Villa Belrose
La Villa Belrose est un hôtel-restaurant de luxe fondé à Gassin à la fin du XXe siècle au cœur de la presqu'île de Saint-Tropez. L'hôtel, classé cinq étoiles, est couplé avec un restaurant qui a obtenu une étoile au guide Michelin de 1999 à 2019.
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Géographie
modifierL'hôtel se situe sur une colline de Gassin, en surplomb de la route de bord de mer qui permet d'accéder à Saint-Tropez. Il domine le golfe de Saint-Tropez et la ville éponyme. Il se situe à quelques kilomètres du village de Gassin et de Port-Grimaud.
Histoire
modifierL'hôtel a ouvert ses portes en 1997, après six ans de travaux[1].
Hôtel quatre étoiles avant la réforme des classements des hôtels en France[1], il a obtenu depuis un classement en cinq étoiles.
Après avoir appartenu au Relais & Châteaux, la Villa Belrose rejoint le réseau Small Luxury Hotels en 2017[2].
Architecture
modifierLe bâtiment, de style florentin[3],[4],[5], ressemble à un « palace style Louis XVI »[6]. Il a été construit sur 2 710 m², au lieu des 1 374 m² prévus à l'origine[7],[8].
Il abrite 40 chambres, une salle de restaurant, un bar, un restaurant extérieur au bord d'une vaste piscine de 200 m²[9]. Il est équipé d'une salle de sport et d'un espace de soin.
L'hôtel se trouve au milieu de 7 000 m² de jardins paysagés[9].
Restaurants
modifierConformément à la politique du groupe propriétaire de l'établissement, Althoff Hotels, l'établissement associe à l'hébergement de luxe un restaurant étoilé.
Thierry Thiercelin officie de 1998 à 2014 dans l'établissement, obtenant une étoile au guide Michelin et trois toques au Gault et Millaul[10],[11]. La Villa Belrose est le premier restaurant étoilé de la presqu'île de Saint-Tropez. Le jeune chef italien Pietro Volonte lui a succédé et dirige la cuisine de l'établissement[12]. Il conserve l'étoile du restaurant au guide Michelin jusqu'en 2019[13]. Il propose une cuisine méditerranéenne influencée par ses origines italiennes[14]. En 2018, il possède deux toques au Gault et Millaul[15].
L'hôtel possède un restaurant-piscine, Le Petit Belrose, où est proposée une cuisine bistronomique[14]. Plusieurs autres cuisiniers sont passés par le restaurants, dont Jimmy Coutel[16] et Nicolas Masse[17].
Dans la fiction
modifierL’une des scènes principales du film Double Zéro, opposant Éric & Ramzy à Édouard Baer et mis en scène par Gérard Pirès, met en valeur l’établissement au début de l’œuvre[18].
L'hôtel est présent dans le roman de Lena Walker De joie coulent mes larmes[19].
Source, notes et références
modifier- Jacques-Franck Degioanni, « Golfe de Saint-Tropez : amende de 8 M euros requise pour une construction présumée illégale », lemoniteur.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Aurélie Resch, « Saint Tropez : l’hôtel 5* La Villa Belrose rouvre ses portes aux visiteurs », TourMaG.com, 1er journal des professionnels du tourisme francophone, (lire en ligne, consulté le )
- (en-GB) « Althoff Hotel Villa Belrose », The Telegraph, (ISSN 0307-1235, lire en ligne, consulté le )
- Véronique André, « La Villa Belrose, la maison florentine qui vient de remporter sa première étoile », Madame Figaro, (lire en ligne, consulté le )
- Constance Assor, « Saint-Tropez : plein les yeux à la Villa Belrose », Le Point, (lire en ligne, consulté le )
- Paris match, (lire en ligne)
- Bruno Aubry, Les milliardaires de la côte, Archipel, , 239 p. (ISBN 978-2-8098-0926-8, lire en ligne)
- « Gassin : amende de 5 millions d’euros confirmée contre la Villa Belrose », sur archives.varmatin.com (consulté le )
- « La Villa Belrose, Perle De Saint-Tropez | Forbes France », Forbes France, (lire en ligne, consulté le )
- « Le tiercé gagnant et humain des Thiercelin », Nice-Matin, (lire en ligne, consulté le )
- Jean Castarède, Histoire du luxe en France : Des origines à nos jours, Paris, Eyrolles, , 391 p. (ISBN 978-2-7081-3793-6, lire en ligne)
- « Duo de Chefs à la Villa Belrose », Class Tourisme : Magazine de voyages et d'Art de vivre, (lire en ligne, consulté le )
- « Ces nouveaux étoilés Michelin qui font honneur au Golfe de Saint-Tropez », Var-Matin, (lire en ligne, consulté le )
- Dominique Auzias et Jean-Paul Labourdette, VAR 2018/2019 Petit Futé, Paris, Petit Futé, , 474 p. (ISBN 979-10-331-8031-9, lire en ligne)
- « Gault&Millau - Villa Belrose », sur fr.gaultmillau.com (consulté le )
- Audrey Emery, « Jimmy Coutel, l'étoile montante », Le Point, (lire en ligne, consulté le )
- Le point, SARL Politique hebdomadaire, (lire en ligne)
- Office de tourisme de Gassin, Gassin. Tout un (7e) art. À la découverte des lieux de tournage de films célèbres à Gassin, Gassin, , 8 p. (lire en ligne)
- Lena Walker, De joie coulent mes larmes, Michel Lafon, , 279 p. (ISBN 978-2-7499-3735-9, lire en ligne)
