Émile-Henry Tilmans

peintre, dessinateur, graveur et illustrateur belge

Émile-Henry Tilmans est un artiste peintre, dessinateur, graveur (eau-forte, gravure sur bois, gravure au burin, lithographie), illustrateur et modeleur belge né à Louvain en avril 1888. Il vécut rue de Saxe-Cobourg, 41 à Bruxelles puis au 42bis, rue d'Elbeuf à Rouen et est mort à Rouen en 1960. Il se fit d'abord connaître en Belgique sous son nom de naissance, Émile-Henry Tielemans, avant d'adopter en France cette seconde signature sous laquelle il est plus fréquemment évoqué.

Émile-Henry Tilmans
Naissance
3 avril 1888
Louvain
Décès
Nom de naissance
Émile Henri Tielemans
Nationalité
Belge
Activité
Formation
Lieux de travail
Mouvement
Art figuratif, proche de l'École de Rouen
Influencé par

Biographie

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Famille

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Émile Henri Tielemans est né à Louvain[1] le 3 avril 1888 à quatre heures de l'après-midi. Sa mère, Marie Mathilde Tielemans, célibataire, était couturière, âgée de 28 ans, née à Louvain et y domiciliée rue de Saint-Martin n° 113. Celle-ci s'établira ensuite à Bruxelles où elle sera caissière. Elle était née à Louvain[2] le 31 mars 1860 et ses parents, Joseph Henri Tielemans, né en 1839 à Beverloo, ouvrier tailleur, résidant à Louvain, et Jeanne Dimartinelli, née en 1839 à Louvain, l'avaient légitimée lors de leur mariage à Louvain[3] en 1864.

Même si Henri Tielemans était né à Beverloo, les Tielemans sont une famille louvaniste et les registres paroissiaux notent déjà le baptême d'un premier ancêtre du nom au tout début du XVIIIe siècle. Du côté maternel, les Dimartinelli étaient établis depuis près d'un siècle et demi à Louvain, et descendent d'un musicien italien qui avait épousé une Gantoise vers 1658 et qui eut une postérité de musiciens[4]. Le musicien Jacques Guillaume Di Martinelli vint s'établir à Louvain où il épousa une jeune femme de cette ville en 1714 et où il fit souche.

En Belgique, Émile-Henry Tielemans

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Académie royale des beaux-arts de Bruxelles

Émile-Henry Tielemans est successivement l'élève de l'Académie des beaux-arts de Louvain et l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles[5]. À Bruxelles, il fréquente un cercle symboliste du nom de « La Guirlande », « exposant dans cet esprit des nus, des figures et des sujets d'inspiration orientale tirés des Contes des Mille et Une Nuits »[6].

En 1923 (une monographie lui est consacrée par Charles Conrardy l'année suivante), il fonde avec l'écrivain Henri Liebrecht le comité de la Gravure originale belge qui regroupe des artistes comme Dirk Baksteen (nl), Jan-Frans Cantré, Victor Stuyvaert (nl), Henri Van Straten, Eduard Pellens, Kurt Peiser, Walter Sauer, Ferdinand Giele, Louis Titz, Pierre Paulus, Maurice Langaskens, Armand Rassenfosse, Léon Buisseret, Albert Delstanche, Jules Grosfils, Charles Bernier, Arthur Greuell, Charles Michel, Albert Van Holsbeek, Victor Mignot et Walter Vaes[7]. Il est ainsi co-organisateur en 1924-1925 des expositions du comité[8], lequel publiera, entre 1924[9] et 1939, onze albums d'eaux-fortes et de bois gravés par ses membres[7]. C'est Émile-Henry Tielemans lui-même, souligne Céline de Potter, « qui établit clairement la connexion » entre la Gravure originale belge et le Salon de la Société de la gravure originale en noir qui se tient à Paris et auquel notre artiste participe entre 1923 et 1928[10].

On remarque également qu'Émile-Henry Tielemans co-dirige avec le metteur en scène et comédien Albert Lepage (1895-1966) le petit théâtre de l'hôtel Paul-Visschers, dans le quartier Louise de Bruxelles, vers 1926-1927[11].

 
Le musée des beaux-arts, première relation de Tilmans à Rouen en 1916

En France, Émile-Henry Tilmans

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La toute première relation de Tielemans à la ville de Rouen remonte à où l'on note sa participation avec la peinture titrée La Dame à la violette, datée de 1916, à l'exposition de peintres belges et normands pour leurs mutilés, au musée des beaux-arts qui, après l'exposition, conservera dans ses collections l'œuvre présentée[12].

