Xenacanthus

genre de poissons

Xenacanthus est un genre éteint de requins de la famille des Xenacanthidae.

Ses représentants ont vécu de la fin du Dévonien jusqu'à la fin du Trias.

Description

modifier
 
Schéma scientifique non-paléoartistique (aucun élément n'est imaginé) des os de X. decheni.

Xenacanthus est différent des requins actuels : ce requin d'eau douce avait une longueur moyenne de l'ordre d'un mètre[1]. Sa nageoire dorsale s'étend sur toute la longueur du dos jusqu'à toucher la nageoire caudale, elle-même en continuité, sur la face ventrale, de la nageoire anale. Cette morphologie fait penser à celle des congres actuels et amène à penser que Xenacanthus devait probablement nager de la même manière.

La tête de l'animal portait une épine distinctive pointée vers l'arrière qui lui a donné une partie de son nom basé sur le grec ancien « Ákantha », « épine ». Le rôle de cette épine n'est pas bien connu, peut-être était-elle venimeuse comme le dard des raies actuelles. Ses dents sont en forme de « V » et il était couvert de micro-denticules. Xeancanthus devait se nourrir de petits crustacés et de poissons[2].

Liste d'espèces

modifier

De nombreuses espèces ont été crées, mais la plupart ne se basent que sur des dents ou des épines fossiles, et donc leur validité reste à confirmer :

  • Xenacanthus decheni
  • Xenacanthus elegans
  • Xenacanthus gaudryi
  • Xenacanthus humbergensis
  • Xenacanthus laevissimus
  • Xenacanthus meisenheimensis
  • Xenacanthus oelbergensis
  • Xenacanthus parallelus
  • Xenacanthus remigiusbergensis
  • Xenacanthus slaughteri
  • Xenacanthus tenuis
  • Xenacanthus tocantinsensis

Voir aussi

modifier

Annexes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Références taxinomiques

modifier

Notes et références

modifier

Références

modifier
  1. (en) Richard M. Gaines, Coelophysis, ABDO Publishing Company, , 17 p. (ISBN 1-57765-488-9, lire en ligne)
  2. (en) The Marshall Illustrated Encyclopedia of Dinosaurs and Prehistoric Animals, London, Palmer, D., (ISBN 1-84028-152-9), p. 27