Villemoutiers

commune française du département du Loiret

Villemoutiers est une commune française, située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Villemoutiers
Villemoutiers
La mairie et le monument aux morts.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loiret
Arrondissement Montargis
Intercommunalité Communauté de communes Canaux et Forêts en Gâtinais
Maire
Mandat
Christiane Burgevin
2020-2026
Code postal 45270
Code commune 45339
Démographie
Gentilé Villamonastériens[1]
Population
municipale
479 hab. (2021 en évolution de −0,42 % par rapport à 2015)
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 59′ 42″ nord, 2° 33′ 30″ est
Altitude Min. 91 m
Max. 106 m
Superficie 16,18 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Lorris
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Villemoutiers
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Villemoutiers
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Villemoutiers

Géographie

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Localisation et communes limitrophes

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Carte de la commune de Villemoutiers et des communes limitrophes.

La commune de Villemoutiers se trouve dans le quadrant nord-est du département du Loiret, dans la région agricole du Gâtinais pauvre[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 49,6 km d'Orléans[3], préfecture du département, à 14,0 km de Montargis[4], sous-préfecture, et à 8,7 km de Bellegarde, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant . La commune fait partie du bassin de vie de Bellegarde - Quiers-sur-Bezonde[5] dont elle est éloignée de 8,7 km[6].

Communes limitrophes de Villemoutiers
Ladon (1,8 km) Moulon (3,7 km)
Ouzouer-sous-Bellegarde (6,8 km)   Saint-Maurice-sur-Fessard (4,6 km)
Auvilliers-en-Gâtinais (5,5 km) Presnoy (4,2 km) Chevillon-sur-Huillard (6,2 km),

Les autres communes proches sont : Chapelon (4,8 km), Chailly-en-Gâtinais (5,4 km), Villevoques (6,4 km) et Mézières-en-Gâtinais (6,8 km)[7].

Géologie et relief

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Géologie

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La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques[8].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. La formation la plus ancienne est du calcaire d'Étampes remontant à l’époque Oligocène de la période Paléogène. La formation la plus récente est des alluvions récentes des lits mineurs remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « n°364 - Bellegarde-du-Loiret » et « n°365 - Montargis » de la carte géologique au 1/50 000ème du département du Loiret[9],[10] et leurs notices associées[11],[12].

 
Carte géologique de la commune.
Ère Période Époque Formations géologiques
Cénozoïque
(0 - 66.0)
Quaternaire
(0 - 2.58)
Holocène
  Fz  : alluvions récentes des lits mineurs, Holocène
  Fy  : alluvions récentes des levées et montilles de la Loire et des basses terrasses du Loing, Holocène
Pléistocène  non présent
Néogène
(2.58 - 23.03)
Pliocène  non présent
Miocène
  m1MGa  : molasse du Gâtinais, Aquitanien
Paléogène
(23.03 - 66.0)
Oligocène
  g1CEt  : calcaire d'Étampes, Stampien supérieur
Éocène  non présent
Paléocène  non présent

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 16,18 km2[13],[Note 1]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 16,07 km2[10]. Son relief est relativement plat puisque la dénivelée maximale atteint 15 mètres. L'altitude du territoire varie entre 91 m et 106 m[16].

Hydrographie

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La rivière Bézonde, affluent du Loing, traverse le territoire de la commune.

Toponymie

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Villemoutiers signifie « le domaine du monastère » en ancien français (en latin médiéval, Villa monasterii).

Histoire

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En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[17]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Nord-est du bassin Parisien » et « Centre et contreforts nord du Massif Central »[18].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 686 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[17]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Ladon à 2 km à vol d'oiseau[19], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 685,3 mm[20],[21]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[22].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Villemoutiers est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[23]. Elle est située hors unité urbaine[24] et hors attraction des villes[25],[26].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,3 %), zones agricoles hétérogènes (15,6 %), forêts (1,9 %), prairies (1 %), zones urbanisées (0,1 %)[27].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports

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Réseau routier principal de la commune de Villemoutiers (avec indication du trafic routier 2014).

Risques majeurs

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La commune de Villemoutiers est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible)[28]. Entre 1989 et 2019, huit arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune : cinq pour des inondations et coulées de boues et trois pour des mouvements de terrains[29].

Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[30].

Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sècheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sècheresse[31]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est exposée à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[32].

Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante[33]. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible[29].

Politique et administration

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Découpage territorial

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Bloc communal : commune et intercommunalités

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La paroisse de Villemoutiers acquiert le statut de municipalité avec le décret du de l'Assemblée Nationale[34] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[35]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[36].

Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[37].

 
Localisation de la commune de Villemoutiers dans la communauté de communes Canaux et forêts en Gâtinais.

La commune est membre de la Communauté de communes du Bellegardois depuis sa création le [38] jusqu'au .

