Villiersfaux

commune française du département de Loir-et-Cher

Villiersfaux [viljefo] est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

Villiersfaux
Villiersfaux
Villiersfaux, vue du parking de la mairie.
Blason de Villiersfaux
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Vendôme
Intercommunalité Communauté d'agglomération Territoires Vendômois
Maire
Mandat
Sylvie Norguet
2020-2026
Code postal 41100
Code commune 41293
Démographie
Population
municipale
244 hab. (2021 en évolution de −7,22 % par rapport à 2015)
Densité 34 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 45′ 01″ nord, 0° 59′ 20″ est
Altitude Min. 85 m
Max. 134 m
Superficie 7,22 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Vendôme
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montoire-sur-le-Loir
Législatives Troisième circonscription

Habitants : Villiersfauxois

Localisation
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Villiersfaux
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Villiersfaux
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Villiersfaux

Localisée au nord-ouest du département, la commune fait partie de la petite région agricole « les Vallée et Coteaux du Loir », bordée au nord par un coteau raide et au sud par les coteaux en pente douce. Elle est drainée par la Rère, les Lacs Plats, le Rouaire, les Forges, les Gaz, le Saint Joseph et par divers petits cours d'eau.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est toutefois recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 17 en 1988, à 9 en 2000, puis à 12 en 2010.

Géographie

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Localisation et communes limitrophes

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La commune de Villiersfaux se trouve au nord-ouest du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole des Vallée et Coteaux du Loir[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 31,1 km de Blois[3], préfecture du département, à 7,5 km de Vendôme[4], sous-préfecture, et à 9,5 km de Montoire-sur-le-Loir, chef-lieu du canton de Montoire-sur-le-Loir dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Vendôme[6].

Les communes les plus proches sont[7] : Marcilly-en-Beauce (1,7 km), Villerable (3,3 km), Huisseau-en-Beauce (3,5 km), Houssay (3,8 km), Thoré-la-Rochette (4,4 km), Ambloy (4,5 km), Sasnières (5,1 km), Saint-Rimay (5,1 km) et Naveil (5,6 km).

Paysages et relief

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Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[8]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[9]. La commune fait partie de l'unité de paysage des « boucles du Loir Vendômois », au sein de l'ensemble de paysage « la vallée du Loir »[10].

Les paysages des boucles du Loir vendômois présentent une certaine complexité : alors que l'amont de la vallée reste empreint de calme et de sérénité, le Loir se contorsionne ici en méandres serrés, tenus par un relief marqué par des coteaux à vif. Le tuffeau, qui s'est substitué aux molles argiles du Perche, marque le paysage de sa présence avec ses teintes blanches, sablées ou ocre apparaissant largement sur les falaises mises à nu par la rivière[11].

L'altitude du territoire communal varie de 85 mètres à 134 mètres[12],[13].

Hydrographie

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Réseau hydrographique de Villiersfaux.

La commune est drainée par le Gondré (km), sur son flanc est, et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 1,34 km de longueur totale[14].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[15]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[16].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 702 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saunay à 16 km à vol d'oiseau[17], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 657,3 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].

Milieux naturels et biodiversité

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Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[21],[22],[23].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Villiersfaux est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[24]. Elle est située hors unité urbaine[6]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vendôme, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[6]. Cette aire, qui regroupe 57 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[25],[26].

Occupation des sols

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L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (87,7 %), cultures permanentes (2 %), zones agricoles hétérogènes (0,5 %), forêts (6,2 %), zones urbanisées (4 %)[14].

 
Infrastructures et occupation des sols de la commune de Villiersfaux.

Planification

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La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT des Territoires du Grand Vendômois, approuvé en 2006 et dont la révision a été prescrite en 2017, pour tenir compte de l'élargissement de périmètre[27],[28].

En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée[29].

Habitat et logement

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Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Villiersfaux en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (6,3 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 92,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (90,8 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Villiersfaux en 2016.
Villiersfaux[30] Loir-et-Cher[31] France entière[32]
Résidences principales (en %) 91,0 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 6,3 18 9,6
Logements vacants (en %) 2,7 7,5 8,1

Risques majeurs

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Le territoire communal de Villiersfaux est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[33],[34].

Risques naturels

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Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[33]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[35]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[36].

Risques technologiques

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Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[37].

Histoire

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Révolution française et Empire

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Nouvelle organisation territoriale

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Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[38], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Villiersfaux devient formellement « commune de Villiersfaux »[38],[39].

En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Villiers et au district de Vendôme[39]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[40],[41]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[40]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[42]. Villiersfaux est alors rattachée au canton de Vendôme et à l'arrondissement de Vendôme par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[43],[39],[44]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

Époque contemporaine

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« Villare Fautum » au XIe siècle, « Villerafaud » en 1175 ; le « x » final ne semble apparaître qu'au XVIIIe siècle. Domaine rural, nom du propriétaire incertain, ou domaine du hêtre (fagus) ? Siège d'un prieuré-cure de l'abbaye de Saint-Georges-des-Bois. La paroisse relevait jadis du diocèse de Chartres[45].

Politique et administration

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Mairie de Villiersfaux.

Découpage territorial

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La commune de Villiersfaux est membre de la communauté d'agglomération Territoires Vendômois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [46].

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Vendôme, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Montoire-sur-le-Loir depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[47] et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[48].

Politique et administration municipale

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Conseil municipal et maire

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Le conseil municipal de Villiersfaux, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[49] avec listes ouvertes et panachage[50]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[51].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mars 2014 Michel Corbin -  
mars 2014 En cours Sylvie Norguet[52],[53]   Employée civile ou agent de service de la fonction publique
Les données manquantes sont à compléter.

Équipements et services

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Eau et assainissement

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L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[54].

