Vendée Globe 2008-2009

Le Vendée Globe 2008-2009 est la sixième édition du Vendée Globe. Le départ a été donné le des Sables-d'Olonne. La direction de la course est assurée par Denis Horeau[1]. Il a été remporté par Michel Desjoyeaux le en 84 jours, 3 heures et 9 minutes, nouveau record de l'épreuve[2].

Vendée Globe 2008-2009
Description de l'image Vendée Globe 2009.png.
Généralités
Sport Course au large
Organisateur(s) Saem Vendée
Édition 6e
Lieu(x) Drapeau de la France France
Date du au (126 jours)
Participants 30
Site web officiel www.vendeeglobe.org

Palmarès
Tenant du titre Vincent Riou
Vainqueur Michel Desjoyeaux
Deuxième Armel Le Cléac’h
Troisième Marc Guillemot

Navigation

Parcours

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La route du Vendée Globe.

Le départ est donné au large des Sables-d'Olonne[3]. Il s'agit ensuite de laisser les caps de Bonne-Espérance, Leeuwin et Horn à bâbord et l'Antarctique à tribord. Les points de passages obligatoires ont été fixés par la direction de course en collaboration avec les concurrents. Il y en a, pour cette édition, huit entre le cap de Bonne-Espérance et le cap Horn.

Liste des points de passage

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Annexe 3.a des instructions de course (Coordonnées en WGS 84)[4]

  1. Porte Atlantique, un point quelconque situé à 42° S entre le 001° 00 00 E et 011° 00 E, à laisser à tribord
  2. Cap de Bonne-Espérance à laisser à bâbord
  3. Porte Kerguelen, un point quelconque situé à 48° S entre le 040° 20 30 E et 050° 30 E, à laisser à tribord
  4. Île Heard à laisser à tribord
  5. Porte Ouest Australie, un point quelconque situé à 47° S entre le 103° E et le 113° E, à laisser à tribord
  6. Cap Leeuwin à laisser à bâbord
  7. Porte Est Australie, un point quelconque situé à 52° S entre le 136° E et le 147° E, à laisser à tribord
  8. Porte Nouvelle-Zélande, un point quelconque situé à 50° S entre le 180° 30 00 W et le 170° W 00, à laisser à tribord
  9. Porte Ouest Pacifique, un point quelconque situé à 50° S entre le 151° 30 00 W et le 141° W 00, à laisser à tribord
  10. Porte Est Pacifique, un point quelconque situé à 52° S entre le 121° 00 00 W et le 110° W 00, à laisser à tribord
  11. Cap Horn à laisser à bâbord
  12. Antarctique à laisser à tribord

Type de bateau

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Les bateaux admis à participer à cette course sont des voiliers monocoques d'une longueur comprise entre 59 et 60 pieds, c'est-à-dire d'environ 18 mètres. Ces bateaux doivent répondre aux règles de la classe IMOCA 60 pieds.

Participants

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Trente skippers ont pris le départ de la course. Un parcours de qualification a été nécessaire pour valider l'inscription de chaque bateau, ce parcours ayant pu être réalisé dans le cadre d'une autre course à la voile.

Les 30 participants :

