1323 en santé et médecine
événements liés à la santé et la médecine en 1323
Cet article présente les faits marquants de l'année 1323 en santé et médecine.
Chronologies
1320 1321 1322 1323 1324 1325 1326 Décennies : 1290 1300 1310 1320 1330 1340 1350 Siècles : XIIe XIIIe XIVe XVe XVIe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1320 - 1321 - 1322 - 1323 - 1324 - 1325 - 1326 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1290 - 1300 - 1310 - 1320 - 1330 - 1340 - 1350 |
Événements
modifier- Fondation de l'hospice de Saint-Laurent de Wenemaere, à Gand, dans le comté de Flandre, par Guillaume de Wenemaere[2].
- Construction de l'hôpital d'Hesdin en Artois par la comtesse Mahaut[3].
- Une léproserie est attestée aux Bordes, dans le comté de Foix[4].
- Bien que l'uroscopie soit généralement réservée aux médecins, un accord passé entre un apothicaire et la ville catalane de Castellón stipule que le praticien « regardera et jugera loyalement les urines[5] ».
- 1319-1323 : construction[6] de l'hôpital Saint-Jacques-aux-Pèlerins, rue Saint-Denis, à Paris[7].
- 1320-1323 : fondation à Rouen, par Gilles Gaalon, son frère Pierre et sa femme Pétronille, de l'hôpital Saint-Jean-sur-Renelle, confié d'abord aux religieux des Billettes, repris plus tard par les Antonins[8],[9].
Décès
modifierBibliographie
modifier- Jean Catalo, Isabelle Rodet-Belarbi et Yves Lignereux, « Déchets de boucherie et alimentation au XIVe siècle à l'hôpital du Pas à Rodez (Aveyron) », Archéologie du Midi médiéval, vol. 13, , p. 187-195 (lire en ligne).— Cet article étudie le régime alimentaire des personnes nourries par l'institution, en confrontant les données fournies par l'analyse des déchets à des archives principalement constituées d'un règlement de 1323.
Références
modifier- Gérard de Crémone, Recueil de traités de médecine, 1250-1260.
- Auguste Van Lokeren, « Historique de l'hôpital de la Biloke et de l'abbaye de la Vierge Marie, à Gand », Messager des sciences historiques de Belgique, , p. 191 (lire en ligne).
- Nicole Brocard, Soins, secours et exclusion : Établissements hospitaliers et assistance dans le diocèse de Besançon (XIVe et XVe siècles), Besançon/Paris, Presses universitaires franc-comtoises, coll. « Annales littéraires de l'université de Franche-Comté (no 670) / Cahiers d'études comtoises » (no 61), , 408 p. (ISBN 2-251-60670-X, lire en ligne), p. 43, n. 5.
- Jean-Jacques Pétris et Yves-André Cros, « Les Bordes-sur-Arize. Approches historiques », dans Histoire et patrimoine de l'Ariège, site de l'association Histariège (lire en ligne).
- Laurence Moulinier, « Un flacon en point de mire : La Science des urines, un enjeu culturel dans la société médiévale (XIIIe-XVe s.) », Annales : Histoire, sciences sociales, no 1, , p. 18 (lire en ligne).
- L'acte de fondation est de 1321 (voir Élisabeth Belmas (dir.) et Serenella Nonnis-Vigilante (dir.) (préf. Pierre Colonna et Patrice Guérin, av.-prop. Jacques Deschamps), Les Relations médecin-malade : Des temps modernes à l'époque contemporaine, Presses universitaires du Septentrion, coll. « Histoire et civilisation », , 224 p. (ISBN 978-2-7574-0648-9, lire en ligne), p. 95, n. 60).
- « Saint-Jacques-aux-Pèlerins (1319-1795) », sur le site de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (lire en ligne) (source : Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, vol. 2, éd. de Minuit, , p. 398).
- « Les Établissements hospitaliers rouennais du Moyen Âge à la fin du XVIIIe siècle », dans Yannick Marec (dir.) (préf. Michel Lagrave), Les Hôpitaux de Rouen du Moyen Âge à nos jours : Dix siècles de protection sociale, éditions PTC, , 178 p. (ISBN 978-2-35038-004-9, lire en ligne), p. 14.
- « Prieuré ou hôpital de billettes puis d'antonins Saint-Jean-sur-Renelle », notice no IA00021983, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (dir.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, Supplément, Genève, Paris, Droz, Champion, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 35), (1re éd. 1936), 372 p. (lire en ligne), « Alègre de Jouque », p. 16.