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Ci-dessous la liste des articles de qualité du Portail:France.
Tadig KozhL’abbé Placide Guillermic, surnommé Tadig Kozh, (né le à Plounez, mort le à Bégard), est un curé et chanoine catholique mythifié par les croyances des Bretons. Peu d'informations biographiques sont connues sur sa personne, mais les témoignages évoquent les exorcismes que ce recteur de Bégard pratiquait au Méné-Bré dans la chapelle Saint-Hervé. Anatole Le Braz collecte un récit selon lequel Tadig Kozh possède la connaissance de la vie et de la mort et des pouvoirs surnaturels, lui permettant entre autres de se réincarner indéfiniment, de commander aux démons et au vent. Selon Claude Sterckx, Tadig Kozh est l'un des rares personnages issus du folklore breton que l'on puisse rattacher directement à des thèmes de la mythologie celtique, en particulier à Merlin. |
TaennchelLe Taennchel est un sommet du massif des Vosges culminant à 989 mètres. Il s'élève dans l'Est de la France, dans le département du Haut-Rhin (région Grand Est), à mi-chemin entre Strasbourg au nord et Mulhouse au sud, soit à une soixantaine de kilomètres de chacune des deux villes. Il existe peu d'endroits aussi énigmatiques dans le massif que cette crête de six kilomètres de longueur. Le sol est jonché de rochers et d'inscriptions diverses dont un bon nombre restent mystérieuses. Une autre curiosité est le « mur païen » qui parcourt ses flancs et dont l'origine reste inconnue. Le sommet accueille de nombreuses espèces végétales et animales, parmi lesquelles le lynx qui a été réintroduit au XXe siècle. |
Patrick TambayPatrick Tambay, né le à Paris, est un pilote automobile français. Pilotant en Formule 1 de 1977 à 1986, Tambay participe à 114 Grands Prix, avec deux victoires. Après une courte carrière en ski, Patrick Tambay fait ses débuts en sport automobile en 1972, marqués par sa victoire au Volant Elf. Il continue son ascension en monoplace, en étant sacré vice-champion de Formule Renault en 1973, ce qui lui permet d'intégrer la Formule 2, l'antichambre de la Formule 1. Vice-champion en 1975 et favori pour la saison suivante, il termine troisième en 1976, ce qui lui bouche un avenir direct en Formule 1. Tambay s'exile donc aux États-Unis en 1977 pour le CanAm qu'il domine largement, remportant ainsi le championnat. Recruté par Theodore en Formule 1, il marque ses premiers points dans les dernières courses de la saison 1977. Impressionnée, la prestigieuse équipe McLaren recrute le Français. Toutefois, le niveau de l'équipe britannique décline, et Tambay ne décroche que quelques points en 1978 et aucun l'année suivante. Sans volant pour la saison suivante, il réintègre le CanAm en 1980 et s'impose, ce qui lui permet de regagner de l'estime au sein du monde de la Formule 1. En 1981, il rejoint son ancienne équipe Theodore. Il marque un point avant de rejoindre Ligier, mais abandonne à chaque course. De nouveau sans volant, il revient en CanAm, mais ne participe qu'à une course. Il rejoint la Scuderia Ferrari, en remplacement de Gilles Villeneuve, décédé quelques semaines auparavant. Le talent du pilote français explose lors de ses huit dernières courses de la saison 1982 : Tambay décroche ses premiers podiums et remporte son premier Grand Prix. Prolongé chez Ferrari pour la saison 1983, Tambay remporte son deuxième Grand Prix et décroche quatre autres podiums, ce qui lui permet de terminer quatrième du championnat. Il rejoint ensuite Renault et récolte trois podiums en deux saisons, sans pour autant retrouver la victoire. Il rejoint ensuite Haas Lola, mais n'atteint qu'une seule fois la cinquième place. Il arrête sa carrière en Formule 1, à l'âge de 37 ans. Après cette carrière en Formule 1, il participe à plusieurs reprises aux 24 Heures du Mans et au Rallye Dakar, avant de devenir commentateur des Grands Prix de Formule 1, notamment pour RMC depuis 2002. Patrick Tambay se marie à deux reprises, il a trois enfants, dont Adrien Tambay, pilote automobile, en DTM depuis 2012. Il est également le parrain de Jacques Villeneuve, champion du monde de Formule 1 en 1997. |
La TancheLa Tanche est un navire français utilisé pour diverses activités entre son inauguration en 1918 à La Rochelle et son naufrage en 1940 à la sortie de la rade de Lorient. Le navire commence son service pour la Marine française en 1919 comme patrouilleur. Il est ensuite racheté par le secrétariat à la marine marchande en 1920 afin d'être reversé à l'Office scientifique et technique des pêches maritimes, et d'y servir jusqu'en 1928. Il est par la suite racheté par un armateur de Fécamp et est utilisé comme navire de pêche jusqu'en 1940. Lors de la bataille de France, il rejoint le port de Lorient, le , et y embarque près de 250 personnes qui fuient l'avancée des troupes allemandes. Le même jour, il saute sur une mine dans la passe ouest des Courreaux de Groix à 16 h 10. Seule une douzaine de passagers et de membres de l'équipage survivent au naufrage. |
Tartares lituaniens de la Garde impérialeLes Tartares lituaniens étaient des combattants musulmans regroupés en une unité de cavalerie légère de la Garde impériale, créée par Napoléon Ier et ayant servi dans l'armée française de 1812 à 1814. Descendants de familles tatares originaires de Crimée, ils furent organisés en un escadron (qui comptait dans ses rangs un imam) au début de la campagne de Russie à laquelle ils prirent part sous les ordres du chef d'escadron Achmatowicz. À la suite de la mort de ce dernier à Vilna, le capitaine Ulan prit le commandement de ce corps à l'existence plutôt éphémère, qui participa ensuite aux campagnes d'Allemagne et de France avant d'être dissous à la Première Restauration. Du fait de leur petit effectif, les cavaliers tartares combattaient souvent au sein de régiments plus importants, tels que le 1er régiment de lanciers polonais de la Garde impériale. L'uniforme, en particulier celui des trompettes, n'est connu que grâce aux documents du « manuscrit de Marckolsheim » publié en 1960. Au début, la tenue était principalement verte (couleur importante pour les musulmans), mais cette teinte distinctive ne fut ensuite arborée que sur la flamme du bonnet ; ce dernier présentait également des insignes religieux, à savoir un croissant surmonté d'étoiles en cuivre. |
Temple d'Auguste et de LivieLe temple d'Auguste et de Livie est un temple romain périptère sine postico hexastyle corinthien édifié au début du Ier siècle, qui se situait dans le centre-ville de la cité antique de Vienna, correspondant également au centre de la ville contemporaine de Vienne, dans le département français de l'Isère et la région Rhône-Alpes. Lors de sa construction, le temple est dédié au culte impérial, pour honorer l'empereur Auguste et son épouse Livie. Il présente deux états de construction. Du bâtiment primitif construit en pierre du Midi, il ne reste que la partie arrière : mur en grand appareil à l'ouest, pilastres d'angle, retours avec pilastres et colonnes. Ce premier état est daté du dernier quart du Ier siècle , par comparaison avec la Maison Carrée de Nîmes, le Temple romain de Château-Bas à Vernègues et d'autres édifices en Narbonnaise. La plus grande partie de l'édifice est reconstruit en pierres de Seyssel et choin. Selon les spécialistes de l'ornementation antique, ces chapiteaux traités de manière plus naturelle auraient été sculptés vers la moitié du Ier siècle, ce qui correspond aux premières utilisations du choin dans