Wikipédia:Sélection/Hauts-de-France
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Boulonnais (cheval)Le Boulonnais, surnommé le « pur-sang des chevaux de trait » ou le « colosse en marbre blanc », est une race de chevaux de trait originaire du Boulonnais, région française de la côte de la Manche. Historiquement élevé dans tout le Pas-de-Calais, la Picardie et le pays de Caux, en France, ce cheval est réputé, selon sa légende, descendre d'étalons orientaux de passage durant l'Antiquité. Il est davantage influencé par la sélection de ses éleveurs, ainsi que les conditions climatiques et géographiques de sa région originelle. Apprécié par le roi de France Henri IV, puis par l'empereur Napoléon Ier, cet animal de trait rapide connaît une vague de popularité lorsqu'il convoie des chargements de poisson frais entre Boulogne-sur-Mer et Paris, jusqu'à l'arrivée du chemin de fer vers 1850. Avec la modernisation des transports, il est reconverti dans les travaux de force et d'agriculture, travaillant dans les champs de betteraves ou plus rarement comme cheval de fond dans les mines. Ses éleveurs sélectionnent des chevaux plus puissants et étoffés. En 1902, la population de chevaux Boulonnais est estimée à plus de 600 000 individus. La modernisation des transports après la Première Guerre mondiale, puis l'arrivée du tracteur après la seconde mettent la race en péril. Les bombardements des ports et l'occupation allemande lui font subir de lourdes pertes. Les effectifs diminuent régulièrement jusqu'en 1989. Des actions de sauvegarde sont menées, dont la création de la route du Poisson. Ce cheval de grande taille, de robe fréquemment grise, est désormais surtout élevé pour sa viande, réputée être l'une des meilleures du marché. Autrefois utilisé par l'armée française, il est valorisé en attelage de compétition et de loisir grâce à son trot énergique, et employé localement par la police montée de sa région. Il reste d'usage au labour et pour l'entretien des vignes, grâce à sa puissance de traction couplée à une énergie rare chez un cheval de trait. Avec 583 individus recensés en 2014, le Boulonnais est le cheval de trait français le plus menacé, en raison de son taux de consanguinité et de la baisse régulière des nouvelles naissances. |
Authie (fleuve)L’Authie est un fleuve côtier du nord de la France qui se jette dans la Manche après un cours long de 103 kilomètres sis dans les départements de la Somme et du Pas-de-Calais. Son cours régulier, lié à la présence d'un puissant aquifère, a depuis longtemps attiré les hommes qui y ont développé une activité agricole encore dominante aujourd'hui. La vallée de l'Authie, occupée par de nombreux villages et de petites agglomérations, recèle un riche patrimoine architectural, abbayes et châteaux s'égrenant le long des rives du fleuve tandis que l'embouchure formant une vaste baie, comprise entre Fort-Mahon-Plage et Berck-sur-Mer, typique des estuaires picards, abrite une faune et une flore diversifiées attirant de nombreux visiteurs. |
Jules VerneJules Verne, né le à Nantes et mort le à Amiens, est un écrivain français dont l'œuvre est, pour la plus grande partie, constituée de romans d'aventures évoquant les progrès scientifiques du XIXe siècle. Bien qu'il ait d'abord écrit des pièces de théâtre, Verne ne rencontre le succès qu'en 1863 lorsque paraît, chez l'éditeur Pierre-Jules Hetzel (1814-1886), son premier roman, Cinq Semaines en ballon. Celui-ci connaît un très grand succès, y compris à l'étranger. À partir des Aventures du capitaine Hatteras, ses romans entreront dans le cadre des Voyages extraordinaires, qui comptent 62 romans et 18 nouvelles, parfois publiés en feuilleton dans le Magasin d'éducation et de récréation, revue destinée à la jeunesse, ou dans des périodiques destinés aux adultes comme Le Temps ou le Journal des débats. Les romans de Jules Verne, toujours très documentés, se déroulent généralement au cours de la seconde moitié du XIXe siècle. Ils prennent en compte les technologies de l'époque — Les Enfants du capitaine Grant (1868), Le Tour du monde en quatre-vingts jours (1873), Michel Strogoff (1876), L'Étoile du Sud (1884), etc. — mais aussi d'autres non encore maîtrisées ou plus fantaisistes — De la Terre à la Lune (1865), Vingt Mille Lieues sous les mers (1870), Robur-le-Conquérant (1886), etc. Outre ses romans, on lui doit de nombreuses pièces de théâtre, des nouvelles, des récits autobiographiques, des poésies, des chansons et des études scientifiques, artistiques et littéraires. Son œuvre a connu de multiples adaptations cinématographiques et télévisuelles depuis l'origine du cinéma ainsi qu'en bande dessinée, au théâtre, à l'opéra, en musique ou en jeu vidéo. L'œuvre de Jules Verne est universelle ; selon l’Index Translationum, avec un total de 4 751 traductions, il vient au deuxième rang des auteurs les plus traduits en langue étrangère après Agatha Christie et devant William Shakespeare. Il est ainsi, en 2011, l'auteur de langue française le plus traduit dans le monde. L'année 2005 en France a été déclarée « année Jules Verne », à l'occasion du centenaire de la mort de l'écrivain. |
CambraiCambrai est une commune française, située dans le département du Nord et dans la région Nord-Pas-de-Calais. Sous-préfecture du département, Cambrai est une ville moyenne qui compte 32 518 habitants au recensement de 2009 ; elle est au cœur de l'unité urbaine de Cambrai qui, avec 47 138 habitants, la place au 7e rang départemental. Son aire urbaine, plus étendue, rassemble 65 986 habitants en 2009. Vers la fin de l'Empire romain, Cambrai remplace Bavay comme « capitale » de la cité des Nerviens. Au début de l'époque mérovingienne, Cambrai devient le siège d'un vaste évêché dont Fénelon, surnommé « le cygne de Cambrai », sera archevêque. La ville est le centre d'une petite principauté ecclésiastique à l'intérieur du Saint-Empire romain germanique jusqu'à son rattachement à la France en 1678. Les terres fertiles qui l'entourent et l'industrie textile font sa prospérité au Moyen Âge mais à l'époque moderne, elle s'industrialise moins que ses voisines du Nord-Pas-de-Calais. Occupée et partiellement détruite par l'armée allemande pendant la Première Guerre mondiale, Cambrai voit se dérouler à ses portes en 1917 la bataille où les chars sont pour la première fois utilisés massivement. La Seconde Guerre mondiale est suivie de reconstructions et d'un rapide développement économique et démographique, brutalement inversé par le premier choc pétrolier de 1973. De son passé historique mouvementé, Cambrai conserve un cadre de vie agréable et, malgré les destructions, un riche patrimoine monumental. Cambrai s'est affirmé comme le centre urbain du Cambrésis. Cité aux fonctions locales diversifiées, elle cherche néanmoins un nouveau souffle économique grâce à sa position sur les grands axes autoroutiers et fluviaux. |
BresleLa Bresle est un fleuve côtier du nord-ouest de la France se jetant dans la Manche au Tréport sur la Côte d’Albâtre, au terme d’un cours, long de 68 à 72 kilomètres selon les sources, qui lui fait traverser les départements de l’Oise, de la Somme et de la Seine-Maritime. Longtemps, elle servit de frontière naturelle entre des entités politiques puissantes et antagonistes. Aujourd’hui, sa vallée verdoyante, moitié normande, moitié picarde, piquetée d’étangs, conserve une tradition verrière, remontant au Moyen Âge, qui en fait le premier pôle mondial du flaconnage de luxe. La présence de nombreuses entreprises implantées dans les petites villes ou villages qui s’égrènent le long de ses rives n’a pas compromis un environnement riche d’espèces animales et végétales. Les eaux poissonneuses de la Bresle, classée cours d’eau de première catégorie dans son intégralité, voient remonter saumons atlantiques et truites de mer en grand nombre. |
