Villes hôtes du Concours Eurovision de la chanson
Le Concours Eurovision de la chanson est un évènement annuel organisé par l’UER, l’Union européenne de radio-télévision. Il réunit les membres de l’Union dans le cadre d’une compétition musicale, diffusée en direct et en simultané par tous les pays participants. Depuis 1956, le concours (appelé plus communément Eurovision) s’est tenu chaque année, sans aucune interruption sauf en cas d’exemption extrême[1]. Jusqu'à présent, vingt-six pays, quarante-et-une villes et cinquante-et-une salles ont déjà accueilli une édition du concours.
Historique
modifier1956-1959
modifierCe fut la télévision publique suisse qui se proposa afin d'organiser, en 1956, la toute première édition du concours. Celle-ci eût lieu à Lugano, en Suisse[2]. Elle se conclut par la victoire du pays hôte. L'année suivante, ce fut l'Allemagne Fédérale qui accueillit l'édition 1957[3].
En 1958, l'UER instaura une des règles fondamentales du concours où Il fut décidé que désormais, le pays victorieux accueillerait le concours l'année suivante. Jusqu'alors, il était admis que celui-ci serait organisé à tour de rôle par les pays participants. Par conséquent, les Pays-Bas, qui avaient remporté l'édition 1957 furent les hôtes de l'édition 1958[4].
En 1959, le concours eût lieu au Palais des Festivals de Cannes, là où se tenait, à l'époque, le Festival du Film [5]. Le bâtiment était situé sur la Promenade de la Croisette mais il a été détruit depuis. Pour la toute première fois, la salle accueillant le concours apparut à l'écran. En effet, la retransmission s'ouvrit sur une courte vidéo, montrant une vue de Cannes, la nuit. À la mer, succéda la plage, puis la Croisette, les marches du Palais des Festivals, la façade du Palais et enfin, les drapeaux des pays participants hissés à son sommet.
1960-1969
modifierEn 1960, les Pays-Bas qui avait remporté l’édition 1959 ne souhaitèrent pas se charger de l’organisation du concours. Les responsables de la télévision publique néerlandaise estimant que la charge financière était trop importante sitôt après l'avoir organisé l’édition 1958. Le Royaume-Uni, qui a terminé deuxième, prit le relais et le concours eût lieu pour la première fois à Londres[6].
En 1963, la France, qui avait remporté l'édition 1962, ne put organiser le concours, à la suite de difficultés financières. Comme en 1960, ce furent le Royaume-Uni et la BBC qui se chargèrent de l'organisation[7]. Pour la première fois de l'histoire du concours, deux salles distinctes furent employées : les studios TC3 et TC4. Le premier accueillit la présentatrice, le public et le tableau de vote. Le second, à l'acoustique meilleure, accueillit les artistes et l'orchestre[8]. La nouveauté technique majeure de cette édition (expliquant le recours à deux salles distinctes) fut l'emploi de microphones suspendus. Ceux-ci, invisibles à l'écran, permirent une plus grande liberté de mouvements aux artistes et une mise en scène plus élaborée[9].
En 1966, le concours eut lieu dans l'auditorium de la Villa Louvigny, siège de la télévision luxembourgeoise, à Luxembourg. Le décor de la scène était composé de plusieurs mobiles, inspirés par le pop art[10]. Ce fut la première fois de l'histoire du concours que le décor demeura en mouvement durant les prestations des artistes.
En 1967, le concours eut lieu dans la Grosser Festsaal der Wiener Hofburg, la salle des fêtes de la Hofburg[11], le palais impérial de Vienne, ancienne résidence des empereurs autrichiens et siège actuel de la présidence autrichienne. Pour la toute première fois, des caméras furent installées en coulisses[12]. Elles enregistrèrent les réactions des artistes durant le vote.
En 1969, l’Espagne, qui avait remporté l'édition 1968, se chargea de l'organisation du concours. Il eut lieu au Teatro Real[13], l'opéra de Madrid. Sa direction artistique fut confiée au maître surréaliste, Salvador Dalí, qui réalisa notamment les décors[14]. Ceux-ci se composaient de quatre parterres de fleurs roses, avec en arrière-fond, un orgue et une sculpture originale de Dali.
