Émile Baes
Émile Baes, né à Bruxelles le et mort à Paris 16e le [1], est un artiste peintre, graveur, illustrateur, critique d'art et écrivain belge.
Naissance | |
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Décès |
(à 73 ans) 6e arrondissement de Paris |
Nom de naissance |
Émile Charles Robert Baes |
Nationalité | |
Activités | |
Lieu de travail |
Paris (- |
Père |
Charles Baes (d) |
Biographie
modifierEmile Charles Robert Baes est né à Bruxelles, fils de Charles Baes et de sa seconde épouse, Hélène Marie Gomber, qui s'étaient mariés à Schaerbeek[2] en 1877. Charles Baes, originaire de Lokeren, est un industriel, graveur sur métal et peintre sur verre qui exploitait une fabrique de vitraux[3]. Héléne Marie Gomber, originaire de Menin, était la seconde épouse de son père, sa première femme Philomène Van Linden étant morte en 1876[4].
Emile Baes épouse à Saint-Gilles[5] en 1903 Marie Françoise Furnelle, qui était née à Namur en 1885.
Après s'être formé dans sa ville natale et à Paris ainsi que dans l'atelier de Joseph Stallaert, Baes expose ses œuvres dans les principales capitales d'Europe, notamment à Paris où se trouve le portrait, au musée de l'Armée, du roi Albert Ier de Belgique, dont il était le peintre personnel. La présentation de ce tableau dont il fit don à la France, a eu lieu le , au cours d'une cérémonie présidée par le président de la République.
Membre de la Société des gens de lettres de Paris, Charles Baes devint Grand Officier de la Légion d'Honneur. Le , il est fait officier de l'ordre de Léopold de Belgique.
Il est l'auteur également de textes et de livres concernant la peinture.
Il est le père de Rachel Baes, artiste peintre liée à l'homme politique flamand Joris Van Severen.
Il est membre du jury de Miss France 1936.
Œuvres
modifierPeintures
modifierÉcrits
modifier- Les Dieux sadiques, illustré de 18 aquarelles originales, entièrement exécutées à la main par l'auteur, Paris, chez l'auteur 57, rue Murat, Imprimerie la Typographique, 1948.
- Étreintes. Éthopée, Paris : chez l'auteur, s.d., orné de 11 planches gravées et 10 dessins.
- La physionomie du Christ dans l'art, Alost : Eugène De Seyn, 1912.
Homonymie
modifierIl n'a pas de liens de parenté avec la famille Baes de Bruxelles qui produisit de nombreux artistes comme Jean Baes et Firmin Baes.
Notes et références
modifier- Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 16e, n° 13, vue 2/31.
- Schaerbeek, acte de mariage n° 315 du 1er décembre 1877. Charles Ghislain Constantin Baes, né le à Lokeren, résidant à Schaerbeek, rue Gaucheret n° 118, graveur sur métaux, veuf de Philomène Van Linden morte le à Schaerbeek, est le fils d'Eugène Baes, mort le à Schaerbeek, et d'Emilie Ferdinandine Heulie, morte le à Molenbeek-Saint-Jean. Hélène Marie Gomber, née le à Menin, résidant à Menin, sans profession, est la fille d'Edouard Henri Gomber, mort le à Menin et d'Eulalie Clotilde Schanfelaer, morte le à Menin.
- registres de Charles Ghislain Constantin Baes, Archives Nationles de Belgique
- registres de Philomène Van Linden records, Archives Nationales de Belgique
- Saint-Gilles, acte de mariage n° 506 du 30 décembre 1903. Contrat de mariage passé pardevant le notaire Grosemans à Bruxelles le . Emile Charles Robert Baes, né le à Bruxelles, résidant à Ixelles, rue Marie-Henriette n° 68, artiste peintre, est le fils de Charles Ghislain Constantin Baes, résidant à Saint-Josse-ten-Noode, industriel, et de Hélène Marie Gomber, résidant à Saint-Josse-ten-Noode, sans profession. Marie Françoise Andréa Furnelle, née le à Namur, résidant à Saint-Gilles, rue de l'Hôtel des Monnaies n° 87, sans profession, est la fille de Théodore Furnelle, résidant à Saint-Gilles, négociant, et de Catherine Darcis, résidant à Saint-Gilles, sans profession.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Georges Verdavaine, Les nus d'Emile Baes, Bruxelles : Editions gauloises, 1923.
- Eugène De Seyn, Dictionnaire biographique des sciences, des lettres et des arts en Belgique, Bruxelles : Éditions l'avenir, 1935, vol. I, p.24.
- Émile-Henry Tilmans, Émile Baes, Adrien Segers, Éditions du Salon des artistes rouennais / imprimerie du Journal de Rouen, 1951.
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives aux beaux-arts :