Alimentation en eau potable

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Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[55]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable du Gondre qui assure le service en le délégant à une entreprise privée, Suez dont le contrat arrive à échéance le [56].

Assainissement des eaux usées

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En 2019, la commune de Villiersfaux gère le service d'assainissement collectif en régie directe, c'est-à-dire avec ses propres personnels, avec le statut de régie à autonomie financière[57]. Une station de traitement des eaux usées est en service au sur le territoire communal[58] : « Le Quarteron », un équipement utilisant la technique du lagunage naturel, avec des filtres plantés, dont la capacité est de 300 EH, mis en service le [59].

Sécurité, justice et secours

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La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Saint-Amand-Longpré qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[60].

En matière de justice, Villiersfaux relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[61], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[62].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[64].

En 2021, la commune comptait 244 habitants[Note 3], en évolution de −7,22 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
197162183192201206197219218
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
220227221225225232220240217
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
220214211183167178177189176
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
206176166184215224233249258
2014 2019 2021 - - - - - -
264241244------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[65] puis Insee à partir de 2006[66].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,3 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 123 hommes pour 125 femmes, soit un taux de 50,4 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,45 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[67]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,8 
4,2 
75-89 ans
5,0 
21,7 
60-74 ans
19,0 
26,7 
45-59 ans
24,8 
20,0 
30-44 ans
19,8 
10,8 
15-29 ans
11,6 
16,7 
0-14 ans
19,0 
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2021 en pourcentage[68]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,2 
75-89 ans
11,9 
19,7 
60-74 ans
20,4 
20,7 
45-59 ans
20 
16,5 
30-44 ans
16,2 
15,2 
15-29 ans
13,2 
17,6 
0-14 ans
15,7 

Économie

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Secteurs d'activité

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Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Villiersfaux selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[69] :

Établissements actifs par secteur d'activité au .
total % com (% dep[70]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 21 100,0 (100) 15 6 0 0 0
Agriculture, sylviculture et pêche 7 33,3 (11,8) 5 2 0 0 0
Industrie 1 4,8 (6,5) 1 0 0 0 0
Construction 4 19,0 (10,3) 3 1 0 0 0
Commerce, transports, services divers 7 33,3 (57,9) 6 1 0 0 0
dont commerce et réparation automobile 1 4,8 (17,5) 1 0 0 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 2 9,5 (13,5) 0 2 0 0 0
Champ : ensemble des activités.

Le secteur agricole est important puisqu'il représente 33,3 % du nombre d'entreprises de la commune (7 sur 21), contre 11,8 % au niveau départemental. Sur les 21 entreprises implantées à Villiersfaux en 2016, 15 ne font appel à aucun salarié et 6 comptent 1 à 9 salariés

Agriculture

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En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[71]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[72]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 17 en 1988 à 9 en 2000 puis à 12 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 48 ha en 1988 à 113 ha en 2010[71]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Villiersfaux, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l'agriculture à Villiersfaux (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[71]
Nombre d'exploitations (u) 17 9 12
Travail (UTA) 27 18 20
Surface agricole utilisée (ha) 810 717 1 361
Cultures[73]
Terres labourables (ha) 775 701 1 349
Céréales (ha) 598 504 898
dont blé tendre (ha) 417 263 540
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 80 61 43
Tournesol (ha) 83 s 54
Colza et navette (ha) 57 82 246
Élevage[71]
Cheptel (UGBTA[Note 4]) 93 334 96

.

Produits labellisés

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La commune de Villiersfaux est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 5] d'un produit[74] : un vin (les Coteaux-du-vendômois[75]).

Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[76], les volailles de l’Orléanais[77] et les volailles du Maine[78],[74].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Église Saint-Georges du XIIe siècle, remaniée au XVIe siècle : lambris XVIe siècle aux entraits sculptés de gueules de monstres, clocher en pierre XIIIe siècle, avec beffroi et flèche de charpente. Retable XVIIe siècle, dalle funéraire seigneuriale XVIIe siècle, cloche datée de 1695.
  • Fontaine (= lavoir).
  • Polissoir dit la « Pierre-Sorcière ».
  • Ruines d'un dolmen, près de la ferme de la Fontaine.

Héraldique

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Les armoiries de Villiersfaux se blasonnent ainsi :

De gueules au chevron accompagné en chef de six losanges ordonnés en orle et en pointe d'une levrette passante, le tout d'argent.

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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  1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  5. Nomenclature européenne, appellation d'origine contrôlée (AOC) dans la nomenclature française.

Références

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  1. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
  2. [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre "Villiersfaux" et "Blois" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre "Villiersfaux" et "Vendôme" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre "Villiersfaux" et "Montoire-sur-le-Loir" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  6. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune de Villiersfaux ».
  7. « Communes les plus proches de Villiersfaux »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Loir-et-Cher ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  9. « Comment s'organise le contenu Internet de l'Atlas ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  10. « Unité de paysage : Les boucles du Loir Vendômois - intro », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  11. « Unité de paysage : Les boucles du Loir Vendômois - description », sur le site du CAUE dédié à l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  12. Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
  13. Carte de Villiersfaux, sur Géoportail, consulté le 15 mars 2020.
  14. a et b « Fiche communale de Villiersfaux », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
  15. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  16. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  17. « Orthodromie entre Villiersfaux et Saunay », sur fr.distance.to (consulté le ).
  18. « Station Météo-France « Saunay », sur la commune de Saunay - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  19. « Station Météo-France « Saunay », sur la commune de Saunay - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  20. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  21. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Villiersfaux » (consulté le ).
  22. « Liste des ZNIEFF de la commune de Villiersfaux » (consulté le ).
  23. « Liste des espaces protégés sur la commune de Villiersfaux » (consulté le ).
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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
  • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
  • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

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Articles connexes

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Liens externes

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