1320 en santé et médecine
événements liés à la santé et la médecine en 1320
Cet article présente les faits marquants de l'année 1320 en santé et médecine.
Chronologies
1317 1318 1319 1320 1321 1322 1323 Décennies : 1290 1300 1310 1320 1330 1340 1350 Siècles : XIIe XIIIe XIVe XVe XVIe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1317 - 1318 - 1319 - 1320 - 1321 - 1322 - 1323 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1290 - 1300 - 1310 - 1320 - 1330 - 1340 - 1350 |
Événements
modifier- Grâce aux dons de Sanche, roi de Majorque, comte de Roussillon et de Cerdagne et seigneur de Montpellier, les antonins fondent dans cette dernière ville un hôpital destiné à recevoir ceux qui souffrent du mal des ardents[1].
- Thierry d'Hireçon et la comtesse Mahaut fondent à Gosnay en Artois, face à la chartreuse du Val-Saint-Esprit et au voisinage immédiat du château, un hôpital rural[2], pour y recevoir « les femmes en couches et les pauvres malades et infirmes de Gosnay, Hesdigneul, Fouquereuil et Fouquières[3] ».
- Construction à Paris de l'hôtel-Dieu du Patriarche par Guillaume de Chanac, évêque de Paris puis patriarche d'Alexandrie[4].
- 1320-1323 : fondation à Rouen, par Gilles Gaalon, son frère Pierre et sa femme Pétronille, de l'hôpital Saint-Jean-sur-Renelle, confié d'abord aux religieux des Billettes, repris plus tard par les antonins[5],[6].
Publication
modifier- Henri de Mondeville, chirurgien des rois de France Philippe le Bel et Louis le Hutin, achève son grand ouvrage, le premier publié sur ce thème en français, une « Chirurgie » à laquelle il travaille depuis 1306[7].
Naissances
modifier- Vers 1315-1320[8] : Jean de Guistry (mort en 1379), médecin des rois de France Jean II et Charles V, de Jeanne de Savoie, duchesse de Bretagne, et d'Amaury de Craon ; bienfaiteur et restaurateur du collège de Cornouailles à Paris[9].
- Vers 1320 :
- Cristoforo Giorgio degli Onesti (mort en 1392), médecin ayant exercé à Bologne[10].
- Simon de Couvin (mort en 1367), juriste et astrologue, peut-être médecin, auteur d'un poème satirique[11], rédigé en 1349-1350, sur l'impuissance des médecins face à la grande peste, dont il a été le témoin oculaire à Paris en 1348[12].
Décès
modifier- 5 mai : Pierre d'Aspelt (né en 1245), prêtre et médecin, archevêque de Mayence, fondateur de la chartreuse de l'Archange-Saint-Michel[14].
- Vers 1320 :
- Pietro Torregiano de Torregiani (en) (né à une date inconnue), médecin scolastique italien, élève de Thaddée de Florence à Bologne, professeur à Paris entre 1313 et 1319 et auteur du Plusquam commentum, très important commentaire de l'Ars medica (ou Tegni) de Galien[15].
- Grégoire Chioniadès (né vers 1240), astronome, physicien et médecin byzantin, évêque de Tabriz, en Iran[16].
Références
modifier- Robert Dumas, Les Hôpitaux médiévaux de Montpellier (conférence prononcée à la séance du 12 décembre 2011), Académie des sciences et lettres de Montpellier, (lire en ligne), p. 400.
- Jules-Marie Richard, « Thierry d'Hireçon, agriculteur artésien (13..-1328) [premier article] », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 53, , p. 384 (lire en ligne).
- Roger Potier, « L'Hôpital Saint-Jean-l'Évangéliste », sur le site Gosnay et ses deux chartreuses, 23 janvier 2006 (lire en ligne).
- « Le Bourg Saint-Marcel » [sources : Renaud Gagneux et Jean Anckaert, Sur les traces de la Bièvre parisienne, Parigramme, 2002], Atlas historique de Paris, 7 août 2015 (lire en ligne).
- « Les Établissements hospitaliers rouennais du Moyen Âge à la fin du XVIIIe siècle », dans Yannick Marec (dir.) (préf. Michel Lagrave), Les Hôpitaux de Rouen du Moyen Âge à nos jours : Dix siècles de protection sociale, éditions PTC, , 178 p. (ISBN 978-2-35038-004-9, lire en ligne), p. 14.
- « Prieuré ou hôpital de billettes puis d'antonins Saint-Jean-sur-Renelle », notice no IA00021983, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Philippe Icard, « Henri de Mondeville (1260-1325), « le père méconnu de la chirurgie française » : Les Raisons de l'oubli ? », Mémoires de l’Académie nationale de chirurgie, vol. 9, no 2, , p. 13 (lire en ligne).
- Robert Gane et Claudine Billot (éd.), Le Chapitre de Notre-Dame de Paris au XIVe siècle : Étude sociale d'un groupe canonial (éd. rev. et abr. de la thèse de doctorat en histoire soutenue à l'université Paris IV le 18 mars 1985), Saint-Étienne, Publications de l'université de Saint-Étienne, coll. « C.E.R.C.O.R. travaux et recherches », , 434 p. (ISBN 2-86272-156-5, lire en ligne), p. 329.
- Ernest-Théodore Hamy, « Jean de Guistry, médecin et physicien du roi, et le Collège de Cornouailles : Quelques lignes et commentaires au sujet d'un document inédit de 1379 », Bulletin de la Société française d'histoire de la médecine, no 7, , p. 181-185 (lire en ligne).
- « Christophorus Georgius de Honestis (1320?-1392) » (BNF 13482137).
- Libellus de judicio Solis in conviviis Saturni, seu De horrena illa peste (voir Émile Littré, « Opuscule relatif à la peste de 1348, composé par un contemporain », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 2, , p. 201-243 (lire en ligne)).
- Christine Renardy, « Un témoin de la grande peste : Maître Simon de Couvin, chanoine de Saint-Jean-l'Évangéliste à Liège († 1367) », Revue belge de philologie et d'histoire, vol. 52, no 2, , p. 273-292 (lire en ligne).
- « Mariage de Jean de Luxembourg et d'Élisabeth de Bohême », Codex Balduini Trevirensis, 1330-1340, archives régionales de Coblence.
- Auguste Neÿen, Biographie luxembourgeoise : Histoire des hommes distingués originaires de ce pays […], vol. 2, Luxembourg, Pierre Bruck, , 152 p. (lire en ligne), p. 52-57.
- (en) Joel Kaye, A History of Balance, 1250-1375 : The Emergence of a New Model of Equilibrium and Its Impact on Thought, Cambridge, Cambridge University Press, , 520 p. (lire en ligne), p. 228.
- « Grégoire Chioniadès (1240?-1320?) » (BNF 12007088).