Brasserie de Silly

brasserie artisanale située à Silly, en Belgique
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La Brasserie de Silly est une brasserie artisanale située à Silly, en Belgique dans la province de Hainaut.

Brasserie de Silly
Image illustrative de l'article Brasserie de Silly
La Double Enghien blonde
Localisation
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Ville Silly
Coordonnées 50° 38′ 58″ nord, 3° 55′ 33″ est
Caractéristiques
Fondée en 1850
Principales bières Abbaye de Forest, Double Enghien, Pink Killer, Saison Silly
Site web http://www.silly-beer.com/historique_fr.htm

Histoire

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La brasserie est fondée en 1850 par Marcelin MEYNSBRUGHEN,fils de Nicolas (originaire de Ghoy), dans une ferme appelée la Cense de la Tour. Elle s'appelle alors la brasserie Meynsbrughen[1]. Cette entreprise est toujours restée au sein de la même famille depuis six générations. En 1947, l'activité brassicole finit par supplanter l'activité agricole. L'entreprise ne produit alors que des bières à haute fermentation. Dès 1950, la brasserie commercialise une pils. En 1975, avec le rachat de la brasserie Tennstedt-Decroes à Enghien, elle poursuit la production de la bière Double Enghien. Ensuite, la gamme de bière s'est diversifiée avec la création entre autres d'une bière blanche et, plus récemment, d'une bière blanche au pamplemousse.

La brasserie fait partie de l'association brassicole Belgian Family Brewers.

Bières

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Il existe actuellement 13 bières produites par la brasserie de Silly.

  • Abbaye de Forest, une bière belge d'Abbaye reconnue triple blonde de haute fermentation titrant 6,5 % de volume d'alcool brassée comme autrefois selon le respect de la tradition initié par les abbesses bénédictines et les brasseurs de l’abbaye de Forest.
  • Cre Tonnerre, une bière triple blonde de haute fermentation additionnée de rhum et refermentée en bouteille titrant 7 % de volume d'alcool..
  • La Divine, une bière ambrée de haute fermentation et de type abbaye titrant 9,5 % de volume d'alcool.
  • Double Enghien Blonde, une bière de haute fermentation et de type régional titrant 7,5 % de volume d'alcool.
  • Double Enghien Brune, une bière ambrée de haute fermentation et de type régional titrant 8 % de volume d'alcool.
  • Enghien Noël, une bière triple blonde de haute fermentation et refermentée en bouteille titrant 9 % de volume d'alcool.
  • Pink Killer, une bière de type blanche de haute fermentation au jus de pamplemousse rose titrant 5 % de volume d'alcool.
  • Green Killer, une bière de type Indian Pale Ale titrant 6,5 % de volume d'alcool.
  • Saison Silly, une bière brune de haute fermentation et de type saison titrant 5 % de volume d'alcool.
  • Scotch Silly, une bière brun foncé de haute fermentation et de type scotch titrant 7,5 % de volume d'alcool, brassée depuis 1918.
  • Silly Pils et Silly Pils Bio, une bière blonde de basse fermentation et de type pils titrant 5 % de volume d'alcool.
  • Super 64, une bière ambrée de haute fermentation titrant 5 % de volume d'alcool.
  • Titje, une bière de type blanche de haute fermentation titrant 5 % de volume d'alcool.

La brasserie produit aussi la Villée, une bière blonde à l'Eau de Villée titrant 5,9 % de volume d'alcool en collaboration avec la distillerie de Biercée qui la commercialise.

Références

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  1. Bernard Dubrulle, Petit Futé Bières Belges, Paris, Nouvelles éd. de l'Université, , 192 p. (ISBN 978-2-7469-2108-5, lire en ligne), p. 89.

Lien externe

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http://www.silly-beer.com[1]

