Villiers-sur-Marne

commune française du département du Val-de-Marne

Villiers-sur-Marne est une commune française située dans le département du Val-de-Marne en région Île-de-France.

Villiers-sur-Marne
Villiers-sur-Marne
La place Rémoiville.
Blason de Villiers-sur-Marne
Blason
Villiers-sur-Marne
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-de-Marne
Arrondissement Nogent-sur-Marne
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Paris-Est-Marne et Bois
Maire
Mandat
Jacques-Alain Bénisti
2020-2026
Code postal 94350
Code commune 94079
Démographie
Gentilé Villiérains
Population
municipale
30 669 hab. (2021 en évolution de +7,57 % par rapport à 2015)
Densité 7 083 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 49′ 39″ nord, 2° 32′ 41″ est
Altitude Min. 66 m
Max. 103 m
Superficie 4,33 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Villiers-sur-Marne
(bureau centralisateur)
Législatives 4e circonscription du Val-de-Marne
Localisation
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Villiers-sur-Marne
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Villiers-sur-Marne
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Villiers-sur-Marne
Liens
Site web https://www.villiers94.fr/

Géographie

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Localisation

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Localisation de Villiers-sur-Marne dans le Val-de-Marne.

La commune est située à une quinzaine de kilomètres de Paris. Venant de la capitale, Villiers marque ainsi l'une des portes d'entrée de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Noisy-le-Grand, Bry-sur-Marne, Champigny-sur-Marne et Le Plessis-Trévise.

Communes limitrophes de Villiers-sur-Marne
Bry-sur-Marne Noisy-le-Grand
 
Champigny-sur-Marne Le Plessis-Trévise

Hydrographie

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Curieusement, il s'avère que la Marne ne coule pas à Villiers-sur-Marne. La rivière passe en effet légèrement[pas clair] plus à l'ouest, à Bry-sur-Marne, puis tout au nord à Noisy-le-Grand. Néanmoins, de petits ruisseaux coulaient autrefois à Villiers  [Lequel ?], dont le ru de la Lande, désormais canalisé et transformé en égout souterrain, en dessous de la voie de chemin de fer. Le nom Marne vient du fait que le sous-sol est formé entre autres de marne bleue, glaise qui est humidifiée par le réseau souterrain des eaux et qui rend le sol instable lors de périodes de sécheresse suivies de réhydratation. Ainsi les constructions subissent ces mouvements de terrains qui les fragilisent et des fissures plus ou moins importantes apparaissent régulièrement.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 675 mm, avec 10,4 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Neuilly-sur-Marne à 4 km à vol d'oiseau[3], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 721,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Statistiques 1991-2020 et records NEUILLY-SUR-M. (93) - alt : 45m, lat : 48°51'37"N, lon : 2°32'58"E
Records établis sur la période du 01-01-1981 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,1 1,9 4 6,2 9,8 13,1 15,1 14,7 11,2 8,5 5 2,6 7,8
Température moyenne (°C) 4,9 5,4 8,5 11,5 15,1 18,4 20,7 20,4 16,6 12,7 8,1 5,4 12,3
Température maximale moyenne (°C) 7,7 9 13,1 16,8 20,4 23,8 26,2 26,2 22 16,9 11,3 8,1 16,8
Record de froid (°C)
date du record
−17
17.01.1985
−12,5
08.02.1991
−9,5
13.03.13
−4,3
06.04.21
−0,6
06.05.19
4
04.06.01
7,5
31.07.15
5
30.08.1986
1,5
30.09.18
−4,5
30.10.1997
−8,7
24.11.1998
−8,9
29.12.1996
−17
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
16,6
28.01.02
21,4
27.02.19
26,9
31.03.21
29,9
20.04.18
33,1
27.05.05
38,3
27.06.11
42,5
25.07.19
40,5
12.08.03
36,3
08.09.23
29,7
03.10.11
22,5
08.11.15
18
07.12.00
42,5
2019
Précipitations (mm) 57,7 50,6 51,5 50,2 72,4 62,4 64,4 60,4 52,2 60,5 62,8 76,1 721,2
Source : « Fiche 93050001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme

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Typologie

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Au , Villiers-sur-Marne est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[8],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[I 1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[9],[10].