ChantillyChantilly est une commune française, située dans le département de l'Oise et la région Hauts-de-France. Située au cœur de la forêt de Chantilly, dans la vallée de la Nonette, cette ville de 11 000 habitants, appelés Cantiliens, se trouve au centre d'une agglomération d'environ 37 000 habitants. Chantilly est connue pour son château, qui accueille en son sein les collections du musée Condé, et pour sa crème fouettée. Elle est également reconnue au niveau international pour ses activités hippiques : outre son hippodrome, sur lequel se déroulent notamment deux courses hippiques, le prix du Jockey Club et le prix de Diane, la ville et ses environs abritent le plus grand centre d'entraînement de chevaux de course de France. Intimement liée à la famille de Montmorency du XVe au XVIIe siècle, puis à la famille de Condé du XVIIe au XIXe siècle, Chantilly se développe autour de son château et de ses dépendances. Longtemps constituée de quelques hameaux dispersés autour de son château, elle ne devient paroisse qu'en 1692, et son urbanisme remonte seulement au XVIIIe siècle. Elle devient, au début du XIXe siècle, un petit centre industriel pionnier, notamment dans la production de porcelaine et de dentelle, mais surtout un lieu privilégié de loisirs et de villégiature pour l'aristocratie et le milieu artistique, ainsi que le lieu de résidence d'une communauté anglaise, liée alors au monde du cheval. Aujourd'hui, la commune, située dans l'aire urbaine de Paris, voit 40 % de sa population active travailler en Île-de-France et ne présente pas de grandes entreprises sur son territoire. Avec ses centaines de milliers de touristes pour son château et son parc ainsi que pour son musée vivant du cheval, avec ses millions de visiteurs pour sa forêt, la ville se présente comme un des pôles touristiques les plus importants du nord de la région parisienne. |
Forêt de ChantillyLa forêt de Chantilly est un massif forestier de 6 344 hectares situé sur le territoire de seize communes des départements de l’Oise et du Val-d’Oise, à 37 kilomètres au nord de Paris. La forêt a été constituée progressivement par les acquisitions des seigneurs de Chantilly depuis le Moyen Âge jusqu’au XIXe siècle dans le but principal d’en faire une réserve de chasse. Propriété de l’Institut de France depuis 1897, elle appartient au domaine de Chantilly et est protégée au titre des sites classés. Elle est soumise au régime forestier et gérée par l’Office national des forêts (ONF). Les peuplements forestiers sont principalement constitués de chênes à 48 %, de pins sylvestres à 12 % et de hêtres à 9 %. À la fois espace naturel et historique, plusieurs de ses sites appartiennent au réseau Natura 2000 afin de protéger leurs habitats naturels rares et menacés et ses populations d’oiseaux. Par ailleurs, son territoire abrite six monuments historiques. Elle reste encore un terrain de chasse et notamment de grande vénerie, mais aussi d’entraînement pour chevaux de courses. Septième forêt la plus visitée de l’agglomération parisienne, elle forme avec la forêt d’Halatte et la forêt d’Ermenonville, le massif des Trois Forêts. |
Tramway d'Eu-Le Tréport-MersLe tramway d'Eu-Le Tréport-Mers fut mis en service en 1902 aux confins des départements de la Seine-Inférieure (aujourd'hui Seine-Maritime) et de la Somme et assura le transport des riverains et des touristes entre les trois villes pendant plus de trente ans. Avant la Première Guerre mondiale, moyen de transport populaire, le tramway, à voie métrique, véhiculait près de 500 000 voyageurs par an et des projets d'extension en direction des stations touristiques voisines de la côte d'Albâtre étaient envisagés. Le conflit, le manque de modernisation, la concurrence des automobiles et des autobus conduisirent à un lent déclin du trafic durant les années 1920 et au début des années 1930. Le tramway dut arrêter son exploitation à la fin de l'année 1934 non sans avoir marqué durablement la mémoire locale. |
Aire-sur-la-LysAire-sur-la-Lys est une commune française, située dans le département du Pas-de-Calais et la région Nord-Pas-de-Calais. Les habitants de cette petite ville sont appelés les Airois ou plus rarement les Airiens. Commune fortifiée faisant successivement partie du comté de Flandre, du comté d'Artois, du duché de Bourgogne puis des Pays-Bas espagnols, Aire-sur-la-Lys est définitivement rattachée à la France par le traité d'Utrecht (1713). S'ensuit une longue période de stagnation tant économique que démographique qui contraste au XIXe siècle et au début du XXe siècle avec le dynamisme du bassin minier voisin. Aire-sur-la-Lys peut néanmoins bénéficier de sa situation privilégiée au cœur de la région Nord-Pas-de-Calais et surtout de son patrimoine architectural riche de 23 monuments historiques. |
Chevaux légendaires du Pas-de-CalaisLes chevaux légendaires du Pas-de-Calais sont des animaux fabuleux et diaboliques de couleur blanche, mentionnés dans le folklore de l'Artois, du Ternois et du Boulonnais sous divers noms. La blanque jument apparaissait, dit-on, à la tombée du jour ou au milieu de la nuit pour tromper les enfants et les hommes. Elle tentait ces derniers pour la monter et son dos pouvait s'allonger pour accueillir, en général, jusqu'à sept cavaliers. Dès qu'ils étaient bien installés sur son dos, elle les entraînait dans des pièges ou les jetait à l'eau. Cet animal est mentionné sous le même nom à Samer. Ech goblin et le qu'vau blanc de Saint-Pol-sur-Ternoise, qui portait un collier à clochettes pour attirer ses victimes, jouent le même rôle, tout comme ch'blanc qu'vo de Maisnil, ou encore l'animal de Vaudricourt, cheval blanc ou âne gris qui emporta vingt enfants et finit par les noyer. Toutes ces légendes propres à la région rejoignent un folklore français où abondent les chevaux blêmes et maléfiques en relation avec la nuit, l'eau, et leurs dangers. |
Raymond KopaRaymond Kopa, de son vrai nom Raymond Kopaszewski, né le à Nœux-les-Mines (Pas-de-Calais) et mort le à Angers (Maine-et-Loire), est un footballeur international français qui évolue principalement au poste de milieu offensif du début des années 1950 jusqu'à la fin des années 1960. Il commence le football en amateur dans le club de sa ville natale, l'US Nœux-les-Mines. Après avoir terminé deuxième du concours du jeune footballeur 1949, Raymond Kopaszewski est repéré par le SCO d'Angers. Il y joue deux saisons avant de partir ensuite pour le Stade de Reims. Entre 1951 et 1956, il remporte de nombreux trophées sur la scène nationale avec l'équipe champenoise avant d'échouer en finale de la Coupe d'Europe contre le Real Madrid en 1956, quelques semaines avant d'être transféré dans le club espagnol. Il joue trois saisons à Madrid, ne perdant qu'une seule rencontre à domicile et remportant trois Coupes d'Europe et deux championnats d'Espagne. Après trois années en Espagne, il choisit de revenir à Reims, où il reste jusqu'à la fin de sa carrière en 1967. En équipe de France, Raymond Kopa joue 45 matchs et inscrit 18 buts entre 1952 et 1962. Il participe à la Coupe du monde 1954, puis celle de 1958 lors de laquelle la France termine troisième. À six reprises, il est capitaine de l'équipe nationale. Raymond Kopa est élu Ballon d'or en 1958. Il est le troisième joueur et le premier Français à recevoir cette distinction. Meilleur joueur de la Coupe du monde 1958, il est considéré comme étant un des meilleurs joueurs français de l'histoire du football. Fils d'immigré polonais, Raymond Kopaszewski est la preuve que le football peut être une chance de promotion sociale et facteur d'intégration. |
Universités de DouaiL’ancienne université de Douai est une université créée peu de temps après le transfert de suzeraineté sur le comté de Flandre du Royaume de France à l'Empire (Pays-Bas espagnols). Autorisée par une bulle papale en 1559 et comprenant cinq facultés, elle ouvrit ses portes en 1562. Elle devint française en 1688. L'université compta jusqu’à huit collèges, dix huit refuges d’abbayes et vingt deux séminaires, associés aux facultés des arts, théologie, droit canon et droit civil, médecine. La renommée de l'université attira de nombreux professeurs et étudiants français et flamands, mais aussi anglais, écossais et irlandais. « Seconde du royaume avec 1 705 étudiants en 1744, l’université de Douai est, au XVIIIe siècle, un vecteur de la culture française ». Centre de la Contre-Réforme catholique, l'université de Douai fut impliquée dans des controverses politico-religieuses. Elle accueillit ainsi les intellectuels catholiques anglais récusants en exil sur le continent, en particulier des professeurs de théologie d'Oxford ; c'est dans le collège anglais de Douai que fut achevée en 1609 la traduction de la Bible en anglais connue sous le nom de « Bible de Douay-Rheims », sur laquelle John Fitzgerald Kennedy prêta serment de président des États-Unis en 1961. Après avoir accueilli les adversaires de l'anglicanisme d'outre-Manche et lutté contre le luthéranisme et le calvinisme diffusés aux Pays-Bas espagnols, l'université de Douai s'opposa à la doctrine du gallicanisme promue par le français Bossuet. En 1692, la « fourberie de Douai » permit au pouvoir royal d’éloigner de l'université les professeurs partisans du jansénisme… |
