Xermaménil
Xermaménil [ɡzɛʁmamenil] est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.
Xermaménil | |||||
Église Saint-Mansuy. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Lunéville | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Territoire de Lunéville à Baccarat | ||||
Maire Mandat |
Joël Donatin 2020-2026 |
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Code postal | 54300 | ||||
Code commune | 54595 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
565 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 52 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 31′ 59″ nord, 6° 27′ 48″ est | ||||
Altitude | Min. 218 m Max. 293 m |
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Superficie | 10,84 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Lunéville-2 | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Elle portait autrefois le surnom de Xermaménil-les-Monsieurs.
Géographie
modifierXermaménil est une petite commune rurale d'environ 500 habitants du sud-ouest du département de Meurthe-et-Moselle, à environ 7 kilomètres de Lunéville. Elle est traversée par la Mortagne.
Hydrographie
modifierLa commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Mortagne, le ruisseau d'A Pre, le ruisseau de Fouxon, le ruisseau de la Fontaine Benite, le ruisseau de Morbemenil, le ruisseau du Rupt de Cru et le ruisseau le Laxat[1],[Carte 1].
La Mortagne, d'une longueur de 75 km, prend sa source dans la commune de Saint-Léonard et se jette dans la Meurthe à Mont-sur-Meurthe, après avoir traversé 26 communes[2].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 786 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Roville », sur la commune de Roville-aux-Chênes à 19 km à vol d'oiseau[5], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 833,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40 °C, atteinte le ; la température minimale est de −24,5 °C, atteinte le [Note 2],[6],[7].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Xermaménil est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,7 %), forêts (30,9 %), prairies (11 %), zones agricoles hétérogènes (9,2 %), zones urbanisées (3,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
modifierMentions anciennes
modifierOn trouve les formes suivantes du toponyme dans les vieux documents : Armemesni (1152), Sarmanmasnil (1178-1186), Xarmamenil (1296), Xarmanmengny (1304), Xarmanmesny (1315), Xermamesny (1316), Xermanmesnil (1427), Xermaménil ou Chemaménil (1787).
Selon les travaux scientifiques Dauzat/Rostaing, Billy, Morlet et Nègre, Xermaménil serait hérité de la concaténation du nom franc Saraman ou Sareman et du mot latin mansionîle signifiant domaine rural[15].
Toponyme dialectal et prononciation
modifierEn lorrain roman et au début du XXe siècle, Xermaménil se prononçait localement Chmaménil et Chameni[16] et Chermaménil[17] ; cependant, ces orthographes ne traduisent pas bien l'ancienne prononciation lorraine qui expirait fortement la syllabe [che]. Il faudrait pronnoncer [χermaménil] en utilisant le phonème [χ] de l'alphabet phonétique international. Emile Badel dans son Dictionnaire des noms de rues à Nancy prend Xermaménil en exemple pour dénoncer la corruption verbale des toponymes lorrains contenant une lettre [X]. Il explique qu'elle s'est peu à peu substituée à la lettre grecque [χ] (chi) utilisée au Moyen Âge pour représenter un son proche du ch allemand ou de la jota espagnole, très fréquent en lorrain-roman que les philologues notent le plus souvent [hh] On le retrouve aussi en breton orthographié [c'h].
Histoire
modifierEn 1848, on découvrit sur les bords de la Mortagne un « trésor » fait d'objets en bronze comprenant des javelots, des lances, des flèches et des faucilles datant de l'âge du bronze. Une partie de cette trouvaille est au musée d’Épinal[18]. Cette découverte est très injustement appelée trésor de Gerbéviller.
On trouve la première mention écrite du village au XIIe siècle. Selon un inventaire sommaire de la chambre des comptes de Lorraine, Xermaménil ne comptait plus que « deux conduits » en 1644, à la suite des destructions commises la même année par les cavaliers du régiment d'Haussonville[19]. La seigneurie de Xermaménil passa du seigneur de Nomény à celui de Riste au XVIIIe siècle.
En 1857, un décret impérial distrait la section cadastrale dite « de Mortagne » du territoire communal pour l'intégrer à celui de Mont-sur-Meurthe[20].
lors de la construction de la cathédrale de Nancy, Boccard, chaufournier à Art-sur-Meurthe ayant soumissionné la fourniture de la chaux, avait besoin de bois pour la préparer. Il en fit venir par des charretiers qui le déposèrent en amont de Xermaménil. Ce bois fut ensuite flotté jusqu'à Saint-Nicolas-de-Port[21].
Politique et administration
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].
En 2021, la commune comptait 565 habitants[Note 4], en évolution de +3,48 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Gare de Xermaménil - Lamath.
- Château dit le Magasin XIXe siècle (appartenait jadis à un fermier de la gabelle, propriété par la suite de la famille Hogard).
- Château Froment XIXe siècle.