Occupation des sols simplifiée

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Le territoire de la commune se compose en 2017 de 1,58 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 12,55  % d'espaces ouverts artificialisés et 85,87 % d'espaces construits artificialisés[11]

Morphologie urbaine

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Liste des quartiers :

  • Les Portes de Villiers (espace Commercial)
  • Les Hautes Noues (quartier limitrophe de Noisy-le-Grand)
  • Les Armoiries/Le Château (centre commercial des Armoiries)
  • Les Boutareines (Ikea, Bricorama), à proximité de Champigny-sur-Marne
  • Les Perroquets
  • Les Ponceaux
  • Les Luats
  • Le Bois de Gaumont
  • Les Fontaines Giroux (studios SFP/INA), près de Bry-sur-Marne
  • Centre (cinéma Le Casino, église catholique, mairie, bibliothèque, bureau de poste)
  • Les Morvrains
  • Les équipements sportifs (gymnase Yves-Querlier, piscine municipale L'Hippocampe, stade Octave-Lapize, gymnase Léo-Lagrange, gymnase Abel-Rospide, gymnase Géo-André, stade Jules-Rimet), à proximité du quartier des Richardets à Noisy-le-Grand.

Habitat et logement

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En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 13 288, alors qu'il était de 11 554 en 2015 et de 10 995 en 2010[I 2].

Parmi ces logements, 94,5 % étaient des résidences principales, 1,6 % des résidences secondaires et 3,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 32,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 65,7 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Villiers-sur-Marne en 2020 en comparaison avec celle du Val-de-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,6 %) inférieure à celle du département (1,9 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 50,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (52,4 % en 2015), contre 44,8 % pour le Val-de-Marne et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Villiers-sur-Marne en 2020.
Typologie Villiers-sur-Marne[I 2] Val-de-Marne[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 94,5 92,3 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,6 1,9 9,7
Logements vacants (en %) 3,9 5,8 8,2

En 2020, la ville, tenue par l'article 55 de la loi SRU de disposer d'au moins 25 % du parc de ses résidences principales en logements sociaux, respecte ses obligations[12]

Voies de communication et transports

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Voies routières

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La commune est reliée à Paris par l'autoroute A4 (qui dessert le nord et l'ouest de la ville).

Transports ferroviaires
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La ville de Villiers-sur-Marne est desservie par une gare du RER E sur les branches E3 (Villiers-sur-Marne - Le Plessis-Trévise) et E4 (Tournan) :

Dans le futur, la ville sera desservie par :

La commune est desservie en journée par les lignes 106, 110, 120, 206, 207, 209, 210, 306, 308 et 310 du réseau de bus RATP, et la nuit, par les lignes N33, N35 et N130 du Noctilien.

Toponymie

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Panneau d'entrée dans la commune.

Villarium au XIIIe siècle, Villare ad Matronam, Villaria versus Campiniacum[13].

La ville compte aussi de nombreux autres espaces naturels (près de 14 ha au total), comme le Parc du Bois-St-Denis, ou le Bois-Saint-Martin, au sud-est de la commune, et partagé avec Noisy-le-Grand, le Plessis-Trévise, Émerainville et Pontault-Combault.

Histoire

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Lors de la Guerre franco-allemande de 1870, du au se déroule sur le territoire communal, à l'emplacement du magasin Ikea, la Bataille de Champigny, qui marque la principale tentative de sortie des armées du Gouvernement de la Défense nationale, menée sous les murs de Paris assiégée après la capitulation de Napoléon III. Elle a lieu autour d'un château occupé par les Allemands que les 80 000 hommes envoyés sur le plateau briard par le général Ducrot auraient dû déloger afin de percer les lignes prussiennes. La bataille, menée dans des conditions épouvantables, par −10 °C avec un sol enneigé, voit la mort de 9 000 soldats français et de 3 000 soldats allemands[14],[15].

Dans les années 1930, de nombreux lotissements vont être construits (notamment au Bois de Gaumont), ce qui va transformer le village en petite ville de banlieue.

Le développement de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée, à laquelle Villiers appartient (secteur 1), va également permettre, au cours des années 1960/1970, l'émergence de nombreux quartiers neufs (Portes de Villiers, Hautes Noues, Boutareines, Luats...), à la place d'anciens espaces vides ou agricoles, et l'essor économique de la ville (installation de nombreuses enseignes commerciales).

En 2024, la ville célèbre son millénaire, ponctué de nombreuses manifestations et animations.

Politique et administration

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La mairie.

Rattachements administratifs et électoraux

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Jusqu’à la loi du [16], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au Val-de-Marne à la suite d'un transfert administratif effectif le .

Villiers-sur-Marne appartient, avec les communes de Bry-sur-Marne et Noisy-le-Grand, au secteur I de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée, dénommé Porte de Paris.

Elle est depuis 1976 le bureau centralisateur du canton de Villiers-sur-Marne, qui, dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, s'est étendu et regroupe désormais Villiers-sur-Marne, Bry-sur-Marne et Le Plessis-Trévise.