Jean DesbouvrieJean Desbouvrie (né entre 1840 et 1847 à Roubaix et décédé à une date inconnue) était un français, dresseur d’oiseaux amateur, qui pensait pouvoir utiliser les hirondelles à des fins de communication militaire. À la fin du XIXe siècle, Desbouvrie parvint à convaincre le gouvernement français de lui confier des études de faisabilité sur l’utilisation militaire d’hirondelles comme messagères. Ses premières expériences ont montré que les hirondelles disposaient d’une capacité à retrouver leur nid et que, quand elles le faisaient, elles battaient de vitesse les pigeons voyageurs. Desbouvrie a également réussi à contrarier le comportement migrateur naturel de ses oiseaux. Cependant, après avoir obtenu le soutien du gouvernement, Desbouvrie a négligé ses recherches, qu’il n’a jamais menées à bien dans le cadre d’une expérimentation rigoureuse. Outre pour ses expériences sur les oiseaux, la presse internationale s’est aussi intéressée à Desbouvrie pour un sujet très différent : il a en effet soumis à l’Académie nationale de médecine de Paris un article sur l’alcoolisme chronique. L’académie a publié cet article, qui présentait l’alcoolisme chronique comme un problème majeur de santé publique et apportait une solution contre la « gueule de bois ». La théorie avancée par Desbouvrie était que, en consommant de la nourriture comportant une quantité appropriée de graisse et d’albumine, il était possible de se protéger contre les effets négatifs de l’alcool. Avec son manuscrit, il envoya une boîte de chocolats maison, en assurant qu’il avait longuement expérimenté la concoction sur lui-même. |
LilleLille est une commune française du nord de la France. C'est la préfecture du département du Nord et le chef-lieu de la région Hauts-de-France. Surnommée la « Capitale des Flandres », Lille est, avec ses 225 784 habitants au 1er janvier 2008, la principale ville, aux côtés de Roubaix, Tourcoing et Villeneuve-d'Ascq, de la Métropole européenne de Lille, intercommunalité qui regroupe 90 communes et compte 1,1 million d'habitants. Plus largement, elle appartient à une vaste conurbation formée avec les villes belges de Mouscron, Courtrai, Tournai et Menin qui a donné naissance en janvier 2008 au premier Groupement européen de coopération territoriale, l'Eurométropole Lille Kortrijk Tournai, qui totalise près de deux millions d’habitants. Avec les villes de l'ancien bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, elle participe aussi d'un ensemble métropolitain de plus de 3,5 millions d'habitants, appelé « aire métropolitaine de Lille ». Son nom en ancien français (L’Isle), comme en flamand occidental (Ryssel, Rijsel en néerlandais ; de « ter Yssel ») proviendrait de sa localisation primitive sur une île des marécages de la vallée de la Deûle où elle a été fondée. Lille et ses environs appartiennent à la région historique de la Flandre romane, ancien territoire du comté de Flandre ne faisant pas partie de l'aire linguistique du flamand occidental. Ville de garnison, Lille a connu une histoire mouvementée du Moyen Âge à la Révolution française. Connue pour avoir été la ville la plus assiégée de France, elle a appartenu successivement au comté de Flandre, au royaume de France, à l'État bourguignon, au Saint-Empire romain germanique et aux Pays-Bas espagnols avant d'être définitivement reprise par la France au terme de la guerre de Succession d'Espagne. Elle est encore assiégée en 1792 lors de la guerre franco-autrichienne et très durement éprouvée par les deux conflits mondiaux du XXe siècle au cours desquels elle est occupée… |
AnzinAnzin est une commune française de la banlieue de Valenciennes, située dans le département du Nord et la région Nord-Pas-de-Calais. Au 1er janvier 2010, la commune comptait 13 412 habitants appelés Anzinois. Elle fait partie de la communauté d'agglomération de Valenciennes Métropole, qui regroupe 35 communes et 191 000 habitants, en 2006. Anzin est connue pour être le premier site du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais où la houille fut exploitée, et réputée pour la longue grève des mineurs de 1884 dont Émile Zola s'inspira pour écrire Germinal. Le mouvement aboutit à la promulgation de la loi Waldeck-Rousseau qui autorise les syndicats. Depuis les années 1980 et l'arrêt de l'industrie sidérurgique qui avait succédé à l'exploitation minière, la ville rencontre de grosses difficultés économiques : ses habitants connaissaient un taux de chômage de 30 % en 1999 et une partie de la commune a été classée en zone franche urbaine. En 2006, la commune d'Anzin était l'une des communes françaises où le revenu fiscal médian par ménage était le plus bas. |
Affaire de l'annulation d'un mariage pour erreur sur la virginité de l'épouseL'affaire de l'annulation d'un mariage pour erreur sur la virginité de l'épouse est née d'une décision de justice. Le , le tribunal de grande instance de Lille, en France, a annulé un mariage pour « erreur sur les qualités essentielles du conjoint » en vertu de l'article 180 alinéa 2 du Code civil. Selon le tribunal, la femme n'est pas vierge alors qu'elle savait que cette condition avait un caractère déterminant dans la motivation et le consentement de l'homme qu'elle épousait. Fin , une polémique s'en est suivie et de nombreuses personnalités, politiques, religieuses ou encore intellectuelles ont réagi à la décision. À la suite de ces évènements, le garde des Sceaux Rachida Dati a demandé au ministère public, c'est-à-dire au procureur général de Douai, de faire appel contre l'avis des conjoints. L'appel a été déposé auprès de la cour d'appel de Douai, le . Le , la cour d'appel de Douai a finalement infirmé le jugement du tribunal de grande instance. |
Compagnie d'HasnonLa Compagnie d'Hasnon est une société de recherche de houille créée en 1837 qui exécute quelques sondages et ouvre sans succès trois fosses en 1839 et 1840 à Hasnon et Wallers, dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. Elle a également possédé 25 % de la Compagnie de Vicoigne de 1841 à 1843. En février 1843, la troisième fosse tentée est abandonnée. La Compagnie tente fin 1843 et début 1844 deux derniers sondages, mais les résultats ne sont pas probants et les activités cessent en 1845, date à laquelle la Compagnie d'Hasnon cesse d'exister. Inexploitée, la concession est par la suite reprise par la Compagnie des mines d'Anzin, qui avait déjà racheté les parts de la Compagnie de Vicoigne que possédait la Compagnie d'Hasnon en 1843, et laisse la concession en sommeil jusqu'aux alentours de 1875, date à laquelle elle tente, sans succès, d'ouvrir une fosse. Plus aucune autre exploration n'a ensuite eu lieu sur la concession d'Hasnon. |
Compagnie des Canonniers de LilleLa Compagnie des Canonniers de Lille est une société de recherche de houille créée en 1833, pendant la fièvre des recherches de charbon, qui a exécuté plusieurs sondages puis ouvert une fosse à Marchiennes, dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. Son nom fait référence au bataillon des canonniers sédentaires de Lille, célèbre à l'époque pour la part qu'il a prise dans la défense de la ville lors du siège de 1792. Les premiers sondages sont effectués à Wattignies et Loos, sans succès, puisqu'en dehors du bassin minier. La Compagnie entreprend un autre sondage à Flers, qui est abandonné suite à un éboulement. Pourtant, s'il avait été prolongé de quelques mètres encore, la Compagnie aurait découvert le bassin minier du Pas-de-Calais bien avant la Compagnie des mines de l'Escarpelle, qui l'a découvert en 1846. La Compagnie s'établit ensuite à Marchiennes, là où, en 1752, la Compagnie Wuillaume-Turner avait tenté, sans succès, d'établir une fosse. Plusieurs sondages sont effectués à Marchiennes, puis une fosse, à partir de 1838, d'où plus de 4 000 tonnes d'un charbon de mauvaise qualité ont été extraits. Des sondages ont été faits à Villers-Pol et Jenlain, eux aussi sans succès puisque situés en dehors du bassin minier. En 1850, la Compagnie est liquidée, faute d'avoir pu obtenir une concession, et le puits est serrementé. |