En 1940, l'artiste qui va dorénavant se faire appeler Émile-Henry Tilmans s'installe définitivement à Rouen[5] où la Seconde Guerre mondiale va lui inspirer « des gravures d'inspiration sociale, avec des sujets comme Rouen, la fierté dans les ruines, Exode, Les Rescapés, Les Pendus, Les Sinistrés »[6].

En tant que peintre - ses supports sont la toile, l'isorel, le carton et le cuivre -, « il se consacre à de larges compositions figuratives d'une expression violente »[5]. En tant que graveur, « son œuvre, marquée à ses débuts par une eau-forte incisive et des paysages violemment jetés sur le cuivre, évolue ensuite vers des sujets décoratifs souvent colorés où la figure féminine tient une grande place, avec notamment des sujets gravés sur bois, proches du symbolisme belge ou destinés à illustrer Mallarmé »[6]. On trouve également dans son œuvre des créations d'ex-libris[13].

Une part de son œuvre, datée de 1955, énonce un séjour en Tunisie (Gosse tunisien, peinture ; Mendiante à Tunis, dessin).

Contributions bibliophiliques

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Maurice Maeterlinck
 
André Maurois
  • Émile-Henry Tielemans [sic], Les ex-libris d'Émile-Henry Tielemans, cinq recueils de gravures originales (dont les ex-libris de Marcel Wyseur, Jeanne Goosemans, Fernand Scouflaire, Émile-Henry Tielemans lui-même), toutes signées au crayon, Biblion, Bruxelles, 1921[14].
  • P. Poirier, Six poèmes, six bois gravés d'Émile-Henry Tielemans, Biblion, Bruxelles, 1921.
  • Paul Avort, Les sérénades de la drôlesse, illustrations d'Émile-Henry Tielemans, Éditions L'Essor belge, 1922.
  • Maurice Maeterlinck, La Princesse Maleine, bois gravés d'Émile-Henry Tielemans, Société de bibliophilie « Les Cinquante », Bruxelles, 1923.
  • Jean Émile Laboureur, Considérations sur la gravure originale, burins de décorations d'Émile-Henry Tielemans, cent quinze exemplaires numérotés, La gravure originale belge, Bruxelles, 1928 (exemplaire en ligne).
  • Maurice de Laborderie, Aspects pittoresques du vieux Limoges, gravures sur bois d'Émile-Henry Tilmans, L'Imagerie française, Limoges, 1945.
  • Maurice de Laborderie, Cirque, vingt-quatre gravures sur bois d'Émile-Henry Tilmans, L'Imagerie française, Limoges, 1946.
  • Émile-Henry Tilmans, Aspects du vieux Rouen, texte et vingt-cinq gravures sur bois d'Émile-Henry Tilmans, L'Imagerie française, Limoges, 1946.
  • André Maurois, Rouen dévasté, eaux-fortes et lithographies d'Émile-Henry Tilmans, Société normande des amis du livre / Imprimerie Lecerf, Rouen, 1947.
  • Marcel Provence, Belle Provence, vingt-huit gravures sur bois par Émile-Henry Tilmans, deux cents exemplaires numérotés, Ophrys, Gap, 1947.
  • Pierre-René Wolf, Rouen, poèmes d'exil, illustrations d'Émile-Henry Tilmans, Éditions H. Defontaine, Rouen, 1947.
  • Alexandre Kouprine, Olessia, la jeune sorcière, illustrations d'Émile-Henry Tilmans, L'Amitié par le livre, 1951.
  • Marcel Pédoja, Flamme rouge, illustrations d'Émile-Henry Tilmans, L'Amitié par le livre, 1951.
  • Léon Tolstoï (préface et traduction de Théodore de Wyzewa), Hadj Mourad, illustrations d'Émile-Henry Tilmans, L'Amitié par le livre, 1951.
  • Pechon de Ruby, La vie généreuse des mercelots, gueux et bohémiens, contenant leur façon de vivre, subtilités et jargon - Mis en lumière par M. Pechon de Ruby, ayant été avec eux en ses jeunes ans, où il a exercé ce beau métier, eaux-fortes d'Émile-Henry Tilmans, édité par l'artiste, Rouen, 1952.
  • Jehan Le Povremoyne, En passant par la Normandie, illustrations d'Émile-Henry Tilmans, Éditions des Provinces françaises, Paris, 1953.
  • Roger Parment, Bestiaire fantasque, trente poèmes en prose commentant trente bois gravés d'Émile-Henry Tilmans, sept cents exemplaires numérotés, édité par Émile-Henry Tilmans, Rouen, 1956.