Intercommunalité

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Jusqu'en 2015, la commune n'était membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[17].

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées.

La commune fait donc également partie depuis le de l'établissement public territorial Paris-Est-Marne et Bois[18] créé par un décret du [19].

Tendances politiques et résultats

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Au second tour des élections municipales de 2014 dans le Val-de-Marne, la liste UMP-UDI menée par le maire sortant Jacques-Alain Bénisti obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 4 605 voix (52,43 %, 27 conseillers municipaux élus), devançant très largement celles menées respectivement par[20] :
- Simonne Abraham-Thisse (PS-PCF-EELV, 2 966 voix, 33,76 %, 6 conseillers municipaux élus) ;
- Gilles Parmentier (FN, 1 212 voix, 13,79 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
lors d'un scrutin où 46,26 % des électeurs se sont abstenus.

Au second tour des élections municipales de 2020 dans le Val-de-Marne, la liste LR-UDI menée par le maire sortant Jacques-Alain Bénisti obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 2 665 voix (46,02 %, 26 conseillers municipaux dont un métropolitain), devançant largement celles menées respectivement par[21] :
- Frédéric Massot PS-PRG-G.s-MRC-GRS-GE-PP-MDP, qui bénéficiait de la fusion des listes LREM et EÉLV du 1er tour, 2 145 voix, 37,04 %, 6 conseillers municipaux élus) ;
- Adel Amara (DVG-LFI, 980 voix, 16,92 %, 3 conseillers municipaux élus);
lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France où 63,45 % des électeurs se sont abstenus.

Liste des maires

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Liste des maires successifs[22],[23]
Période Identité Étiquette Qualité
1792 1793 Claude Trotin    
1793 1794 François Malle    
1794 1798 Claude Pemez    
1798 1799 Louis Chaussée    
1799 1800 Pierre Boisseau    
1800 1809 Claude Trotin    
1809 1815 Henri de Saint-Martin    
1815 1815 Claude Pierre Jacmart    
1815 1825 Henri de Saint-Martin    
1825 1830 François Marie Lamanet de Navenne    
1830 1835 Achille Delamarre    
1835 1842 Pierre Chatard    
1842 1843 Pierre Barbot    
1843 1848 Hyacinthe Reine    
1848 1848 Joseph Pierson    
1848 1856 Octidi Theurlot    
1856 1866 Hyacinthe Reine    
1866 1866 Jean-Louis Maximilien Gallet    
1866 1870 Jules Poupinel    
1870 1876 Paul Remoiville    
1876 1878 Denis Guinegagne    
1878 1881 Paul Remoiville    
1881 1888 Alexis Quirin    
1888 1892 Victor Onfray    
1892 1909 Alexis Quirin    
1909 1914 Auguste Bernier Rad.  
1914 1918 Sulpice Guinegagne    
1918 1924 Auguste Bernier
(1859-1924)
Rad. Conseiller général de Boissy-Saint-Léger (1919 → 1924)
Mort en fonction
1924 1925 Louis Lhuillier    
1925 1930 Léon Dauer    
1930 1935 Alphonse Toury    
1935 1936 Jean Sarrasin    
1936 1941 Louis Marchal    
1941 1944 Philippe Lemercier    
1944 1944 Christian Lavallée    
1944 1945 Marcel Liaudon    
1945 octobre 1947 André Rouy[24]
(1902-1988)
SFIO Représentant de commerce
octobre 1947 mai 1953 Marcel Liaudon RPF  
mai 1953 mars 1977 André Rouy[24]
(1902-1988)
SFIO puis PS
puis DVG (PS app.)
Représentant de commerce
Conseiller général de Chennevières (1967 → 1970)
Conseiller général de Villiers-sur-Marne (1976 → 1982)
mars 1977 juin 1995 Serge Delaporte PS Conseiller général de Villiers-sur-Marne (1988 → 1994)
Conseiller régional d'Île-de-France
juin 1995 En cours
(au 27 novembre 2023)
Jacques-Alain Bénisti UDF-FD puis
UMPLR[25]
Dirigeant d'une entreprise d'édition
Député du Val-de-Marne (4e circ.) (2002 → 2017)
Conseiller général puis départemental de Villiers-sur-Marne (1994 → 2003 et 2021 → 2023[26])
Vice-président de l'EPT Paris-Est-Marne et Bois (2016 →)

Politique environnementale

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Jumelages

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Villes jumelées ou en partenariat avec Villiers. 
Villes jumelées ou en partenariat avec Villiers. 
VillePaysPériode
Bishop’s Stortford Royaume-Uni-
 Entroncamento Portugaldepuis
 Friedberg Allemagnedepuis