Maximilien de RobespierreMaximilien Marie Isidore de Robespierre, ou Maximilien Robespierre, né le à Arras (Artois) et mort guillotiné le à Paris, place de la Révolution, était un avocat et un homme politique français. Aîné de quatre enfants, il perd sa mère à l'âge de six ans. Puis son père abandonne ses enfants, et il est pris en charge par son grand-père maternel. Après d'excellentes études au collège d'Arras et au collège Louis-le-grand de Paris, licencié en droit, il devient avocat et s'inscrit en 1781 au Conseil provincial d'Artois, occupant même un temps la charge de juge au tribunal épiscopal. Élu député du Tiers état aux États généraux de 1789, il devient bientôt l'une des principales figures des « démocrates » à l'Assemblée constituante, défendant l'abolition de l'esclavage et de la peine de mort, le droit de vote des gens de couleur, des juifs ou des comédiens, ainsi que le suffrage universel et l'égalité des droits, contre le marc d'argent. Son intransigeance lui vaut bientôt d'être surnommé « l'Incorruptible ». Membre du club des Jacobins dès ses origines, il en est le plus illustre membre et l'une des figures de proue. Après la scission des Feuillants, il contribue à sa réorganisation et lui permet grandement de conserver le soutien de la plupart des sociétés affiliées de province... |
LOSC Lille MétropoleLe LOSC Lille, couramment abrégé en LOSC ou Lille OSC, est un club de football français. Fondé à Lille en septembre 1944, il est issu de la fusion de deux clubs basés dans différents quartiers de la ville, l'Olympique lillois et le Sporting Club fivois respectivement créés en 1902 et 1901. Fort du passé de l'Olympique lillois, vainqueur du premier championnat de France professionnel en 1933, le LOSC est la référence d'après-guerre. En dix ans, le club lillois gagne deux titres de champion de France et cinq coupes de France. Mais ne pouvant plus faire face à ses dettes malgré de nombreuses subventions, le club traverse une longue période difficile, avec plusieurs relégations en Division 2, avant d'abandonner son statut professionnel en 1969. Retrouvant la D2 la saison qui suit, le club est financièrement soutenu avant d'être repris par la mairie de Lille en 1980 sous la forme d'une société d'économie mixte. Le LOSC est privatisé en 1999 après avoir frôlé le dépôt de bilan en 1994. Cette privatisation s'accompagne de résultats sportifs positifs : solidement ancré en Ligue 1 depuis la promotion et le titre de champion de deuxième division en 2000, le club se qualifie régulièrement pour les coupes d'Europe actuelles que sont la Ligue des champions ou la Ligue Europa et réalise le doublé championnat-coupe de France lors de la saison 2010-2011. Le club est présidé depuis 2017 par Gérard Lopez, également actionnaire majoritaire du club. Les Dogues, surnom attribué aux joueurs évoluant sous le maillot du club, sont entraînés depuis décembre 2017 par Christophe Galtier. Jouant d'abord en alternance dans les stades des deux clubs fusionnés, le LOSC décide plus tard de ne recevoir ses adversaires qu'au stade Victor-Boucquey de l'Olympique lillois, renommé stade Henri-Jooris jusqu'à sa démolition en 1975. Le stade Grimonprez-Jooris a ensuite accueilli jusqu'en 2004 dans Lille intra-muros les rencontres à domicile du club nordiste. Pendant huit ans, le Lille OSC s'est installé provisoirement dans le Stadium Lille Métropole de Villeneuve-d'Ascq puis a emménagé lors de la saison 2012-2013 au stade Pierre-Mauroy, un des cinq plus grands stades de France, également situé à Villeneuve-d'Ascq. Les différentes équipes du club s'entraînent depuis 2004 dans le vaste domaine de Luchin. Basé à Camphin-en-Pévèle, ce centre d'entraînement et de formation sert aussi de siège social du club. |
CaudryCaudry est une commune française d’environ 14 000 habitants située dans le sud du département du Nord et de la région Nord-Pas-de-Calais. Ses habitants sont appelés les Caudrésiens. Caudry est longtemps resté un village que rien ne distinguait de ses voisins et qui n’occupe pas une position stratégique. Son activité, comme celle des autres villages du Cambrésis, se partageait entre l’agriculture et le tissage. Au début du XIXe siècle, des tisserands se lancent dans la fabrication de tulle à l’aide de métiers importés en fraude d’Angleterre. Après des débuts difficiles, l’industrie textile métamorphose Caudry en quelques décennies de village en petite ville industrielle : fabrication du tulle, de la dentelle mécanique « Leavers », dont la qualité est couronnée à l’exposition internationale de Bruxelles de 1910, à quoi s’ajoute la broderie mécanique. Bien que les effectifs de l’industrie textile aient beaucoup diminué au XXe siècle à Caudry comme dans le Cambrésis, la ville s’efforce, dans les dernières décennies du XXe siècle et le début du XXIe siècle, de conserver sa vocation industrielle tout en la diversifiant. Elle partage avec Calais le titre de capitale mondiale de la « dentelle de Calais », destinée à la haute-couture et au prêt-à-porter de luxe et a reçu en 1995 le label « Ville et Métiers d’Art ». |
Trait du NordLe trait du Nord, autrefois nommé Ardennais du Nord et Ardennais de type Nord, est une race de grand cheval de trait français dit « à sang froid », originaire de la région du Hainaut. Il est sélectionné pour les travaux agricoles à partir des années 1850. Longtemps confondu avec le cheval ardennais, le trait du Nord obtient son identité propre avec l'ouverture de son registre d'élevage en 1903. Il participe à l'exploitation des mines dans sa région d'origine et travaille au fond des galeries avant que l'électrification des mines et la motorisation de l'agriculture dans les années 1950 n’entraînent sa quasi-disparition, faute de demandes auprès de ses éleveurs. L'hippophagie permet à ce cheval de subsister dans les années 1970, avant le renouveau de l'attelage de loisir et de travail. Les associations d'éleveurs et d'utilisateurs de ce cheval, comme le syndicat d'élevage du cheval trait du Nord, organisent sa reconversion dans l'équitation de travail telle que le débardage, et dans les loisirs équestres tels que l'attelage. Ce cheval emblématique de la région du Nord-Pas-de-Calais possède l'un des plus faibles effectifs parmi les neuf races de chevaux de trait français. Un plan de sauvegarde entre la région et le syndicat de la race a vu le jour en 2010 ; il a permis d'augmenter le nombre de naissances pour 2014, mais le trait du Nord reste une race menacée. |
Université du Littoral Côte d'OpaleL’université du Littoral-Côte-d'Opale (ULCO) est une université française située dans la région des Hauts-de-France en France. Elle est implantée dans quatre villes du littoral de cette région, à Boulogne-sur-Mer, Calais, Saint-Omer et Dunkerque, et dispose dans cette dernière ville de son implantation principale. C’est l’une des six universités de l’académie de Lille. Créé en 1991 dans le cadre des universités nouvelles à partir d’implantations universitaires plus anciennes, ouvertes à partir de 1963, l’établissement intègre le PRES Université Lille-Nord-de-France lors de sa création en 2009, et passe aux compétences élargies l’année suivante. L’établissement dispense des formations dans les domaines des Arts-Lettres-Langues, du Droit-Économie-Gestion, des Sciences Humaines et Sociales, du sport, et des Sciences et Technologie à près de 10 000 étudiants, majoritairement inscrits en premier cycle. Ses activités de recherches sont structurées autour de trois pôles, « environnement, milieux littoraux, développement durable », « mathématiques et sciences pour l’ingénieur » et « langues, littérature, histoire et culture », et sont organisées en douze laboratoires. |
Duchesse Anne (trois-mâts carré)Le (ou la) Duchesse Anne, ex-Grossherzogin Elisabeth est le plus grand voilier, et le dernier trois-mâts carré français. Construit en 1901 par le chantier Johann C. Tecklenborg de Bremerhaven-Geestemünde (Brême) selon les plans de Georg W. Claussen, il est considéré comme un chef-d'œuvre d'architecture navale, en raison notamment de la forme profilée de sa coque en acier et de l'équilibre général du navire, qui ménagent un espace habitable d'une grande capacité, tout en innovant en matière de sécurité. Ancien navire-école de la marine marchande allemande, passé sous pavillon français et remis à la Marine nationale française comme dédommagement de guerre, basé à Lorient et Brest sans jamais appareiller, il échappe de peu à la démolition, grâce à l'opiniâtreté de quelques passionnés dans les années 1970. Après une très longue restauration visant à lui faire retrouver son état d'origine, et conserver son authenticité de navire-école, il est, aujourd'hui, un bateau musée qui peut être visité dans le port de Dunkerque. Utilisé dans le cadre d'actions de communication événementielle, mais étant définitivement à quai, sa notoriété n'égale pas celle du Belem qui bénéficie, pour sa part, des effets médiatiques des rassemblements de gréements traditionnels. La Duchesse Anne, qui a trois sister-ships et de nombreux « cousins », fait l'objet d'un classement au titre objet des monuments historiques depuis le 5 novembre 1982. |
