YMER&MALTA
YMER&MALTA est une maison de création d’objets et de mobilier d’art contemporain. Ce studio produit des séries d'exemplaires numérotés ou sur-mesure dessinés par des designers. Sa spécificité tient à sa réalisation en deux temps : l'élaboration d'un dessin avec un designer puis la réalisation confiée à des artisans d’art français, supervisés et poussés à l'innovation par Valérie Maltaverne, directrice artistique[1],[2],[3].
Cet article ne s'appuie pas, ou pas assez, sur des sources secondaires ou tertiaires ().
Pour améliorer la vérifiabilité de l'article ainsi que son intérêt encyclopédique, il est nécessaire, quand des sources primaires sont citées, de les associer à des analyses faites par des sources secondaires.
La mise en forme de cet article est à améliorer ().
La mise en forme du texte ne suit pas les recommandations de Wikipédia : il faut le « wikifier ».
Valérie Maltaverne créé la société avec le commissaire priseur Remy Le Fur (Ymer pour Rémy en verlan et Malta correspondant aux cinq premières lettres de Maltaverne) et créent Ymer&Malta en 2009[4],[5].
Histoire
modifierLe travail d’Ymer&Malta se décline par collections, lesquelles exploitent chacune un thème différent, une matière ou un savoir-faire[6]. La création d’une collection peut demander entre deux et cinq ans de travail (conception, innovation, fabrication) afin de répondre aux exigences techniques des projets. Ces objets et mobilier sont issus des techniques de l’artisanat d’art français et répondent aux codes du luxe[7],[8]. Le studio se veut discret et intéresse essentiellement les médias spécialisés[9].
En 2022, Ymer&Malta compte 9 collections et 90 pièces. Depuis sa création, le studio a été salué par les institutions culturelles pour son travail de valorisation et de rénovation des métiers d’art traditionnels. Plusieurs pièces ont été présentées ou acquises par des musées pour leurs collections.
En 2015, la Cité Internationale de la Tapisserie d’Aubusson, a commissionné la collection La Tapisserie d'Aubusson : The Great Lady. En 2016 la collection Akari Unfolded a été commanditée par le Musée Noguchi[10],[11]
En 2016, Ymer&Malta a ouvert sa production de mobilier et arts décoratifs aux particuliers[12],[13].
En 2019, la directrice artistique Valérie Maltaverne est faite chevalier des arts et des lettres[14].
Ymer&Malta s'inscrit dans la démarche du Slow Made[15], un mouvement valorisant le temps du bel ouvrage[16],[17],[18]. À ce titre, Valérie Maltaverne est régulièrement sollicitée pour des conférences en France et à l'étranger[19].
Réalisations notables
modifier2010 - Marbre Poids Plume
modifierCette collection a permis de créer des pièces en marbre très légères[20].
2018 - Akari Unfolded : Une Collection YMER&MALTA
modifierCollection commanditée par le Musée Noguchi à New York en hommage à la série de lampes Akari, de l’artiste nippo-américain Isamu Noguchi[21].
2020 - Collection commissionnée par la Cité Internationale de la Tapisserie
modifierEn 2015, Emmanuel Gerard, directeur de la cité de la tapisserie et Bruno Ythier, conservateur en chef de Cité Internationale de la Tapisserie d’Aubusson choisissent Ymer&Malta pour renouveler le savoir-faire de la tapisserie[22],[23]. Le projet comporte sept pièces mêlant la tapisserie au mobilier. Initialement planifié sur trois ans, il s’étend finalement sur cinq années pour permettre aux liciers et à Valérie Maltaverne de trouver des solutions techniques à la réalisation des dessins des designers. Le premier exemplaire de chaque pièce a intégré la collection permanente du musée de La Cité Internationale de la Tapisserie d’Aubusson en 2020[24]. Ces pièces ont été présentées dans le cadre de l’exposition "10 ans de création contemporaine" en 2020 à la Cité internationale de la tapisserie à Aubusson.