Concurrent Nationalité Participation Nom du bateau Architecte Chantier lancé
Unaï Basurko   Espagne 1re Pakea Bizkaia \ ESP 26 Murray-Burns & Dovell Jarkan – Kanga Birtles 2005
Yannick Bestaven   France 1re Aquarelle.com
Charente Maritime
\ FRA 01
Finot-Conq Thierry Eluère 1996
Jérémie Beyou   France 1re Delta Dore \ FRA 35 Farr Yacht Design JMV Industries 2006
Arnaud Boissières   France 1re Akena Vérandas \ FRA 14 Finot-Conq Kirié 1998
Dee Caffari   Royaume-Uni 1re Aviva \ GBR 222 Owen Clarke
Design Group
Hakes Marine
(Wellington
Nouvelle-Zélande)
2008
Samantha Davies   Royaume-Uni 1re Roxy \ FRA 40 Finot-Conq MAG France
Fontenay le Comte
2000
Jean-Baptiste Dejeanty   France 1re Maisonneuve \ FRA 8 Angelo Lavranos
Artech Design Team
Artech 2005
Kito de Pavant   France 1re Groupe Bel \ FRA 360 VPLP-Verdier Indiana Yachting (Italie) 2007
Michel Desjoyeaux   France 2e Foncia \ FRA 101 Farr Yacht Design CDK Technologies 2007
Jean-Pierre Dick   France 2e Paprec-Virbac 2 \ FRA 06 Farr Yacht Design Southern Ocean Marine
(Nouvelle-Zélande)
2007
Raphaël Dinelli   France 4e Fondation Océan Vital
FRA 77
Nándor Fa Fa Ayo 1996
Yann Éliès   France 1re Generali \ FRA 22 Finot-Conq Multiplast 2007
Mike Golding   Royaume-Uni 3e Ecover \ GBR 03 Owen Clarke Design Group Hakes Marine
(Wellington
Nouvelle-Zélande)
2007
Marc Guillemot   France 1re Safran \ FRA 25 VPLP-Verdier Larros – Thierry Eluère 2007
Derek Hatfield   Canada 1re Algimouss
Spirit of Canada

CAN 84
Owen Clarke
Design Group
Ocean Challenges 2006[5]
Sébastien Josse   France 2e BT \ EUR 888 Farr Yacht Design Offshore Challenges
Sailing Team
Cowes, Royaume-Uni
2007
Roland Jourdain   France 3e Véolia Environnement
FRA 29
Marc Lombard JMV Industries 2004
Jean Le Cam   France 2e VM Matériaux \ FRA 118 Marc Lombard JMV Industries 2004
Armel Le Cléac’h   France 1re Brit Air \ FRA 62 Finot-Conq Multiplast 2007
Loïck Peyron   France 3e Gitana Eighty \ FRA 80 Farr Yacht Design Southern Ocean Marine
(Nouvelle-Zélande)
2007
Jonny Malbon   Royaume-Uni 1re Artemis \ GBR 100 Rogers Yacht Design Hutton Custom Boatbuilders 2008
Vincent Riou   France 2e PRB \ FRA 85 Farr Yacht Design CDK Technologies 2006
Norbert Sedlacek   Autriche 2e Nauticsport-Kapsch \ AUT 36 Joubert-Nivelt
Sedlacek
Garcia / N. Sedlacek 1995
2003
Bernard Stamm   Suisse 2e Cheminées Poujoulat
SUI 7
Farr Yacht Design Cookson Boats
(Nouvelle-Zélande)
2003
Marc Thiercelin   France 4e DCNS \ FRA 1000 Finot-Conq Multiplast
(coque et intégration)
Chantier de Larros
2008
Brian Thompson   Royaume-Uni 1re Bahrain Team Pindar
GBR 32
Juan Kouyoumdjian Cookson Boats 2007
Alex Thomson   Royaume-Uni 2e Hugo Boss \ GBR 99 Finot-Conq Jason Carrington
Neville Hutton
(Lymington, Angleterre)
2007
Dominique Wavre   Suisse 3e Temenos II \ SUI 9 Owen Clarke
Design Group
Southern Ocean Marine
(Nouvelle-Zélande)
2006
Steve White   Royaume-Uni 1re Toe in the Water \ GBR 55 Finot-Conq JMV Industries 1998
Rich Wilson   États-Unis 1re Great American III \ USA 37 Joubert-Nivelt Thierry Dubois 1999

Descente de l'Atlantique

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Les bateaux du Vendée Globe 2008-2009 aux Sables d'Olonne avant le départ

Le départ de la course est donné le à 13 h 02, trente marins prennent le départ[6].

Dès le début, les deux navigateurs suisses de cette édition, Dominique Wavre (Temenos II) et Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat), reviennent au port des Sables-d'Olonne pour réparation. Dominique Wavre revient à quai à 17 h 00 à cause d'un problème électrique et en repart à 22 h 45[7].

 : le passage d'un front froid sur le golfe de Gascogne génère des vents de 35 à 45 nœuds, rafales à 55 nœuds, et des creux de 7 m. À la suite de problèmes électriques et de fuite sur un ballast, le skipper de Foncia, Michel Desjoyeaux, fait demi-tour, direction les Sables-d'Olonne, dont il repartira quarante heures après le départ de la course initial[8]. Le même jour, peu après 18 h, Kito de Pavant et Yannick Bestaven démâtent, au large du golfe de Gascogne. Marc Thiercelin (DCNS) démâte également le vers 7 h 00 au nord-ouest du cap Finisterre.

