1613 en santé et médecine

Données clés
	1610 1611 1612 1613 1614 1615 1616; Décennies :; 1580 1590 1600 1610 1620 1630 1640; Siècles :; XVe XVIe XVIIe XVIIIe XIXe; Millénaires :; -Ier Ier IIe IIIe
	Art Architecture, Arts plastiques (Dessin, Gravure, Peinture et Sculpture), (), (), Littérature (), Musique (Classique) et Théâtre Ingénierie (), Architecture, () et () Politique Droit et () Religion (,) Science () et Santé et médecine Terrorisme;
	Romain; Chinois; Grégorien; Julien; Hébraïque; Hindou; Hégirien; Persan; Républicain;

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Cet article présente les faits marquants de l'année 1613 en santé et médecine.

Années de la santé et de la médecine : 1610 - 1611 - 1612 - 1613 - 1614 - 1615 - 1616
Décennies de la santé et de la médecine : 1580 - 1590 - 1600 - 1610 - 1620 - 1630 - 1640

Événements

La chaire de médecine de l'université d'Uppsala en Suède, vacante depuis sa fondation en 1595, est occupée pour la première fois, par Johannes Chesnecopherus (sv)^[1].
1611-1613 : « il y [a] dans le terroir d'Arles une si grande quantité de sauterelles qu'elles obscurciss[ent] le soleil^[2] ».
1613-1618 : la parution de la Gygantostéologie^[3] de Nicolas Habicot († 1624, chirurgien du duc de Nemours^[4]) « ouvre une querelle sur l'existence et la taille des géants, qui oppos[e] historiens, médecins et chirurgiens » et à laquelle la Gigantologie^[5]. de Jean Riolan le Jeune mettra fin en concluant à l'imposture^[6]^,^[7]^,^[8].

Publications

Parution, à Brescia, chez Bartolomeo Fontana, des Secreti universali de Florian Canale (1575 – ap. 1612^[9]).
Jean Riolan le Jeune fait paraître son Osteologia^[10], ainsi qu'une Gigantomachie « pour répondre à la Gygantostéologie » de Nicolas Habicot^[11].

Naissance

Claude Perrault (mort en 1688), médecin et architecte français^[12].

Décès

Jacques Guillemeau (né en 1549), chirurgien et obstétricien français, auteur en 1585 d'un Traité des maladies de l’œil^[13], premier du genre en langue française^[14].
Pierre Pigray (né vers 1532), médecin des rois Henri IV et Louis XIII^[15]^,^[16].

Références

↑ (en) « Short History of Uppsala University and the Origins of MCB », département de biologie cellulaire médicale de l'université d'Uppsala, 29 juin 2018 [lire en ligne (page consultée le 11 juillet 2018)].
↑ Loys Romany, « Mémoire (suite et fin) », Le Musée : Revue arlésienne, historique et littéraire, 2^e série, n^o 26,‎ 1875, p. 208 [du volume] (lire en ligne).
↑ Nicolas Habicot, Gygantostéologie, ou Discours des os d'un géant, Paris, Jean Houzé, 1613, 60 p. (SUDOC 067881793).
↑ Jean Lebeuf, « Mémoire adressé à un chanoine de l'église de *** [etc.] », Bulletin du bibliophile, 4^e série, n^o 13,‎ mai 1841, p. 552 (lire en ligne).
↑ Jean Riolan, Gigantologie : Histoire de la grandeur des géants, où il est démontré que de toute ancienneté les plus grands hommes et géants n'ont esté plus hauts que ceux de ce temps, Paris, Adrian Perier, 1618 (lire en ligne).
↑ Jacqueline Vons, Le Médecin, les Institutions, le Roi : Médecine et politique aux XVI^e et XVII^e siècles, Paris, Cour de France, 2012 (lire en ligne), p. 2^e partie : L’Époque des dissensions, IV : « Une figure d'exception : Jean Riolan le Jeune », p. 45.
↑ Georges Cuvier, Recherches sur les ossements fossiles de quadrupèdes, t. 2, 1^re partie : Ossements fossiles de quadrupèdes pachydermes et d'éléphants, trouvés dans les terrains meubles ou d'alluvion, Paris, chez Deterville, 1812 (lire en ligne), chap. 9 : « Sur les éléphants vivants et fossiles », p. 14-17.
↑ Léonard Ginsburg, « Gigantomachie et Gygantostéologie du début du XVII^e siècle en France », Travaux du Comité français d'histoire de la géologie, 3^e série, vol. 5,‎ 1991, p. 25-27 (lire en ligne).
↑ (it) Florian Canale, De secreti universali raccolti et esperimentati, da Florian Canale Bresciano trattati nove, ne' quali si hanno rimedii per tutte le infermita de' corpi humani, come anco de canalli, bovi et cani, con molti secreti appertinenti all'arte chemica, agricoltura et caccie, come nell'indice alfabetico, novamente posti in luce, in Brescia [à Brescia], per Bartolomeo Fontana [par Bartolomeo Fontana], mdcxiii [1613], 290 p. (lire en ligne).
↑ Jean Riolan, Osteologia ex veterum et recentiorum praeceptis descripta, in qua continentur Isagogica de ossibus tractatio, per Ioannem Riolanum [etc.], Parisiis [à Paris], ex officina Adriani Perier [de l'atelier d'Adrian Perier], m.dc.xiii [1613] (lire en ligne).
↑ [Jean Riolan], Gigantomachie pour respondre à la Gigantostologie [de Nicolas Habicot], s. l., s. n., 1613, 46 p. (lire en ligne).
↑ « Perrault, Claude (1613-1688) », BNF 11929793.
↑ Jacques Guillemeau, Traité des maladies de l’œil qui sont en nombre de cent treize, ausquelles il est suject, Paris, Charles Massé, 1585, 198 p. (lire en ligne).
↑ Volker Mecking, Le Premier Traité des maladies de l’œil en langue française, de Jacques Guillemeau (Paris 1585), Hal SHS, 2013, 146 p. (lire en ligne), p. 4-8.
↑ Dictionnaire des sciences médicales : Biographies médicales, vol. 6, Paris, Charles-Louis-Fleury Pancoucke, 1824, 578 p. (lire en ligne), p. 416-417.
↑ Pierre Pigray (1532 ?-1613) sur data.bnf.fr.

