Vernou-en-Sologne
Vernou-en-Sologne est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.
Vernou-en-Sologne | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Loir-et-Cher | ||||
Arrondissement | Romorantin-Lanthenay | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Sologne des Étangs | ||||
Maire Mandat |
Nicolas Deguine 2020-2026 |
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Code postal | 41230 | ||||
Code commune | 41271 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
582 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 11 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 30′ 07″ nord, 1° 40′ 51″ est | ||||
Altitude | Min. 82 m Max. 116 m |
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Superficie | 51,31 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Romorantin-Lanthenay | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Géographie
modifierPetit village du Loir-et-Cher dans la région Centre ; Vernou-en-Sologne fait partie du canton de Romorantin Lanthenay Nord. Romorantin-Lanthenay est d'ailleurs la plus grande ville à proximité de Vernou-en-Sologne. Elle est située à 17 km au sud-est de la commune.
Les coordonnées GPS de Vernou-en-Sologne sont : Latitude : 47° 30’ 07’’ Nord et Longitude : 1° 40’51’’ Est Son altitude la plus basse est de 82 m et la plus haute 116 m. L'altitude moyenne de la commune est de 99 mètres et la mairie est à une altitude de 88 mètres.
Son code postal est 41230 tout comme 7 autres localités (Courmemin, Gy-en-Sologne, Lassay-sur-Croisne, Mur-de-Sologne, Rougeou, Soings-en-Sologne et Veilleins).
Sa superficie s'étend sur 5 384 hectares et sa population était de 572 habitants au recensement de 2006. Soit une densité d'environ 11,1 hab./km2 (sources Insee).
Vernou-en-Sologne est classée 15e commune du Loir-et-Cher en termes de superficie sur un total de 291. Vernou-en-Sologne est membre de la communauté de communes de la Sologne des Étangs ainsi que : Dhuizon, La Ferté Beauharnais, La Marolle-en-Sologne, Millancay, Montrieux-en-Sologne, Neung-sur-Beuvron, Yvoy-le-Marron, Villeny, Saint-Viâtre et Veilleins.
L'IGN a déterminé que Vernou-en-Sologne est le centre géographique de la région Centre-Val de Loire[1].
Hydrographie
modifierLa commune est traversée par trois rivières :
- le Beuvron est une rivière française qui traverse les départements du Loiret, du Cher et du Loir-et-Cher. C'est un affluent de la Loire. Long d'environ 115 km, le Beuvron prend sa source à 160 mètres d'altitude à Coullons-en-Sologne dans le Loiret et se jette dans la Loire à Candé-sur-Beuvron dans le Loir-et-Cher. Le débit moyen annuel de la rivière est de 6,07 m3/s[2]. La rivière doit son nom aux castors qui la peuplaient au Moyen Âge et qui étaient désignés sous le nom de bièvres ;
- le Néant est une rivière française longue de 40,7 km qui traverse six communes (Montrieux-en-Sologne, Neung-sur-Beuvron, Nouan-le-Fuzellier, Pierrefitte-sur-Sauldre, Saint-Viatre, Vernou-en-Sologne) avant de se jeter dans le Beuvron ;
- la Bonneure est rivière de Sologne, longue de 30 km, dont le nom est parfois écrit Bonne Heure, et dont le cours est jalonné d'étangs ; elle naît à Millançay, passe à Vernou-en-Sologne et conflue avec le Beuvron, rive gauche, à Bracieux[3].
Les étangs sont nombreux sur la commune ; ils représentent 10,80 % de sa surface totale.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 671 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montrieux », sur la commune de Montrieux-en-Sologne à 7 km à vol d'oiseau[6], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 672,2 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
En France
modifierVille | Rennes | Montpellier | Marseille | Nice | Lyon | Toulouse | Bordeaux | Strasbourg | Paris | Nantes | Lille | Reims |
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Distance | 259 km | 465 km | 549 km | 605 km | 309 km | 433 km | 344 km | 466 km | 159 km | 248 km | 362 km | 262 km |
Les villages voisins de Vernou-en-Sologne :
Bauzy | Bauzy | Montrieux-en-Sologne | ||
Courmemin | N | Montrieux-en-Sologne | ||
O Vernou-en-Sologne E | ||||
S | ||||
Courmemin | Courmemin | Millancay |
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Vernou-en-Sologne est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].
