Wushen (cheval)

race de chevaux

Le Wushen (chinois simplifié : 乌审 ; pinyin : üüšin) est un type du cheval mongol chinois. De petite taille, il provient de zones de steppe sèches et du désert de Maowusu (en), dans le centre-ouest de la Mongolie-Intérieure, en Chine. Particulièrement résistant, il est malgré sa taille apte à la traction et à la marche dans le désert, grâce à son amble rompu.

Wushen
Région d’origine
Région Désert de Maowusu (en), Mongolie-Intérieure, Drapeau de la République populaire de Chine Chine
Caractéristiques
Morphologie Cheval d'allures
Taille 1,22 m environ
Pieds Larges et plats
Autre
Utilisation Selle et traction

Histoire

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Les informations relatives à la race Wushen sont limitées, car elle n'est pas mentionnée dans la base de données DAD-IS. Ce cheval est présumé avoir suivi une sélection naturelle pour l'adaptation aux biotopes désertiques, et la résistance à la désertification[1]

Description

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C'est un cheval d'allures, comme l'Islandais et le Rahvan[2]. Il est cependant le symbole des chevaux du désert en Chine[3]. D'après Caroline Puel (1989), il mesure environ 1,22 m[4]. Bonnie Lou Hendricks (Université de l'Oklahoma, 2007) cite une moyenne équivalente, soit 12 mains[2].

C'est l'une des plus petites variétés de chevaux mongols[1]. Il présente un modèle léger, avec des sabots larges et plats adaptés à la marche dans le désert[3].

Il est réputé résistant et habile[4], doté d'un bon tempérament et d'une grande endurance[1]. Il résiste aux étés froids de sa région[1]. Le Wushen dispose d'allures supplémentaires[5], en l’occurrence d'un amble rompu à quatre temps particulièrement rapide[2]. Il place sa tête haut en employant cette allure[2]. Il est en revanche moins rapide que l'Abaga, une autre race du groupe du Mongol chinois[6].

Groupes et types de chevaux mongols[7]
Groupe du cheval mongol

Cheval mongol de Mongolie extérieure



Cheval mongol de Mongolie intérieure


Abaga



Baicha



Ujumqin



Wushen




Parmi les différents types de chevaux de ce groupe, l'Ujumqin a été analysé vomme le plus proche génétiquement du Wushen[8], ce qui est pourtant étonnant car la distance géographique entre les deux zones d'élevage est élevée. Il est possible que cette proximité génétique résulte d'échanges de reproducteurs entre les éleveurs[9]. Une autre analyse, en 2018, a permis de séparer le groupe du cheval mongol en trois branches, et de regrouper le Wushen et le Baerhu[10].

Utilisations

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La race sert essentiellement de cheval de selle pour la marche dans le désert, mais elle est aussi apte à la traction[4]. Sous la selle et malgré sa petite taille, un Wushen peut se déplacer à une vitesse moyenne de 13 à 15 km/h[4],[3]. Il peut aussi parcourir 60 à 70 km en une journée avec un cavalier[4]. À la traction, le Wushen déplace une charge de 300 kg sur une trentaine de kilomètres en une journée[4].

Diffusion de l'élevage

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Cette race est propre à des zones de steppe sèche dans les zones centrales et Ouest de la Mongolie-Intérieure[2], notamment au sud désert de Maowusu (en), bordant la ville d'Ordos[3]. Elle n'est pas citée dans l'étude menée par Rupak Khadka, de l'université d'Uppsala, pour la FAO en 2010[11] ; ni dans l'évaluation des menaces sur les races de chevaux du monde menée par la FAO en 2007[12].

Bonnie Lou Hendricks indique un effectif d'environ 18 000 chevaux (2007)[2].

Notes et références

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  1. a b c et d Li et al. 2008, p. 1697.
  2. a b c d e et f Hendricks 2007, p. 128.
  3. a b c et d Zhou et al. 2018, p. 4.
  4. a b c d e et f Puel 1989, p. 31.
  5. Porter et al. 2016, p. 453.
  6. Zhou et al. 2018, p. 3.
  7. Porter et al. 2016, p. 452.
  8. Li et al. 2008, p. 1696.
  9. Li et al. 2008, p. 1702.
  10. Ren et al. 2018.
  11. (en) Rupak Khadka, « Global Horse Population with respect to Breeds and Risk Status », Uppsala, Faculty of Veterinary Medicine and Animal Science - Department of Animal Breeding and Genetics, , p. 58 ; 67.
  12. (en) « Breeds Currently Recorded In The Global Databank For Animal Genetic Resources » [PDF], Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, , p. 27.

Annexes

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Articles connexes

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Bibliographie

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  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • [Hendricks 2007] (en) Bonnie Lou Hendricks (préf. Anthony A. Dent), « Chinese Mongolian », dans International Encyclopedia of Horse Breeds, Norman, University of Oklahoma Press, , 486 p. (ISBN 080613884X et 9780806138848, OCLC 154690199, lire en ligne), p. 126-128  
  • [Li et al. 2008] (en) Jinlian Li, Youfei Shi, Caiyun Fan et Dugarjaviin Manglai, « mtDNA diversity and origin of Chinese Mongolian horses », Asian-Aust. J. Anim. Sci, vol. 21, no 12,‎ , p. 1696-1702 (lire en ligne).  
  • [Porter et al. 2016] (en) Valerie Porter, Lawrence Alderson, Stephen J. G. Hall et Dan Phillip Sponenberg, Mason's World Encyclopedia of Livestock Breeds and Breeding, CAB International, , 6e éd., 1 107 p. (ISBN 1-84593-466-0, OCLC 948839453), « Chinese Mongolian », p. 452.   
  • [Puel 1989] Caroline Puel, « Où sont donc passés les chevaux chinois ? », dans Le petit livre du cheval en Chine, Favre, coll. « Caracole », , 205 p. (ISBN 978-2828903312)  
  • [Ren et al. 2018] (zh) Ai-zhen Ren, Dong-yi Bai, Yi-ping Zhao, Na Hou et Mang-lai Dugarjaviin, « 基于高速双倍自助法对蒙古马系统发育树的研究 » [« Phylogenetic Tree Analysis of Mongolian Horses Using the Speedy Double Bootstrap Method »], 畜牧兽医学报 [Acta veterinaria et zootechnica sinica], vol. 49, no 9,‎ , p. 1861-1869 (ISSN 0366-6964, DOI 10.11843/j.issn.0366-6964.2018.09.007, lire en ligne, consulté le )
  • [Zhou et al. 2018] (en) Huanmin Zhou, Jing Pan, Chimge Purev et Hongwei Zhao, « Exercise-related genes analysis of Mongolian Horse - Abaga horse and Wushen horse », bioRxiv,‎ , p. 327536 (DOI 10.1101/327536, lire en ligne, consulté le )
  • [Zheng 1984] (en) Piliu Zheng, « Horses », dans Livestock Breeds of China, Food and Agriculture Organization, (ISBN 9251021856 et 9789251021859)