 : Jérémie Beyou annonce une avarie dans son gréement, il abandonne quelques jours plus tard à Recife au Brésil dans l'incapacité de réparer seul.

 : alors que la tête de la course (Josse, Éliès, Dick, Peyron) approche de la porte « Atlantique », le comité de course modifie la porte « Kerguelen » en la déplaçant un peu plus dans son Nord-Ouest : 46°S, de 25°E à 34°E.

Le grand sud

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 : alors qu'il pointait en troisième position, à environ 180 milles dans le sud des îles Crozet et 650 milles de l’archipel des îles Kerguelen, Loïck Peyron annonce le démâtage de Gitana Eighty, pendant qu'il naviguait sous solent et grand-voile à un ris avec 30 nœuds de vent. Le skipper n'abandonne pas officiellement, et, sous gréement de fortune, tente de rejoindre l'Australie seul. Le , il décide de son abandon.

 : Dominique Wavre (Témenos II) constate une rupture de la tête de quille et se déroute sur les îles Kerguelen. Ayant touché terre, il est déclaré hors course, et abandonne. Le lendemain, Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) est victime d'une avarie de safran et se déroute également sur les îles Kerguelen. En vue du mouillage, il s'échoue par 40 nœuds de vent. Le bateau est déséchoué, puis chargé sur le Marion Dufresne, cargo ravitaillant les TAAF, de passage sur l'archipel des îles Kerguelen.

 : Jean-Pierre Dick heurte un OFNI (Objet Flottant Non Identifié), la barre de liaison de ses safrans se brise ; le skipper, alors en tête de la course, fait route au nord pour pouvoir réparer.

 : Mike Golding (Ecover), alors en tête, démâte dans des vents de 50 nœuds. Le skipper essaie de fabriquer un gréement de fortune pour rejoindre l'Australie à 1 000 milles au nord-est[9]. Michel Desjoyeaux, grand revenant après son avarie de début de course, passe alors en première position, suivi de Roland Jourdain et plus loin, Josse et Le Cam, puis Vincent Riou et Armel Le Cléac'h.

Le même jour, Jean-Baptiste Dejeanty (Maisonneuve) abandonne et se déroute sur l'Afrique du Sud, à la suite de pannes et dysfonctionnements de ses pilotes automatiques et de l'usure prématurée de ses drisses. Il considère que sa sécurité n'est plus assurée dans ces conditions.

 : Yann Éliès (Generali) se fracture le fémur et plusieurs côtes en manœuvrant sur le balcon avant[10]. Il demande à être évacué, et met à la cape en attendant les secours du MRCC australien. Marc Guillemot (Safran) se déroute pour porter assistance, ainsi que Samantha Davies (Roxy). C'est la frégate HMAS Arunta de la Marine Royale Australienne qui assure son sauvetage le 20 décembre[11].

 : la Direction de Course modifie la porte « Nouvelle-Zélande » en la déplaçant par 48°00 Sud, entre 170°00 Ouest et 160°00 Ouest. Le 24 décembre, tenant compte de la position des glaces repérées par le radar satellite Envisat, elle modifie également la position de la porte « Ouest Pacifique ». La nouvelle position est 45°30 Sud, entre 145°00 Ouest et 136°00 Ouest.

 : Raphaël Dinelli (Fondation Océan Vital) se couche plusieurs fois dans la même zone de l'océan Indien où il avait déjà chaviré en 1996.

 : aux environs de la porte « Nouvelle-Zélande » dans des rafales de 65 nœuds et des déferlantes de 6 m, Sébastien Josse (BT) se couche à 110° pendant de longues minutes avant de se redresser ; le skipper fait route au nord sous trinquette seule pour évaluer les dégâts. Il tenait alors la quatrième position.

 : la Direction de Course modifie la porte « Est Pacifique » en la déplaçant au Nord-Est, par 44°S, entre 110°W et 102°W. Marc Guillemot atteint le mouillage de l'île Enderby dans l'archipel d'Auckland où il répare son rail de mât en moins de douze heures, et repart en 9e position.

