Villy-sur-Yères
Villy-sur-Yères est une commune française, située dans le département de la Seine-Maritime en Normandie.
Villy-sur-Yères | |||||
Mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Dieppe | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Falaises du Talou | ||||
Maire Mandat |
Christophe Guilbert 2020-2026 |
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Code postal | 76260 | ||||
Code commune | 76745 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Villois, Villoises | ||||
Population municipale |
211 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 25 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 56′ 36″ nord, 1° 27′ 04″ est | ||||
Superficie | 8,34 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Eu (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Eu | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Normandie
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Géographie
modifierLa commune fait partie du Talou.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 913 mm, avec 13,4 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Oisemont à 23 km à vol d'oiseau[4], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 801,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Villy-sur-Yères est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Eu, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,5 %), prairies (27,7 %), forêts (11,8 %), zones urbanisées (3 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes In Verleio 1059, 1145, 1149, 1060, 1185, 1139 et 1170 ; De Verli entre 1139 et 1170 ; Apud Verlei en 1151, Hayam de Verleio en 1152 ; Ecclesie Sancti Martini de Verli (sans date) ; Ad Verleium en 1206 ; Apud Verleium en 1207 ; Super haia de Verli en 1216 ; Ecclesia de Verleio vers 1240 ; Velly en 1337 ; A Velly en 1397, Veilly en 1400 ; Velli en 1431 ; paroisse de Villy en 1426[13] ; Velly en 1429, 1433 et 1460 ; Ecclesia de Villiaco en 1487 ; Ecclesia Sancti Martini de Villy en 1638[14] ; Saint Martin de Villy en 1569[15] ; Cotte Cotte entre 1664 et 1680[16] ; Caudecotte en 1660[17] ; Villy et Cottecotte en 1715 (Frémont) ; Villy et Caudecotte en 1757 (Cassini) (lors de la formation du département, la succursale de Caude-Cotte est constituée en commune et attribuée au canton d'Envermeu tandis que Villy est dans le canton de Criel) ; Villy-le-Haut et Villy-le-Bas en 1788 ; Caude Cote ou Villy-le-Haut 1877 (le nom de Villy-le-Haut se substitue à celui de Caudecote pour désigner la nouvelle commune) ; Villy-le-Bas en 1953[18] ; Villy-sur-Yères en 1998[19].
L'Yères est un fleuve côtier français de Seine-Maritime, dans la région Normandie, situé dans le Petit Caux, et qui se jette dans la Manche.
Histoire
modifierEn 1822, la commune, alors nommée Villy-le-Bas, absorbe celle voisine de Val-du-Roy[20] ; cette dernière avait porté provisoirement, au cours de la Révolution française, le nom de Le Val-Marat[21].
En 1998, la commune change son nom de Villy-le-Bas en Villy-sur-Yères[19].
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].
En 2021, la commune comptait 211 habitants[Note 2], en évolution de +9,33 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierUn regroupement couvre les communes de Monchy-sur-Eu, Baromesnil, Villy-sur-Yères, Sept-Meules, Cuverville-sur-Yères et Le Mesnil-Réaume. Il concerne 160 élèves pour l'année scolaire 2023-2024[28].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier-
Saint-Martin.
-
Monument aux morts de Villy.
-
En souvenir d'un prêtre, dans le cimetière.
- Église Saint-Martin (Villy-le-Bas) ;
- Église Saint-Aquilin (Val-du-Roi).
En mai 2023, on fête les 500 ans de deux des cloches de l'église de Villy. Elles ont été sauvées pendant la Révolution, en 1793, grâce au culot de l'officier d'état-civil[29].
Personnalités liées à la commune
modifier- Le pilote français Henri Cissac est décédé à Villy-le-Bas au cours du grand prix de l'ACF le 7 juillet 1908 en pilotant une Panhard Levassor.[réf. nécessaire]
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre Villy-sur-Yères et Oisemont », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Oisemont_sapc » (commune d'Oisemont) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Oisemont_sapc » (commune d'Oisemont) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Villy-sur-Yères ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Eu », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Archives départementales de la Seine-Maritime, Fds. Bailleul-Eu.
- Archives de Seine-Maritime, G. 30-31, 3268, 3269, 1553, 1572.
- Archives de Seine-Maritime B. Parl.
- Archives de Seine-Maritime, II B 427, 428.
- Archives de Seine-Maritime, E. Comté d'Eu — Déclaration d'Eu.
- Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Dictionnaire du département : Seine-Maritime, page 1068.
- D'après Liste des anciennes communes de la Seine-Maritime#1998, non référencé.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Val-du-Roy », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- « Les maires de Villy-sur-Yères », sur francegenweb.org (consulté le ).
- Louis Vanthournout, « Villy-sur-Yères. Des remerciements en guise d'au revoir : À l'occasion de la cérémonie des vœux samedi 11 janvier, le maire Christiane Hallier a annoncé qu'elle ne repartirait pas en mars prochain », L'Informateur d'Eu, (lire en ligne, consulté le ) « Maire depuis 2008, elle a annoncé qu’elle ne se représenterait pas en mars prochain (...) Considérés par le maire comme « les quatre pillers de la commune », quatre élus ont reçu des mains de Christiane Hallier la médaille d’honneur régionale, départementale et communale échelon argent, décernée par le préfet.Alain Lafolie, 24 ans de service. Actuellement premier adjoint, il a été conseiller municipal de 1995 à 2008 avant de devenir adjoint.Jean-Louis Klaes, 30 ans de service. Conseiller municipal de 1989 à 1995, il deviendra ensuite maire jusque avril 2002 avant de redevenir conseiller municipal.Gaston Accoulon, 36 ans de service. Conseiller municipal depuis 1983, il devient adjoint en 1995 puis maire en avril 2002 jusque 2008. Il redevient ensuite conseiller municipal.Jean Hallier, 38 ans de service. Il est conseiller municipal de 1975 à 1989, puis de 1995 à 2002. Depuis, il est adjoint ».
- « Villy-sur-Yères. Christophe Guilbert élu maire : La réunion du conseil municipal de Villy-sur-Yères a eu lieu le 26 mai dernier. Christophe Guilbert a été élu maire de la commune », L'Informateur d'Eu, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Louis Piraud et Xavier Togni, « Gastro-entérite fulgurante : ce que l'on sait de l'épidémie qui a touché des écoliers », Courrier picard, édition Picardie maritime, , p. 6.
- Jérémy Hébras, « Le village fête les 500 ans de deux cloches », Courrier picard, , p. 12.