1970-1979
modifierEn 1970, à la suite de l'ex æquo de l'édition 1969, les quatre pays gagnants présentèrent leur candidature pour organiser le concours. Il fut alors procédé à un tirage au sort et ce furent les Pays-Bas qui se retrouvèrent chargés de l'organisation[15]. Le décor de la scène fut conçu par Roland de Groot. D’inspiration moderniste, il se composait de cinq barres horizontales incurvées et de sept sphères suspendues, ainsi que d’une passerelle métallique par laquelle les artistes faisaient leur entrée. Pour chaque prestation, les barres et les sphères étaient disposées de manière différente. En outre, des spots permettaient de donner des couleurs spécifiques à l'arrière-fond et d’obtenir des jeux de lumière sur les barres et les sphères. Ce fut la première utilisation réellement moderne des possibilités offertes au concours par la télévision couleur[16].
En 1972, Monaco, qui avait remporté l'édition 1971, a initialement décidé d'organiser seul le concours. La première idée fut d'opter pour un événement en extérieur et de reculer la date du concours jusqu'en [17]. Cependant, faute de financement et de matériel adéquat, les responsables de la télévision monégasque durent requérir l'aide de la télévision publique française, qui accepta d'organiser le concours. Les discussions n'aboutirent cependant jamais. La télévision monégasque souhaitait que le concours se tienne à Monaco; la télévision française, en France. Les responsables monégasques renoncèrent alors définitivement à l'organisation et s'en remirent à l'UER[18]. Celle-ci sollicita l'Espagne et l'Allemagne, qui avaient terminé aux deuxième et troisième places. Les deux pays déclinèrent et ce fut finalement la BBC qui se retrouva en charge[17]. Monaco devint ainsi le seul pays vainqueur à ne jamais avoir accueilli le concours sur son sol. Ce fut la première fois que la BBC choisit d'organiser le concours en dehors de Londres, à Édimbourg. Enfin, ce fut la première fois dans l'histoire du concours, qu'un écran mural fut inséré dans le décor de la scène[19].
En 1974, le Luxembourg, qui avait remporté et déjà organisé l'édition 1973, ne put se charger de l’organisation du concours, faute de budget. Ce fut à nouveau la BBC qui se proposa et le concours eut lieu cette fois à Brighton[20].
En 1977, le Royaume-Uni, qui avait remporté l'édition 1976, se chargea de l’organisation du concours. La date initialement fixée pour la finale était le samedi . Mais les cadreurs et les techniciens de la BBC se mirent en grève, paralysant toute l'organisation du concours. La finale nationale britannique ne put même pas être diffusée. L'édition 1977 menaçant d'être annulée, les responsables de la télévision publique néerlandaise proposèrent de se charger de son organisation. Cependant les syndicats et les techniciens néerlandais se déclarèrent solidaires de leurs collègues britanniques et menacèrent de se mettre en grève à leur tour. Finalement, un arrangement finit par être trouvé et la date du concours fut reportée de cinq semaines[21].
En 1979, Israël, qui avait remporté l'édition 1978, organisa le concours à Jérusalem[22]. Ce fut la première fois que le concours se tint dans une ville située en dehors du continent européen.
1980-1989
modifierEn 1980, Israël, qui avait organisé et remporté l'édition 1979, ne put se charger de l’organisation du concours. La télévision publique israélienne ne parvint en effet pas à rassembler les fonds nécessaires à la production d’un autre évènement international. Sollicité, le gouvernement israélien refusa toute rallonge au budget de l’IBA. L’UER se tourna alors vers l’Espagne, qui avait terminé deuxième, et le Royaume-Uni, qui avait déjà organisé le concours à six reprises. Mais tous deux refusèrent. Ce fut finalement la télévision publique néerlandaise qui accepta d’organiser le concours. Le temps étant compté, NOS réutilisa essentiellement le schéma de production de l’édition 1976, ce qui explique les nombreuses similitudes entre ces deux éditions. Ainsi, le concours eut à nouveau lieu au Nederlands Congresgebouw, à La Haye[23].