2022 - Eidos, Commande du Mobilier national
modifierLe Mobilier national commande au studio un ensemble constitué d’une bibliothèque, d’un bureau, d’une lampe de bureau, d’un lampadaire et d’une applique. Toutes les pièces sont en noyer et cuir. L'ensemble est livré en 2022 et baptisé Eidos[25]. Il a été réalisé par le studio avec le designer Benjamin Graindorge[26],[27]. L'ensemble est présenté par le Mobilier National lors de l'édition de mars 2023 de la TEFAF à Maastricht[28].
2024 - Exposition Christie's
modifierEn janvier 2024, le studio est invité à exposer ses créations chez Christie's Paris[29]. À cette occasion, plusieurs conférences sur le sujet des métiers d'art et de la valorisation des savoir-faire et des artisanats français et du Slow Made sont proposées.
Notes et références
modifier- (en) Dorothée Charles, « Interview with Valérie Maltaverne, Director of YMER&MALTA Studio »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur frenchculture.org (consulté le ).
- Gauthier, « Aux Batignolles, la maison d'une collectionneuse autour d'un jardin japonisant », AD Magazine, (lire en ligne)
- de Rochebouët, « Valérie Maltaverne, missionnaire des savoir-faire », Le Figaro, (lire en ligne)
- « A la découverte d'Ymer&Malta »
, sur museumtv.art, (consulté le ).
- « Valérie Maltaverne, Ambassadrice de l'excellence française », Magazine Daniel Féau, no 34, printemps-été 2024 (lire en ligne)
- Gay Gassmann, « A Stylish Laboratory of Design Tucked Away in Paris », sur architecturaldigest.com, (consulté le ).
- Corty, « Normal Studio le design sans l’égo », Connaissance des arts, (lire en ligne)
- (nl) « EIGENTIJDSE MARQUETERIE », .
- Museum TV, « A la découverte d'Ymer&Malta », sur museumtv.art, (consulté le ).
- (en) Tamara Moscowitz, « YMER&MALTA's Valérie Maltaverne Discusses Noguchi's Anti-Nostalgic Engagement » , sur culturedmag.com, (consulté le ).
- Lameyre et Baranger, « Tendance : le nouveau japonisme », Architectural Digest, (lire en ligne)
- (en) Siegal, « YMER&MALTA Crafts Some of the Freshest French Furnishings You’ll Find », sur 1stdibs.com, (consulté le ).
- « THE SAVOIR FAIRE ISSUE », sur bllnr.com, (consulté le ).
- Ministère de la culture, « Nomination dans l'ordre des Arts et des Lettres - hiver 2019 », .
- de Rochebouët, « Valérie Maltaverne, l’incarnation du «Slow Made» », Le Figaro, (lire en ligne)
- « Le "Slow Made", un mouvement valorisant le temps du bel ouvrage », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
- Loader Wilkinson, « Next Level », Billionaire Magazine, (lire en ligne)
- de Rochebouët, « Valérie Maltaverne, l’incarnation du «Slow Made» », Le Figaro, (lire en ligne)
- (en) « Savoir Faire and Innovation: In Conversation with Thomas Pheasant », sur frenchamericancultural.org, .
- Anne-Marie Fèvre, « De marbre ou de lumière, deux tribus » , sur liberation.fr, (consulté le ).
- (en) Mechteld Jungerius, « Valérie Maltaverne: The World of Isamu Noguchi » , sur tlmagazine.com, (consulté le ).
- Marielle Brie de Lagerac, « Aubusson et Ymer & Malta renouvellent l’art de la tapisserie » , sur gazette-drouot.com, (consulté le ).
- « Édition déléguée » , sur cite-tapisserie.fr (consulté le ).
- Brie de Lagerac, « Aubusson et Ymer & Malta renouvellent l’art de la tapisserie », La Gazette Drouot, (lire en ligne )
- Clément Ghys, « Au cœur du Mobilier national, la petite fabrique des meubles du pouvoir se réinvente », Le Monde, (lire en ligne)
- (en) Marie Malier, « Mobilier National launches Paris Design Week », sur saywho.co.uk, (consulté le ).
- Dubly, « Mobilier national : des pièces uniques dans mon salon », Paris Match, (lire en ligne)
- de Rochebouët, « Pour son retour, la Tefaf Maastricht s’impose à nouveau comme le royaume des découvertes », Le Figaro, (lire en ligne)
- « CHRISTIE'S X YMER&MALTA ».
