Yoshio Tachibana

militaire japonais, poursuivi pour crimes de guerre, jugé et condamné à mort, exécuté en 1947

Yoshio Tachibana (立花 芳夫 Tachibana Yoshio, - ) était lieutenant général dans l'armée impériale japonaise. Ayant commandé les troupes japonaises dans l'île Chichi (archipel d'Ogasawara), il fut considéré comme responsable de l'« incident de Chichi-jima », crime de guerre impliquant la torture, les exécutions extrajudiciaires et le cannibalisme à l'égard de prisonniers de guerre alliés. Pour ces crimes, il fut condamné à mort et exécuté par pendaison.

Yoshio Tachibana
Le lieutenant-Général Yoshio Tachibana de l'armée impériale japonaise, se prépare à signer les documents de capitulation du Bonin
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 56 ans)
GuamVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
立花芳夫Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
MilitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Arme
Grade militaire
Conflit
Condamné pour
Distinction

Biographie

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Né dans la préfecture d'Ehime, Tachibana sortit de l'Académie de l'armée impériale japonaise en 1913, et connut un début de carrière relativement médiocre. De 1924-1925, il fut affecté à l'armée impériale du Mandchoukouo comme officier de liaison. En 1942, il fut affecté à l'état-major de la défense régionale d'Hiroshima, et promu au grade de général de brigade[1] en . En , il fut mis à la tête de la 1re Brigade indépendante combinée de l'AIJ. Il fut par la suite promu général de division[2] le , et on lui donna le commandement de la 109e Division de l'AIJ, chargée de défendre les îles Bonin contre l'invasion par les forces américaines qui préparaient l'opération Downfall.

À la mi-1945 le blocus naval des Alliés ayant privé de ravitaillement les troupes japonaises sur Chichijima et, les soldats étant affamés, le haut-commandement de Tachibana eut recours au cannibalisme. En [3] et en février/[4] dans ce qui devait être connu par la suite comme l'« incident d'Ogasawara », Tachibana, connu de son état-major comme un commandant sadique et alcoolique, donna l'ordre de tuer tous les prisonniers de guerre américains (des aviateurs abattus)[5].

Deux prisonniers furent décapités dans une cérémonie publique et d'après le récit du Time, leurs foies furent immédiatement coupés et servis comme sukiyakis[6]. Il n'a pas été contesté que huit prisonniers de guerre furent exécutés, et certains des corps furent dépecés par des infirmiers et mangés par le haut état-major de la garnison japonaise.

À la fin de la guerre, Tachibana et son état-major furent arrêtés par les autorités d'occupation américaines et déportés à Guam, où ils furent jugés pour crimes de guerre liés à l'incident d'Ogasawara en [7]. Cependant, comme le cannibalisme n'était pas à l'époque prévu par le Droit international, Tachibana fut inculpé d'avoir « empêché un enterrement honorable »[8], outre l'exécution de prisonniers, et avec quatre autres accusés, il fut condamné à mort par pendaison.

Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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Notes et références

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