Écrits de Tilmans

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  • André Lhote, František Kupka, Jean-Gabriel Daragnès, co-écrit avec Maximilien Gauthier et Bernard Nebout, Éditions de la Société des artistes rouennais et de Normandie / Les Affiches normandes, 1949.
  • Émile Baes - Adrien Segers, Éditions du Salon des artistes rouennais / Imprimerie du Journal de Rouen, 1951.
  • Porcelaines de France, préf. de Fernand Guey, Éditions des Deux Mondes, 1953.
  • Faïences de France, préf. de Fernand Guey, Éditions des Deux Mondes, 1954.
  • Le bijou, Flammarion, 1961.

Expositions

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Expositions collectives

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  • Exposition générale des beaux-arts (salon triennal), Bruxelles, 1914.
  • Exposition de peintres belges et normands pour leurs mutilés, Musée des beaux-arts de Rouen, - [12].
  • La gravure belge depuis cinquante ans, Maison des maîtres-graveurs contemporains, Paris, mai-[15].
  • Salon de la Société de la gravure originale en noir, Paris, 1923, 1925, 1926, 1928[10].
  • La gravure originale belge, Musée du livre, Bruxelles (, novembre ), Cercle des beaux-arts de Tournai (), galerie du Journal de la Meuse, Liège (novembre-)[8], Maison des œuvres sociales, Bordeaux ()[16], Palais des expositions, Lyon ()[10].
  • Exposition de gravures originales contemporaines, Société des artistes rouennais et de Normandie, Musée des beaux-arts de Rouen, 1950.

Expositions personnelles

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  • Galerie-librairie du port, Rouen, 1959[17].
  • Christian Denesle, commissaire-priseur, Vente de l'atelier Émile-Henry Tilmans, Rouen, 2005.

Réception critique

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  • « Tilmans est certainement celui des peintres actuels que le cirque a le mieux inspirés par son mystère, sa surréalité, son fantastique. Dès 1946, il publiait un recueil de vingt-quatre gravures sur bois, rehaussées de pochoir, sous le titre de Cirque. Dans certaines de ces compositions, le peintre reste très objectif devant l'objet ou le pittoresque du cirque. Dans d'autres atteignant à un chromatisme pictural, il poursuit une re-création, évoquant un monde n'ayant avec la réalité que des attaches ténues comme un fil d'Ariane. Et ces toiles-là sont celles qui appartiennent le mieux, par leur perfection, au fantastique du cirque. » - Tristan Rémy[17]
  • « On reconnaît son métier de graveur védutiste des vieilles cités et d'illustrateur dans la construction rigoureuse de ses compositions florales, dans ses paysages de Normandie solidement charpentés. » - Gérald Schurr[18]