la cité. La reconstruction partielle interviendrait donc quelques décennies après la construction. Or, on ne peut imaginer qu'un tel édifice destiné à honorer Auguste soit resté inachevé autant de temps. Le bâtiment a donc dû subir un incendie (dont on voit des traces sur la partie arrière et sur le podium), ou un léger séisme ayant provoqué l'effondrement de la partie orientale de l'édifice, la partie arrière ayant mieux résisté du fait de la présence de la cella et du mur ouest. Cette reconstruction intervient sans doute avant que Livie soit divinisée en 42 car on a remis l'inscription initiale sur la frise du nouveau fronton et ajouté ensuite celle de Livie sur l'architrave. On peut penser que si la reconstruction du temple était intervenue après la divination de Livie, une inscription comportant l'ensemble de la dédicace aurait orné la frise, sans déborder sur l'architecture. Avec la chute de l'Empire romain d'Occident et la forte christianisation en Gaule, le temple est devenu l'église paroissiale de Sainte-Marie-la-Vieille puis Notre-Dame-de-la-Vie jusqu'à la Révolution française. À partir de 1792, l'église devient le temple de la Raison puis le tribunal de commerce de Vienne, ensuite le musée ainsi que la bibliothèque de Vienne (jusqu'en 1852), et enfin, après 28 ans de travaux, l'édifice regagne son aspect primitif de temple romain. C'est aujourd'hui, avec la Maison Carrée de Nîmes, le seul édifice de ce type qui se soit aussi bien conservé sur le sol de l'ancienne Gaule ; il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840. |
Temple de l'AmourLe Temple de l'Amour est une fabrique érigée en 1777-1778, par l'architecte Richard Mique, sur un îlot de la rivière artificielle situé à l'est du jardin anglais du Petit Trianon, dans le parc du château de Versailles. Cette petite rotonde à l'antique est, avec le Belvédère, l'une des deux fabriques néoclassiques du Jardin anglais imaginé par Marie-Antoinette qu'elle pouvait contempler depuis les fenêtres du château du Petit Trianon. Le temple, dont les décors sculptés sont l'œuvre de Joseph Deschamps, est constitué de douze colonnes corinthiennes surmontées d'une coupole ornée des attributs de l'Amour. Il abrite en son centre une réplique, par Louis-Philippe Mouchy, de la sculpture L'Amour se taillant un arc dans la massue d'Hercule, qui lui donne son nom. Symbole des fêtes données au XVIIIe siècle, il s'est lentement dégradé au fil des siècles, envahi par la végétation, mais a été restauré en 2005. Classé avec le château de Versailles et ses dépendances au titre des monuments historiques par la liste de 1862 et par arrêté du 31 octobre 1906, il est accessible au public dans le cadre du musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, au sein du Domaine de Marie-Antoinette. |
TER AlsaceLe TER Alsace est le réseau de trains régionaux (TER) de la région Alsace, exploité principalement par la SNCF. Le Conseil régional d'Alsace est l'autorité organisatrice du réseau depuis 1998. Les dessertes ferroviaires sont complétées par des dessertes routières assurées par autocar, le plus souvent en suivant le tracé d'anciennes lignes ferroviaires neutralisées ou déclassées. L'Alsace est une des six régions à avoir expérimenté le transfert de l'organisation et du financement des transports régionaux à partir de 1998, avant que cela ne soit généralisé en 2002. Avec l’arrivée du TGV Est en 2007, le réseau a subi un important remaniement pour s'adapter aux nouvelles dessertes. La même adaptation a eu lieu pour la mise en service du TGV Rhin-Rhône en 2011. Ces changements ont permis une croissance de 206 % de la fréquentation depuis 1997, atteignant 75 000 voyageurs par jour fin 2012. |
Thil (Ain)Thil est une commune française située dans le département de l'Ain en région Rhône-Alpes, à environ 20 kilomètres de Lyon. Elle fait partie de l'unité urbaine de Lyon. Même si elle appartient à la région naturelle de la Côtière, tout son territoire se trouve sur « les Brotteaux », la plaine en amont du coteau de la Côtière (contrairement aux quatre autres communes du canton de Miribel qui ont, elles, une partie de leurs territoires respectifs située sur le coteau). Traversée par le canal de Miribel, la commune accueille également sur son territoire une partie du Grand parc de Miribel-Jonage. Sa très faible déclivité (de 183 mètres à 174 mètres) et sa proximité au fleuve expliquent une histoire ponctuée par les crues du Rhône et les inondations : en effet, le premier village de Thil fut totalement englouti en 1196 et reconstruit plus au nord, à l'emplacement actuel du canal de Miribel avant d'être déplacé à nouveau (vers l'emplacement actuel du village) au XVIIIe siècle. Les dernières grandes crues du Rhône ont eu lieu le 17 mai 1983 et le 15 février 1990. En 2008, très peu d'habitants vivent et travaillent à Thil : au contraire, près de 60 % des actifs de 15 ans ou plus, ayant un emploi et résidant à Thil, travaillent dans un autre département que l'Ain, en particulier dans le Grand Lyon. Ses habitants sont appelés les Thilois. |
Bataille du TigharghârLa bataille du Tigharghâr, aussi appelée bataille de l'Ametettaï ou bataille des Ifoghas, a lieu du 18 février au pendant la guerre du Mali. Elle oppose l'armée française et l'armée tchadienne aux groupes armés salafistes djihadistes menés par Al-Qaïda au Maghreb islamique et Ansar Dine. Après avoir été repoussés en janvier à Konna et Diabaly, les djihadistes abandonnent Tombouctou et se replient dans l'Adrar Tigharghar, une montagne de l'Adrar des Ifoghas, au nord-est du Mali, qui est leur sanctuaire depuis des années. Les Français se lancent rapidement à leur poursuite, ils prennent le contrôle des villes de Tessalit et Aguel'hoc et mènent l'opération Panthère dans le Tigharghar. Les premiers affrontements éclatent le 18 février et se concentrent principalement dans la vallée de l'Ametettaï. Celle-ci est prise en étau entre deux colonnes blindées, une française à l'ouest et une autre tchadienne à l'est, tandis que les parachutistes parviennent à surprendre les djihadistes en attaquant à pied par le nord. La vallée est prise le 3 mars et les djihadistes commencent à abandonner progressivement le Tigharghar. Des missions de fouilles et quelques accrochages continuent cependant d'avoir lieu les jours suivants. Les opérations cessent le 31 mars. Avec la prise du Tigharghar, les djihadistes perdent leur principal sanctuaire dans le Sahel ainsi que la plus grande partie de leur arsenal militaire, pris sur l'armée malienne ou en Libye. |
TK BremenLe TK Bremen est un cargo battant pavillon maltais qui s'est échoué le sur la côte de Bretagne sud, en France, en suscitant une importante couverture médiatique et une vive polémique. Ce vraquier de taille modeste, construit en 1982 dans un chantier naval de Pusan, en Corée du Sud, a été, depuis son lancement, la propriété successive de plusieurs armateurs, changeant parfois de pavillon. Inspecté régulièrement, il ne présente pas de défaut de sécurité majeur au moment de l'échouement. Le 15 décembre, le navire quitte le port de Lorient, où il vient de décharger sa cargaison, alors que la tempête Joachim est annoncée. Le capitaine décide de mouiller à l'abri de l'île de Groix, en face de Lorient, pour laisser passer celle-ci. Au cours du coup de vent, le navire ne parvient pas à se maintenir sur son ancre, et, après plusieurs tentatives pour regagner un mouillage à l'abri, le navire s'échoue dans la nuit du 16 décembre sur la côte sud du Morbihan, sans faire de victime, mais en créant une pollution modérée du site. Trop endommagé pour être réparé, il est démantelé en sur le lieu même du naufrage. Un mois plus tard, l'espace dunaire où s'est échoué le navire est complètement remis en état. L'accident suscite une polémique, car les autorités du port sont accusées d'avoir laissé le navire prendre la mer alors qu'une tempête était annoncée. Le rapport du Bureau d'enquêtes sur les événements de mer, rendu en avril 2012, met en cause de mauvaises décisions prises par le capitaine du TK Bremen lors de la nuit du drame. |