  1. BESURE Philippe, « Meynsbrughen la brasserie de Silly », Généalogie famille Le BESEUR alias BESURE,‎ année 2008 :

    « Un peu d’histoire généalogique ‘ brassicole’ de Silly en Hainaut…

    Nicolas-Joseph MYNSBRUGHEN épouse à Silly Appoline DEWITTE fille d’une famille de fermiers/brasseurs comme il en existe beaucoup dans le Hainaut après la fin de l’ancien régime. Tenir une brasserie n’est plus un apanage seigneurial ou un privilège réservé aux nobles et à l’église. Les fermiers rentabilisent leurs grains pour leur propre compte. Certains textes lui attribuent la mise en route de la brasserie M(E)YNSBRUGHEN à Silly, actuellement Brasserie de Silly SA, tenue par les descendants au travers de Josette MYNSBRUGHEN, épouse de José VAN DER HAEGEN. Or, Nicolas n’est repris dans aucun document comme « brasseur ». Il est par contre échevin et bourgmestre à Silly durant quelques années et avant tout « marchand- négociant ». C’est Marcellin-Hyppolite-Joseph MYNSBRUGHEN qui, bien après le décès de son père, s’initie (après 1959) à l’activité de ferme/brasserie au travers de son remariage avec Amélie GILMONT. Il existait déjà des activités brassicoles dans le village dans les familles DEWITTE (Honoré-Joseph, brasseur à Silly) et les CARLIER (François, brasseur à Silly). Le dépouillement des plans cadastraux en 1850 (voir internet danny.delacambre) ne reprend que ces deux brasseurs à Silly. MYNSBRUGHEN Théodore est brasseur à Ghoy ; la famille DEMARBAIX trouve des brasseurs à Attre, Chièvres, Brugelette, Bauffe, Mervegnies, Blandouin, Maffles, Ath, Siravet…. Le St-Michel que l’on retrouve comme emblème de la brasserie (supprimé en 1973) doit trouver une lointaine origine, tout en sachant que St-Michel est le patron de la paroisse de Graty, chapelle avant 1873. Une statue dédiée à St-Michel existait (existe ?) dans l’église de Silly. L’activité brassicole était fort commune dans toutes les fermes de la région et n’était généralement que complémentaire aux autres activités fermières (éleveur de porcs , marchand de grains et meunier par exemple…) Marcellin MYNSBRUGHEN épouse en 2° noces Amélie GILMONT fille d’André (décédé brasseur à Rebecq en 1862). C’est dire que l’activité brassicole était particulièrement prisée dans cette famille. Jules MEYNSBRUGHEN, frère ainé de Marcellin était cultivateur et meunier à Hellebecq/Lessine ; époux de Marie-Thérèse DAUCHOT, c’est probablement lui qui hébergea sa mère (rentière) Appoline DEWITTE au décès de Nicolas MYNSBRUGHEN en 1844. En 1850, Marcellin MYNSBRUGHEN est repris comme « marchand » et non comme brasseur (voir cadastre POPP). A la naissance d’Arthur en 1866, il est repris « brasseur ». Au décès de Nicolas MYNSBRUGHEN le douaire revient à son épouse Appoline DEWITTE et à ses enfants en nue-propriété. Vers 1852, le seul intéressé par le commerce familial, reste son second fils Marcellin MYNSBRUGHEN. L’ainé, Jules MYNSBRUGHEN est fermier à Hellebecq et à une fille Lucie MYNSBRUGHEN ; sa sœur Mélanie MYNSBRUGHEN est l’épouse du pharmacien de Silly, Ignace PROVOYEUR (patronyme parfois écrit « ROVOLEUR » ou « PROVIENS » ; l’autre sœur Sylvie MYNSBRUGHEN est mariée à Siméon MEYNSBRUGHEN, cultivateur à Ghoy (dont la généalogie remonte au tronc commun des Mynsbrughen de Ghoy) ; ils ont une fille, Flore MEYNSBRUGHEN. Marcellin MYNSBRUGHEN est marié en 1° noces avec Marie-Virginie WEYMEERCH, fille du bourgmestre de Silly ; leur fille Sylvie MYNSBRUGHEN naîtra en 1858 à Lede ou le couple est domicilié. Marcellin est alors « marchand, négociant ». Un scénario vraisemblable est que la Cense de la Tour à Silly ait été acheté par Marcelin dans le cadre de son commerce. Il possédait des biens à Bassilly. A partir de 1859, Marcelin se qualifie de « brasseur » . Le premier héritier « mâle » de la lignée est Adelin-Jules MYNSBRUGHEN né en 1861 du second mariage de son père avec Amélie GILMONT, fille d’un brasseur de Rebecq. De ce mariage naîtront aussi Léon MYNSBRUGHEN en 1862 et Arthur-Charles MYNSBRUGHEN en 1866 ( arrière grand-père de l’auteur) La brasserie « MEYNSBRUGHEN » sera mise en route par Marcellin aidé par la suite par ses deux fils Adelin-Jules et Arthur-Charles pour Silly ; Léon, aussi brasseur , partira faire sa vie à Marcinelle où il aura deux enfants, Marcel MYNSNRUGHEN et Karl MYNSBRUGHEN. Au décès de Marcellin, ses trois fils, Adelin-Jules et Arthur-Charles à Silly et Léon, sont qualifiés de « brasseur » dans divers actes d’Etat civil. Arhur-Charles, qualifié de brasseur à son mariage à Silly en 1891 avec Lydie DEVOS, semble avoir pris ensuite le statut de « cultivateur » Adelin –Jules MYNSBRUGHEN ‘père’ aura trois enfants Jeanne, Amélie et Adelin-Arthur. Lors de la naissance de ce dernier en 1891, le couple Adelin MYNSBRUGHEN- Zoé HORLAIT, marié en 1885, réside dans la maison n°118 section A à Silly. Son père Marcelin étant décédé en 1884, Adelin-Jules poursuit les activités brassicoles avec Jules HUET, brasseur à Silly( né vers 1828) et allié à la famille DEWITTE. C’est dire que l’activité brassicole de Marcelin était à la fois liée à la famille de sa mère Appoline DEWITTE et celle de son beau-père, André GILMONT brasseur à Rebecq. Arthur-Charles MYNSBRUGHEN ,marié à Marie Lydie DEVOS, aura deux filles : Bertha et Zoé . Deux fils sont morts en bas âge. Adelin-Arthur MYNBRUGHEN ’fils’, dernier héritier porteur du patronyme aura une fille Josette qui transmettra la brasserie dans la famille de son époux José VAN DER HAEGEN dont un petit-fils, Lionel VAN DER HAEGHEN est l’actuel successeur aux commandes de la brasserie (2010) devenue depuis 1973 la S.A Brasserie de Silly. La brasserie trouve donc son origine au travers de multiples alliances de générations de brasseurs qui se transmettaient leurs savoirs et savoirs -faire… secrets ? Les MYNSBRUGHEN, DEMARBAIX, GILMONT, CARLIER, DEWITTE et actuellement les VAN DER HAEGHEN peuvent être fiers de leur descendance brassicole !