Toponymie
modifierLa nom de la localité, simplement nommée Vernou au moment de la Révolution, est attesté comme « Vernetum » en 1130 puis « Vernotum » en 1369[réf. souhaitée]. Il s'agit sans doute du « vernoialos » celtique[réf. souhaitée], qui désigne un lieu marécageux planté d'aulnes. Les Gaulois avaient pour habitude de s'implanter près de point d'eau[réf. souhaitée]. L'aulne (localement appelé verne ou vergne) est un arbre qui pousse dans les zones humides ou marécageuses, à l'image de la Sologne. Le village semble ainsi avoir été construit sur une aulnaie défrichée, et tirerait son nom, sur le même modèle que Pruniers-en-Sologne, de cette essence d'arbre. De plus, les Gaulois considéraient l'aulne comme l'un des sept arbres du bosquet sacré des druides et était lié aux éléments eau et air[14].
Vernou-en-Sologne devint le nom officiel de la commune en pleine Première Guerre mondiale par un décret du [15], permettant ainsi une différenciation avec ses 2 communes homonymes[Note 1].
Les habitants s'appellent les Vernussois et les Vernussoises.
Histoire
modifierMoyen âge et Ancien régime
modifierL'église fut cédée en 1130 par Jean II, évêque d'Orléans, à l'abbaye Saint-Mesmin de Micy, dans l'ancien diocèse d'Orléans.
L'ancienne paroisse de Villeneuve, rattachée à Vernou, possédait une église Saint-Jean-Baptiste, aujourd'hui transformée en dépendance du château.
Jeanne d'Arc y serait passé le [16].
Révolution française et Empire
modifierLe raid tragique des Lancasters sur Vierzon
Dans la nuit du au , les alliés britanniques avaient programmé le bombardement du nœud ferroviaire de Vierzon[14]. Le à 22 h 18, 198 bombardiers de type « Lancaster » de la Royal Air Force décollaient de la région de Grimsby à 260 km au nord de Londres. En 25 minutes, deux vagues de bombardiers larguèrent 1 550 bombes sur la ville de Vierzon. Sur le chemin du retour, un Lancaster fut atteint par les tirs d'un chasseur allemand. Il s'abattit en flammes à Vernou-en-Sologne. Les 7 hommes d'équipage périrent.
Malgré l'interdiction des Allemands, l'enterrement eut lieu le dimanche à l'église avec fleurs et drapeaux au cimetière. Quand les Allemands arrivèrent, les fleurs furent cachées. Au cimetière, les croix de bois dressées lors de l'inhumation ont été remplacées par des stèles de pierre sur lesquelles sont gravés les nom, grade et âge de chacun des aviateurs anglais et canadiens. Le plus jeune avait 19 ans, le plus âgé 26.
En 1988, un monument commémoratif a été érigé sur le lieu du crash.
Époque contemporaine
modifierPolitique et administration
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2021, la commune comptait 582 habitants[Note 2], en évolution de −5,83 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierLa population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,8 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 318 hommes pour 308 femmes, soit un taux de 50,8 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,55 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Évolution et structure de la population
modifierEntre 1999 et 2006, le nombre d'habitants de la commune est passé de 523 à 572 soit une augmentation de 49 résidents (+ 8,56 %). Le taux de natalité se situe à 9,2 ‰, ce taux est inférieur à la moyenne nationale qui se situe à 11,8 ‰. Le taux de mortalité est de 10 ‰ alors que le taux national est de 8,7 ‰. La tranche d'âge la plus représentée sur la commune est celle des 45-59 ans avec 21,32 % des 572 habitants, suivi des 0-14 ans et 15-29 ans avec 18 %, des 30-44 ans avec 17,6 %, les 60-74 ans avec 16,7 %. La part des 75-89 ans et 90 ans et plus ne représentent respectivement que 7,5 % et 0,5 %. En 2006, 63,1 % des habitants de la commune y résidaient depuis 5 ans ou plus et 17,8 % résidaient dans une autre commune avant de venir s'installer à Vernou-en-Sologne. 281 personnes soit 49,12 % des habitants de Vernou résidaient depuis 10 ans ou plus.
Logement
modifier76,8 % des habitations de Vernou-en-Sologne sont des résidences principales et 17 % des logements sont des résidences secondaires. 94 % des logements de la commune sont de type « maison individuelle » et 43,4 % d'entre elles comportent 5 pièces ou plus. Une majorité des habitations sont de type ancien, 38,8 % des logements de la commune ont été construits avant 1949 ; 18,5 % entre 1949 et 1974 ; 27,6 % entre 1975 et 1989 et seulement 15,1 % entre 1990 et 2003. L'ancienneté de résidence moyenne est de 19 ans pour les 64 % propriétaires de leur logement et de 5 ans pour les 31 % de locataires. 87,6 % des habitants de Vernou disposent d'au moins une voiture ; 45,5 % d'une seule voiture et 42,1 % de deux voitures.