 : Derek Hatfield (Algimouss-Spirit of Canada), après avoir mis le mât dans l'eau, constate le bris de deux barres de flèches, et est contraint à l'abandon[12],[13]. Idem pour Sébastien Josse (BT), qui abandonne après diagnostic des dégâts : perte des instruments de navigation en tête de mât, multiples fissures du roof, cloison endommagée et surtout son safran bâbord bloqué en travers. Il tente de rejoindre la terre la plus proche. Dans la même journée, le bateau de Yann Éliès, Generali, est déclaré perdu. Le , la direction de course constatait l'arrêt des balises de positionnement, et l'activation automatique de la balise de détresse. Le , la balise de détresse cessait d’émettre, et l'équipe technique renonçait aux recherches faute de disposer d'autre moyen de localisation du voilier.

1er janvier : Jean-Pierre Dick (Paprec-Virbac) décide de se dérouter sur la Nouvelle-Zélande : la veille, il a heurté de nouveau un OFNI, et a perdu son safran bâbord. En le dépassant, Samantha Davies (Roxy) prend la sixième place.

 : Michel Desjoyeaux et Roland Jourdain passent le cap Horn, après 56 j 15 h 08 min de course pour Michel Desjoyeaux[14].

 : Jean Le Cam (VM Matériaux) alors en 3e position, chavire à 200 milles à l'ouest du cap Horn. Le pétrolier Sonangol Kassanje se déroute sur sa position, ainsi qu'Armel Le Cléac'h et Vincent Riou. Ce dernier le récupère, cassant son outrigger sur la quille (privée de bulbe) du bateau chaviré. Le lendemain, PRB IIII démâte et demande à être remorqué dans le port de Puerto Williams. Il demande un reclassement de son bateau. En attendant que le jury statue, il est classé RDG (Redress Given), soit « Réparation donnée »[15].

Remontée de l'Atlantique

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Foncia le bateau de Michel Desjoyeaux, vainqueur de la course.

 : en 2e position au large de l'Argentine, Veolia heurte un cétacé. Son skipper Roland Jourdain constate des fissures près du puits de quille, et passe sous voilure réduite pendant deux jours pour réparer avec les moyens du bord.

 : le jury dédommage Armel Le Cléac'h de 11 heures, et décide que Vincent Riou, sera classé ex-æquo avec le concurrent arrivé troisième, place qu'il occupait au moment de son démâtage[16].

 : à l'approche du Horn, Dee Caffari et Arnaud Boissières ne peuvent éviter du très gros temps, avec des rafales à 64 nœuds et des vagues supérieures à dix mètres. Aviva a sa grand-voile au quatrième ris en mauvais état, et Akena Vérandas s'est couché par deux fois (dôme d’antenne explosé).

 : un front froid générant des vents de nord jusqu'à 80 nœuds dans le détroit de Le Maire obligent Brian Thompson (Team Pindar) à revenir se réfugier quelques heures sous l'île des États.

 : Michel Desjoyeaux avoue avoir échappé de justesse à une grave avarie qui aurait pu interrompre sa course le jour de Noël. Il refuse de révéler de quoi il s'agit, mais informe que ça ne pourra plus lui nuire jusqu'à l'arrivée[17]. Le 26 janvier, il révèle avoir failli perdre un safran.

 : Roland Jourdain perd sa quille et ne sait pas s'il arrivera aux Sables-d'Olonne[18].

1er février : Michel Desjoyeaux gagne la course et améliore le record de plus de trois jours, malgré son départ retardé de quarante heures et le rallongement de la route par les portes[19],[2].

 : Roland Jourdain annonce son abandon. Il déclare notamment : « Je m'en voudrais toute ma vie si jamais je passais près d'un port, que je ne m'arrêtais pas et que 24 ou 48 heures plus tard, je fais risquer la vie de quelqu'un pour venir me chercher[20] ».

 : Armel Le Cléac'h arrive 2e, après avoir rencontré de dures conditions dans le golfe de Gascogne (casquette arrachée, têtière de grand-voile sortie du rail)[21]. Il avoue également qu'il n'avait plus grand-chose à manger depuis deux jours.

