Villavard

commune française du département de Loir-et-Cher

Villavard est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

Villavard
Villavard
L'église Notre-Dame.
Blason de Villavard
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Vendôme
Intercommunalité Communauté d'agglomération Territoires Vendômois
Maire
Mandat
Aimé Houdebert
2020-2026
Code postal 41800
Code commune 41274
Démographie
Population
municipale
125 hab. (2022 en évolution de −1,57 % par rapport à 2016)
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 45′ 35″ nord, 0° 54′ 21″ est
Altitude Min. 65 m
Max. 131 m
Superficie 5,18 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Vendôme
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montoire-sur-le-Loir
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Villavard
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Villavard
Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Voir sur la carte topographique de Loir-et-Cher
Villavard
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
Villavard

Localisée au nord-ouest du département, la commune fait partie de la petite région agricole « les Vallée et Coteaux du Loir », bordée au nord par un coteau raide et au sud par les coteaux en pente douce. Elle est drainée par la Rère, les Lacs Plats, le Rouaire, les Forges, les Gaz, le Saint Joseph et par divers petits cours d'eau. Avec une superficie de 518 ha en 2017, la commune fait partie des 13 communes les moins étendues du département.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est toutefois recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 41 en 1988, à 8 en 2000, puis à 8 en 2010.

Avec 128 habitants en 2017, la commune fait partie des 17 communes les plus faiblement peuplées de Loir-et-Cher.

Géographie

modifier

Localisation et communes limitrophes

modifier

La commune de Villavard se trouve au nord-ouest du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole des Vallée et Coteaux du Loir[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 36,8 km de Blois[3], préfecture du département, à 12,6 km de Vendôme[4], sous-préfecture, et à 3,3 km de Montoire-sur-le-Loir, chef-lieu du canton de Montoire-sur-le-Loir dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Montoire-sur-le-Loir[6].

Les communes les plus proches sont[7] : Saint-Rimay (1,3 km), Les Roches-l'Évêque (2,2 km), Lavardin (2,4 km), Houssay (2,5 km), Montoire-sur-le-Loir (3,3 km), Sasnières (4,9 km), Thoré-la-Rochette (5,3 km), Lunay (5,7 km) et Saint-Arnoult (5,9 km).

Paysages et relief

modifier

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[8]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[9]. La commune fait partie de l'unité de paysage des « boucles du Loir Vendômois », au sein de l'ensemble de paysage « la vallée du Loir »[10].

Les paysages des boucles du Loir vendômois présentent une certaine complexité : alors que l'amont de la vallée reste empreint de calme et de sérénité, le Loir se contorsionne ici en méandres serrés, tenus par un relief marqué par des coteaux à vif. Le tuffeau, qui s'est substitué aux molles argiles du Perche, marque le paysage de sa présence avec ses teintes blanches, sablées ou ocre apparaissant largement sur les falaises mises à nu par la rivière[11].

L'altitude du territoire communal varie de 65 mètres à 131 mètres[12],[13].

Hydrographie

modifier
 
Réseau hydrographique de Villavard.

La commune est drainée par le Loir (1,738 km), la Fontaine de Sasnières (3,405 km), le Langeron (0,275 km) et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 5,43 km de longueur totale[14].

Le Loir traverse la commune du nord-est vers le sud-ouest. D'une longueur totale de 317,4 km, il prend sa source dans la commune de Champrond-en-Gâtine (Eure-et-Loir) et se jette dans la Sarthe à Briollay (Maine-et-Loire), après avoir traversé 86 communes[15].

La Fontaine de Sasnières traverse la commune du sud-est vers le nord-ouest. D'une longueur totale de 16,3 km, elle prend sa source dans la commune de Prunay-cassereau (Loir-et-Cher) et se jette dans le Loir à Saint-Rimay (Loir-et-Cher), après avoir traversé 5 communes[16].

Le Langeron traverse la commune du sud-ouest vers le nord-ouest. D'une longueur totale de 10 km, il prend sa source dans la commune de Saint-Martin-des-Bois (Loir-et-Cher) et se jette dans le Loir à Lavardin (Loir-et-Cher), après avoir traversé 4 communes[17].