Tour de France 1903La 1re édition du Tour de France a eu lieu en 1903, du 1er au . Course cycliste organisée par le journal L'Auto, elle se déroule en six étapes. Le parcours relie les principales villes françaises, Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux et Nantes. L’un des favoris de l'épreuve, Maurice Garin, remporte trois étapes et le classement général avec près de trois heures d'avance sur le deuxième, Lucien Pothier, ce qui constitue le plus grand écart entre le vainqueur du Tour et son dauphin dans l'histoire de cette compétition. La longueur des étapes, disputées pour partie de nuit, varie de 268 à 471 km, pour un total de 2 428 km. Cinquante-neuf coureurs prennent le départ, face au café « le Réveil-Matin » de Montgeron, mais seulement vingt-et-un d'entre eux figurent au classement général au terme des six étapes. En cas d'abandon, les coureurs peuvent néanmoins concourir lors des étapes suivantes, sans figurer toutefois au classement général. C'est notamment ce qui permet au Français Hippolyte Aucouturier et au Suisse Charles Laeser de remporter une victoire d'étape sur ce Tour, sans être classés à l'arrivée à Paris. Suggérée à Henri Desgrange, le directeur du journal, par son collaborateur Géo Lefèvre, la création du Tour de France vise à encourager les ventes du quotidien face à son principal concurrent, Le Vélo, tout en promouvant l'industrie du cycle qui soutient financièrement L'Auto. Véritable succès populaire, salué par les différents organes de presse, le Tour de France est organisé à nouveau l'année suivante, en 1904 et le sera chaque année jusqu'à nos jours, hors périodes de guerre. |
Allées de Tourny (Périgueux)Les allées de Tourny sont des allées situées dans le centre-ville de Périgueux, dans le département français de la Dordogne. Leur histoire remonte au XVIIIe siècle, lorsque l'intendant Louis-Urbain-Aubert de Tourny les crée entre 1743 et 1748. En 1909, le monument aux morts des mobiles de la Dordogne est construit dans sa partie orientale, dénommée « esplanade du Souvenir » en 1997. Les allées sont classées comme site d'intérêt pittoresque depuis 1950. Depuis les années 1980, elles accueillent différentes manifestations. |
Tramway de Saint-Romain-de-ColboscLe tramway de Saint-Romain-de-Colbosc est une voie ferrée d'intérêt local à écartement métrique sise en Seine-Inférieure (aujourd'hui Seine-Maritime) qui relia, entre 1896 et 1929, la commune de Saint-Romain-de-Colbosc à la gare d'Étainhus - Saint-Romain située sur la Ligne Paris - Le Havre. Longue de plus de quatre kilomètres, la ligne fut d'abord exploitée par des automotrices à vapeur Serpollet, puis après la défaillance de ces dernières, par des convois ferroviaires tractés par des petites locomotives à vapeur. Jusqu'à la Première Guerre mondiale, l'itinéraire transportait près de 100 000 voyageurs par an même si l'équilibre financier était fragile et les projets d'extension du tramway repoussés par les autorités départementales. Le conflit perturba l'exploitation de la ligne, les difficultés financières qui s'ensuivirent dans les années 1920 conduisirent le tramway à une fermeture précoce en février 1929. |
Transports urbains de la communauté urbaine d'AlençonLes transports urbains de la communauté urbaine d'Alençon forment un réseau de bus exploité par la Compagnie des bus Alençonnais (COBAL) dont la marque commerciale est Alto et dont la société mère est Keolis. Ces bus permettent des échanges diversifiés entre la ville d'Alençon et sa périphérie, couvrant dix communes et environ 45 053 habitants. Le réseau de bus est formé de dix lignes dont quatre lignes régulières et six lignes à la demande. La ligne 1 représente à elle seule 70 % du trafic Alto. Toutes les lignes passent ou aboutissent au pôle d'échange de la Magdelaine (centre-ville d'Alençon). |
Tréo-FallLes Tréo-Fall, également connus sous le nom de danserien-noz, sont des créatures du folklore populaire de la Basse-Bretagne, de type lutin. Sous ce premier nom, ils sont spécifiques à l'île d'Ouessant, où les traditions à leur sujet ont été collectées par François-Marie Luzel. Les Tréo-Fall se regrouperaient au sommet de falaises pour danser à la lumière de la lune, promettant des trésors aux humains qui les croisent. Deux contes à propos de « danseurs de nuit » ont été recueillis à Plouaret en janvier 1869. Ces lutins y récompensent les humains qui se joignent à leur danse, et punissent ceux qui les insultent. |
Trotteur françaisLe trotteur français (TF) est une race de chevaux sélectionnée en Normandie pour les courses de vitesse au trot. Ses origines remontent au début du XIXe siècle et sont fortement liées à l'élevage des chevaux Anglo-normands. Issu dans un premier temps du trotteur Norfolk croisé au Pur-sang et au trotteur Orlov, le Trotteur français ne prend son nom actuel qu'à partir de 1922. Plus récemment, il reçoit l'influence positive du Standardbred américain, avec lequel il a été croisé à partir des années 1940. Sans standard fixe, le Trotteur français est un cheval qui, néanmoins, se caractérise par un modèle compact, avec une arrière-main très développée, un sternum proéminent et une tête au profil rectiligne, voire légèrement busquée. L'élevage de la race est concentré en Basse-Normandie. Il est plutôt représenté par de petits éleveurs ne possédant qu'une ou deux juments. Bien qu'élevé et sélectionné pour les courses au trot, le Trotteur français peut également devenir un excellent cheval de loisir et de compétition s'il est amené à être réformé. Dans le monde des courses, des trotteurs comme Gélinotte, Jamin, Roquépine, Une de Mai, Bellino II, Idéal du Gazeau, Ourasi, Jag de Bellouet, Timoko ou encore Bold Eagle, sont entrés dans la légende et devenus des ambassadeurs de la race française à travers le monde. |
Une chambre en villeUne chambre en ville est un film musical dramatique français de Jacques Demy, sorti en 1982. Sur fond de grèves et de conflits sociaux, à Nantes, François, un ouvrier en lutte, et Edith, une fille d'aristocrate, mal mariée à un bourgeois, s'aiment éperdument sous l'œil désabusé et impuissant de la veuve d'un colonel, mère d'Edith, chez qui François a pris la chambre en ville du titre. Salué par la critique, mais boudé par le public à sa sortie, Une chambre en ville, entièrement chanté comme le sont Les Parapluies de Cherbourg, est beaucoup plus sombre que la plupart des films de Demy. Il exprime sa part d'ombre et permet de reconsidérer l'œuvre du réalisateur sous une autre perspective. |