Grande distribution dans le Nord-Pas-de-CalaisLe Nord-Pas-de-Calais est un des berceaux de la grande distribution moderne française avec l'implantation des enseignes du groupe Auchan à partir des années 1960, et l'ouverture à Englos du centre commercial d'Englos-les-Géants en 1969, premier du genre avec le concept d'hypermarché couplé avec une galerie commerciale. Avec ses quatre millions d'habitants, la région Nord-Pas-de-Calais compte, en 2008, 2 883 points de vente de plus de 300 m2. La région présente la plus importante concentration de grandes et moyennes surfaces en France. Auchan emploie 12 500 salariés dans la région et en est le premier employeur privé. Carrefour, bien que premier employeur privé de France, ne représente qu'un peu plus de 5 250 salariés mais reste dans les dix plus grands employeurs de la région. En 2011, parmi les cent hypermarchés de France faisant le plus grand chiffre d'affaires, treize sont de la région Nord-Pas-de-Calais. La totalité des hypermarchés appartiennent à Auchan. Parmi ceux-là, deux sont en troisième et quatrième places nationales et le dernier arrive en 96e position. |
Bleue du NordLa bleue du Nord est une race bovine française. Elle appartient au rameau des races bovines du littoral de la mer du Nord. Elle provient de la race belge Tirlemont originaire de la région de Bruxelles. Race décimée par les deux guerres mondiales, elle a ensuite subi la concurrence de races plus spécialisées, comme la Prim'Holstein pour le lait ou la blanc bleu belge pour la viande. Elle fait l'objet d'un plan de préservation depuis les années 1990. L'effectif est stabilisé autour de 3 600 individus en 2011, répartis entre 3 500 femelles dont 650 inscrites au registre généalogique ouvert en 1986 et 32 mâles disponibles en insémination artificielle. Elle porte une robe blanche tachetée de gris, bleu ou noir. Ses muqueuses sont sombres. La vache pèse 700 kg pour une taille de 1,35 m, et le taureau 1 150 kg pour 1,42 m. C'est une race dite mixte, utilisée pour produire du lait avec une productivité et des taux modestes, mais dont les mâles et les vaches de réforme peuvent être valorisés pour leur viande, réputée assez tendre. Cette vache caractéristique du département du Nord a trouvé une place de choix au sein du parc naturel régional de l'Avesnois. |
Saison 2010-2011 du LOSC Lille MétropoleLa saison 2010-2011 du LOSC Lille Métropole est la cinquante-et-unième saison du club nordiste en première division du championnat de France, la onzième consécutive au sein de l'élite du football français. Cette saison est particulièrement importante dans l'histoire du LOSC, puisque ce dernier réalise le doublé championnat et coupe de France, titres qui lui échappent respectivement depuis 1954 et 1955. Ce doublé, le deuxième de l'histoire des Dogues après celui de la saison 1945-1946 et le seizième de l'histoire du football français, est célébré avec ferveur dans la métropole lilloise. Rudi Garcia, entraîneur de 46 ans reconnu par ses pairs et la presse spécialisée en fin de saison, est à la tête du staff lillois cette saison-là. Il met en place une tactique portée vers l'offensive et le jeu en mouvement. Il se base sur un socle solide de joueurs présents depuis plusieurs saisons, comme Yohan Cabaye né dans la métropole lilloise, le capitaine Rio Mavuba ou le jeune ailier belge Eden Hazard formé par le club, complété par des recrues dont il a souhaité la signature, comme les attaquants Gervinho, arrivé la saison précédente, et Moussa Sow, recruté lors de la dernière intersaison. Le titre de champion et la victoire en coupe de France font suite à une quatrième place obtenue en 2010 et une cinquième place en 2009, synonymes de retour des Nordistes dans les compétitions européennes. Pour la saison 2010-2011 de Ligue 1, le club de Lille, considéré comme un outsider, vise une place qualificative pour la Ligue des Champions ou la Ligue Europa tandis que les favoris pour remporter le titre sont l'Olympique de Marseille, champion en titre, et l'Olympique lyonnais, sacré sept fois champion de France dans les années 2000. Le LOSC conquiert la première place du classement dès la quatorzième journée et ne la lâche qu'à deux reprises ; il gagne alors peu à peu un statut de candidat sérieux au titre, jusqu'à remporter celui-ci lors de l'avant-dernière journée. Parallèlement en coupe de France, le club passe cinq tours avant de s'imposer en finale contre le tenant du titre, le Paris Saint-Germain, au terme d'une finale disputée. Il atteint par ailleurs les seizièmes de finale de la Ligue Europa et les quarts de finale de la coupe de la Ligue, respectivement éliminé par le PSV Eindhoven et le Montpellier HSC. |
Le Touquet-Paris-PlageLe Touquet-Paris-Plage est une commune française, située dans le département du Pas-de-Calais et la région Nord-Pas-de-Calais, à l'embouchure de la Canche dans la Manche. La station doit son nom de Paris-Plage en 1882 à Hippolyte de Villemessant, fondateur du quotidien Le Figaro, puis sa création et son développement à deux hommes : le Français Jean-Baptiste Daloz et le Britannique John Whitley. Elle est érigée en commune le . « Arcachon du Nord », « Jardin de la Manche », « Perle de la Côte d'Opale », « paradis des sports », « station des quatre saisons », la commune bénéficie d'une très vaste forêt, d'un important patrimoine architectural de style anglo-normand et de vingt-et-un bâtiments inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques qui en font la station balnéaire française la plus titrée. Pour fêter le centième anniversaire de la station le , les Touquettois cherchent à en faire « la station de l'élégance », à l'image de ce qu'elle fut dans les années 1930, et ont défini cent projets pour les cent ans de la commune. |
Olympique lillois (football)La section football de l'Olympique lillois (dont le diminutif est OL) est un ancien club de football français créé en 1902 à Lille, fondu en 1944 au sein du Lille OSC. Son histoire est mouvementée : en 1907, l'OL absorbe l'Iris Club lillois et le Stade lillois. L'Iris Club décide de reprendre son indépendance en 1924 avant de revenir vers l'OL en 1941 pour former l'Olympique Iris Club lillois. Quelques mois après une seconde scission avec l'Iris Club début 1944, l'Olympique lillois disparaît en fusionnant avec le rival du Sporting Club fivois (aussi connu sous le nom de SC Fives ou SCF) pour fonder le Stade lillois, futur Lille Olympique Sporting Club. L'OL est résident du terrain de l'avenue de Dunkerque, connu ensuite comme le stade Victor-Boucquey puis stade Henri-Jooris ; son siège social est basé au café Bellevue, sur la Grand'Place de Lille. C'est un club populaire (il compte 2 000 membres adhérents en 1921) et une des valeurs sûres du football du Nord-Pas-de-Calais, dont il glane sept titres régionaux en vingt ans. Les « Dogues » (surnom des joueurs évoluant au club) parviennent même à se faire une place sur le plan national en remportant en 1914 le championnat de France USFSA et le Trophée de France. Le trophée de France mettant aux prises les champions des quatre fédérations françaises de football concurrentes, l'Olympique lillois peut être considéré comme le meilleur club de France cette année-ci. D'abord favorables au professionnalisme, l'OL et son président emblématique Henri Jooris se rétractent ensuite par peur de perdre leur influence régionale. Poussé par la professionnalisation du SC Fives, le club franchit finalement le pas à son tour en 1932. Ce choix s'avère bénéfique puisque l'OL remporte la première édition du championnat de France de football professionnel en 1933, en battant en finale l'AS Cannes. Après avoir raté le doublé championnat-coupe de France en 1934, les derniers coups d'éclat de l'OL sont une deuxième place du championnat 1935-1936 et un parcours jusqu'en finale de la coupe de France 1938-1939. |