 : Marc Guillemot annonce qu'il a perdu sa quille, probablement à la suite d'un choc avec un cétacé le [22],[23].

 : Samantha Davies passe la ligne d'arrivée en troisième position. Compte tenu des bonifications, il lui faut attendre l'arrivée de Marc Guillemot pour connaître sa place au classement[24].

 : Arrivées successives de Marc Guillemot[25], qui prend la 3e place compte tenu de ses bonifications, de Brian Thompson[26] et Dee Caffari. Cette dernière devient la première femme à avoir réalisé le tour du monde en solitaire dans les deux sens[27].

 : Raphael Dinelli (Fondation Océan Vital) annonce qu'il a cassé sa bôme. Quelques heures plus tard, il appelle le médecin qui lui annonce qu'il s'est cassé une côte.

 : Arrivée de Norbert Sedlacek, dernier navigateur en course. Sur les trente navigateurs ayant pris le départ, seuls onze ont bouclé leur tour du monde.

Classement

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Classement de l’édition 2008-2009
Place Nom du concurrent Nom du bateau Arrivé le Temps Distance
réelle
(milles)
Vitesse
sur l’eau
(nœuds)
Vitesse
théorique
(nœuds)
1   Michel Desjoyeaux (FRA) [28] Foncia 1er février 84 j 03 h 09 min 08 s 28 303 14,0 12,30
2   Armel Le Cléac'h (FRA) Brit Air 89 j 09 h 39 min 35 s 27 232 12,7 11,57
3   Marc Guillemot (FRA) Safran 95 j 03 h 19 min 36 s 28 401 12,4 10,88
3[29]   Vincent Riou (FRA) PRB Reclassement suite

au sauvetage de Jean Le Cam || || ||

4   Samantha Davies (GBR) Roxy 95 j 04 h 39 min 01 s 27 470 12,0 10 87
5   Brian Thompson (GBR) Bahrain Team Pindar 98 j 20 h 29 min 55 s 28 699 12,1 10,47
6   Dee Caffari (GBR) Aviva 99 j 01 h 10 min 57 s 27 906 11,7 10,45
7   Arnaud Boissières (FRA) Akena Vérandas 105 j 02 h 33 min 50 s 27841 11,0 9,85
8   Steve White (GBR) Toe in the Water 109 j 00 h 36 min 5 s 28197 10,7 9,49
9   Rich Wilson (USA) Great America III 121 j 00 h 41 min 19 s 28 590 9,8 8,55
10   Raphaël Dinelli (FRA) Fondation Océan Vital 125 j 02 h 32 min 24 s 28 140 9,4 8,27
11   Norbert Sedlacek (AUT) Nauticsport Kapsch 126 j 05 h 31 min 56 s 27 706 9,1 8,20

Liste des abandons et hors course

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Abandons et hors course lors de l'édition 2008-2009
Nom du concurrent Nationalité Nom du bateau Date Raison de l'arrêt Lieu
Yannick Bestaven   France Aquarelle.com
Charente Maritime
Démâtage Golfe de Gascogne
Kito de Pavant   France Groupe Bel Démâtage Golfe de Gascogne
Marc Thiercelin   France DCNS Démâtage Golfe de Gascogne
Alex Thomson   Royaume-Uni Hugo Boss Bateau fissuré Golfe de Gascogne
Jérémie Beyou   France Delta Dore Avaries de gréement multiples Recife - Brésil
Unai Basurko   Espagne Pakea Bizkaia Rupture de la fixation de
la boîte de safran tribord
Atlantique Sud
Dominique Wavre[30]   Suisse Temenos II Avarie de quille Kerguelen
Bernard Stamm   Suisse Cheminées Poujoulat Echouage et Avarie de safran Kerguelen
Loïck Peyron   France Gitana Eighty En 3e position,
démâtage le
Océan Indien
Nord des Kerguelen
Jean-Baptiste Dejeanty   France Maisonneuve Différents problèmes techniques Océan Indien
Ouest des Îles Crozet
Mike Golding   Royaume-Uni Ecover3 En 1re position, démâtage Océan Indien
Sud du Cap Leeuwin
Yann Éliès   France Generali Fracture du fémur Océan Indien
Sud du Cap Leeuwin
Derek Hatfield   Canada Algimouss
Spirit of Canada
Barres de flèches brisées Océan Indien
Sud de l'Australie
Sébastien Josse   France BT Multiples avaries Est de l'Australie
Jean-Pierre Dick   France Virbac-Paprec 1er janvier Safran arraché Pacifique
Jonny Malbon   Royaume-Uni Artemis Délaminage de Grand-voile Nouvelle-Zélande
Jean Le Cam   France VM Matériaux Chavirage Ouest du Cap Horn
Vincent Riou   France PRB janvier En 3e position, démâtage
(réparation donnée, il ne
s'agit donc pas d'un abandon)
Est du Cap Horn
Roland Jourdain   France Veolia
Environnement
En 2e position, perte de
l'intégralité de la quille
Açores