Union des sociétés de gymnastique de FranceL'Union des sociétés de gymnastique de France (USGF) fondée le 28 septembre 1873 par Eugène Paz est l'organisme qui gère la gymnastique masculine en France de 1873 à 1942, date à laquelle la Fédération française de gymnastique (FFG) lui succède. La gymnastique qui s'est développée en France sous la Restauration et le second Empire dans la bourgeoisie urbaine devient un véritable enjeu national aux débuts de la IIIe République. Un tenancier de salle de gymnastique, journaliste et professeur au lycée Condorcet est à l'origine de l'Union des sociétés de gymnastique de France en 1873. Celle-ci bénéficie rapidement de l'expérience des gymnastes alsaciens exilés à Paris et l'un d'eux, Jean-Jacques Ziegler, est à l'origine de la première fête fédérale en 1878. Cette fête devient ensuite l'enjeu principal de l'Union qui élit chaque année son nouveau comité directeur pour mener à bien cette opération. À partir de 1897, on assiste à une stabilisation de l'organe directeur qui est présidé pendant 34 ans par Charles Cazalet. Patriote social convaincu, celui-ci lui donne rapidement une dimension nouvelle en s'appuyant sur le succès de la fête fédérale de 1900 organisée dans le cadre de l'exposition universelle. Sans renoncer aux valeurs républicaines et patriotiques il entraîne progressivement l'Union sur la voie de la compétition sportive et de l'excellence internationale en s'appuyant sur la formation des cadres. En 1940, le gouvernement de Vichy oblige l'Union à prendre le titre de fédération et à intégrer la fédération féminine qui s'est développée en parallèle depuis la précédente guerre. L'actuelle FFG résulte de l'application de ces deux mesures. |
Union des sociétés françaises de sports athlétiquesL'Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA) est une fédération sportive française omnisports fondée le à Paris avec Georges de Saint-Clair pour président. Créée initialement sous le nom d'Union des sociétés françaises de courses à pied, elle est à l'origine une fédération consacrée à l'athlétisme mais, dès 1889, elle s'ouvre à d'autres sports (rugby à XV, hockey sur gazon, escrime, natation) qui sont représentés en son sein par des commissions spécialisées. Le football n'est reconnu qu'en 1894. Fondée par le Racing Club de France et le Stade français, c'est d'abord une fédération essentiellement parisienne qui ne s'ouvre véritablement à la province qu'à partir de 1899. L'année suivante il lui revient d'organiser la majeure partie des épreuves des Jeux olympiques de Paris, non sans heurts avec Pierre de Coubertin qui en est l'instigateur. À partir de 1906 divers autres conflits dont le principal enjeu est le football entament son autorité et en dépit des efforts de Frantz Reichel pour rétablir l'unicité du monde sportif autour d'un Comité national des sports, l'USFSA ne survit pas la fin de la Grande Guerre. Ses diverses commissions donnent alors naissance aux fédérations unisports telles que nous les connaissons au XXIe siècle. |
Union sportive Orléans Loiret footballL’Union sportive Orléans Loiret football est un club de football français situé à Orléans dans le département du Loiret en région Centre. L'USO est fondé en 1976 suite à la fusion de la section football de l'Arago sport orléanais avec l'US Orléans omnisports. L'US Orléans prend la continuité sportive de l'Arago en Division 3 et remporte le groupe Ouest en 1978. Montée en deuxième division et professionnelle depuis 1980, l'USO réalise la même année son plus bel exploit sportif en se hissant en finale de la Coupe de France. En 1992, elle est reléguée administrativement et placée en liquidation judiciaire. Le club retrouve la Division d'Honneur Centre. Après cette relégation, la remontée progressive des Orléanais vers les divisions professionnelles se fait régulière, notamment à partir de 2002, date à partir de laquelle l'USO ne connaît plus de relégation. En 2010, l'US Orléans 45 d'alors remporte son groupe de CFA puis le titre de troisième division quatre saisons plus tard. L’équipe redevient professionnelle en juillet 2014 suite à sa montée en Ligue 2. L'US Orléans dispute ses matchs à domicile au stade de la Source, et évolue en jaune et rouge à domicile. Depuis septembre 2010, elle dispose d'un centre de formation. L'équipe première est entraînée par Olivier Frapolli depuis l'été 2012 et participe au Championnat de France de Ligue 2 lors de la saison 2014-2015. |
Université de Bretagne occidentaleL'université de Bretagne occidentale (nom officiel : Université de Brest, abrégée en UBO) est une université française pluridisciplinaire située dans le département du Finistère et la région Bretagne. Elle est implantée principalement à Brest et sur le pôle universitaire Pierre-Jakez-Hélias à Quimper, et dispose d'implantations dans d'autres villes de la région. C'est l’une des quatre universités de l'académie de Rennes. Elle est créée en 1971 à partir de plusieurs composantes de l'université de Rennes implantées à Brest à partir de la fin des années 1950 à la suite des activités du comité d'étude et de liaison des intérêts bretons. L'établissement intègre le pôle de recherche et d'enseignement supérieur université européenne de Bretagne lors de sa création en 2007, et accède aux responsabilités et compétences élargies en 2010. L'établissement dispense des formations dans les domaines des arts-lettres-langues, du droit-économie-gestion, des sciences humaines et sociales, ainsi que des sciences-technologie-santé à quelques 17 413 étudiants. Ses activités de recherche sont assurées par quelque 1 350 personnels de recherche et 719 enseignants-chercheurs, et elles sont structurées autour de quatre pôles : « sciences de la mer », « santé agro-alimentaire », « math-STIC-matière » et « sciences humaines et sociales ». |
Université de Bretagne-SudL’université de Bretagne-Sud (nom officiel : Bretagne-Sud, abrégée en UBS), est une université publique située dans le département du Morbihan en France. Créée en 1995, l’UBS est la quatrième et la plus jeune université publique bretonne après celles de Rennes-I, Rennes-II et de Bretagne occidentale. Les six composantes de l’université sont réparties sur les campus de Vannes et de Lorient. Une antenne de l’IUT de Lorient est implantée depuis 2001 à Pontivy. L’université est pluridisciplinaire (droit, économie, gestion, arts, lettres, langues étrangères, histoire, géographie, action sociale, mathématiques, informatique, biologie, chimie). Elle forme quelque 7 800 étudiants. Elle est membre de plusieurs pôles de recherche comme l’université européenne de Bretagne, dont elle est co-fondatrice et qui regroupe les principaux centres de recherche bretons, ou encore le réseau des universités de l’Ouest Atlantique qui regroupe les dix universités présentes dans les quatre régions de Bretagne, Limousin, Pays de la Loire et Poitou-Charentes. Elle dispose par ailleurs d’une fondation depuis le . |
Université de Cergy-Pontoise
Elle est créée en 1991 dans le cadre des universités nouvelles à partir d’implantations universitaires plus anciennes, ouvertes à partir de 1989. L’établissement intègre le pôle de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) de Cergy-Pontoise Val-d’Oise lors de sa création en 2006, et passe aux compétences élargies en 2009. L’établissement dispense des formations dans les domaines des arts-lettres-langues, du droit-économie-gestion, des sciences humaines et sociales et des sciences et technologie, ainsi que des préparations à des concours à quelques 11 338 étudiants. Ses activités de recherche sont assurées par quelque 500 enseignants-chercheurs et 350 doctorants, et elles sont structurées autour de quatre pôles : « étude des matériaux et sciences expérimentales », « analyse, modélisation et management de systèmes complexes », « technologies de l’intelligence embarquée » et « transferts culturels et transmission des savoirs ». |
