle-même. (Cette tradition est commune à tous les calendriers classiques et modernes, y compris le calendrier républicain, les calendriers sémitiques, le calendrier thaï, et même les ères modernes du calendrier japonais). De même, on ne note jamais le signe + pour les années postérieures.
Toutefois, dans les calculs scientifiques, basés sur le calendrier UTC, l'année est notée 0 UTC, et les années antérieures sont notées avec des nombres négatifs UTC. Il existe donc un écart de 1 entre la valeur absolue des années négatives ou nulles UTC à usage scientifique d'une part, et les années av. J.-C. du calendrier julien à usage historique d'autre part.
Il est fortement déconseillé d'utiliser les nombres négatifs ou nuls sans précision du calendrier applicable, aussi bien pour les références historiques que scientifiques, car elles comportent une ambigüité sur la valeur réelle. Pour les années très anciennes cependant, antérieures au Xe siècle av. J.-C., c’est-à-dire antérieures au Ier millénaire av. J.-C., les références (pré)historiques ne sont le plus souvent pas ambigües car ces dates ne sont pas connues avec une précision suffisante, et on trouve souvent ces années notées avec des nombres négatifs (plutôt que positives avec av. J.-C.) ; il s'agit seulement d'une simplification d'écriture, l'une ou l'autre année étant équivalente.
Dans l'encyclopédie Wikipédia, aucune année zéro n'est utilisée, et les éventuelles années négatives signifient l'année av. J.-C. de même valeur absolue (sauf indication contraire explicite du calendrier UTC).
Références
modifier- François Clément et Viton de Saint-Allais, L'Art de vérifier les dates des faits historiques, des inscriptions, des chroniques et autres anciens monuments, avant l'ère chrétienne..., Moreau, (présentation en ligne)
- Carte de l'éclipse lunaire du
- Carte de l'éclipse lunaire du 29 décembre 1 av. J.-C.
- John Stewart Bowman, Columbia chronologies of Asian history and culture, Columbia University Press, , 751 p. (ISBN 978-0-231-11004-4, présentation en ligne)
- John Hazel, Who's who in the Roman world, Routledge, , 367 p. (ISBN 978-0-415-29162-0, présentation en ligne)
- David L. Vagi, Coinage and History of the Roman Empire, C. 82 B.C.--A.D. 480 : History, vol. 1, Taylor & Francis, , 1350 p. (ISBN 978-1-57958-316-3, présentation en ligne)