Emploi et population active
modifierLa part des actifs de la commune représente 70,8 % contre 71,5 % au niveau national. 65,4 % sont en emploi et 5,4 % sont actuellement à la recherche d'une activité professionnelle. Les inactifs représentent 29,2 % de la population de Vernou-en-Sologne : 6,3 % sont élèves, étudiants ou stagiaires et 13,1 % sont retraités ou préretraités. Le taux d'emploi le plus important 82,9 % est représenté par la tranche des 25-54 ans. Cette même tranche représente un taux d'emploi de 73,6 % pour les femmes et de 92,5 % pour les hommes. Sur la commune le chômage touche de manière plus importante les femmes de la tranche 15-24 ans.
Diplômes et formations
modifier18,9 % des 15 ans et plus de la commune sont sortis du système scolaire sans diplôme, 29,8 % après obtention d'un CAP ou d'un BEP, 14 % avec un baccalauréat et seulement 7 % avec un diplôme de niveau Bac+2.
Formes et conditions d'emploi
modifier86,4 % des personnes ayant un emploi sur Vernou-en-Sologne sont actuellement sous le statut de salarié, 80,2 % d'entre eux sont employés en contrat à durée indéterminée ou sont titulaires de la fonction publique et 4,5 % sont employés en contrat à durée déterminée. Les non-salariés (employeurs ou indépendants) représentent 13,5 % des personnes en emploi sur la commune.
Famille et situation matrimoniale
modifierLa commune de Vernou-en-Sologne comptait en 2006, 36 % de célibataire, 48,2 % de couple marié, 10 % de veuf (veuve), 5,8 % de divorcé. L'état matrimonial des habitants de la commune est à l'image des pourcentages nationaux.
Économie
modifierVie associative
modifierLa commune compte une dizaine d'associations :
- Le club bouliste,
- La gymnastique volontaire,
- La bibliothèque,
- L'association multimédia - Sologne des étangs,
- Le tennis club de la Sologne des étangs,
- Football l'US Courmemin- Vernou,
- Le comité des fêtes,
- Le club de billard,
- L'Union Nationale des Combattants,
- L'Union Nationale des Retraités Personnes Âgées.
Lieux et monuments
modifierArchitecture religieuse
modifierL'église de Vernou[23] est du style gothique angevin du XIIIe siècle. Elle fut restaurée aux XVe et XVIe siècles avec un chevet plat, un beau portail en tiers point et des modillons sculptés en haut des murs.
Église du XIIIe siècle qui se composait d'une nef à quatre travées et d'un chœur. Au XVIe siècle, construction d'un bas-côté sud, dont seulement deux travées furent construites. Le chœur et la travée qui le précède reçurent des voûtes dont les caractéristiques se rattachent à l'architecture angevine du XIIIe siècle. Les voûtes des deux travées précédentes datent de la fin du XVe siècle ou du début du XVIe siècle. La partie du XVIe siècle comporte des chapiteaux Renaissance avec feuillages et personnages. Au-dessus de la première travée se dresse un clocher en charpente dont l'accès se fait par une tourelle du XVIe siècle, à pans en briques et pierres. Elle a été inscrite au titre des Monuments historiques le .
L'église Notre-Dame de Vernou (parfois appelée Sainte-Marie de Vernou) a été concédée en 1130 par l'évêque d'Orléans, Jean II, à l'abbaye de Saint-Messin. Elle fut reconstruite au siècle suivant dans le style gothique angevin. Mais elle a subi par la suite divers remaniements. Elle fut restaurée en 1896 par A. Chauvallon, architecte à Romorantin.
Vestiges préhistoriques et antiques
modifierDans le lit du ruisseau de la Bonne Heure à l'est de Vernou, lors du remplacement de l'œillard de l'étang de Grozons, a été trouvée en 1948 une belle hache bipenne décorée de deux nervures sur le pourtour des faces, tranchants ébréchés, un flanc détérioré par un grand éclat (collections préhistoriques, musée de Romorantin)[24].
Architecture civile
modifier- Château de la Borde, qui date de la première moitié du XVIIe siècle. De belle architecture classique, le château, les dépendances et le parc ont été inscrits au titre des monuments historiques le .
- Ce château, construit en 1650 pour Guillaume de Flandres a été peu modifié, mais son environnement a évolué avec les modes jusqu'au XIXe siècle (parc paysager). Il comporte un corps central de six travées entre deux pavillons. La pièce lambrissée, attribuée à Jean Berain (1687-1688), a été ramenée au début du XXe siècle de l'hôtel de Mailly à Paris. Au XXe siècle, une galerie a été ajoutée au rez-de-chaussée.