En 1982, la décision de la BBC de choisir Harrogate comme ville hôte causa une certaine surprise. Car jamais le concours n’avait été organisé dans une si petite ville britannique[24]. La BBC voulait en fait profiter des facilités offertes par son nouveau centre de conférence, inauguré cette année-là. La production fit allusion à cela, dans la vidéo introductive. Celle-ci débuta par une vue d'une carte de l'Europe, dessinée sur un parchemin. Les différents pays participants s'illuminèrent successivement d'orange et de chacun d'entre eux, sortit la même question, formulée dans la langue nationale du pays : « Où est Harrogate ? » La caméra fit ensuite une vue agrandie du Royaume-Uni, puis du Yorkshire. Harrogate y apparut au centre, marquée par un cercle orange. La vidéo se poursuivit avec des gravures puis des vues touristiques de la ville. Furent ensuite montrés, les préparatifs du concours, les vitrines décorées des commerces et une exposition florale. La vidéo se conclut par des vues nocturnes du Conference Center, l'arrivée des voitures des invités et leur entrée dans la salle.
En 1984, ce fut la quatrième et la dernière fois que la télévision luxembourgeoise organisa le concours. RTL rencontra des difficultés pour trouver un endroit suffisamment vaste et finit par se décider pour le Grand Théâtre. Il s’agissait de l’endroit où s’était déjà tenu le concours en 1973. La salle ne pouvant accueillir qu’un nombre restreint de spectateurs, les places ne furent disponibles que sur invitation. Ainsi, seuls les invités spéciaux, les représentants de la presse et les délégations étrangères purent prendre place dans le public[25].
En 1986, l'organisation du concours fut source d'un sentiment de fierté nationale partout en Norvège. Par conséquent, la plupart des villes norvégiennes soumirent leur candidature, avant que Bergen ne l'emporte[26]. La télévision publique norvégienne dégagea un budget fort élevé, afin de présenter la Norvège sous son meilleur jour au reste du monde[27].
1990-1999
modifierEn 1991, le concours devait à l'origine se tenir au Théâtre Ariston de Sanremo, là où a lieu chaque année, le fameux Festival de Sanremo. Il s'agissait pour la télévision publique italienne de rendre hommage au festival ayant inspiré l'Eurovision. Mais à la suite de l'invasion du Koweït par l'Irak et du déclenchement de la Guerre du Golfe, la production décida en , pour mieux assurer la sécurité des délégations étrangères, de rapatrier le concours à Rome. Cela causa de sérieux problèmes d'organisation et de graves retards. Ainsi, la salle et les décors ne furent achevés que le jour même de la finale, quelques heures à peine avant le début de la retransmission[28]. En outre, les délais causés laissèrent trop peu de temps aux artistes pour répéter autant qu'ils le souhaitaient, ce qui suscita de vives tensions entre la production italienne et les délégations étrangères[29]. Le décor de la scène se composaient de trois éléments architecturaux distincts, dont la partie inférieure évoquait les temples antiques et la partie supérieure, les gratte-ciels contemporains. Le fond de la scène était occupé par un autre immeuble et une église, placés derrière une grille en perspective. Le décor comportait en outre de nombreux éclairages au néon et plusieurs écrans vidéo encastrés. Il s'agissait pour la plupart d'éléments récupérés sur le tournage d'anciens films[30].
En 1993, la télévision publique irlandaise surprit l’opinion publique en décidant d’organiser le concours à Millstreet, petite ville d’à peine 1 500 habitants, située dans la campagne irlandaise, à proximité de Cork. En réalité, la RTÉ avait reçu une très intéressante proposition de la part d’un des habitants de Millstreet : Noel C. Duggan, propriétaire de la Green Glens Arena, un vaste centre équestre couvert. Duggan avait écrit aux responsables de la télévision irlandaise, la nuit même de la victoire de Linda Martin à Malmö. Cette candidature, a priori surprenante, reçut immédiatement un vif soutien des autorités et des entreprises, non seulement au niveau local, mais aussi au niveau national[31]. Face à cette mobilisation et constatant que la Green Glens Arena était extrêmement bien équipée, la RTÉ retint la candidature de Millstreet, qui devint ainsi la plus petite ville à avoir jamais accueilli le concours[32]. Pour l’occasion, la ville et l’ensemble de ses infrastructures furent rénovés[31]. Mais cette décision suscita une avalanche de critiques, de moqueries et de commentaires désobligeants dans les médias européens[33]. Ce fut ensuite au tour des artistes participants et des délégations étrangères de se montrer mécontents du choix de Millstreet. Ils protestèrent tout d’abord d’avoir à résider à Cork et de devoir faire, chaque jour, la navette en bus et en train, jusqu’à la salle, pour les répétitions[33]. Ils se plaignirent ensuite de n’avoir aucune occupation pour se distraire, durant les périodes de repos[32].