Club olympique Roubaix-TourcoingLe Club olympique de Roubaix-Tourcoing est un ancien club de football professionnel français, fondé en 1945. Il est issu de la fusion de trois grands clubs des villes de Roubaix et Tourcoing, le Racing Club de Roubaix, l'Excelsior Athlétic Club de Roubaix et l'Union Sportive de Tourcoing, et d'un petit poucet, l'US Roubaix. Le siège du club est le Café de la Mairie à Roubaix, tandis que son enceinte principale est le stade Amédée-Prouvost, situé à Wattrelos. Troisième pour son premier exercice dans l'élite, le CORT remporte le championnat de France de football professionnel dès la saison suivante, en 1946-1947. Le club peine cependant à entretenir ses succès avant de ne pouvoir éviter la relégation en deuxième division au bout de la saison 1954-1955. En proie à des dettes de plus en plus importantes, le club abandonne le statut professionnel en 1963. Après plusieurs saisons dans les divisions régionales, le CORT cesse finalement ses activités en 1970 après la reprise progressive de l'indépendance des quatre clubs. |
Sporting Club fivoisLe Sporting Club fivois, parfois appelé SC Fives ou SCF, est un ancien club de football français fondé en 1901 à Fives, quartier de la ville de Lille. Le SC Fives disparaît en 1944 en fusionnant avec la section football de Olympique lillois (OL) pour donner naissance au Stade lillois, futur Lille Olympique Sporting Club. Le siège social du club est situé à Lille et le SCF joue ses rencontres à domicile au stade Félix-Virnot, renommé en 1937 stade Jules-Lemaire. Club anonyme dans les années 1910, le club remporte quatre titres de Promotion d'Honneur du Nord après-guerre mais n'arrive pas à se stabiliser en Division d'Honneur, plus haut niveau régional. Le club se fait cependant remarquer sur la scène nationale aux débuts du football professionnel français. Sa décision d'adopter le statut professionnel en juillet 1932 amène le grand rival qu'est l'OL à se professionnaliser à contrecœur. Ensuite, le club fivois termine vice-champion de France en 1934 et se distingue en Coupe de France en atteignant la finale de la Coupe de France 1941 et trois autres demi-finales (1935, 1938 et 1939). |
Blockhaus d'ÉperlecquesLe blockhaus d'Éperlecques (également appelé « bunker de Watten ») est un bunker de la Seconde Guerre mondiale situé dans la forêt d'Éperlecques appartenant à la commune du même nom dans le département français du Pas-de-Calais. De nom de code Kraftwerk Nord West, il fut construit par l'Allemagne nazie de 1943 à 1944 pour servir de base de lancement aux missiles V2 visant Londres et le Sud de l'Angleterre. Construit pour accueillir plus de 100 missiles à la fois et en lancer 36 par jour, le blockhaus aurait abrité une usine d'oxygène liquide et une gare protégée des bombes permettant d'approvisionner le site en fusées et en ravitaillement depuis les usines de production en Allemagne. Il fut construit par des travailleurs forcés issus des camps de concentration ou de travail ainsi que par des Français enrôlés de force. Le blockhaus ne fut jamais achevé du fait des bombardements répétés des Britanniques et des Américains dans le cadre de l'opération Crossbow. Les attaques causèrent des dégâts importants et l'empêchèrent d'être utilisé dans son rôle initial ; une partie du bâtiment fut transformée en usine de production d'oxygène liquide. Le site fut capturé par les Alliés au début du mois de septembre 1944 même si son but réel ne fut découvert qu'après la fin de la guerre. Le blockhaus est classé monument historique français depuis 1986. En 2012, c'est un musée qui présente le site et le programme balistique allemand. |
Coupole d'HelfautLa coupole d'Helfaut-Wizernes est un bunker de la Seconde Guerre mondiale situé sur la commune d'Helfaut dans le département français du Pas-de-Calais. De noms de code Bauvorhaben 21 et Schotterwerk Nordwest, il fut construit par l'Allemagne nazie entre 1943 et 1944 pour servir de base de lancement pour les fusées V2 visant Londres et le Sud de l'Angleterre. Construit dans une ancienne carrière de craie, la structure la plus importante du complexe est un immense dôme de béton d'où est issu son nom moderne. Cette coupole fut bâtie au-dessus d'un réseau de tunnels, d'entrepôts, d'installations de lancement et de casernes. Le complexe était conçu pour abriter un grand arsenal de fusées, de carburant et de munitions et devait permettre de lancer des V2 à une échelle industrielle. Il était prévu que des dizaines de missiles seraient tirés chaque jour contre le Sud de l'Angleterre. Néanmoins les intenses bombardements alliés dans le cadre de l'opération Crossbow empêchèrent les Allemands de terminer les travaux et le complexe n'entra jamais en service. Il fut capturé par les Alliés en septembre 1944, partiellement démoli sur ordre de Winston Churchill pour empêcher sa réutilisation comme base militaire, puis abandonné. Le site resta délaissé jusqu'au milieu des années 1990. En 1997, il fut transformé en musée et ouvert au public. Les expositions dans les tunnels et sous le dôme sont centrées autour de trois axes : l'occupation dans le Nord-Pas-de-Calais, les missiles allemands et l'histoire du vol spatial. |
École des arts industriels et des minesÉcole des arts industriels et des mines est la dénomination sous le Second Empire de l'école publique de formation d'ingénieurs civils à Lille, créée en 1854 pour répondre aux besoins de l'industrie du Nord de la France. Elle succède aux chaires municipales de physique expérimentale, de chimie appliquée aux arts industriels et de mécanique créées respectivement en 1817, 1822 et 1826. L'école assure initialement un enseignement professionnel de type Arts et métiers. Suite à des réformes des études en 1857 et 1860, la formation se transforme en enseignement supérieur industriel sur le modèle de l'École centrale des arts et manufactures ; les élèves-ingénieurs sont alors recrutés au niveau du baccalauréat et l'école délivre un diplôme d'ingénieur industriel. Les principaux domaines de formation des deux premières années d'études et de la troisième année optionnelle sont la construction des machines, la filature et le tissage, la chimie et la métallurgie, ainsi que l'exploitation des mines. Après la guerre franco-allemande de 1870 et la chute de l'Empire, une réforme des études conduit à l'établissement de l'Institut industriel du Nord dans les locaux de l'école, rue du Lombard à Lille, en 1872. Son héritière au XXIe siècle est l'École centrale de Lille. |
Métro de LilleLe métro de Lille est un système de transport en commun en site propre desservant Lille et son agglomération. Il a la particularité d'être le premier métro au monde à utiliser la technologie du véhicule automatique léger (VAL), cette technologie étant créée au début des années 1970 au sein de l'Université des sciences et technologies de Lille grâce notamment aux travaux du Professeur Robert Gabillard. Le système VAL est ensuite exploité par un consortium mené par Matra qui se charge également des travaux avec le soutien de la communauté urbaine de Lille, alors dirigée par Arthur Notebart. Le métro est finalement inauguré le 25 avril 1983 par le président de la République François Mitterrand. Ce métro sur pneumatiques comporte deux lignes en site propre, souterraines sur la majorité de leur tracé, d'une longueur totale d'environ 45 kilomètres et soixante stations. En 2013, 345 000 voyages quotidiens sont effectués sur le réseau. La première ligne, partiellement ouverte en 1983 après six années de travaux pour relier Villeneuve-d'Ascq à Lille, est accessible en totalité un an plus tard. La seconde ligne fut inaugurée en 1989 puis accessible en intégralité en 2000 ; cette ligne relie Lomme aux villes de Roubaix et Tourcoing en passant par Lille. Prévues par la communauté urbaine, les lignes 3 et 4 sont finalement abandonnées dans les années 2000 à cause d'un coût trop élevé et remplacées par un réseau de bus à haut niveau de service. À son inauguration, le métro est exploité par la Compagnie du Métro de Lille. Cette dernière fusionne avec une autre entité pour devenir Transpole en 1989. Depuis, Transpole (appartenant au groupe Keolis) est chargé de l'exploitation du réseau. L'entreprise privée se charge également du tramway et des bus de la métropole lilloise. |
