Wai Wai Nu
militante politique rohingya
Wai Wai Nu est une militante politique rohingya[1],[2], fille[3] de Kyaw Min Yu[Notes 1] et ancienne prisonnière politique birmane[4]. Elle obtient une reconnaissance internationale comme une défenseuse de la démocratie[4] au travers de sa sélection dans la liste 100 Women en 2014 et apparait en 2017 comme une porte-parole birmane[3] alternative à Aung San Suu Kyi, critiquée par la communauté internationale[5], sur la persécution des Rohingyas lors du conflit dans l'État d'Arakan en 2016-2017[6].
Wai Wai Nu
Naissance | |
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Nom dans la langue maternelle |
ဝေဝေနု |
Nationalité | |
Formation |
East Yangon University (en) Université de Californie à Berkeley |
Activités | |
Père |
Kyaw Min Yu (en) |
Distinctions |
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Notes et références
modifierNotes
modifier- Dénomination d'une personne en birman : contrairement à l'usage occidental ou chinois, il n'existe pas de nom de famille birman se transmettant de parents à enfants. Chacun porte un nom personnel qui lui est propre et qui ne se décompose pas en patronyme et prénom.
Références
modifier- « Rencontre avec Wai Wai Nu, activiste Rohingya, jeudi 27 novembre », sur Info Birmanie, (consulté le )
- Brieu 2016.
- Anaïs Renevier, « Elections en Birmanie : Wai Wai Nu, birmane et porte voix des Rohingyas », TV5 Monde, (lire en ligne)
- (en) Feliz Solomon, « The Activist Bridging a Democratic Divide : Wai Wai Nu has gone from political prisoner to a champion of democracy », Time, (lire en ligne)
- « Aung San Suu Kyi, coincée entre les militaires et l’opinion publique », Courrier international, (lire en ligne)
- Noé Michalon, « En Birmanie, le lynchage d’un Rohingya fait craindre de nouvelles violences », La Croix, (lire en ligne)
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Sylvie Brieu, Birmanie : Les chemins de la liberté, Paris, Albin Michel, , 377 p. (EAN 9782226324955, présentation en ligne)