- Les communs sont regroupés autour d’une cour carrée, et la métairie un peu plus loin. Au milieu d’un grand parc, un canal de 400 m le relie au village.
- Châteaux de Villeneuve. L’ancienne commune de Villeneuve, avec son château du XIXe, son église paroissiale Saint-Jean-Baptiste, édifice du XIe siècle devenu grange, ses écuries, a été rattachée à Vernou en 1845. Situé sur l'antique voie de Beaugency à Romorantin, un péage existait aux XIVe et XVe siècles à Villeneuve sur le Beuvron près du confluent avec le Néant.
- Château de la Motte Louin, construit en 1838, probablement à l'emplacement d'une motte importante siège d'un château du Moyen Âge aujourd'hui détruit. Communs, pigeonnier et parc.
Personnalités liées à la commune
modifierFrançoise Xenakis née Gargouil, écrivain et journaliste française est née le à Blois. Sa mère était la directrice de l'école des garçons de Vernou-en-Sologne. Françoise Xenakis a vécu en Sologne jusqu'à l'âge de 12 ou 13 ans avant de partir vers la région parisienne. Elle fut chroniqueuse littéraire pour Le Matin de Paris ainsi que pour l'émission Télé-matin de France 2.
Martin Bouygues possède une propriété sur la commune[25].
Hubert-Louis Vuitton, membre de la famille du célèbre malletier, est établi à Vernou-en-Sologne, il est également le président de la fédération de chasse du Loir-et-Cher.
Spécialités culinaires
modifierLe seul mot Sologne évoque tous les produits de la chasse : lièvres, perdreaux, sangliers, faisans, chevreuils… Dès le début de l'automne, le gibier apparaît sur les cartes : colvert à la choucroute de navets, perdreau gris, râble de lièvre lardé, confitures d'oignons et figues, cuisse de lièvre en civet, dodine de chevreuil en gelée fumée aux mousserons, noisettes de biche au raisiné. Carpes, brochets, anguilles, sandres et truites sont également au menu.
La Sologne, c'est aussi : la tarte Tatin inventée par les sœurs Tatin qui tenaient un restaurant à Lamotte-Beuvron. Une tarte aux pommes « reinettes », montée à l'envers. On place en premier les pommes puis la pâte brisée sur le dessus. Les pommes sont caramélisées. La tarte Tatin se déguste chaude.
Les asperges de Sologne se plaisent dans le sol sablonneux de la région. Elles sont renommées depuis la fin du XVIIIe siècle. Elles sont arrivées vers 1870 grâce à un gendarme solognot.
Les fruits rouges : cassis, framboises mais surtout les fraises de Sologne dont une des plus connues est la Mara des Bois (de)[26].
La Brique de Sologne est un « mille-feuille » où alternent génoise, meringue, crème au beurre…, le tout délicatement imbibé d'un cocktail de fruits.
Les palets solognots sont des petites galettes au beurre légèrement sablées, truffées de raisins secs macérés dans le rhum.
Les vins : AOC Cheverny et AOC Cour-Cheverny.
Notes et références
modifierNotes
modifier- Voir Vernou .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
modifier- « IGN - Centres géographiques des nouvelles régions ».
- https://archive.wikiwix.com/cache/20150305050101/http://www.hydro.eaufrance.fr/selection.php.
- « France, le trésor des régions », sur mgm.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Vernou-en-Sologne et Montrieux-en-Sologne », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Montrieux », sur la commune de Montrieux-en-Sologne - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Montrieux », sur la commune de Montrieux-en-Sologne - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Vernou-en-Sologne ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- La Sologne de A à Z, Henri Delétang, Ed Alan Sutton
- « Ministère de l'intérieur », Journal officiel de la République française, , p. 7689 (lire en ligne)
- Vasst F, En passant par Vernou-en-Sologne, Le Journal de la Sologne, n°160, hiver 2012-2013, p31-35
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Vernou-en-Sologne (41271) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de Loir-et-Cher (41) », (consulté le ).
- Sur vernou-en-sologne.com
- Instruments perforés du Loir et Cher, Bulletin de la Société préhistorique française, 1981 Tome 78/1, Gérard Cordier.
- Notice de Martin Bouygues dans le Dictionnaire des personnalités de Sologne et Environs, Le petit Solognot, printemps 2011
- https://www.lanouvellerepublique.fr/blois/pres-de-romorantin-il-achetait-des-fruits-a-l-etranger-et-les-revendait-en-origine-france