Ces cours d'eau sont de deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[18].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[20].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 736 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saunay à 18 km à vol d'oiseau[21], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 657,3 mm[22],[23]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[24].

Milieux naturels et biodiversité

modifier

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[25],[26],[27].

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Villavard est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[28]. Elle est située hors unité urbaine[6]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vendôme, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[6]. Cette aire, qui regroupe 57 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[29],[30].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (99,5 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (63,4 %), zones agricoles hétérogènes (4 %), prairies (18,1 %), forêts (14,5 %), zones urbanisées (0,5 %)[14].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Planification

modifier

La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT des Territoires du Grand Vendômois, approuvé en 2006 et dont la révision a été prescrite en 2017, pour tenir compte de l'élargissement de périmètre[31],[32].

En matière de planification, la commune ne disposait pas en 2017 de document d'urbanisme opérationnel et le règlement national d'urbanisme s'appliquait donc pour la délivrance des permis de construire[33].

Habitat et logement

modifier

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Villavard en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (21,7 %) supérieure à celle du département (18 %) et à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 86,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (85,3 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Villavard en 2016.
Villavard[34] Loir-et-Cher[35] France entière[36]
Résidences principales (en %) 62,7 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 21,7 18 9,6
Logements vacants (en %) 15,6 7,5 8,1

Risques majeurs

modifier

Le territoire communal de Villavard est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement du Loir ou par ruissellement), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[37],[38].

Risques naturels

modifier
 
Zones inondables de la commune de Villavard.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit liés au retrait-gonflement des argiles, soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[37]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[39]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[40]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[41].

Les crues du Loir sont moins importantes que celles de la Loire, mais elles peuvent provoquer des dégâts importants. Les crues historiques sont celles de 1665 (4 m à l'échelle de Vendôme), 1784 (2,84 m), 1961 (2,90 m) et 2004 (2 m). Le débit maximal historique est de 256 m3/s et caractérise une crue de retour cinquantennal[42]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du Loir[43].

Risques technologiques

modifier

Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[44].

Toponymie

modifier

Nom actuel

modifier

Le nom de la commune provient du bas latin Villavardi, où « villa » désigne un domaine rural, et « Avardus » le nom de personne d'origine obscure.

Le toponyme a évolué au cours du temps, comme le montre ses mentions dans des chartes :

  • Villavardi, 1228 (cartulaire Saint-Calais, charte 27) ;
  • Villavart, 1233 (A. Lottin, Chartularium insignis ecclesiae Cenomanensis, no 667) ;
  • Villavart, 1236 (cartulaire Saint-Vincent du Mans) ;
  • Villavart, 1244 (Métais, Chartes Vendômoises, no 349) ;
  • Guillaume Boeceau du Tertre, pour ce qu'il a à Villavart, 1311 (Archives Nationales-P 973, fol. 135) ;
  • De Villa Fabro, Villavarda, 1377 ;
  • La mestairie de Villavard, 1463 (Archives Nationales-p. 648, no 78) ;
  • Villafardi, 1687 ;
  • Villevart, XVIIe s. ;
  • Villavard, 1740 (Bibliothèque Municipale d'Orléans, Ms 995, fol. 260) ;
  • Villavard, XVIIIe s. (Carte de Cassini) ;
  • La métairie de Villavard, 1791 (Archives Départementales de Loir et Cher-1 Q, P.V. no 274. Biens Nationaux).

Changements du nom de la commune

modifier

Sous la Révolution, la volonté de soutenir le nouveau gouvernement (appelé première commune de Paris) a mené à un changement temporaire du toponyme : par délibération du conseil général de la commune, et en application du décret du 25 vendémiaire an II (), la commune nouvellement créée de Villavard adopta ainsi le nom de Commune-Avare[45],[46].

Histoire

modifier

Avant la Révolution

modifier

Révolution française et Empire

modifier

Nouvelle organisation territoriale

modifier

Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[47], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Villavard devient formellement « commune de Villavard »[47],[48].

