125e division d'infanterie (France)
La 125e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale.
125e division d'infanterie | |
Création | 15 juin 1915 |
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Pays | France |
Branche | Armée de Terre |
Type | Division d'infanterie |
Rôle | Infanterie |
Guerres | Première Guerre mondiale |
Batailles | 1916 - Bataille de la Somme 1917 - Bataille du Chemin des Dames 1918 - 1re Bataille de Noyon 1918 - Bataille du Matz 1918 - 4e bataille de Champagne 1918 - Offensive des Cent-Jours (Bataille de Champagne et d'Argonne) |
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Les chefs de la 125e division d’infanterie
modifier- - : Général Caré
- - : Général Diébold
- 22 - : Général Desvoyes
- - : Général Diébold
- - : Général Mangin
Première Guerre mondiale
modifierComposition
modifier- Infanterie
- 72e Régiment d’Infanterie de à
- 76e Régiment d’Infanterie de à (76e RI de Coulommiers)
- 91e Régiment d’Infanterie de à
- 131e Régiment d’Infanterie de à (131e RI d'Orléans)
- Cavalerie
- 1 escadron du 10e régiment de dragons de à
- 2 escadrons (puis 1 escadron à partir de ) du 8e régiment de chasseurs à cheval de à
- Artillerie
- 2 groupes de 75 du 45e régiment d'artillerie de campagne de à
- 1 groupe de 80 du 35e régiment d'artillerie de campagne de à
- 3 groupes de 75 du 245e régiment d'artillerie de campagne de à
- 156e batterie de 75-150 du 45e régiment d'artillerie de campagne de à
- 106e batterie de 58 du 45e régiment d'artillerie de campagne de à
- 101e batterie de 58 du 245e régiment d'artillerie de campagne de janvier à
- 6e groupe de 155c du 105e régiment d'artillerie lourde de juillet à
- Génie
- 1 bataillon du 145e Régiment d’Infanterie Territorial d'août à
Historique
modifierConstituée le .
1915
modifier- – : occupation d'un secteur (éléments dès le ) vers la Haute Chevauchée et le Four de Paris (guerre des mines) :
- 13 et : attaques allemandes vers la Haute Chevauchée.
- : attaque allemande vers la Fille Morte.
- le : contre-attaque française.
1916
modifier- – : retrait du front, mouvement vers le camp de Mailly ; instruction. À partir du 1er septembre, transport par V.F. dans la région de Grandvilliers ; à partir du , mouvement vers l'est d'Amiens ; instruction, repos.
- – : mouvement vers la région de Bray-sur-Somme. Engagée, à partir du , dans la Bataille de la Somme, entre le sud de Bouchavesnes et Rancourt (éléments engagés, dès le 20, avec la 10e D.I.) :
- et les jours suivants : attaques françaises sur le bois de Saint-Pierre-Vaast.
- 3 et , 5 et : attaques françaises sur le bois de Saint-Pierre-Vaast (éléments de la 10e DI engagés, du 7 au ).
- 17 - : en réserve dans la région de Villers-Bretonneux.
- – : retrait du front, mouvement vers Conty ; à partir du , transport par V.F., de Lœuilly, dans la région de Mairy-sur-Marne ; repos. À partir du , transport par camions dans la région de Ramerupt ; repos et instruction.
- – : mouvement, par Arcis-sur-Aube et Montmort, vers la région de Courlandon ; repos.
1917
modifier- – 1er février : stationnement entre la Vesle et l'Aisne (éléments en secteur au bois de Beau Marais).
- 1er février – : occupation d'un secteur vers Sapigneul et la Miette : , attaque locale sur la ferme du Choléra.
- – 1er avril : retrait du front, repos vers Pourcy ; à partir du , instruction vers Ville-en-Tardenois.
- 1er – : occupation d'un secteur entre la Miette et le Ployon, dans les environs de Pontavert.
- : retrait du front et rassemblement en vue de l'attaque.
- 15 avril : Bataille du Chemin des Dames, attaque en 2e ligne et progression en direction de Juvincourt-et-Damary.
- – : occupation du secteur de La Miette, en face de Juvincourt-et-Damary.
- 2 – : retrait du front et repos vers Arcis-le-Ponsart.
- – 1er juin : occupation d'un secteur vers la Miette et le bois des Buttes, étendu à gauche, le , jusqu'au Ployon.
