Vidyaranya

sage et philosophe hindou du XIVe siècle

Vidyāraṇya (devanāgarī : विद्यारण्य), littéralement « forêt de sagesse », auparavant nommé Mādhavācārya[1] (1297 - 1386) était un religieux, renonçant et philosophe indien de l'Advaita Vedānta. Il fut l'un des premiers supérieurs de l'institution monastique (maṭha) de Shringeri de 1375 à 1386[2],[3]. Il est connu pour être l'auteur du célèbre Pañcadaśī (« Traité en 15 chapitres »). Vidyaranya aurait été conseiller des premiers rois de Vijayanagar et l'un des chefs spirituels de la principale branche du Védanta fondée par Adi Shankara[4].

Vidyaranya
Chromographie de Shri Madhavacharya (années 1920).
Biographie
Décès
Activités

Biographie

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Sa biographie reste toujours l'objet d'études d'historiens car elle comporte beaucoup d'incertitudes et de lacunes. Toutefois, en lisant ses écrits, il appert qu'il portait également le nom de Madhava. C'est sous ce nom qu'il a rédigé de nombreux écrits philosophiques de l'Advaita Vedanta lorsqu'il avait la charge du monastère de Shringeri (qui existe toujours aujourd'hui). Dans l'introduction de son livre Parasara-Madhaviya[5], il confie qu'il est le fils de Mayana et de Srimati, et le frère de Sayana et de Bhoganatha. Il précise également qu'il était le disciple de Vidyatirtha et de Bharatirtha.

Œuvres

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  • Anubhūtiprakāśa
  • Jīvan-mukti-viveka
  • Jaiminīya nyāyamālā
  • Kāla-mādhavīya
  • Pañcadaśī
  • Parāśara-mādhavīya
  • Parāśara-smṛti vyākhyāna
  • Smṛti sangraha
  • Sarva-Darshana-Samgraha (en) (« Compendium de tous les systèmes »)

Dans ce dernier ouvrage, généralement attribué à Vidyāraṇya, l'auteur présente l'advaïta vedanta comme le couronnement des différents darshana, dont chacun serait une sorte de préfiguration (et donc une approche partielle) du non-dualisme de Shankara[3]. Par ailleurs, il est l'un des auteurs d'une importante littérature de manuels rattachés à la mimamsa[3].

Notes et références

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  1. Nom qu'il avait avant son sannyāsa.
  2. Voir la préface de Michel Hulin in Sri Vidyaranya Svami, Être, Conscience, Félicité, La Pancadasi, Accarias/L'Originel, 2006, p. 9. Cependant, tous les auteurs ne s'accordent pas sur ces dates. Ainsi, E.B. Cowell affirme qu'il aurait pris ses fonctions à Shringeri en 1331 (The Sarva-Darsana-Samgraha (« Compendium de tous les systèmes »), Préface, London, Trübner & Co, Ludgate Hill, 1882, p. VII).
  3. a b et c Vincent Eltschinger et Isabelle Ratié, Qu'est-ce que la philosophie indienne?, Paris, Gallimard, coll. « Folio essais / Inédit », , 558 p. (ISBN 978-2072-71173-2), p. 406; 422
  4. André Bareau, « Panchadasi (compte-rendu) » in Revue de l'histoire des religions, Vol. 171, 1967 pp. 244-245. [lire en ligne (page consultée le 24 octobre 2024)]
  5. Parasara-Madhaviya, Bombay, Éd. Chandrakanta Tarkalankara, 1973, Introduction, versets 6-7.

Bibliographie

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  • (en) Munuganti Kripacharyulu, Sāyaṇa and Mādhava-Vidyāraṇya: a Study of Their Lives and Letters, Éd. Rajyalakshmi Publications, 1986.

Voir aussi

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Liens externes

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