- Moulin à blé, puis moulin à tan, moulin à foulon et plâtrière, puis minoterie, actuellement entrepôt commercial et centrale hydroélectrique, atteste dès la première moitié du XVIIIe siècle. Lors de sa mise en location en 1808, il est présenté comme l'un des plus beaux moulins de l'Empire français[31]. Acquis en 1809 par Sébastien Keller, propriétaire de la faïencerie de Lunéville, qui, outre la mouture du blé, y pratique le foulage du drap et la mouture du tan dans un bâtiment construit dans le deuxième quart XIXe siècle. Adjonction d'un four à plâtre dans le deuxième quart du XIXe siècle de type tunnel à sole inclinée qui constitue l'unique spécimen existant dans l'ensemble du canton de Gerbéviller. L'ensemble est acquis par la famille Hogard de Blainville-sur-l'Eau vers 1840 qui le consacre exclusivement à la mouture du blé. Transformation en minoterie dans le premier quart du XXe siècle : surélévation et agrandissement de l'ancien moulin à foulon et à tan, construction d'un entrepôt industriel dans le deuxième quart du XXe siècle lui-même surélevé en 1960. La minoterie est transformée en 1981 en entrepôt commercial et en centrale hydroélectrique.
- Église Saint-Mansuy néo-gothique inaugurée en septembre 1861et construite selon les plans de Léon Vautrin[32], surnommé l'architecte aux 120 églises : croix de procession et christ de bois XVIe siècle, chandeliers de bronze provenant de l'abbaye de Belchamps.
Personnalités liées à la commune
modifier- Le conseil municipal de Xermaménil a donné aux deux rues principales du village le nom de deux familles de militaires issues de la commune qui se sont illustrées au XXe siècle : les familles des généraux
- Anatole (1788-1855) et Léon Mangin (1822-1882), tous deux nés à Xermaménil
- Émile (1894-1990), né à Xermaménil et Jacques Hogard (1918-1999) son fils.
- Le peintre Albert Joseph Pénot (1862-1930) est né à Xermaménil.
Héraldique, logotype et devise
modifierBlason | De gueules au fer de moulin d'argent accompagné de quatre croisettes pommetées au pied fiché de même. |
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Détails | Le moulin à blé devenu en 1981 centrale électrique est symbolisé par le fer (ou anille) de moulin. Le gueules et les croix pommetées sont celles du marquisat de Gerbéviller dont dépendait Xermaménil. Ce marquisat portait : De gueules, semé de croix pommetées au pied fiché d'argent, à deux bars adossés d'argent. Le fer de moulin dessine le X de Xermaménil. Motivation adaptée en octobre 2023 par Robert André Louis président et Dominique Lacorde secrétaire du Comité Lorrain d’héraldique[33]. Adopté en 1983. |
Le village était surnommé Xermaménil-les-Monsieurs (prononcer Mon-sieurs). Les habitants voulaient croire qu'ils devaient ce sobriquet à leur air de politesse et d'honnêteté[34] mais les villages voisins disaient qu'ils se moquaient ainsi de leur arrogance. Les habitants étaient aussi surnommés « les fourmis rouges de Kmammeni »[35]. Dans les sobriquets, la fourmi symbolise les travailleurs acharnés ce qui est plutôt flatteur mais la fourmi rouge avait une réputation d'insecte particulièrement agressif ce qui est nettement moins flatteur.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Site personnel sur le village de Xermaménil
- « Xermaménil », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur galeries.limedia.fr
- Xermaménil sur le site de l'Insee
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique de Xermaménil » sur Géoportail (consulté le 4 juin 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Fiche communale de Xermaménil », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « la Mortagne »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Xermaménil et Roville-aux-Chênes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Roville », sur la commune de Roville-aux-Chênes - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Roville », sur la commune de Roville-aux-Chênes - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Xermaménil ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nancy », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Aude Wirth, Gérard Louis, Les noms de lieux en Meurthe & Moselle, Ediprint Esch/Alzette, , 313 p. (ISBN 2914554435), p. 300
- Henri Lepage, Le département de La Meurthe-statistique, historique et administrative, deuxième partie, 1843
- Hippolyte Cocheris, Origine et formation des noms de lieu, Paris, Librairie CH. Delagrave, , 215 p. (lire en ligne), p. 184.
- Mémoire de la société d'archéologie lorraine, Nancy, René Wiener, , 449 p. (lire en ligne), p. 43 et 75.
- J.F. Deblaye, La Charité de saint Vincent de Paul en Lorraine, Nancy, R. Vagner, , 163 p. (lire en ligne), p. 76.
- « Jurisprudence générale du royaume en matière civile, commerciale et criminelle : ou Journal des audiences de la Cour de cassation et des Cours royales / par M. Dalloz,... et par M. Tournemine,... », sur Gallica, (consulté le ), p. 185.
- Stanislas Thomas, Nancy avant et après 1830 : études rétrospectives, Nancy, Imprimerie A. Crépin-Leblond, 333 p. (lire en ligne), p. 183.
- « Journal de la Meurthe », sur kiosque.limedia.fr (consulté le ).
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- « L’Espérance : courrier de Nancy », sur kiosque.limedia.fr (consulté le ).
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- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Journal de la Meurthe », sur kiosque.limedia.fr (consulté le ).
- « L'Espérance : courrier de Nancy », sur kiosque.limedia.fr (consulté le ), p. 4.
- Motivation du blason le Comité Lorrain d'Héraldique, publié par armorialdefrance.fr/
- Jean Spaite, Saint patronage et sobriquets, Nancy, Apache Color, , 245 p., page 235.
- Robert Creusat, Quand Gerbéviller parlait patois, Saint-Thierry, LES ATELIERS MONASTIQUES D'IMPRESSION et de COMPOSITION, , 72 p., p. 69.