Vikenti Veressaïev

écrivain russe

Vikenti Veressaïev (en russe : Вике́нтий Вереса́ев), né Vikenti Vikentievitch Smidovitch (en russe : Вике́нтий Вике́нтьевич Смидо́вич) le 4 janvier 1867 ( dans le calendrier grégorien) à Toula[1], mort le à Moscou, est un médecin, poète, romancier, critique et traducteur russe de l'école réaliste dans la lignée de Tchekhov et de Gorki.

Vikenti Veressaïev
Vikenti Veressaïev en 1908.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Викентий Викентьевич СмидовичVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
ВересаевVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Linguiste, militaire, critique littéraire, érudit littéraire, journaliste d'opinion, poète, traducteur, médecin écrivain, écrivain, biographe, nouvellisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Vikenti Ignatievitch Smidovitch (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Genres artistiques
Prose, nouvelle, récit (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Œuvres principales

Biographie

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Fils d'un médecin polonais[2], il étude d'abord la philologie puis la médecine à Moscou. Diplômé en 1894 à Dorpat, il s'installe à Toula et mène en parallèle une carrière littéraire[3].

Veressaïev se fait connaître en 1895 avec Sans route, roman sur l'intelligentsia. Son premier grand succès est Notes d'un médecin (Zapiski vratcha), en 1901, un ouvrage critique sur la formation et la pratique médicale semi-autobiographique.

En 1903, il s'installe à Moscou. Il fait partie du cercle littéraire moscovite Sreda. En 1904, lors de la guerre russo-japonaise, il est mobilisé et part en Mandchourie.

En 1910, il entreprend un voyage en Grèce, ce qui l'amène à s'intéresser à la littérature de la Grèce antique. Il traduit ainsi l’Iliade et l’Odyssée[4],[5].

Auteur de romans et de nouvelles, il gagne une réputation honorable de critique avec son étude sur Tolstoï et Dostoïevski (Jivaïa jizn’. O Dostoïevskom i L. Tolstom, 1910), favorable au premier, ses ouvrages biographiques sur Nicolas Gogol et Alexandre Pouchkine[6], ainsi que ses travaux sur Friedrich Nietzsche (Apollon et Dionysos, 1915).

Son œuvre la plus célèbre est Guerre civile, un roman sur la guerre civile russe de 1919-1921.

En 1945, il obtient le prix Staline dans le domaine littéraire[6].

Œuvres

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Sur les autres projets Wikimedia :

  • Gogol vivant (1893)
  • Sans route (1895)
  • Notes d'un médecin (1901)
  • Hauteur (1904) in Amours d'été : trois nouvelles russes, traduction, préface et notes d'Alexander Kazakevich, éditions Pocket (2020)
  • Récits de guerre (1906)
  • Pouchkine dans les souvenirs et les lettres de contemporains (1910)
  • Guerre civile (1922)
  • Dans l'impasse (1923)
  • De l'ancien et du nouveau décor. Pour une mise en forme artistique du mode de vie (1926)
  • Pouchkine dans la vie (1926)
  • Sur deux plans : articles sur Pouchkine (1929)
  • Les Sœurs (1933)
  • Les Compagnons de Pouchkine (1934)
  • Souvenirs (1936)

Notes et références

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  1. « Encyclopédie Larousse en ligne - Vikenti Vikentievitch Smidovitch dit Veressaïev », sur larousse.fr (consulté le ).
  2. Serge M. Persky, Contemporary Russian novelists, Books for Libraries Press, 1968, 317 pages, p. 108.
  3. Richard Freeborn, The Russian Revolutionary Novel: Turgenev to Pasternak, Cambridge University Press, 1985, 316 pages, p. 276, note 90 (ISBN 0521317371).
  4. Aleksandr Konstantinovich Voronskiĭ, Art as the cognition of life: selected writings, 1911-1936 (traduction en anglais de Frederick S. Choate), Mehring Books, 1998, 526 pages, p. 500 (ISBN 0929087763).
  5. Irina Paperno, « Nietzscheanism and the return of Pushkin in twentieth-century Russian culture (1899-1937) », in Bernice Glatzer Rosenthal (dir.), Nietzsche and Soviet Culture: Ally and Adversary, Cambridge University Press, 1994, 421 pages, p. 217 et alii (ISBN 0521452813).
  6. a et b Marie-Christine Autant-Mathieu, Le théâtre de Mikhaïl Boulgakov, l'Âge d'homme, 2000, 383 pages, p. 267 (ISBN 2825114227).

Liens externes

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