En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Montoire et au district de Vendôme[48]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[49],[50]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[49]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[51]. Villavard est alors rattachée au canton de Montoire et à l'arrondissement de Vendôme par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[52],[48],[53]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

Époque contemporaine

modifier

Politique et administration

modifier

Découpage territorial

modifier

La commune de Villavard est membre de la communauté d'agglomération Territoires Vendômois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [54].

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Vendôme, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Montoire-sur-le-Loir depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[55] et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[56].

Politique et administration municipale

modifier

Conseil municipal et maire

modifier

Le conseil municipal de Villavard, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[57] avec listes ouvertes et panachage[58]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[59].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1792 Blanchet de Langeron - Maire
1792 1797 Lebreton du Buisson - Maire
1797 an IX Jacques Tillier - Maire
an IX an X Augis - Curé, maire
an X 1814 Lebreton du Buisson - Maire
1814 1817 Blanchet de Langereau - Maire
1817 1824 François Reboulleau - Maire
1824 1830 Lebreton du Buisson, fils - Maire
1830 1838 Bouin - Maire
1838 1854 Guétrot - Maire
1854 1866 Gillard - Maire
1866 1869 Féval - Maire
1869 1879 Guétrot - Maire
1879 1895 Nivault - Maire
1895 1904 Alfred-Louis Hème - Maire
1904 1908 L. Roberge - Maire
1908 ? Isidore Gohier - Maire
mai 1994   Robert Morin DVD Maire
mars 2014 En cours Aimé Houdebert[60],[61]   Professeur, profession scientifique
Les données manquantes sont à compléter.

Équipements et services

modifier

Eau et assainissement

modifier

L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[62].

Alimentation en eau potable

modifier

Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[63]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable du Gondre qui assure le service en le délégant à une entreprise privée, Suez dont le contrat arrive à échéance le [64].

Assainissement des eaux usées

modifier

En 2019, la commune de Villavard ne dispose pas d'assainissement collectif[65].

L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[66]. La communauté d'agglomération Territoires Vendômois assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[67].

Sécurité, justice et secours

modifier

La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Montoire-sur-le-Loir qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[68].

En matière de justice, Villavard relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[69], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[70].

Population et société

modifier

Démographie

modifier

Évolution démographique

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[72].

En 2022, la commune comptait 125 habitants[Note 3], en évolution de −1,57 % par rapport à 2016 (Loir-et-Cher : −1,15 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
298298325256259261281304337
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
321326326277262265271238249
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
251245238215211181177194181
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
185164156134127133145148135
2018 2022 - - - - - - -
128125-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[73].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

modifier

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 21,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 39,1 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 74 hommes pour 54 femmes, soit un taux de 57,81 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,55 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[74]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,4 
90 ou +
1,9 
10,8 
75-89 ans
14,8 
24,3 
60-74 ans
25,9 
23,0 
45-59 ans
29,6 
13,5 
30-44 ans
13,0 
10,8 
15-29 ans
7,4 
16,2 
0-14 ans
7,4 
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2021 en pourcentage[75]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,2 
75-89 ans
11,9 
19,7 
60-74 ans
20,4 
20,7 
45-59 ans
20 
16,5 
30-44 ans
16,2 
15,2 
15-29 ans
13,2 
17,6 
0-14 ans
15,7 

Économie

modifier

Secteurs d'activité

modifier

Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Villavard selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[76] :

Établissements actifs par secteur d'activité au .
total % com (% dep[77]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 9 100,0 (100) 8 1 0 0 0
Agriculture, sylviculture et pêche 4 44,4 (11,8) 4 0 0 0 0
Industrie 0 0,0 (6,5) 0 0 0 0 0
Construction 2 22,2 (10,3) 2 0 0 0 0
Commerce, transports, services divers 2 22,2 (57,9) 2 0 0 0 0
dont commerce et réparation automobile 0 0,0 (17,5) 0 0 0 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 1 11,1 (13,5) 0 1 0 0 0
Champ : ensemble des activités.

Le secteur agricole est important puisqu'il représente 44,4 % du nombre d'entreprises de la commune (4 sur 9), contre 11,8 % au niveau départemental. Sur les 9 entreprises implantées à Villavard en 2016, 8 ne font appel à aucun salarié et 1 compte 1 à 9 salariés.

Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[78]

Agriculture

modifier

En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[79]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[80]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 14 en 1988 à 8 en 2000 puis à 8 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 34 ha en 1988 à 85 ha en 2010[79]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Villavard, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l'agriculture à Villavard (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[79]
Nombre d'exploitations (u) 14 8 8
Travail (UTA) 18 10 8
Surface agricole utilisée (ha) 478 570 678
Cultures[81]
Terres labourables (ha) 406 489 579
Céréales (ha) 305 319 363
dont blé tendre (ha) 160 227 235
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 83 s s
Tournesol (ha) 33 32 s
Colza et navette (ha) 19 53 s
Élevage[79]
Cheptel (UGBTA[Note 4]) 240 207 205

.

Produits labellisés

modifier

La commune de Villavard est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 5] de deux produits[82] : un fromage (le Sainte-maure-de-touraine[83]) et un vin (les Coteaux-du-vendômois[84]).

Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le bœuf du Maine[85], les porcs de la Sarthe[86], les rillettes de Tours[87], le vin Val-de-loire[88], les volailles de Loué[89], les volailles de l’Orléanais[90], les volailles du Maine[91] et les œufs de Loué[92],[82].

Culture locale et patrimoine

modifier

Lieux et monuments

modifier

Héraldique

modifier

Les armoiries de Villavard se blasonnent ainsi :

De gueules à la vierge à l'enfant de sable, tous deux habillés d'une robe diaprée d'argent, la vierge couronnée d'or, au franc-canton aussi d'argent chargé d'une croix pattée du champ.

Création J.P. Fernon - A. Gadiou (1988).

Personnalités liées à la commune

modifier

Voir aussi

modifier

Bibliographie

modifier
  • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
  • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
  • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

modifier
  1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  4. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  5. Nomenclature européenne, appellation d'origine contrôlée (AOC) dans la nomenclature française.

