Veuve dominicaine
Vidua macroura
Vidua macroura en livrée nuptiale
Règne | Animalia |
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Embranchement | Chordata |
Sous-embr. | Vertebrata |
Classe | Aves |
Ordre | Passeriformes |
Famille | Viduidae |
Genre | Vidua |
Statut CITES
La Veuve dominicaine (Vidua macroura) est une espèce d'oiseaux de la famille des Viduidae selon la classification de référence du Congrès ornithologique international.
Elle est considérée comme de préoccupation mineure en termes de conservation par l'UICN (10/2021)[1].
Description
modifierEspèce surtout célèbre pour la forme nuptiale du mâle, qui lui vaut son nom commun. En effet, celui-ci porte un plumage noir brillant sur la tête, des joues blanches, et surtout de très longues rectrices foncées en forme de rubans (jusqu’à 20 cm)[2].
L'espèce est relativement petite : 10–15 cm de long pour le corps et une vingtaine de grammes tout au plus[3]. En période inter nuptiale, les mâles et femelles sont assez semblables, avec un coloris général brun à marron, une tête barrée de rayures foncées, un bec rosé à rouge écarlate et un dessous clair. Les femelles en période nuptiale ont le bec qui devient plus sombre. Les juvéniles sont d’un brun pâle assez uni sur le dessus, de couleur chamois sur le dessous et ont le bec sombre.
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Couple (parc national Kruger, Afrique du Sud)
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Mâle
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Mâle en plumage nuptial
Répartition et habitat
modifierLa Veuve dominicaine peuple l'Afrique au sud du Sahara mais elle est surtout fréquente en Afrique orientale. Elle a été introduite et est désormais établie dans plusieurs autres endroits du monde, dont divers endroits du sud des États-Unis et au Portugal.
C’est la plus répandue des veuves. On la trouve dans une grande variété de paysages : zones boisées ouvertes, savanes, arbustes, broussailles, régions cultivées mais également jardins[3]. Vers Grand-Béréby, dans le Sud de la Côte d'Ivoire, on l’observe assez souvent en saison des pluies, perchée sur des fils électriques.
Reproduction
modifierLa Veuve dominicaine parasite l'Astrild ondulé (Estrilda astrild), l'Astrild cendré (Estrilda troglodytes), l'Astrild à joues orange (Estrilda melpoda), l'Astrild à croupion rose (Estrilda rhodopyga) et parfois le Bengali zébré (Amandava subflava), notamment en Afrique du Sud, où les Astrilds (genre Estrilda) sont moins répandus. C'est-à-dire qu'elle pond ses œufs à l'intérieur du nid d'une autre espèce, dans l'objectif que celle-ci s'occupe de l'effort parental de couvaison puis de soins parentaux, à sa place.
Longévité
modifierCet oiseau peut vivre jusqu'à 7 ans.
Notes et références
modifier- BirdLife International (BirdLife International), « IUCN Red List of Threatened Species: Vidua macroura », IUCN Red List of Threatened Species, (DOI 10.2305/iucn.uk.2018-2.rlts.t22719988a132134939.en, lire en ligne, consulté le )
- Ron Demey et Benoît. Paepegaey, Oiseaux de l'Afrique de l'Ouest (ISBN 978-2-603-02396-9 et 2-603-02396-9, OCLC 944442325, lire en ligne)
- « Veuve dominicaine Vidua macroura - Pin-tailed Whydah », sur oiseaux.net (consulté le ).
Liens externes
modifier- (en) Référence Congrès ornithologique international : Vidua macroura dans l'ordre Passeriformes (consulté le )
- (en) Référence Catalogue of Life : Vidua macroura (Pallas, 1764) (consulté le )
- (fr + en) Référence Avibase : Vidua macroura (+ répartition)
- (fr) Référence Oiseaux.net : Vidua macroura (+ répartition)
- (fr + en) Référence ITIS : Vidua macroura (Pallas, 1764)
- (en) Référence Animal Diversity Web : Vidua macroura
- (en) Référence NCBI : Vidua macroura (taxons inclus)
- (en) Référence UICN : espèce Vidua macroura (Pallas, 1764) (consulté le )
- (fr) Référence CITES : taxon Vidua macroura (sur le site du ministère français de l'Écologie) (consulté le )