    De manière anecdotique, un « rivalité » existait parmi les membres dans la famille M(e)YNSBRUGHEN de Silly sur la manière d’orthographier leur patronyme. L’origine de cette distinction d’écriture est assez curieuse. La « francisation » en « Meynsbrughen » ressort essentiellement des signatures et non pas des registres d’Etat Civil. La signature de Marcelin lors de son remariage à Rebecq avec Amélie GILMONT est bien « M.Meynsbrughen » et au moins deux de ses fils Adelin-Jules et Arthur-Charles, signaient tous deux « A.Meynsbrughen », alors même que les actes d’état civil qu’ils signaient indiquaient « Mynsbrughen ». C’est Marcelin qui affiche sur le porche de la brasserie « MEYNSBRUGEN » Toujours est-il qu’il existe bien des imprimés, des enseignes et de verres à bière avec des graphies différentes pour la brasserie « MEYNSBRUGHEN ou MYNSBRUGHEN-MIJNSBRUGHEN » de Silly. Cette différence graphique se retrouve aussi sur les inscriptions des tombes du cimetière à Silly. Toutes les variantes du patronyme ne trouvent d’autre explication que la difficulté pour les scribes successifs d’expression française d’orthographier correctement un patronyme flamand. Les textes des registres paroissiaux et la langue usuelle à Ghoy sont le français. Très nombreux sont les flamands qui y vivent et s’y expriment en patois local. De « Mene Brug », l’évolution passe à MYNSBRUG, MINSBRUG, MYNSBREUCQ, MINSBREUCQ pour évoluer vers MINSBRUGHEN, MIJNSBRUGGE, MYNSBRUGE, MYNSBRUGGEN, MEYNSBRUGGEN, etc… avec de multiples autres variantes encore. (On peut donc penser que l’ajout du « E » est fantaisiste, mais que l’usage du seul « Y » est correct en non-pas « IJ »…) La notion de «  bourgeoisie francophone » donnait à l’époque l’apparence d’appartenir à une catégorie de gens de meilleur condition sociale : être négociant avec un patronyme flamand faisait plus « paysan »…Le patronyme W(E)YMEERCH à Silly, répond aux mêmes critères. La forme « ij » est aussi contestable. Seule la forme « Y » reste officielle… Notons la forte participation de Nicolas Joseph MYNSBRUGHEN au sein de la commune de Silly. Dans ses fonctions d’échevin et bourgmestre, il signait «  N.Mynsbrughen ». Son père Jean Baptiste s’est marié « MYNSBREUCQ » à Wodecq.

    Les relations familiales entre Josette MYNSBRUGHEN, et notre branche familiale via Yvette et Lucette FOURMANOIR, ont toujours été de bonne courtoisie. (Ndlr : quelques identifications photographiques m’ont été fournies par Josette de son vivant, par échange de courrier postal) »