Références

modifier
  1. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
  2. [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre "Villavard" et "Blois" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre "Villavard" et "Vendôme" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre "Villavard" et "Montoire-sur-le-Loir" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  6. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune de Villavard ».
  7. « Communes les plus proches de Villavard »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Loir-et-Cher ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  9. « Comment s'organise le contenu Internet de l'Atlas ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  10. « Unité de paysage : Les boucles du Loir Vendômois - intro », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  11. « Unité de paysage : Les boucles du Loir Vendômois - description », sur le site du CAUE dédié à l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  12. Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
  13. Carte de Villavard, sur Géoportail, consulté le 15 mars 2020.
  14. a et b « Fiche communale de Villavard », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
  15. Sandre, « le Loir ».
  16. Sandre, « la Fontaine de Sasnières ».
  17. Sandre, « ruisseau le Gallas ».
  18. « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories - Version consolidée », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  19. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  20. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  21. « Orthodromie entre Villavard et Saunay », sur fr.distance.to (consulté le ).
  22. « Station Météo-France « Saunay », sur la commune de Saunay - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  23. « Station Météo-France « Saunay », sur la commune de Saunay - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  24. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  25. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Villavard » (consulté le ).
  26. « Liste des ZNIEFF de la commune de Villavard » (consulté le ).
  27. « Liste des espaces protégés sur la commune de Villavard » (consulté le ).
  28. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  29. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vendôme », sur insee.fr (consulté le ).
  30. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  31. « Révision du SCOT des Territoires du Grand Vendômois », sur scottgv.wordpress.com (consulté le ).
  32. « Les SCOT en Loir-et-Cher », sur le site de la préfecture de Loir-et-Cher (consulté le ).
  33. « Etat par commune des POS, PLU et cartes communales », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  34. « Chiffres clés - Logement en 2016 à Villavard », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  35. « Chiffres clés - Logement en 2016 dans le Loir-et-Cher », sur insee.fr (consulté le ).
  36. « Chiffres clés - Logement en 2016 dans la France entière », sur insee.fr (consulté le ).
  37. a et b [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de Loir-et-Cher - Liste des risques par commune », sur loir-et-cher.gouv.fr (consulté le ), p. 74-86.
  38. « Rapport présentant les risques affectant la commune »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur l'observatoire national des risques naturels, (consulté le ).
  39. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomène »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  40. « Carte de zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Villavard »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  41. « Carte des cavités souterraines localisées sur la commune de Villavard »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  42. [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de Loir-et-Cher - Liste des risques par commune », sur loir-et-cher.gouv.fr (consulté le ), p. 18-23.
  43. « PPRI du Loir », sur le site de la préfecture de Loir-et-Cher (consulté le ).
  44. [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de Loir-et-Cher - Liste des risques par commune », sur loir-et-cher.gouv.fr (consulté le ), p. 58-66.
  45. Roger de Figuères, Les noms révolutionnaires des communes de France : listes par départements et liste générale alphabétique, , 125 p. (lire en ligne   [PDF]), p. 35.
  46. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  47. a et b Motte 2003, p. 23-24.
  48. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Villavard », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  49. a et b Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.3. : l'œuvre révolutionnaire », sur projetbabel.org, (consulté le ).
  50. « Historique de la décentralisation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ), p. 6.
  51. Christian Poitou 1997, p. 48.
  52. « Arrêté du 5 vendémiaire an IX portant réduction des justices de paix du département du Loiret - Bulletin des lois de 1801 - page 32 », sur gallica.bnf.fr (consulté le ).
  53. Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.4. : le Consulat et l'Empire », sur projetbabel.org, (consulté le ).
  54. « CA Territoires Vendômois - fiche descriptive au 1er janvier 2019 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  55. « Décret n° 2014-244 du 25 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Loiret », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  56. « Découpage électoral de Loir-et-Cher (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  57. Article L. 252 du Code électoral
  58. « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1000 habitants », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
  59. « Les fonctions d'un maire », sur vie-publique.fr (consulté le ).
  60. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  61. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  62. « Le service public local de l'eau potable et de l'assainissement », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
  63. « L'alimentation en eau potable », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  64. « syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable du Gondre - Fiche descriptive », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  65. « composition communale des services d'assainissement collectif pour l'année 2019 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur services.eaufrance.fr, (consulté le ).
  66. « Tout savoir sur l'assainissement non collectif », sur le portail ministériel de l'assainissement non collectif (consulté le ).
  67. « composition communale des services d'assainissement non collectif pour l'année 2019 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur services.eaufrance.fr, (consulté le ).
  68. « Compétence territoriale gendarmerie et police nationales », sur data.gouv.fr (consulté le ).
  69. « Les tribunaux - Juridictions du ressort », sur cours-appel.justice.fr (consulté le ).
  70. « Liste des juridictions compétentes pour la commune de Villavard », sur le site du ministère de la Justice et des libertés (consulté le ).
  71. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  72. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  73. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
  74. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Villavard (41274) », (consulté le ).
  75. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de Loir-et-Cher (41) », (consulté le ).
  76. « CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité à Villavard (41) au 31 décembre 2015 », sur insee.fr (consulté le ).
  77. « CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité pour le département de Loir-et-Cher », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  78. « Etat des ZRR au 1er juillet 2017 », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  79. a b c et d « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Villavard », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  80. « Économie et conjoncture - Agriculture », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
  81. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Villavard », sur le site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt. (consulté le ).
  82. a et b « Liste des produits par commune - Villavard », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  83. « Fiche produit - le Sainte-Maure de Touraine », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  84. « Fiche produit - les Coteaux du Vendômois », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  85. « Fiche produit - le Bœuf du Maine », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  86. « Fiche produit - le Porc de la Sarthe », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  87. « Fiche produit - les rillettes de Tours », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  88. « Fiche produit - le Val de Loire », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  89. « Fiche produit - les volailles de Loué », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  90. « Fiche produit - les volailles de l’Orléanais », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  91. « Fiche produit - les volailles du Maine », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  92. « Fiche produit - les œufs de Loué », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).

Liens externes

modifier