Ligne 1 du métro de LilleLa ligne 1 du métro de Lille est une des deux lignes du métro de la métropole lilloise. Son parcours traverse les villes de Villeneuve-d'Ascq et Lille, reliant les stations Quatre Cantons - Stade Pierre-Mauroy et CHU – Eurasanté. Cette première ligne, qui est la réponse à la décentralisation de la ville de Lille envisagée dans les années 1960, est inaugurée le , entre les arrêts Quatre Cantons et République. Elle est achevée dans son tracé actuel le , le tronçon République – CHR B-Calmette étant mis en service commercial. Elle fut la première ligne du monde à utiliser la technologie du Véhicule automatique léger, créée dans les locaux de l'université des Sciences et Technologies de Lille dans les années 1970 et antérieurement appelée technologie Villeneuve-d'Ascq - Lille. Dès sa mise en service, la ligne connaît un franc succès pour atteindre les 165 000 voyages par jour en 2013. Longue de 12,5 km, dont 9 km traversés en parcours souterrain, elle comporte dix-huit stations. À l'inauguration en 1983, le matériel roulant était exclusivement composé de VAL 206, mais, en 1999, ces derniers ont été remplacés majoritairement par des VAL 208. |
Réserve naturelle régionale de la carrière des NerviensLa réserve naturelle régionale de la carrière des Nerviens (RNR200) est une réserve naturelle régionale du Nord-Pas-de-Calais (France) créée le afin de protéger un site possédant des plantes rares, d'une superficie un peu supérieure à trois hectares. Elle est localisée sur les communes de Bavay et de Saint-Waast, dans le département du Nord. Il s’agit d’une ancienne exploitation de grès du Famennien, nommés psammites ou arkoses selon les auteurs, remblayée dans les années 1970 par des marnes. Ce sol neuf a été recolonisé par une végétation pionnière, qui coexiste aux côtés d'un boisement mature, constituant ainsi une mosaïque d'habitats. La réserve doit son classement à la présence de quinze plantes d'intérêt patrimonial, dont plusieurs espèces protégées dans la région, et de trois formations végétales inscrites à la Directive habitats. Cette flore est liée aux sols riches en calcium. La réserve joue également un rôle dans la trame verte locale. Le CPIE Bocage de l'Avesnois en est le propriétaire et le gestionnaire. L'objectif principal du plan de gestion consiste à préserver la diversité actuelle. Les objectifs secondaires sont d'y mener des missions d'éducation, d’interprétation et de valorisation du patrimoine local, d'en améliorer la connaissance faunistique et d'y assurer un suivi floristique. |
Cuisine et spécialités du Nord-Pas-de-CalaisLa cuisine du Nord-Pas-de-Calais est une cuisine régionale française dont les spécialités sont héritées en grande partie du comté de Flandre. La région fut de tout temps au carrefour de l'Europe, et l'on retrouve dans ses spécialités les traces de son histoire, telles que l'influence anglaise sur la Côte d'Opale, ou des plats d'origine polonaise dans le bassin minier. Grande région agricole et terre d’élevage laitier, le Nord-Pas-de-Calais est producteur de fromages, dont le plus célèbre, le maroilles, est utilisé dans l’une des variétés de flamiche. Le littoral abrite le plus grand port de pêche de France, Boulogne. Entre terre et mer, ses produits de base sont le hareng, le lapin, la pomme de terre et la bière. C'est historiquement une cuisine au beurre, ou au saindoux, où l'huile est peu utilisée. Elle se caractérise entre autres par le goût des saveurs douces amères comme celles du chicon braisé, de la cuisine à la bière ou de la chicorée à café. |
Place du Général-de-Gaulle (Lille)La place du Général-de-Gaulle est un espace public urbain de la commune de Lille dans le département français du Nord. La place est de type grand-place qui se caractérise par un aspect complètement minéral que l'on retrouve dans de nombreuses villes des anciens Pays-Bas. Il s'agit de la place historique et principale de la ville. Longtemps considérée comme une partie du forum cité en 1066 dans l'acte de fondation de la collégiale Saint-Pierre, l'origine de la place remonterait au XIVe siècle par la volonté de l'échevinage de la ville d'en faire un marché. La Deûle est canalisée, le sol est progressivement asséché par des remblais, puis pavé afin de créer une place du Marché. Au XVIIe siècle, la construction de la bourse de commerce divise la place en Grand-Place et Petite-Place (actuelle place du Théâtre). Après la libération de Lille durant la Seconde Guerre mondiale, elle est renommée en hommage à Charles de Gaulle. La place est localement appelée « Grand'Place » ou, plus rarement, « place de la Déesse ». La place du Général-de-Gaulle a conservé son rôle de grand-place : c'est toujours un lieu de fête et d'échanges, y compris commerciaux, et de manifestations de tous types. C'est toujours le cœur de la braderie de Lille. Le commerce des livres, avec la librairie le Furet du Nord et les nombreux bouquinistes, est aussi important sur la place. La place est bordée par divers bâtiments ; huit sont classés ou inscrits au titre des monuments historiques, parmi lesquels le Théâtre du Nord (ancienne Grande Garde) et la Vieille Bourse (ancienne bourse de commerce). Au centre de la place, trône la colonne de la Déesse. Érigée en 1845, elle représente l'héroïsme des Lillois durant le siège de Lille en 1792. |
Ligne 2 du métro de LilleLa ligne 2 du métro de Lille est une des deux lignes du métro de la métropole lilloise. Elle relie les trois grandes villes de la conurbation Lille - Roubaix - Tourcoing mais passe également par les villes de Mons-en-Barœul, Villeneuve-d'Ascq, Wasquehal et Croix. Elle relie les stations Saint-Philibert, dans le quartier lillois de Lomme, et CH Dron à Tourcoing, à quelques centaines de mètres de la frontière belge. Cette seconde ligne est ouverte le sur le tronçon Saint-Philibert – Gares en tant que ligne 1 bis. Elle connaît quatre extensions vers le nord-est de la métropole : en 1994 jusqu'à la station Gare Lille-Europe, en 1995 jusqu'à Fort de Mons, en 1999 jusqu'à l'arrêt Tourcoing - Centre et le jusqu'à CH Dron. La ligne connaît un franc succès et atteint les 180 000 voyages par jour en 2013. Longue de 31,1 km, dont 25,9 km traversés en parcours souterrain, elle comporte quarante-quatre stations. La ligne 2 est la plus longue ligne de métro de France. Le matériel roulant était exclusivement composé de VAL 206 de 1989 à 1999. Depuis, quelques VAL 208 circulent sur la ligne. La technologie du Véhicule automatique léger, ou VAL, a été créée dans les locaux de l'université des sciences et technologies de Lille. |
Éric SikoraÉric Sikora, né le à Courrières, dans le département du Pas-de-Calais, est un footballeur professionnel français ayant évolué au poste de latéral droit au Racing Club de Lens et devenu ensuite membre de l'encadrement technique de ce club, y occupant différents postes. Il est à partir de 2021 entraîneur de l'équipe masculine des moins de 19 ans. Natif de la région lensoise, Éric Sikora intègre en 1980 le Racing Club de Lens via ses équipes de jeunes. Il en rejoint l'équipe professionnelle en 1985 et découvre à cette occasion la première division française. Après plus de dix ans au club et ayant connu avec lui aussi bien la Coupe UEFA que la deuxième division, Sikora remporte son premier titre en professionnel en 1998, le Championnat de France. Finaliste de la Coupe de France la même année, il gagne également la Coupe de la Ligue en 1999 et est demi-finaliste de la Coupe UEFA en 2000. Vice-champion de France en 2002, il arrête sa carrière de joueur en 2004 et entame une reconversion au sein du club artésien. Membre de l'encadrement technique, il est entraîneur de l'équipe première du à la fin de la saison lensoise 2012-2013. Il dirige ensuite l'équipe réserve du RC Lens. Sikora, qui fait partie des footballeurs ayant effectué l'ensemble de leur carrière dans un seul et même club, est le joueur ayant disputé le plus de rencontres de première division avec le RC Lens. Il est considéré comme un acteur majeur de l'histoire de cette équipe. |
Saison 1997-1998 du Racing Club de LensLa saison 1997-1998 du Racing Club de Lens est la quarante-cinquième saison du club pas-de-calaisien en première division du championnat de France, la septième consécutive au sein de l'élite du football français. Cette saison marque l'histoire du club car c'est à l'issue de celle-ci que le RC Lens remporte son premier et unique titre de champion de France. Le club artésien atteint également pour la troisième fois de son histoire la finale de la Coupe de France.