Afin de renforcer et réduire le nombre d'intercommunalités en France, la loi du portant nouvelle organisation territoriale de la République (dite loi NOTRe) fait passer le seuil démographique minimal de 5 000 à 15 000 habitants pour constituer une intercommunalité, sauf exceptions. Le schéma départemental de coopération intercommunale du Loiret est arrêté sur ces bases le et le nombre d'établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre passe dans le département du Loiret de 28 (2 communautés d'agglomération et 26 communautés de communes) à 16 (deux communautés d'agglomération et 14 communautés de communes dont une interdépartementale)[39]. Les communautés de communes du canton de Lorris et canton de Châtillon-Coligny et du Bellegardois fusionnent ainsi à compter du en une seule entité : la communauté de communes Canaux et forêts en Gâtinais, dont le siège est à Lorris. Cette nouvelle intercommunalité comprend 38 communes dont Villemoutiers[40].

Circonscriptions de rattachement

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La loi du divise le pays en 83 départements découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Villemoutiers est alors incluse dans le canton de Saint-Maurice-sur-Fessard, le district de Montargis et le département du Loiret[41].

La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838[42]. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions[43]. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes[44]. L'acte II intervient en 2003-2006[45], puis l'acte III en 2012-2015.

Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Villemoutiers aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

Circonscription Nom Période Type Évolution du découpage territorial
District Montargis 1790-1795 Administrative La commune est rattachée au district de Montargis de 1790 à 1795[37],[41]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance[46].
Canton Saint Maurice sur Fessard 1790-1801 Administrative et électorale Le , la municipalité de Villemoutiers est rattachée au canton de Saint Maurice sur Fessard[47],[37]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral[46]. Ils permettent l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[48]. Les cantons acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
Bellegarde 1801-2015 Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31[49]. Villemoutiers est alors rattachée par arrêté du 9 vendémiaire an X () au canton de Bellegarde, sous le nom de Villemontiers[50],[37].
Lorris 2015- Électorale La loi du [51] et ses décrets d'application publiés en février et [52] introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au nouveau canton de Lorris[52]. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une circonscription électorale dédiée à l'élection d'un binôme de conseillers départementaux siégeant au conseil départemental[53].
Arrondissement Montargis 1801- Administrative Villemoutiers est rattachée à l'arrondissement de Montargis depuis sa création en 1801[37],[50].
Circonscription législative 5e circonscription 2010- Électorale Lors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Un nouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siège de député « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21[54],[55]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six[56]. La réforme n'affecte pas Villemoutiers qui reste rattachée à la cinquième circonscription[57].

Collectivités de rattachement

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La commune de Villemoutiers est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[58], à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.

Politique et administration municipales

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Conseil municipal et maire

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Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Villemoutiers, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours, les électeurs pouvant modifier les listes, panacher, ajouter ou supprimer des candidats sans que le vote soit nul[59], pour un mandat de six ans renouvelable[60]. Il est composé de 11 membres[61]. L'exécutif communal, est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.

Liste des maires

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  • 1790-1791 : Jean Rapine, manœuvre à Rouchetouche, « maire de la municipalité ».
  • de 1791 à 1803 : Pierre Rigault, laboureur au hameau des Sevins.
  • de 1803 à 1808 : Hugues Lemaire, fils d'un aubergiste de Ladon.
  • de 1808 à 1815 : Jean-Baptiste Patrauld, ancien professeur de mathématiques de Napoléon Bonaparte à Brienne.
  • de 1816 à 1822 : Claude Thomas Delaveau, fermier à Varennes.
  • de 1822 à 1830 : Vivant François Viénot de Vaublanc
  • 1830 : Sébastien Métier (maire provisoire).
  • de 1830 à 1871 : François Métier, cultivateur à Bois-Caillat. Il réalisa le plus long mandat de maire de la commune et acheta en 1842 la maison du maire précédent pour y établir la mairie, l'école et le presbytère. Il reçut la Légion d'honneur de l'Empereur Napoléon III en 1869.
  • de 1871 à 1874 : Désiré Grégoire, cultivateur à la Grange-Fromage. Il s'opposa, en vain, à l'établissement du nouveau cimetière de Ladon sur la commune.
  • de 1874 à 1897 : Joseph Prochasson, meunier au Moulin des Varennes. Il fit reconstruire l'église de 1878 à 1880 et construire l'école et la mairie en 1896.
  • de 1897 à 1908 : Laurent Métier, cultivateur.
  • de 1908 à 1919 : Léon Dupré, cultivateur à la Cave. Il présida le comité pour le monument aux morts.
  • de 1919 à 1935 : Joseph Prochasson, fils d'un maire précédent, du Moulin des Varennes. C'est sous son mandat que fut érigé le monument aux morts inauguré en 1926.
  • de 1935 à 1947 : Ernest Péron. C'est sous son 1er mandat que fut réalisée l'électrification de la commune.
  • de 1947 à 1959 : Fernand Lelièvre, cultivateur à Pâturange.
  • de 1959 à 1977 : René Chéron, c'est sous son 2e mandat que fut réalisée l'adduction d'eau potable avec Saint-Maurice-sur-Fessard.
  • de 1977 à 1989 : René Paunon, cultivateur au Gué-Jaune. C'est sous son 2e mandat que fut construite la salle polyvalente en 1986.
  • de 1989 à 2001 : Maurice Petit, agriculteur au Bois-aux-Moines. C'est sous son 2e mandat que fut réalisé le tout-à-l'égout dans le bourg en 2000.
  • de 2001 à 2008 : Jean-Louis Simon, cadre administratif, rue des Acacias.
  • de 2008 à 2014 : Gérard Petit, agriculteur au Bois-aux-Moines, fils de Maurice, l'avant-dernier maire.
  • en 2014 et en 2020 : Christiane Burgevin, retraitée à Haut-Bois.