Université de NîmesL'université de Nîmes (anciennement Centre universitaire de formation et de recherche de Nîmes, appelé aussi UNÎMES), est une université située à Nîmes, dans le département du Gard, en France. Elle est créée en 2007 à partir d'un centre universitaire ouvert, lui, en 2002 ; elle est alors la cinquième université de l'académie de Montpellier. Les composantes de l'université sont réparties sur trois sites dans l'agglomération nîmoise. Son implantation principale est dans le fort Vauban, au nord du centre-ville de Nîmes, et elle dispose d'un site secondaire aux Carmes, dans le centre-ville, ainsi qu'une implantation dans le parc scientifique Georges Besse, au sud de l'agglomération. Un quatrième site, voué à devenir le site principal, doit entrer en service en 2013 dans l'est du centre-ville. L’université est pluridisciplinaire, et forme quelque 3 276 étudiants dans les domaines des sciences, du droit et de la gestion, ainsi que des lettres et des sciences humaines. Ses activités de recherches sont effectuées sous la tutelle d'autres établissements de la région. Elle est, par ailleurs, membre du pôle de recherche et d'enseignement supérieur université Montpellier Sud de France depuis sa création en 2009. |
Université du Littoral Côte d'OpaleL’université du Littoral-Côte-d'Opale (ULCO) est une université française située dans la région des Hauts-de-France en France. Elle est implantée dans quatre villes du littoral de cette région, à Boulogne-sur-Mer, Calais, Saint-Omer et Dunkerque, et dispose dans cette dernière ville de son implantation principale. C’est l’une des six universités de l’académie de Lille. Créé en 1991 dans le cadre des universités nouvelles à partir d’implantations universitaires plus anciennes, ouvertes à partir de 1963, l’établissement intègre le PRES Université Lille-Nord-de-France lors de sa création en 2009, et passe aux compétences élargies l’année suivante. L’établissement dispense des formations dans les domaines des Arts-Lettres-Langues, du Droit-Économie-Gestion, des Sciences Humaines et Sociales, du sport, et des Sciences et Technologie à près de 10 000 étudiants, majoritairement inscrits en premier cycle. Ses activités de recherches sont structurées autour de trois pôles, « environnement, milieux littoraux, développement durable », « mathématiques et sciences pour l’ingénieur » et « langues, littérature, histoire et culture », et sont organisées en douze laboratoires. |
Université Paris Diderot |
Universités de DouaiL’ancienne université de Douai est une université créée peu de temps après le transfert de suzeraineté sur le comté de Flandre du Royaume de France à l'Empire (Pays-Bas espagnols). Autorisée par une bulle papale en 1559 et comprenant cinq facultés, elle ouvrit ses portes en 1562. Elle devint française en 1688. L'université compta jusqu’à huit collèges, dix huit refuges d’abbayes et vingt deux séminaires, associés aux facultés des arts, théologie, droit canon et droit civil, médecine. La renommée de l'université attira de nombreux professeurs et étudiants français et flamands, mais aussi anglais, écossais et irlandais. « Seconde du royaume avec 1 705 étudiants en 1744, l’université de Douai est, au XVIIIe siècle, un vecteur de la culture française ». Centre de la Contre-Réforme catholique, l'université de Douai fut impliquée dans des controverses politico-religieuses. Elle accueillit ainsi les intellectuels catholiques anglais récusants en exil sur le continent, en particulier des professeurs de théologie d'Oxford ; c'est dans le collège anglais de Douai que fut achevée en 1609 la traduction de la Bible en anglais connue sous le nom de « Bible de Douay-Rheims », sur laquelle John Fitzgerald Kennedy prêta serment de président des États-Unis en 1961. Après avoir accueilli les adversaires de l'anglicanisme d'outre-Manche et lutté contre le luthéranisme et le calvinisme diffusés aux Pays-Bas espagnols, l'université de Douai s'opposa à la doctrine du gallicanisme promue par le français Bossuet. En 1692, la « fourberie de Douai » permit au pouvoir royal d’éloigner de l'université les professeurs partisans du jansénisme… |
Urbain VGuillaume de Grimoard (né en 1310 à Grizac, Lozère et décédé en 1370 à Avignon) devint le sixième pape à Avignon sous le nom de Urbain V. Originaire des pays de la langue d’oc, comme ses prédécesseurs, natif du Gévaudan dans une famille liée à celle des Sabran, il commença à vivre et à étudier à proximité de la vallée du Rhône. Elzéar, un de ses oncles, était alors prieur de la chartreuse de Bonpas, près d’Avignon. Profès de l’ordre de Saint-Benoît, comme Benoît XII et Clément VI, il fut rapidement chargé des plus prestigieuses abbayes bénédictines de France et de Provence. Il est à l'origine de nombreux développements architecturaux, de missions dans le monde entier et, avec la Guerre de Cent Ans, a eu à participer et arbitrer plusieurs conflits. Urbain V est le seul des pontifes avignonnais à avoir été porté sur les autels avec le titre de bienheureux. |
UrtUrt (prononcé [yrt]) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques et la région Nouvelle-Aquitaine. Le village est proche de la frontière floue du Pays basque et de la Gascogne. Fondé au XIe ou XIIe siècle par des pêcheurs, le village devient rapidement une cité prospère grâce à sa situation favorable sur l'Adour permettant d'établir un port fluvial actif, des chantiers navals, des marchés. Urt est propriété des Gramont jusqu'à la Révolution française, où la paroisse devient commune. Elle vit une nouvelle période de prospérité au XIXe siècle, et profite des progrès techniques. Puis elle décline au XXe siècle et subsiste grâce à son activité agricole ; l'explosion démographique et immobilière de la côte basque lui permet un fort accroissement de sa population à la fin du XXe et au début du XXIe siècle. |
Usine textile et chimique de Saint-Maurice-de-BeynostL'usine textile et chimique Toray de Saint-Maurice-de-Beynost, dans sa forme actuelle usine Toray de Saint-Maurice-de-Beynost, est une usine fondée en 1929 à Saint-Maurice-de-Beynost, dans le département de l'Ain. Elle constituait originellement la seconde usine de la Société lyonnaise de soie artificielle (SLSA), qui devient rapidement la Société lyonnaise de textiles (SLT) puis le Comptoir des textiles artificiels (CTA). En 1959, l'usine est reprise et reconvertie en production chimique (papier film) par La Cellophane. Cette dernière passe par la suite sous le contrôle de Rhône-Poulenc puis de Toray Films Europe, depuis 1996. La construction puis la production effective de l'usine, à la fin des années 1920, a pour conséquence un fort afflux de main-d'œuvre à Saint-Maurice-de-Beynost ; la population quintuple en cinq ans, passant d'environ 300 habitants en 1926 à plus de 1 500 en 1931. La présence de l'usine a eu une forte influence sur la ville, tant au niveau de l'habitat qu'au niveau de la vie sociale. Dans les années 2010, l'usine reste le principal employeur de Saint-Maurice-de-Beynost, avec près de 500 employés. |