Liste des prix numéraires (TTC) attribués en fonction du classement[29] pour les six premiers :

  • 1er : 150 000 €
  • 2e : 90 000 €
  • 3e : 60 000 €
  • 4e : 40 000 €
  • 5e : 30 000 €
  • 6e : 20 000 €

Course virtuelle

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En partenariat avec Virtual Regatta, un Vendée Globe virtuel a été organisé en parallèle à la vraie course. 340 000 marins virtuels[31],[32] y ont participé. Le vainqueur, Hugues Fournier, a mis 85 jours, 19 heures et 45 minutes pour faire le tour du monde[33], soit à peine 36 heures de plus que le vainqueur réel de l'épreuve, Michel Desjoyeaux[34] en dépit d'une variation intentionnelle des polaires, coefficientées à 0,85 durant de nombreuses semaines de course afin de favoriser la course réelle.

Notes et références

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  1. déjà directeur du Vendée en 1989 et 2004, ancien directeur de course du Figaro de 1996 à 2004.
  2. a et b (en) « Historical list of Offshore Records », sur World Sailing Speed Record Council (consulté le )
  3. « Actualités », sur vendeeglobe.org (consulté le ).
  4. [PDF]Instructions de Course p. 38
  5. « Derek Hatfield lance son Spirit of Canada », Course au large, octobre 2006.
  6. Rétrospective du Vendée Globe 2008-2009
  7. Wavre et Stamm de retour à quai
  8. Desjoyeaux fait demi-tour
  9. Site officiel de Mike Golding
  10. « Éliès en détresse dans le grand sud », Le Télégramme, no 19745,‎ , p. 3.
  11. « Vendée Globe : les secours ont rejoint Yann Eliès », sur lemonde.fr, .
  12. OB / M&M, « LE CANADIEN DEREK HATFIELD EST DÉCÉDÉ », sur vendeeglobe.org, (consulté le )
  13. Hatfield jette l'éponge
  14. « Actualités - François Gabart a franchi le cap Horn - Vendée Globe », sur vendeeglobe.org (consulté le ).
  15. Le jury acte le principe d'un redressement pour Vincent Riou
  16. Décisions du jury pour PRB et Brit Air
  17. Tous derrière et lui devant
  18. Roland Jourdain dans l'incertitude
  19. Le Figaro
  20. Vacation du 2/2/2009
  21. site officiel - Armel Le Cléac'h deuxième
  22. Sans quille - Site officiel
  23. News de Safran sur le choc
  24. Sans Faute - Site Officiel
  25. Marc Guillemot sur la ligne d'arrivée - Site Officiel
  26. Arrivée de Brian Thompson - Site Officiel
  27. Première mondiale - Site Officiel
  28. 2008, la « Remontada » de Michel Desjoyeaux
  29. a et b Au Large - Lexpress, blog de Pierre-Yves Lautrou
  30. Site officiel de Dominique Wavre
  31. Marylise Kerjouan, « Le Vendée Globe virtuel épuise aussi les hommes », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  32. Fédération française de voile, « Virtual Regatta : du virtuel au réel », sur ffvoile.net, (consulté le )
  33. « Classement Vendée Globe 2008-2009 », sur virtualregatta.com (consulté le )
  34. Guillaume Loisy, « Desjoyeaux, ce héros », Le Figaro,‎ (lire en ligne)

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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