[1] (en) « Short History of Uppsala University and the Origins of MCB », département de biologie cellulaire médicale de l'université d'Uppsala, 29 juin 2018 [lire en ligne (page consultée le 11 juillet 2018)].

[2] Loys Romany, « Mémoire (suite et fin) », Le Musée : Revue arlésienne, historique et littéraire, 2^e série, n^o 26,‎ 1875, p. 208 [du volume] (lire en ligne).

[3] Nicolas Habicot, Gygantostéologie, ou Discours des os d'un géant, Paris, Jean Houzé, 1613, 60 p. (SUDOC 067881793).

[4] Jean Lebeuf, « Mémoire adressé à un chanoine de l'église de *** [etc.] », Bulletin du bibliophile, 4^e série, n^o 13,‎ mai 1841, p. 552 (lire en ligne).

[5] Jean Riolan, Gigantologie : Histoire de la grandeur des géants, où il est démontré que de toute ancienneté les plus grands hommes et géants n'ont esté plus hauts que ceux de ce temps, Paris, Adrian Perier, 1618 (lire en ligne).

[6] Jacqueline Vons, Le Médecin, les Institutions, le Roi : Médecine et politique aux XVI^e et XVII^e siècles, Paris, Cour de France, 2012 (lire en ligne), p. 2^e partie : L’Époque des dissensions, IV : « Une figure d'exception : Jean Riolan le Jeune », p. 45.

[7] Georges Cuvier, Recherches sur les ossements fossiles de quadrupèdes, t. 2, 1^re partie : Ossements fossiles de quadrupèdes pachydermes et d'éléphants, trouvés dans les terrains meubles ou d'alluvion, Paris, chez Deterville, 1812 (lire en ligne), chap. 9 : « Sur les éléphants vivants et fossiles », p. 14-17.

[8] Léonard Ginsburg, « Gigantomachie et Gygantostéologie du début du XVII^e siècle en France », Travaux du Comité français d'histoire de la géologie, 3^e série, vol. 5,‎ 1991, p. 25-27 (lire en ligne).

[9] (it) Florian Canale, De secreti universali raccolti et esperimentati, da Florian Canale Bresciano trattati nove, ne' quali si hanno rimedii per tutte le infermita de' corpi humani, come anco de canalli, bovi et cani, con molti secreti appertinenti all'arte chemica, agricoltura et caccie, come nell'indice alfabetico, novamente posti in luce, in Brescia [à Brescia], per Bartolomeo Fontana [par Bartolomeo Fontana], mdcxiii [1613], 290 p. (lire en ligne).

[10] Jean Riolan, Osteologia ex veterum et recentiorum praeceptis descripta, in qua continentur Isagogica de ossibus tractatio, per Ioannem Riolanum [etc.], Parisiis [à Paris], ex officina Adriani Perier [de l'atelier d'Adrian Perier], m.dc.xiii [1613] (lire en ligne).

[11] [Jean Riolan], Gigantomachie pour respondre à la Gigantostologie [de Nicolas Habicot], s. l., s. n., 1613, 46 p. (lire en ligne).

[12] « Perrault, Claude (1613-1688) », BNF 11929793.

[13] Jacques Guillemeau, Traité des maladies de l’œil qui sont en nombre de cent treize, ausquelles il est suject, Paris, Charles Massé, 1585, 198 p. (lire en ligne).

[14] Volker Mecking, Le Premier Traité des maladies de l’œil en langue française, de Jacques Guillemeau (Paris 1585), Hal SHS, 2013, 146 p. (lire en ligne), p. 4-8.

[Pancouke-15] Dictionnaire des sciences médicales : Biographies médicales, vol. 6, Paris, Charles-Louis-Fleury Pancoucke, 1824, 578 p. (lire en ligne), p. 416-417.

[16] Pierre Pigray (1532 ?-1613) sur data.bnf.fr.

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