UstaritzUstaritz (prononcé [ys.ta.ˈʁits]) est une commune française, située dans l’Ouest du département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine, et chef-lieu du canton homonyme. Elle s’est développée sur la Nive, à la limite du cours navigable de cet affluent de l’Adour, et sur la route napoléonienne qui suit les crêtes entre Bayonne et Hasparren. Au XIIe siècle, la commune devient la capitale du Labourd après l’expulsion de Bayonne du vicomte du Labourd par Richard Cœur de Lion et le reste jusqu’en 1790. Elle est à la fois le siège du biltzar, du bailliage et celui du tribunal du Labourd. S’ajoutant donc aux raisons géographiques qui font d’elle un nœud de transit des marchandises entre les royaumes de Navarre et de Castille, le Pays basque intérieur et la côte, cette prépondérance judiciaire et administrative assure la prospérité de la localité. Las, le redécoupage administratif qui suit la Révolution provoque le transfert des sièges administratifs et judiciaire à Bayonne, alors que les guerres avec l’Espagne signent l’arrêt des échanges économiques. Il faudra attendre le début du XIXe siècle pour qu’un afflux de réfugiés fuyant les guerres carlistes, allié à l’installation d'un couvent religieux dynamique, et surtout au retour d’expatriés basques du Mexique et du Chili, riches et expérimentés, permettent à Ustaritz de renouer avec la croissance économique. De nos jours, Ustaritz a conservé une activité agricole importante, mais la proximité de l’agglomération qui réunit Bayonne, Anglet et Biarritz fait de la localité une commune périurbaine, influant sur son urbanisme. Son patrimoine culturel reflète la prééminence labourdine datant de l’Ancien Régime et le renouveau du XIXe siècle. De nombreuses maisons labourdines des XVIIe et XVIIIe siècles jalonnent ses rues et sa campagne, ainsi que des châteaux édifiés par les Américains, et les festivités tout comme l’enseignement en langue basque sont attachés aux valeurs régionalistes. Ustaritz concentre aujourd’hui des instances administratives et éducatives, des moyens médicaux et des pôles culturels, tel l’Institut culturel basque, qui refont d’elle une plaque tournante régionale. Commune traditionnellement rurale, son territoire est couvert à près de 50 % par des bois ou des cultures ; la localité, qui fait partie du site d’importance communautaire du bassin de la Nive (dont la biodiversité justifie son appartenance au réseau Natura 2000) accueille trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II, qui recèlent une faune et une flore conséquentes. Outre une tradition littéraire qui a fourni nombre d’écrivains, Ustaritz est la patrie d’hommes politiques marquants, comme ceux issus de la famille Garat, dont l’un deux, Dominique Joseph a lu à Louis XVI sa sentence de mort. |
UzercheUzerche, Usercha en occitan, est une commune française située dans le département de la Corrèze et la région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont appelés les Uzerchois. En 1787, l'écrivain anglais Arthur Young a qualifié la ville de « perle du Limousin », surnom dû à son site pittoresque et sous lequel elle est encore largement connue aujourd'hui. Bâtie au sommet d'un éperon rocheux, entourée par un méandre de la rivière Vézère qu'elle domine, Uzerche possède un patrimoine riche hérité des atouts défensifs de son site. D'abord centre décisionnel et carrefour important puis forteresse sous Pépin le Bref, la ville fut aussi le siège d'une puissante abbaye et plus tard d'une sénéchaussée. Héritage de cette aura, de nombreux châteaux, hôtels et autres bâtisses à tourelles construits par la noblesse uzerchoise s'élèvent encore de nos jours et justifient le dicton : « Qui a maison à Uzerche a château en Limousin ». |
Claude-Marius VaïsseClaude-Marius Vaïsse est un fonctionnaire et homme politique français né à Marseille le et mort à Lyon le . Ministre de l'Intérieur pendant onze semaines dans l'éphémère petit ministère en 1851, les travaux de rénovation urbaine de Lyon, qu'il mène en tant que préfet du Rhône sous le Second Empire font connaître à la ville des transformations semblables à celles de Paris à la même époque, et lui valent le surnom d'« Haussmann lyonnais ». En poste à Lyon de jusqu'à sa mort, il conduit notamment la rénovation du centre-ville avec le percement de la rue Impériale (actuelle rue de la République) et de la rue de l'Impératrice (actuelle rue Édouard-Herriot). Il fait également créer le Parc de la Tête d'or. Le premier et le plus significatif de ces grands travaux a été le percement de la rue Impériale, actuelle rue de la République, avec la construction du palais de la Bourse et du Commerce sur son chemin. La réalisation du chantier nécessite d’abattre 289 maisons anciennes. Le percement de la rue de l'Impératrice, actuelle rue Édouard-Herriot, complète la rénovation du centre quelques années plus tard. Ce quartier devient en une décennie un espace bourgeois avec des immeubles monumentaux. |
Vallée de l'AntenneLe site Natura 2000 de la vallée de l’Antenne est une zone spéciale de conservation située en Charente-Maritime et en Charente, dans la vallée de l’Antenne, affluent de rive droite de la Charente. Il couvre l’ensemble de la rivière et la majeure partie de ses affluents, dont le Briou. Il a été proposé en mars 1999 pour 1 173 ha et validé le 12 février 2004 pour 1 208 ha. La vallée a été intégrée comme site Natura 2000 car elle abrite sept habitats naturels d’intérêt communautaire et que sont présentes dix-neuf espèces d’intérêt communautaire dont certaines sont jugées prioritaires : le vison d’Europe, des chauves-souris (chiroptères), et un insecte, la rosalie des Alpes. |
Ventoux (AOC)Le ventoux est un vin d'appellation d’origine contrôlée de la vallée du Rhône en France. Anciennement appelé côtes-du-ventoux, il a été renommé par un décret du . Son vignoble disposé en arc de cercle autour du Géant de Provence et sa production sont les deuxièmes en importance de la vallée du Rhône. Les récentes découvertes archéologiques ont mis en évidence que l’implantation des vignes sur ce terroir était l’une des plus anciennes de France. Sur une superficie de 7 450 hectares, les vins produits sont du rouge, du rosé et du blanc ; il y a également une production de vin primeur en rouge et rosé. |
VercingétorixVercingétorix (né aux environs de -80 en Auvergne, mort en -46 à Rome) est le fils du chef gaulois de la tribu des Arvernes, Celtillos. Il fédère la plupart des peuples gaulois et leurs chefs pour tenter de repousser l'envahisseur romain Jules César à la fin de la guerre des Gaules (-58 à -51). Vaincu à Alésia en -52, il est emprisonné, puis exécuté à Rome, à la suite du triomphe de César. Vercingétorix est l'un des premiers chefs ayant réussi à fédérer une partie importante des peuples gaulois, en montrant de réels talents militaires face à l'un des plus grands stratèges de son temps. Sous Napoléon III, sa figure de représentant de la civilisation gallo-romaine est largement mise en avant ; puis dans le cadre de l'affrontement franco-allemand, il incarne la figure mythique et nationale du tout premier peuple français dans une part importante de l'historiographie au XIXe siècle. Il devient, entre 1870 et 1950, dans l'enseignement de l'histoire à des générations d'écoliers, le premier chef des Français. |
Le Verrou (Fragonard)Le Verrou est le titre d'une scène galante peinte par Jean-Honoré Fragonard entre 1774 et 1778, selon les sources. Il s'agit de l'un des tableaux les plus célèbres du peintre, véritable référence de la peinture du XVIIIe siècle. L'interprétation commune suggère que la scène représente deux amants enlacés dans une chambre à coucher, l'homme poussant le verrou de la porte. La toile est conservée au Musée du Louvre, au département des Peintures, dans la section consacrée à la peinture française du XVIIIe siècle, au deuxième étage de l'aile Sully. Elle y côtoie quelques-uns des plus grands chefs-d'œuvre picturaux de la même époque, selon un parcours organisé chronologiquement. Cette peinture, véritable symbole de l'esprit libertin du XVIIIe siècle, reflète l'état d'esprit adopté par les peintres de l'époque, notamment celui de François Boucher, l'un des maîtres de Fragonard et grand représentant de la peinture rococo. |