- 1er juin – : retrait du front, repos vers Montigny-sur-Vesle. À partir du , repos et instruction vers Arcis-le-Ponsart. À partir du , repos vers Montigny-sur-Vesle.
- 3 – : occupation d'un secteur vers Chevreux et le Ployon.
- – : retrait du front ; repos vers Serzy-et-Prin, puis à partir du , vers Ventelay.
- – : mouvement vers le front ; occupation d'un secteur vers Chevreux et le Ployon.
- 4 – : retrait du front, repos vers Serzy-et-Prin.
- – : occupation d'un secteur vers Chevreux et le Ployon.
- 14 – : retrait du front, repos vers Serzy-et-Prin.
- – : occupation d'un secteur entre la Miette et le Ployon.
- : attaque et prise du saillant sud-ouest de Juvincourt-et-Damary.
- – : retrait du front, repos vers Serzy-et-Prin.
- – : occupation d'un secteur dans la région de la forêt de Vauclerc, le Ployon.
1918
modifier- – : retrait du front, mouvement vers Fismes, puis vers Chamant ; repos et instruction.
- 11 – : mouvement vers Vic-sur-Aisne et Crépy-en-Valois ; travaux de 2e position.
- 22 – : transport par camions vers Chauny ; à partir du , engagée, vers Quierzy (en liaison avec l'armée britannique) dans la 1re Bataille de Noyon : mouvement offensif sur Tergnier ; puis combats en retraite sur l'axe Viry-Noureuil, Rouez, Abbécourt, Marest-Dampcourt et Cuts. Résistance sur l’Oise et organisation d'un secteur vers Quierzy.
- – : retrait du front ; reconstitution vers Vic-sur-Aisne, puis vers Marest-sur-Matz et travaux.
- – : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers la Berlière et Plessis-de-Roye, étendu à gauche, le jusque vers Orvillers-Sorel. À partir du , engagée dans la Bataille du Matz : résistance au choc ennemi à Ricquebourg, à Vignemont et à Antheuil ; organisation d'un nouveau secteur dans cette région. Du 9 au , la 125e D.I va enregistrer 144 tués, 665 blessés et 3.396 disparus (Cf: JMO) soit 4.205 hommes mis hors de combat.
- 10 – : retrait du front ; le 15, transport vers Dammartin-en-Goële ; repos, reconstitution et instruction d'éléments américains. À partir du 24, transport par camions vers Artonges.
- – : occupation d'un secteur entre Courthiézy et l'ouest de Jaulgonne. À partir du , engagée dans la 4e bataille de Champagne : résistance à l'offensive allemande, sur la position principale.
- – : retrait du front, repos vers Artonges ; à partir du , mouvement vers Fère-Champenoise ; le 27, transport par V.F., d'Arcis-sur-Aube, de Sommesous et de Mailly-le-Camp, vers Colombey-les-Belles ; repos et reconstitution dans cette région.
- – : mouvement vers le front, et, à partir du , occupation d'un secteur sur la Seille, entre Brin et Clémery, réduit à droite, le , jusque vers Arraye-et-Han.
- – : retrait du front ; à partir du , transport par V.F. de Pont-Saint-Vincent et de Jarville, dans celle de Vitry-la-Ville, puis mouvement vers Ripont ; préparatifs d'offensive.
- 6 – : occupation d'un secteur vers Challerange et Monthois. Engagée à la fin de la Bataille de Champagne et d'Argonne : , prise de Challerange et Monthois; progression jusqu'à l'Aisne ; puis organisation du terrain conquis, vers Olizy et Falaise et à partir du 14, reprise de l'offensive ; combats vers Olizy et Falaise.
- – : retrait du front, mouvement par étapes vers Mourmelon-le-Grand ; repos vers Trépail. À partir du , engagée, en 2e ligne, dans la Poussée vers la Meuse. Se trouve au moment de l'armistice, à 8 kilomètres au sud-ouest de Rethel.
Rattachements
modifier- Affectation organique : 5e Corps d’Armée, de à
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- 23 –
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- 7 –
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- 24 –
- 2 –
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- 17 –
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- 15 –
L’Entre-deux-guerres
modifierSeconde Guerre mondiale
modifierL’après Seconde Guerre mondiale
modifierNotes et références
modifierVoir aussi
modifierBibliographie
modifier- AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).