En 1994, l’Irlande devint le premier pays à organiser le concours deux années consécutives. En 1970, l’Espagne n’en avait pas eu l’opportunité. En 1974 et en 1980, le Luxembourg et Israël avaient renoncé, faute de moyens financiers[34].
En 1995, après avoir été le premier pays à remporter le concours trois années consécutives, l’Irlande devint le premier pays à l'organiser trois années consécutives. Et pour la première fois, le concours se tint pour la deuxième année d'affilée dans la même ville : Dublin[35]. Initialement, pourtant, la télévision publique irlandaise avait douté de sa capacité financière à organiser le concours une troisième fois de suite. La BBC s'était alors proposé, avançant l'idée d'une production commune avec la RTÉ, à Belfast. Les dirigeants de la télévision irlandaise repoussèrent l'idée et reçurent des crédits supplémentaires du gouvernement. Ils obtinrent parallèlement l'assurance de l'UER à ne pas avoir l'obligation d'organiser une quatrième fois le concours, en cas de nouvelle victoire[36]. Le concours eut à nouveau lieu au Point Theatre, à Dublin, première salle à l'accueillir deux années consécutives[35].
En 1999, certains experts doutèrent des capacités financières de la télévision publique israélienne d’organiser l’évènement, le gouvernement israélien hésitant avant d’accorder les subsides nécessaires. En effet, les groupes de pression conservateurs, politiques et religieux, s’opposèrent vivement à cette célébration, due à la victoire l’année précédente de la chanteuse transsexuelle Dana International. Le maire de Jérusalem lui-même exprima publiquement son opposition à la venue de l’Eurovision dans sa capitale. Finalement, le concours eut bien lieu dans la ville sainte[37].
2000-2009
modifierEn 2001, le Danemark, qui avait remporté l'édition 2000, se chargea de l’organisation du concours. La volonté initiale des organisateurs était de surpasser de toutes les façons possibles la production suédoise de l’année précédente[38]. Ils décidèrent pour cela de transformer le concours en une superproduction télévisuelle à la pointe de la technologie et du progrès[39]. La télévision publique danoise rencontra quelques difficultés dans le choix de la salle destinée à accueillir le concours. Finalement, elle se décida pour le Parken Stadium, stade omnisports situé à Copenhague. Il fallut alors construire un toit rétractable au-dessus du stade pour l’adapter à la circonstance. Le record de 13 000 spectateurs établi l’année précédente, fut largement surpassé, puisque 35 000 spectateurs prirent place dans le Parken, le plus vaste public de l’histoire du concours. Le résultat fut cependant décevant : la plupart des spectateurs dans le Parken ne purent même pas apercevoir les artistes, étant tous assis trop loin de la scène[40].
En 2004, la télévision publique turque hésita à propos de la ville où se tiendrait le concours. Après avoir envisagé un temps Ankara, la capitale du pays, elle opta finalement pour Istanbul. Cela lui permit de mettre l’accent sur la symbolique de la ville-pont, reliant deux continents. Ensuite, la production retint comme salle le Mydonose Showland, puis se ravisa pour l’Abdi İpekçi Arena. Cette dernière, qui avait été inaugurée en 1986 et accueillait des compétitions de basket, fut retenue, car plus vaste et plus pratique pour un évènement de cette importance[41].
En 2008, les préparatifs du concours furent un temps suspendus par la déclaration unilatérale d’indépendance du Kosovo, le . Belgrade fut secouée par des troubles et des émeutes, au point que l’UER remit en cause la tenue du concours dans la capitale serbe. L’Union finit par obtenir la garantie expresse du gouvernement serbe que la sécurité de l’évènement serait assurée. Les délégations albanaises, croates et israéliennes bénéficièrent de mesures de protection supplémentaires. Finalement, aucun incident ne fut déploré[42].