De 1965 jusqu'à fin 2011, Villiers-sur-Marne était jumelée avec Bishop's Stortford, ville britannique d'environ 35 000 habitants dans le Hertfordshire (est de l'Angleterre). En , le conseil municipal de Bishop's Stortford, dirigée par le Parti conservateur, annonça sans explication la rupture de son jumelage avec Villiers-sur-Marne et Friedberg. S'adressant au journal The Guardian, un conseiller municipal libéral-démocrate suggéra qu'il s'agissait d'une manifestation d'euroscepticisme conservateur. Les autorités municipales démentirent, affirmant début décembre qu'elles avaient mis fin au jumelage parce qu'il n'intéressait personne dans la ville et était dépourvu d'avantages pour la commune[27],[28].

Équipements et services publics

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Enseignement

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École élémentaire Jules Ferry.

La commune compte sur son territoire :

  • 8 écoles maternelles :
    • Jeanne et Maurice Dudragne
    • Théophile Gautier
    • Édouard Herriot
    • Jean Jaurès
    • Charles Péguy
    • Charles Perrault
    • Monique et Jean Renon
    • Simone Veil
  • 7 écoles élémentaires :
    • Albert Camus
    • Léon Dauer
    • Jeanne et Maurice Dudragne
    • Jules Ferry
    • Édouard Herriot
    • Jean Jaurès
    • Jean Renon
  • 2 collèges publics :
    • Collège Pierre et Marie Curie
    • Collège les Prunais

Il n'y a pas de lycée à Villiers-sur-Marne, les 3 lycées de secteur sont :

  • Lycée Marx Dormoy et Lycée Langevin-Wallon tous les deux situés à Champigny-sur-Marne et le lycée Samuel-de-Champlain situé à Chennevières-sur-Marne.

Créé en 1891, le Centre de rééducation fonctionnelle de Villiers-sur-Marne, établissement à but non lucratif du groupe SOS, est spécialisé dans la prise en charge des pathologies et suites d'interventions chirurgicales orthopédiques chez l'enfant et l'adulte.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[29],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 30 669 habitants[Note 5], en évolution de +7,57 % par rapport à 2015 (Val-de-Marne : +3,13 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
600718671704744700721765719
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
8538249199901 1091 2871 4931 7502 055
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 9352 5523 0113 8275 6136 1457 0207 1729 205
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
13 06815 78922 29322 02222 74026 63229 36927 22229 226
2021 - - - - - - - -
30 669--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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Sports et loisirs

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La ville dispose de plusieurs installations sportives : les gymnases Géo André, Yves Querlier, Abel Rospide, Léo Lagrange ; les stades Octave Lapize, Jules Rimet; la piscine municipale « L'hippocampe ». La ville est labellisée "Terre de Jeux 2024" et retenue comme centre de préparation aux jeux en vue d'accueillir des délégations olympiques et paralympiques

Trois lieux de culte sont présents dans la ville de Villiers sur Marne : une église catholique, située dans le centre-ville ainsi qu'une mosquée près du quartier des Hautes Noues. Une synagogue proche de la Mairie est également présente.

Économie

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Culture locale et patrimoine

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La maison au belvédère (musée municipal Émile-Jean).
 
L'église Saint-Jacques-Saint-Christophe.

Lieux et monuments

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  • L'église Saint-Jacques-Saint-Christophe.
  • Le musée municipal Emile-Jean, fondé en 1973 par la société historique de Villiers.
  • La médiathèque Jean-Moulin.
  • Le conservatoire de musique et de danse Claude Debussy

Patrimoine naturel

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De nombreux parcs sont présents à Villiers-sur-Marne : le parc du Bois-Saint-Denis, le bois Saint-Martin, le parc Cézanne, le parc Gervaise...

Personnalités liées à la commune

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Héraldique, logotype et devise

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Logo de la ville jusqu'en mars 2021.
  Blason
D'argent au chevron de gueules accompagné de trois grappes de raisin d'azur tigées et feuillées de sinople.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  26. « Pas assez de temps » : Jacques-Alain Bénisti démissionne du conseil départemental du Val-de-Marne : Le maire (LR) de Villiers-sur-Marne, qui était en charge de l’attractivité, invoque une surcharge de fonctions avec « les nouvelles missions confiées à la métropole ». Son suppléant, Charles Aslangul, le remplace », Le Parisien,‎ (lire en ligne  , consulté le ).
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  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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  33. Éric Mercier, « Simone Dat », Années 50 - La Jeune Peinture, tome 1 : L'Alternative figurative, ArtAcatos, 2010, pp. 211-212.