Équipements et services

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Environnement

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Gestion des déchets

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En 2016, la commune est membre du SICTOM de la région de Châteauneuf-sur-Loire, créé en 1976. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles[Note 2], des emballages ménagers recyclables et des encombrants en porte à porte et du verre en points d’apport volontaire[62]. Un réseau de dix déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche est située sur la commune de Quiers-sur-Bezonde[63]. L'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective sont effectuées par le SYCTOM de Gien-Châteauneuf-sur-Loire qui comprend un centre de transfert de déchets ménagers et un centre de stockage de déchets ultimes (CSDU) de classe II à Saint-Aignan-des-Gués ainsi qu'une usine d’incinération des ordures ménagères à Gien-Arrabloy[62].

Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes Canaux et Forêts en Gâtinais en application de la loi NOTRe du [64].

Production et distribution d'eau

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Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[65]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par le syndicat des eaux de Saint-Maurice-sur-Fessard - Villemoutiers - Chevillon-sur-Huillard, un syndicat créé en 1963 desservant quatre communes : Chevillon-sur-Huillard, Saint-Maurice-sur-Fessard, Solterre et Villemoutiers[66],[67],[68]. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du . Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes[69],[70].

Assainissement

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La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte[71], est assurée par la commune elle-même[72]. La commune est raccordée à une station d'épuration située sur le territoire communal, mise en service le et dont la capacité nominale de traitement est de 200 EH, soit 30 m3/jour. Cet équipement utilise un procédé d'épuration de type filtre à sable[73],[74].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[75]. La communauté de communes du Bellegardois a créé, par transfert de compétences de ses communes adhérentes, un service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de contrôler les installations neuves et existantes, la mise en place d’un service de vidange et la réhabilitation des installations[76],[77]. Depuis le , c'est la communauté de communes Canaux et Forêts en Gâtinais, issue de la fusion de la communauté de communes du canton de Lorris, de la communauté de communes de Châtillon-Coligny et de la communauté de communes du Bellegardois, qui assure, par substitution, le SPANC.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[78]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[79].

En 2021, la commune comptait 479 habitants[Note 3], en évolution de −0,42 % par rapport à 2015 (Loiret : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
450473478425485509539613612
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
581608645643665642652628596
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
606596573507487482465498461
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
451420437398543483496498483
2017 2021 - - - - - - -
486479-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[80] puis Insee à partir de 2006[81].)
Histogramme de l'évolution démographique

Patrimoine

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Un monastère dépendant des bénédictins de la basilique Sainte-Marie-Madeleine de Vézelay (dans l'actuel département de l'Yonne) abritant les moines de Ferrières-en-Gâtinais lors de l'invasion des Normands est détruit pendant les Guerres de religion (1568) par les armées protestantes de l'amiral Gaspard II de Coligny. Il est remplacé par un prieuré qui devient bien national à la Révolution française. Au début du XIXe siècle est vendu au père adoptif du peintre Girodet-Trioson puis racheté en 1802 par Jean-Baptiste Patrauld. Au milieu du XIXe siècle, le peintre Gustave Mailand transforme la vieille demeure des prieurs en un château de style post-gothique en y accolant une tourelle de l'ancien oratoire de la Reine-Blanche issue des travaux réalisés lors de l'ouverture de la rue de Rivoli à Paris[82]. À la suite du mariage de sa fille Émilia, avec Valentin Chodron de Courcel, le château devient la propriété de leur fils unique, Henri Chodron de Courcel au début du XXe siècle.

L’église Saint-Nicolas[83], avec son maître-autel en bois du XVIIe siècle et l'ancien baptistère des moines chassés en 1568, reconstruite en 1880, et le clocher du XVIe siècle, qui fut une tour défensive, inscrit à l'inventaire des monuments historiques et qui fut incendié par la foudre en 1945, constituaient l'ancienne église conventuelle, avec la chapelle du XIIe siècle, devenue une grange du château ayant perdu son toit en 1995.

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[14],[15]
  2. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Gentilés des communes du Loiret », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. « Zonage en petites régions agricoles », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre "Villemoutiers" et "Orléans »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre "Villemoutiers" et "Montargis" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  5. « Fiche communale », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre "Villemoutiers" et "Bellegarde - Quiers-sur-Bezonde »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  7. « Villes les plus proches de Villemoutiers »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  8. « Histoire géologique du Bassin parisien », sur le site du Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie (consulté le ).
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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
  • Collectif, Loiret : un département à l'élégance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
  • Abbé Patron, Département du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, Comédit, 1991, réédition de 1870 (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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