Æthelswith

fille du roi Æthelwulf de Wessex et épouse du roi Burgred de Mercie

Æthelswith est une princesse anglo-saxonne du IXe siècle.

Æthelswith
Description de cette image, également commentée ci-après
Æthelswith dans le cartulaire de l'abbaye d'Abingdon, vers 1220 (manuscrit de la British Library, Cotton MS Claudius B VI, f.14).
Biographie
Titulature Reine des Merciens
Dynastie Maison de Wessex
Décès
Pavie
Père Æthelwulf
Mère Osburh
Conjoint Burgred
Religion christianisme

Biographie

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Æthelswith est la seule fille du roi Æthelwulf de Wessex et de son épouse Osburh, et la sœur d'Alfred le Grand. Elle épouse le roi Burgred de Mercie en 853 et figure comme témoin sur plusieurs des chartes qu'il émet par la suite. Ce mariage témoigne des bonnes relations entre les royaumes de Mercie et de Wessex, qui combattent ensemble les raids des Vikings sur l'Angleterre[1].

Le règne de Burgred prend fin en 874, lorsqu'il est chassé de son royaume par les Vikings de la Grande Armée païenne. Il se rend alors en pèlerinage à Rome, où il meurt peu après. Æthelswith lui survit un certain temps et meurt à son tour en 888 d'après la Chronique anglo-saxonne, qui précise qu'elle est enterrée à Pavie[2]. Elle est enterrée au monastère San Felice[3].

L'anneau d'Æthelswith

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L'anneau d'Æthelswith.

En 1870, un anneau portant le nom d'Æthelswith a été découvert dans un champ situé près du village d'Aberford, dans le Yorkshire du Nord. Acquis par le chanoine William Greenwell auprès d'un bijoutier d'York, il passe ensuite entre les mains d'Augustus Wollaston Franks, qui lègue sa collection au British Museum à sa mort, en 1897[4].

Cet anneau en or niellé de 2,6 cm de diamètre est décoré d'un quatre-feuilles entourant un Agnus Dei, dans un style similaire à celui des objets du trésor de Trewhiddle. Sa face intérieure porte l'inscription + eaðelsvid regna. Il est possible de le rapprocher d'un autre anneau présentant également des décorations d'inspiration chrétienne qui porte le nom d'Æthelwulf, le père d'Æthelswith. Dans les deux cas, il ne s'agit probablement pas d'objets leur ayant appartenu, mais plus vraisemblablement de cadeaux offerts à des serviteurs fidèles[4].

Références

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  1. Kelly 2004.
  2. Swanton 1996, p. 82-83.
  3. Regione Lombardia, « San Felice », sur Codice diplomatico della Lombardia Medievale (secoli VIII-XII).
  4. a et b (en) « Æthelswith Ring », sur British Museum (consulté le ).

Bibliographie

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Lien externe

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