Vesunna (mythologie)Vesunna Écouter, ou Tutela Vesunna Augusta, est une déesse poliade de l'eau et de la fécondité, et dans une moindre mesure déesse de la chance. Étant à l'origine une divinité gauloise, elle est surtout connue pour son culte dans la mythologie romaine. Tutelle de la cité Vesunna (quartier sud de Périgueux aujourd'hui) à laquelle elle a donné son nom, elle était vénérée par les Pétrocores qui habitaient cette région, par le biais de processions, de rites et de sacrifices. Elle est associée à Grannos dans la religion gauloise. |
Vincent-Victor Henri Viénot de VaublancVincent-Victor Henri Viénot vicomte de Vaublanc est un écrivain, artiste, administrateur et courtisan français né le à Montpellier et mort le à Munich. Neveu du comte de Vaublanc, Vaublanc débute une carrière au Conseil d’État en France. À la suite de la révolution des Trois Glorieuses en 1830, le vicomte quitte son poste par conviction légitimiste et se retire dans le Beaujolais. Demeuré sans emploi pendant plusieurs années, il émigre à la cour du royaume de Bavière. S'étant lié d'amitié avec le prince héritier, il devient chambellan puis grand-maître (Oberhofmeister) de la Maison de la reine de Bavière Marie de Hohenzollern. Il est pendant près de trente ans l'un des plus proches amis et conseillers du prince royal Maximilien II, devenu roi de Bavière. Il est écrivain et auteur, entre autres, d'un ouvrage d'histoire médiévale intitulé La France au temps des croisades paru entre 1844 et 1847. |
Jean-Baptiste Bernard Viénot de VaublancJean-Baptiste Bernard Viénot, chevalier de Vaublanc, est un militaire français, né le à Ouanaminthe à Saint-Domingue au Cap-Français (Cap-Haïtien de nos jours) et mort le à Gumbinnen (aujourd'hui Gusev dans l’oblast de Kaliningrad). Engagé volontaire à dix-sept ans, il prend part à la guerre d'indépendance américaine, de 1779 à 1782. Pendant la Révolution française, il participe à la campagne du Rhin, puis devient président de la société populaire de Besançon, où il se fait remarquer par son calme et sa modération, tout en affichant clairement ses convictions républicaines. Sous l'Empire, il participe à la guerre d’Espagne et est brièvement membre du Conseil du Portugal présidé par Junot lors de l'occupation française de ce pays en 1808. Il est successivement inspecteur en chef aux revues à l’armée d’Espagne puis à la Grande Armée. Il meurt d'épuisement fin 1812, lors de la retraite de Russie, non loin de Vilnius, en Lituanie. Il est le deuxième frère cadet de l'homme politique Vincent-Marie de Vaublanc. |
Vignoble de BourgogneLe vignoble de Bourgogne est un vignoble français situé exclusivement en Bourgogne sur les départements de l'Yonne, de la Côte-d'Or et de la Saône-et-Loire. Il s’étend sur 250 km de longueur du nord de Chablis au sud du Mâconnais. Le vignoble bourguignon comprend cent appellations d'origines contrôlées (AOC) : 23 appellations « régionales », 44 appellations communales ou « village » (avec 562 appellations « premier cru » sur ces appellations village) et 33 appellations « grand cru ». La surface de vignes représente 29 500 hectares (27 188 hectares en production dont 25 000 hectares en AOC). La production de cette région viticole donne 1 442 028 hectolitres de vin, pour environ 192 000 000 bouteilles commercialisées... |
Villard-de-Lans (race bovine)La villard-de-lans, ou villarde, est une race bovine française originaire des alentours de la ville éponyme, dans le massif du Vercors. Cette vache à la robe froment unie a longtemps été utilisée pour les travaux agricoles, le lait et la viande, avant que la Seconde Guerre mondiale et la spécialisation des races bovines entraînent son déclin. La sauvegarde de la race est entreprise à partir de la fin des années 1970, et, aujourd'hui, les effectifs augmentent à nouveau lentement. Elle est principalement utilisée pour sa production laitière et fait partie des races autorisées pour la production du fromage AOC Bleu du Vercors-Sassenage. |
Virée de GalerneLa Virée de Galerne est une campagne militaire de la Guerre de Vendée pendant la Révolution française qui s’est déroulée dans le Maine, en Bretagne et en Normandie. Elle tire son nom de gwalarn, mot breton qui désigne le vent de noroît (nord-ouest). Il s’agit de l’expédition effectuée par l’armée vendéenne qui, ayant traversé la Loire après la défaite de Cholet le , se rend à Granville dans l’espoir d’y trouver des renforts en provenance d’Angleterre. N’ayant pu prendre Granville le , elle se replie vers Savenay où elle est anéantie par l’armée républicaine le . La bataille de Savenay marque la fin de ce qui sera appelé la première guerre de Vendée. |
Vitré (Ille-et-Vilaine)Vitré est une commune française, située dans le département d’Ille-et-Vilaine et la région Bretagne. Son nom breton est Gwitreg et son nom gallo est Vitræ. Les habitants sont les Vitréens ou Vitréennes. Vitré, ancienne sous-préfecture (jusqu'en 1926) et chef-lieu de canton de plus de 17 000 habitants, aux portes de la Bretagne historique, à la rencontre de la Normandie, du Maine et de l’Anjou, a obtenu le label ville d’Art et d’Histoire du fait de son très riche patrimoine. Il semblerait que le site de Vitré fut occupé très tôt, dès le néolithique. Le nom de Vitré viendrait de l’anthroponyme gallo-romain Victor ou Victrix, le nom du propriétaire d’un domaine se situant dans la région. Une autre hypothèse voudrait que l’origine du nom viendrait de Vicus signifiant « petite agglomération » en latin. L’an 1000 marqua la naissance d’une véritable agglomération de Vitré par la fusion avec les villages environnants. |
Vitry-sur-SeineVitry-sur-Seine est une commune française située dans le département du Val-de-Marne en Île-de-France à environ quatre kilomètres au sud de Paris. Située sur la rive gauche de la Seine, la commune est traversée par la ligne de chemin de fer Paris - Bordeaux. Faiblement urbanisée au début du XXe siècle, elle connaît une croissance démographique à partir de l'entre-deux-guerres pour atteindre 85 380 habitants en 2009. Historiquement siège de nombreuses carrières et pépinières, notamment pour les lilas, la commune s'est fortement industrialisée au cours du XXe siècle. La commune fait partie de la Ceinture Rouge, avec une municipalité communiste à la tête de la ville depuis 1925. Ses habitants sont appelés les Vitriots. |
VoguéoVoguéo est un service public de transport en commun par navette fluviale sur la Seine et la Marne. Adopté par le syndicat des transports d'Île-de-France (STIF) en 2007, le service a été inauguré le entre la gare d’Austerlitz à Paris et l'école vétérinaire de Maisons-Alfort, avec un temps de parcours moyen de trente-cinq minutes, réduit à vingt-huit minutes l'année suivante. Contrairement aux services touristiques fluviaux à Paris, cette nouvelle ligne se différencie par ses horaires adaptés aux migrations domicile-travail et son intégration à la tarification à forfait existante en Île-de-France, comme les cartes Intégrale ou Orange ; pour les voyageurs occasionnels, un ticket spécifique est vendu à bord des bateaux, le ticket t+ n'étant pas accepté pour le trajet. La ligne fait renaître en partie les services fluviaux de transport de passagers qui se sont succédé sur la Seine, jusqu'à leur disparition en 1934 face à la concurrence du réseau ferré. Le service est assuré par la Compagnie des Batobus sur des catamarans dédiés. |