Daniel Leclercq entraîne le club lors de cette saison qui se déroule juste avant la Coupe du monde organisée par la France et pour laquelle le stade Bollaert accueille plusieurs matchs. Leclercq prend les commandes de l'équipe en début de saison après avoir été la saison précédente l'adjoint de Roger Lemerre, lui-même arrivé en fonction en cours d'année 1997 pour empêcher une éventuelle relégation lensoise en deuxième division. Leclercq met en place une tactique basée sur l'offensive et la vitesse. Pour cela, il compte sur des joueurs présents depuis plusieurs années, tels Jean-Guy Wallemme, natif de la région, formé au club et capitaine de l'équipe, ou le gardien Guillaume Warmuz. Les recrues Anto Drobnjak et Stéphane Ziani occupent également un rôle central dans l'équipe sang et or. Sixième du championnat à mi-saison, le RC Lens prend la tête du championnat à l'issue de sa victoire à l'extérieur lors de la trentième journée contre le FC Metz, alors leader. Les Lensois ne quittent plus la première place et sont sacrés lors de la dernière journée après un match nul à Auxerre contre l'AJA. Parallèlement à ce parcours victorieux en championnat, le RC Lens s'incline en finale de la Coupe de France et en demi-finale de la Coupe de la Ligue contre le Paris Saint-Germain. |
Racing Club de RoubaixLe Racing Club de Roubaix, abrégé en RC Roubaix, est un club de football français fondé en 1895, disparu en 1990 et situé à Roubaix dans le Nord-Pas-de-Calais. Fondé le 2 avril 1895, le RC Roubaix est l'un des premiers clubs du Nord. Il devient rapidement le meilleur club de France, remportant cinq fois entre 1902 et 1908 le championnat de France USFSA, le premier championnat national de football organisé en France. Après la Première Guerre mondiale, le club continue sa suprématie. Il devient ainsi quatre fois champion du Nord entre 1923 et 1930. Les Roubaisiens atteignent ensuite deux fois la finale de la Coupe de France en 1932 et en 1933, mais s'y inclinent les deux fois, dont la deuxième lors d'un derby contre l'Excelsior AC Roubaix. Le RC Roubaix passe professionnel en 1933. Il participe alors à trois saisons de Division 2 puis à trois saisons de Division 1. En 1945, le RC Roubaix fusionne avec l'Excelsior AC Roubaix et l'US Tourcoing pour former le CO Roubaix-Tourcoing, qui devient champion de France en 1947. Le RC Roubaix reprend son indépendance en 1963, mais, loin de ses années de gloire, fusionne dans la foulée avec le Stade roubaisien pour former le Racing Stade de Roubaix, qui repart dans les divisions régionales et ne parvient pas ensuite à monter dans la hiérarchie. Le RS Roubaix finit par être absorbé en 1990 par Roubaix Football, issu de l'Excelsior AC Roubaix, mettant fin au club après 95 ans d'existence. |
Palais des beaux-arts de LilleLe palais des beaux-arts de Lille est un musée municipal d'art et d'antiquités situé place de la République à Lille, dans la région Hauts-de-France. C'est l’un des plus grands musées de France et le plus grand musée des beaux-arts de province en nombre d'œuvres exposées. Créé en 1792 sous l'impulsion du peintre Louis Joseph Watteau, le fonds initial du musée est constitué d'œuvres confisquées aux émigrés et aux institutions religieuses de la ville au lendemain de la Révolution, parmi lesquelles plusieurs tableaux de Rubens, Van Dyck ou Jordaens. Il s'enrichit, en 1803, des œuvres données par l'État conformément aux dispositions du décret Chaptal, à l'origine de la création de nombreux musées de province. Si l'État reste ensuite un contributeur important aux collections du musée, ce sont surtout les legs et donations, à partir des années 1850, qui conduisent à la constitution du fonds actuel. En 1881, la collection de tableaux atteint une dimension telle que Géry Legrand, maire de Lille, décide la construction d'un palais des beaux-arts pour les accueillir. Son ouverture, en 1892, offre l'occasion de regrouper plusieurs collections de peintures, et aussi de sculptures, de dessins, de pièces anciennes et d'objets d'art, jusqu'alors dispersées. Les acquisitions de la ville sont par ailleurs très dynamiques jusqu'à la veille de la Première Guerre mondiale. Elles comprennent quelques œuvres majeures, de David, Goya, Delacroix, Courbet, Corot ou Puvis de Chavannes, dont certaines ont marqué l'histoire de la peinture, mais surtout des œuvres anciennes ou contemporaines d'artistes d'origine régionale et locale qui viennent compléter les autres formes d'apports. Il en résulte des collections où les pièces flamandes et hollandaises du XVe au XVIIe siècle et françaises du XIXe siècle tiennent une place de tout premier rang. |
Cathédrale Notre-Dame-de-la-TreilleLa cathédrale Notre-Dame-de-la-Treille est la cathédrale de Lille, dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. De style néo-gothique, elle est située dans le quartier du Vieux-Lille, à l'emplacement de l'ancienne motte castrale. Élevée en l'honneur de la Vierge Marie sous le vocable de Notre-Dame-de-la-Treille, du nom d'une statue miraculeuse qui fait l'objet d'une dévotion particulière à Lille depuis le XIIIe siècle, la cathédrale n'est à l'origine qu'une chapelle votive. Le projet de son édification, porté par une commission qui réunit des représentants du clergé et de la haute bourgeoisie industrielle créée en 1853 par Charles Kolb-Bernard, véritable chef laïc du catholicisme lillois, répond à un double objectif. D'abord, reconstruire une grande église au cœur de la ville, après la destruction pendant la Révolution de la collégiale Saint-Pierre qui abritait la statue de Notre-Dame de la Treille depuis plus de six cents ans. Ensuite, promouvoir la création d'un siège épiscopal à Lille, qui appartient alors à l'archidiocèse de Cambrai, création jugée indispensable pour asseoir le statut de capitale religieuse de la ville et disposer des ressources nécessaires à la moralisation d'une population ouvrière qui ne cesse de croître sous les effets de la révolution industrielle. C'est pourquoi l'édifice est conçu d'emblée par ses commanditaires comme une future cathédrale. Sa construction, qui s'est étalée sur près de cent cinquante ans, a débuté en 1854 par la pose d'une première pierre et le lancement d'un concours international pour la conception d'un édifice inspiré du « gothique de la première moitié du XIIIe siècle ». Parmi les 41 projets déposés, les deux premiers prix sont attribués à des projets anglais. Mais l'idée de confier la construction d'une église en l'honneur de la Vierge à des architectes étrangers de confession anglicane soulève de telles objections que la réalisation du projet échoit finalement à l'architecte lillois Charles Leroy. Engagée en 1856, la construction de l'église rencontre ensuite de nombreuses difficultés, en particulier pour réunir les financements nécessaires à la poursuite des travaux. Ils sont réalisés par tranche, sous la direction de plusieurs générations d'architectes, de 1856 à 1975, pour s'achever en 1999 par la pose d'une façade très moderne, une partie du programme initial, qui comportait notamment un massif ouest constitué de deux grandes tours encadrant une rosace, ayant été abandonnée. |
Château de PierrefondsLe château de Pierrefonds est un imposant château fort construit à la fin du XIVe siècle, qui se dresse sur la commune française de Pierrefonds, dans le département de l'Oise, en région des Hauts-de-France, à la lisière sud-est de la forêt de Compiègne, au nord de Paris. Le château de Pierrefonds présente la plupart des caractéristiques de l'ouvrage défensif du Moyen Âge, en fait une interprétation du style troubadour du XIXe siècle, très en vogue au Second Empire dans les classes aisées. Il fut reconstruit à cette époque pour Napoléon III par Viollet-le-Duc, qui y entreprit également d'importants travaux de création de décoration et de mobilier. |
AmiensAmiens (/a.mjɛ̃/, en picard : Anmien) est une commune française, préfecture du département de la Somme en région Hauts-de-France. Capitale historique de la Picardie, elle est, avec ses 5 995 292 habitants (au dernier recensement en 2021) appelés Amiénois, la principale ville du département, la deuxième de la région après Lille et la vingt-septième de France. Située à l'intérieur du triangle Paris - Londres - Bruxelles, elle est le centre du pôle métropolitain du Grand Amiénois regroupant près de 400 000 habitants. Première ville de France en nombre d'inscriptions au patrimoine de l'Unesco, Amiens est célèbre pour sa cathédrale Notre-Dame, joyau de l'art gothique et l'une des plus vastes cathédrales du monde. Surnommée la « petite Venise du Nord » en raison des nombreux canaux qui la traversent et des hortillonnages (ensemble de jardins flottants couvrant 300 hectares), Amiens offre un riche patrimoine et des quartiers pittoresques, témoins d'une histoire bimillénaire. Depuis 1992, le label « Ville d'art et d'histoire » récompense la protection et la mise en valeur de ce patrimoine. L'image contemporaine de la ville est fortement liée à trois activités qui rayonnent au-delà de ses frontières : son statut de capitale historique de la Picardie, son université comptant plus de 31 500 étudiants et la vitalité de sa vie culturelle portée par des infrastructures et des manifestations d'envergure nationale. |