2010-…
modifierEn 2010, Oslo fut rapidement choisie comme ville hôte par la télévision publique norvégienne. La capitale était en effet la seule ville du pays dotée des infrastructures nécessaires à pareil évènement. La production hésita un temps entre l'Oslo Spektrum, où avait déjà été organisé le concours en 1996, et la Telenor Arena, stade couvert inauguré en 2009. Cette dernière fut finalement choisie, car elle avait une capacité d'accueil supérieure : 23 000 personnes au total[43].
En 2011, dès l'annonce de la victoire de l'Allemagne, de très nombreuses villes se montrèrent intéressées par l'organisation du concours. Huit d'entre elles furent retenues lors d'une première sélection : Berlin, Cologne, Düsseldorf, Francfort-sur-le-Main (ville hôte de l'édition 1957), Gelsenkirchen, Hambourg, Hanovre et Munich (ville hôte de l'édition 1983) [44]. Seules quatre villes posèrent finalement leur candidature officielle pour accueillir l'évènement : Berlin, Düsseldorf, Hambourg et Hanovre[45]. Les quatre lieux en lice étaient l’aéroport de Tempelhof de Berlin ; l'Esprit Arena de Düsseldorf ; le Centre d'Exposition de Hambourg et le Centre d'Exposition de Hanovre[46]. La ville hôte fut finalement Düsseldorf. Sa candidature l'avait emporté sur les autres, non seulement au regard de la salle proposée, mais aussi des facilités de logement et de transport. La ville pouvait offrir 25 000 chambres d'hôtel et était accessible par air (via l'aéroport situé à 5 kilomètres de son centre), par eau (via le Rhin) et par terre (via les nombreuses autoroutes la reliant à la Belgique et aux Pays-Bas)[47].
Récapitulatif par année
modifierRécapitulatif par pays
modifierLocalisation
modifierGalerie
modifierRecords
modifier- Le pays ayant accueilli le plus souvent le concours demeure toujours le Royaume-Uni. La télévision publique britannique organisa en effet le concours à neuf reprises : en 1960, 1963, 1968, 1972, 1974, 1977, 1982, 1998 et 2023. Vient ensuite l'Irlande qui l'a accueilli à sept reprises.
- La ville ayant accueilli le plus souvent le concours demeure toujours Dublin, en Irlande. La télévision publique irlandaise y organisa le concours à six reprises : en 1971, 1981, 1988, 1994, 1995 et 1997. Viennent ensuite Londres, au Royaume-Uni, et Luxembourg, au Grand-Duché de Luxembourg, qui ont chacune accueilli le concours à quatre reprises.
- La salle ayant accueilli le plus souvent le concours demeure toujours le Point Theatre, à Dublin, en Irlande. La télévision publique irlandaise y organisa le concours à trois reprises : en 1994, 1995 et 1997.
- L'Irlande demeure toujours le seul pays à avoir accueilli le concours, deux, puis trois années consécutives : en 1993, 1994 et 1995[34].
- Le Point Theatre, à Dublin, en Irlande, demeure toujours la seule salle à avoir accueilli le concours deux années consécutives : en 1994 et 1995[35].
- La plus petite ville à avoir accueilli le concours demeure toujours Millstreet, en Irlande, avec 1 500 habitants[32]. Viennent ensuite Lugano, en Suisse, avec 55 000 habitants, et Harrogate, au Royaume-Uni, avec 75 000 habitants.
- La plus vaste salle à avoir accueilli le concours demeure toujours le Parken Stadium, à Copenhague, au Danemark. 35 000 personnes purent y prendre place pour la finale de l'édition 2001[40].
Bibliographie
modifier- (en) John Kennedy O'Connor, The Eurovision Song Contest. 50 Years. The Official History, Londres, Carlton Books Limited, .
- Jean-Pierre Hautier, La folie de l’Eurovision, Bruxelles, Éditions de l’Arbre, .
- (en) Jan Feddersen et Ivor Lyttle, Congratulations. 50 Years of The Eurovision Song Contest. The Official DVD. 1956-1980, Copenhague, CMC Entertainement, .
Références
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