Void-VaconVoid-Vacon est une commune française située en Lorraine, dans le sud du département de la Meuse. Ses habitants sont les Vidusiens, du nom du petit cours d'eau, le Vidus, qui traverse la commune avant de se jeter dans la Meuse. L'existence de Void est connue depuis l'époque mérovingienne. C'était un carrefour important au croisement du fleuve et de la voie romaine de Reims à Toul et Metz. Possession du chapitre de l'évêché de Toul, un château, détruit au XIXe siècle, mais dont il reste quelques vestiges, gardait cette position stratégique. Le village est aujourd'hui encore sur un axe important, entre le canal de la Marne au Rhin et la RN4 Paris-Strasbourg. La situation de la commune dans un environnement rural et boisé de qualité, proche de zones naturelles protégées, et sa relative proximité des zones urbaines de Toul et Nancy y attirent quelques néo-ruraux. Le village, qui entre progressivement dans l'aire d'activité de Nancy, cherche en même temps à développer l'emploi, notamment les activités artisanales, pour échapper au sort de « commune-dortoir ». |
Voie des Fêtes et voie navette du métro de ParisLa voie des Fêtes et la voie navette du métro de Paris sont deux tunnels de raccordement à voie unique entre les lignes 3 bis à la station Porte des Lilas, et 7 bis aux stations Place des Fêtes et Pré-Saint-Gervais, situés dans le 19e arrondissement de Paris. La voie des Fêtes tient son nom de la station dans laquelle elle prend naissance ; c'est sur cette voie que l'on trouve notamment la station fantôme Haxo, qui n'a jamais été ouverte au public. La voie navette tient, elle, son nom d'une navette reliant les terminus des lignes 3 et 7 (aujourd'hui 3 bis et 7 bis) de 1921 à 1939. Durant les années 1950, elle sert de terrain d'expérimentation pour la RATP, notamment pour les premiers essais de pilotage automatique en 1951, puis du premier prototype au monde de métro sur pneumatiques, le MP 51, de 1952 à 1956. |
Roger WalkowiakRoger Walkowiak, né le à Montluçon, est un coureur cycliste français. Il fut professionnel de 1950 à 1960 après avoir été tourneur en usine. À l'issue de sa carrière professionnelle et après avoir été un temps indépendant, puis patron d'un bar, il reprend cette activité de tourneur. Il a remporté le Tour de France 1956, à la surprise d'une partie des observateurs. Cette victoire est à l'origine de l'expression « Tour à la Walkowiak » pour désigner une victoire née de circonstances de course inattendues. Toutefois, cette façon d'envisager sa victoire dans le Tour 1956 n'est pas partagée par une partie des spécialistes de la course cycliste, qui considère au contraire que Walkowiak est « allé chercher » sa victoire et à ce titre, la mérite pleinement. Sa carrière professionnelle compte également deux victoires d'étapes sur le Tour d'Espagne, une place de second à Paris-Côte d'Azur 1953 et une autre seconde place obtenue lors du Critérium du Dauphiné libéré 1955. Une cyclosportive à son nom est organisée chaque jeudi de l'Ascension, chez lui à Cusset. |
Arsène WengerArsène Wenger, né le à Strasbourg, est un footballeur français qui évolue au poste de défenseur entre les années 1963 à 1981. Après sa retraite de joueur, il occupe les fonctions d'entraîneur. Il dirige actuellement le club anglais d'Arsenal. Sa carrière de joueur professionnel s'étale sur près de vingt années, pendant lesquelles il porte les couleurs de cinq clubs alsaciens. En 1963, il joue avec le FC Duttlenheim, club qu'il quitte six ans plus tard pour l'AS Mutzig, club amateur de CFA. Il y reste quatre ans avant de s'engager avec le FC Mulhouse, club où il va jouer en tant que professionnel tout en gardant une licence amateur. Après 2 saisons, il part jouer pour l'ASVP Strasbourg. En 1978, Wenger est transféré au RC Strasbourg, il y termine sa carrière de joueur. Au cours de cette dernière, Wenger dispute 69 matchs professionnels et remporte cinq compétitions, trois coupes d'Alsace, une division d'honneur et un championnat de France. En 1981, il obtient son diplôme d'entraîneur et prend les rênes du centre de formation du RC Strasbourg. Deux ans plus tard, l’AS Cannes l'engage comme entraineur adjoint. Il y reste jusqu'en 1984. À cette date, il rejoint l'AS Nancy-Lorraine. Après trois saisons passées avec Les Chardons, il devient entraîneur de l’AS Monaco. Sa vision du jeu fait recette, le club de la Principauté remporte dès sa première année comme entraineur le Championnat de France. Malgré une Coupe de France remportée avec le club monégasque en 1991, Arsène Wenger est remercié par Monaco, en 1994, en début de saison. Il rebondit en janvier 1995 au Japon via le Nagoya Grampus. Wenger et son équipe permettent au club japonais de gagner ses deux premiers titres, la Coupe de l'Empereur en novembre suivie quelques mois plus tard de la Supercoupe du Japon en 1996... |
Zebra & Bagad KaraezZebra & Bagad Karaez est un album de rock français aux sonorités de musique bretonne, fruit d'un travail entre DJ Zebra et le Bagad Karaez. Il sort le et est distribué par le label Avel Ouest de Coop Breizh ainsi que par le distributeur digital IDOL. Les origines du disque remontent à un projet musical mené dans le cadre du 20e anniversaire du festival des Vieilles Charrues de 2010, et destiné initialement uniquement à la scène. Le succès de celui-ci incite DJ Zebra à travailler sur la création d'un album à partir , et ce dernier est effectivement enregistré à Carhaix et Paris entre février et avril 2012. Produit par Zebra, il mêle compositions originales et reprises. Parmi les huit chansons qu'il a écrites, deux sont interprétées en duo avec Tom Hogg et deux autres sont en duos avec Cali et Arno. L'accueil critique à sa sortie est plutôt positif, notamment par la presse bretonne. Commercialement, le disque s'écoule à environ 10 000 exemplaires. |
Zinédine ZidaneZinedine Yazid ZidaneÉcouter (en arabe : زين الدين يزيد زيدان) souvent surnommé Zizou, est un ancien international de football français. Issu d'une famille algérienne kabyle, il est né le 23 juin 1972 à Marseille, et a grandi dans une cité de cette ville, « La Castellane ». Il est cité parmi les plus grands joueurs de football de tous les temps avec Pelé, Michel Platini et Diego Maradona et est listé parmi les 125 meilleurs joueurs mondiaux encore vivants en 2004, dans un classement conjoint de Pelé et de la Fédération internationale de football association (FIFA). Sportif préféré des Français en 2006, il fut classé à trois reprises meilleur joueur mondial de l'année par la FIFA en 1998, 2000 et 2003 et ballon d'or en 1998. Il fut par deux fois classé second meilleur joueur français de tous les temps par France Football. Jouant au poste de milieu offensif, il a été le meneur de jeu de prestigieux clubs européens, comme la Juventus de Turin ou le Real Madrid, avec lesquels il a remporté de nombreux titres nationaux et internationaux. Il s'est principalement illustré au niveau international lors de la victoire de l'équipe de France à la coupe du monde de 1998 et au championnat d'Europe de 2000. Depuis 2016, il est entraîneur du Real Madrid, où il a terminé sa carrière de joueur. |