Yvon Collin
Yvon Collin, né le à Montauban, est un homme politique français. Il est président du Mouvement radical de gauche de 1988 à 1989 et sénateur de Tarn-et-Garonne de 1988 à 2020.
Yvon Collin | |
Fonctions | |
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Sénateur français | |
– (32 ans, 1 mois et 30 jours) |
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Élection | |
Réélection | 24 septembre 1995 26 septembre 2004 28 septembre 2014 |
Circonscription | Tarn-et-Garonne |
Groupe politique | RDSE |
Maire de Caussade | |
– (18 ans, 11 mois et 26 jours) |
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Prédécesseur | Jean Bonhomme |
Successeur | François Bonhomme |
Président du Mouvement radical de gauche | |
– (1 an) |
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Prédécesseur | François Doubin |
Successeur | Émile Zuccarelli |
Président du Groupe du Rassemblement démocratique et social européen au Sénat | |
– (2 ans, 11 mois et 28 jours) |
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Prédécesseur | Pierre Laffitte |
Successeur | Jacques Mézard |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Montauban (Tarn-et-Garonne) |
Nationalité | Française |
Parti politique | MRG puis PRG (jusqu'en 2014) |
Profession | Directeur de cabinet |
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Biographie
modifierFamille et formation
modifierEn 2021, sa fille Nathalie accuse Jean-Michel Baylet, figure politique locale et ami de longue date d’Yvon Collin, de viol et agressions sexuelles lorsqu'elle avait 12 ans[1],[2].
Parcours politique
modifierDirecteur de cabinet de formation, Yvon Collin est élu sénateur de Tarn-et-Garonne le , puis réélu le et le . Il est président du Mouvement des radicaux de gauche de 1988 à 1989. Il est élu président du groupe du RDSE en , fonction qu'il conserve jusqu'en 2011, date à laquelle il est battu par Jacques Mézard.
Maire de Caussade, il n'est pas réélu à la suite de la défaite de sa liste, le , face à la liste UMP, conduite par François Bonhomme.
En , Yvon Collin qualifie Martine Aubry de « candidate de substitution » après l'affaire DSK et affirme son soutien pour François Hollande[3], des propos qui ont été fortement condamnés par Jean-Michel Baylet, président du PRG[4].
En conflit avec Jean-Michel Baylet, il contribue en 2014 et 2015 à la perte par celui-ci de ses mandats de sénateur et de président du Conseil départemental du Tarn-et-Garonne. Entré en dissidence, il n'est plus affilié au PRG mais reste dans le groupe parlementaire RDSE[5].
Il parraine le candidat En marche ! Emmanuel Macron pour l'élection présidentielle 2017[6].
Il est président de la Commission supérieure du service public des postes et communications électroniques du [7] au .
Affaire judiciaire
modifierLe bureau du Sénat vote la levée de l'immunité parlementaire d'Yvon Collin, visé par une enquête pour corruption, le . Préalablement, le président de la Haute Assemblée, Gérard Larcher a rappelé que « le sénateur Collin avait lui-même demandé la levée de son immunité afin qu'il puisse s'exprimer sur les faits qui lui sont reprochés ». Le Sénat répond ainsi favorablement à la demande du parquet général de Lyon, où le dossier est instruit.
L'affaire remonte à la campagne des élections régionales de 2010. Yvon Collin est soupçonné d'avoir reçu cette année-là 40 000 euros d'un proche, et ce en échange de l'embauche du fils de ce dernier au conseil général.
Il est placé en garde à vue le [8], puis remis en liberté le lendemain.
Le , il est condamné à deux ans de prison dont un avec sursis et à la confiscation de 40 000 euros, qu'il a perçu pour financer une campagne électorale en 2010. Il fait appel[9]. En appel, l'avocat général demande quatre ans de prison, dont deux ans ferme et quatre ans d'inéligibilité avec exécution provisoire et 50 000 € d'amende[10].
Notes et références
modifier- « Nathalie Collin, qui accuse l'ancien ministre Jean-Michel Baylet de viol, veut que "la honte change de camp" », sur francetvinfo.fr, (consulté le )
- Sandrine Morin, « Victime présumée de viols par Jean-Michel Baylet, elle témoigne dans Médiapart », sur francebleu.fr, (consulté le )
- Retour de DSK "inimaginable" (PRG), Le Figaro/AFP, 6 juillet 2011
- Le PRG condamne les critiques d'Yvon Collin contre Martine Aubry, Le Parisien/AFP, 8 juillet 2011
- Jean-Luc Ferré, « Sénatoriales: Baylet, à quitte ou double », L'Express, (lire en ligne, consulté le )
- [1]
- « csnp.fr », sur CSNP,
- Yvon Collin en garde à vue, Dépêche du Midi, 29/09/2015
- « Le sénateur Yvon Collin condamné à un an ferme pour trafic d'influence », sur www.lexpress.fr, (consulté le )
- Prison ferme requise contre Yvon Collin, sénateur de Tarn-et-Garonne, ladepeche.fr, 12 septembre 2019
Voir aussi
modifierArticle connexe
modifierLiens externes
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- Ressource relative à la vie publique :