Conservation

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  Belgique

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  Royaume-Uni

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Références

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  1. Louvain, acte de naissance n° 360 du 5 avril 1888. La déclarante de la naissance était Marie Berthels, âgée de 62 ans, garde-couches, née et domiciliée à Louvain. Les témoins étaient Emile Saen, 24 ans, peintre, domicilié à Louvain, et Edouard Gooris, 47 ans, journalier, domicilié à Louvain. L'acte de naissance porte en mention marginale que l'enfant a été reconnu par sa mère, Marie Mathilde Tielemans, âgée de 44 ans, caissière, née à Louvain et domiciliée à Bruxelles, ainsi qu'il conste de l'acte de reconnaissance reçu par l'officier de l'Etat civil de la ville de Bruxelles le 8 février 1905.
  2. Louvain, acte de naissance n° 310 du 2 avril 1860.
  3. Louvain, acte de mariage n° 72 du 4 mai 1864. Joseph Henri Tielemans, né le 26 septembre 1839 à Beverloo, résidant à Louvain, ouvrier tailleur était le fils de Joseph Tielemans, mort le 7 avril 1862 à Louvain et de Françoise Jeanne Robert, morte le 22 février 1848 à Louvain. Jeanne Dimartinelli, née le 17 février 1839 à Louvain, et domiciliée à Louvain, était repasseuse et la fille d'Henri Dimartinelli, résidant à Louvain, marchand de pommes de terre de profession, et de Jeanne Kestens, résidant à Louvain, ménagère. Les témoins étaient Bernard Pladys, âgé de 48 ans, cabaretier à Louvain, Martin Vanderhoeght, âgé de 43 ans, cousin de Jeanne Dimartinelli et maître charpentier à Louvain, Jean Baptiste Dimartinelli, âgé de 29 ans, frère de Jeanne Dimartinelli et marchand de pommes de terre à Louvain, et Jacques Petitjean, âgé de 66 ans, oncle de Jeanne Dimartinelli, ouvrier du canal à Louvain.
  4. J. Scheerder, De Familie Di Martinelli en de Kruisheren te Diest. Clairlieu, XXXIII, 1975, pp. 79-118. Par ailleurs, il existe aux Archives de la KULouvain depuis 1990 - 1998, un fonds compilé par la dynastie de musicien Di Martinelli, comprenant des sonates copiées dans la dernière décennie du XVIIe siècle. Le premier ancêtre connu de cette famille, Carolus ou Charles Di Martinelli aurait émigré de Gênes vers les Pays-Bas vers le milieu du XVIIe siècle. Voyez KU Leuven Universiteitsarchief, P206 ainsi que Eugeen Schreurs, The Di Martinelli, active in Ghent, The Hague and Diest (1659-1797), dans Eugeen Schreurs, Bruno Bouckaert (éd.), The Di Martinelli music collection (KULeuven, Archives de l'Université) : musical life in collegiate churches in the low countries and Europe : chant and polyphony (acte du colloque à Louvain le 2 février 1998, Louvain, 25 octobre 1998, Louvain 21 et 22 novembre 1999), Louvain, Alamire, 2000 (Yearbook of the Alamire Foundation, 4), pp. 69-97.
  5. a b et c Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, vol.13, p. 650.
  6. a b et c Christian Denesle, Catalogue de l'atelier Émile-Henry Tilmans, hôtel des ventes de Rouen, 2005.
  7. a et b Eugène Rouir, Histoire de la gravure en Belgique, article du Dictionnaire biographique illustré des arts plastiques en Belgique depuis 1830, Arto, 1987
  8. a et b La gravure originale belge, catalogues d'expositions, 1924-1925.
  9. a et b British Museum, Les œuvres de la Gravure originale belge dans les collections
  10. a b et c Céline de Potter, « Présence et réception des graveurs belges dans les salons parisiens », Cahiers de l'I.R.H.I.S. n°9 - Journées France-Belgique : gravures/gravure, Université de Lille, 2010, pp. 108-127
  11. Paul Aron, Une histoire du théâtre belge de langue française, 1830-2000, Éditions Fédération Wallonie-Bruxelles, 2017.
  12. a b et c Musée des beaux-arts de Rouen, La dame à la violette dans les collections
  13. Bruxelles Sprouts, Ex-Libris par Émile-Henry Tilmans
  14. Justin Croft, libraire, Les ex-libris d'Émile-Henry Tielemans
  15. La gravure belge depuis cinquante ans, catalogue d'exposition, Imprimerie de l'Union typographique, Paris, 1923.
  16. La gravure originale belge, catalogue d'exposition, Imprimerie Delmas, Bordeaux, 1926.
  17. a et b Tristan Rémy, « Tilmans », Journal de l'amateur d'art, n°237, 10 octobre 1959.
  18. Gérald Schurr, Le Guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1993, p. 967.

Annexes

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Bibliographie

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  • Charles Conrardy, E.-H. Tielemans, décorateur, cinquante exemplaires enrichis d'eaux-fortes originales d'Émile-Henry Tielemans, Les éditions gauloises, Bruxelles, 1924.
  • Roger Avermaete, La gravure sur bois moderne de l'Occident, Éditions Derbon Aîné, Paris, 1928 ; réédition : Quarto Press, Vaduz, Lichtenstein, 1977.
  • François Lespinasse, L'École de Rouen, Fernandez Frères, Éditions d'art, 1980.
  • Dictionnaire biographique illustré des artistes en Belgique depuis 1830, Arto, 1987.
  • Thierry Denoël et Jacques Laruelle, Le nouveau dictionnaire des Belges, Éditions Le cri/Legrain/RTB, 1992.
  • Gérald Schurr, Le Guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1993.
  • Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Gründ, 1999.
  • Céline de Potter, « Présence et réception des graveurs belges dans les salons de gravure parisiens », Cahiers de l'I.R.H.I.S. n° 9 - Journées France Belgique : gravures/gravure, Université de Lille, 2010.
  • Paul Aron, Une histoire du théâtre belge de langue française, 1830-2000, Fédération Wallonie-Bruxelles, 2017.

Liens externes

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