Équipe cycliste Festina

équipe cycliste professionnelle française (1989-2001)

L'équipe cycliste Festina était une formation de cyclisme professionnel sur route, sponsorisée par le fabricant de montres Festina.

Festina
Informations
Statuts
Équipe pro (-)
Groupe Sportif I (d) (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Discipline
Pays
Drapeau de l'Espagne Espagne (1989-1992)
Drapeau d'Andorre Andorre (1993)
Drapeau de la France France (1994-2001)
Création
Disparition
Saisons
13Voir et modifier les données sur Wikidata
Dénominations
Lotus-Zahor
-
Lotus-Festina
-
Festina-Lotus
-
Festina

Historique

modifier

En 1989, Festina Lotus S.A. devient co-sponsor d'une équipe cycliste espagnole, Lotus - Zahor. Lotus est en fait la marque espagnole du fabricant de montres Festina. L'année suivante, l'équipe devient Lotus - Festina. Elle gardera longtemps cette double appellation que sont Lotus pour les courses espagnoles et Festina pour le reste du monde.

La formation a mis en place un système d’évasion fiscale au cours des années 1990. Ses coureurs recevaient leur rémunération en droits à l’image et une partie de leurs primes sur un compte en Andorre. L'argent n’était pas déclaré selon des informations de Mediapart[1].

En 1991, l'équipe embauche le coureur portugais Acácio da Silva. Il sera rejoint l'année suivante, par un jeune stagiaire espagnol, Abraham Olano. À la fin de 1991, l'équipe embauche l'Irlandais Sean Kelly qui venait de remporter le Tour de Lombardie.

En 1992, Kelly, à l'âge de 36 ans, gagne Milan-San Remo devant l'ancien champion du monde Moreno Argentin. L'équipe participe à son premier Tour de France.

 
Équipe Festina lors du Paris-Nice 1993

En 1993, l'équipe change de nationalité et devient andorrane. Elle embauche de grands coureurs, comme le Hollandais Steven Rooks. Elle se francise également, avec l'arrivée du directeur sportif Bruno Roussel et de nombreux coureurs parmi lesquels Richard Virenque, Pascal Lino ou Thierry Marie. Mais ce n'est qu'en 1994 que l'équipe devient vraiment française. Bruno Roussel monte en grade. De nombreux coureurs français viennent renforcer l'effectif, parmi lesquels Luc Leblanc, qui remportera cette année-là le titre de Champion du monde.

Les années qui suivront seront celles de la « Virenquemania » et permettront à Festina de se forger une forte notoriété auprès du grand public. Ainsi, Virenque remporte-t-il le titre de meilleur grimpeur du Tour de France quatre fois de suite entre 1994 à 1997, et termine sur le podium en 1996 et 1997. Quant à l'équipe, elle remporte le « classement par équipes » en 1994 et 1996.

En 1997, Laurent Brochard devient à son tour Champion du monde.

En 1998, l'équipe Festina est réputée « la plus forte du monde »[réf. nécessaire], avec le renfort de la star suisse Alex Zülle. Mais en plein Tour de France, l'équipe se trouve au cœur d'une des plus grosses affaires de dopage de l'histoire du cyclisme, l’affaire Festina.

En 1999, à la suite de cette affaire de dopage, l'équipe change de visage. En effet, Virenque, Dufaux, Zulle et Roussel ne sont plus là.

En 2000, l'équipe brille à nouveau sur le Tour de France, grâce au jeune espoir espagnol Joseba Beloki, qui devance son leader Christophe Moreau sur la troisième marche du podium.

En 2001, alors que l'équipe Festina effectue sa dernière saison au sein du peloton professionnel, l'équipe remporte la Vuelta avec Ángel Casero et Christophe Moreau porte le maillot jaune quelques jours sur le Tour de France.

Principales victoires

modifier

Compétitions internationales

modifier

Contrairement aux autres courses, les championnats du monde de cyclisme sur route et les Jeux olympiques sont disputés par équipes nationales et non par équipes commerciales.

Championnats du monde

Classiques

modifier

En gras, les succès sur les classiques « Monuments »

Courses par étapes

modifier

Grands tours

modifier

Championnats nationaux

modifier

Classements UCI

modifier
 
Richard Virenque en 1993

Jusqu'en 1998, les équipes cyclistes sont classées par l'UCI dans une division unique. En 1999 le classement UCI par équipes est divisé entre GSI, GSII et GSIII[2]. L'équipe est classée en GSI durant cette période. Les classements détaillés ci-dessous sont ceux de l'équipe en fin de saison. Les coureurs demeurent en revanche dans un classement unique.

Saison Classement
par équipes
Meilleur coureur
au classement individuel
1995 11e   Richard Virenque (12e)
1996 5e   Richard Virenque (7e)
1997 4e   Richard Virenque (14e)
1998 4e   Alex Zülle (6e)
1999 (GSI) 15e   Wladimir Belli (16e)
2000 (GSI) 10e   Christophe Moreau (21e)
2001 (GSI) 13e   Christophe Moreau (31e)

Saisons précédentes

modifier

Principaux coureurs

modifier

Notes et références

modifier

Annexes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

modifier