Vauxhall Velox
La Vauxhall Velox est une automobile à six cylindres produit par le constructeur britannique Vauxhall de 1948 à 1965, se positionnait comme un véhicule familial de grande taille. Sur le marché britannique, elle rivalisait directement avec la contemporaine Ford Zephyr, également dotée d'un six cylindres, et, dans une moindre mesure, avec les modèles Austin Westminster A90, A95 et A110.
Vauxhall Velox | ||||||||
Marque | Vauxhall | |||||||
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Années de production | 1948 - 1965 | |||||||
Chronologie des modèles | ||||||||
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Lancée par Vauxhall peu avant le Salon de l'automobile de Londres en octobre 1948, la Velox vint se substituer au Vauxhall 14-6. Entre 1948 et 1957, elle partagea sa carrosserie avec la Wyvern, modèle moins onéreux équipé d'un moteur à quatre cylindres. De 1954 à 1965, elle connut une période de cohabitation stylistique avec la Cresta, modèle plus luxueux. Cette tradition prit fin avec l'arrivée de la nouvelle génération Vauxhall PC. C'est à cette époque que la marque décida de privilégier l'appellation Cresta, jugée plus noble, au détriment de la Velox. Parallèlement, le lancement du Viscount marqua l'entrée en scène d'un nouveau fleuron de la gamme Vauxhall.
La Velox et les Opel de son époque se distinguaient par leur affinité marquée avec les canons esthétiques nord-américains. Cette influence transatlantique, particulièrement manifeste dans l'adoption de la carrosserie dite 'Ponton', les démarquait nettement de leurs contemporaines européennes. Cette parenté stylistique s'est encore accentuée avec le lancement, en 1957, de la version PA de la Velox.
Velox LIP et LBP (1948–51)
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Vauxhall Velox | |
Marque | Vauxhall |
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Années de production | 1948 - 1951 |
Classe | Grande routière |
Usine(s) d’assemblage | Luton Bienne Petone Afrique du Sud |
Moteur et transmission | |
Cylindrée | 2 275 cm3 |
Puissance maximale | 54 ch (40 kW) |
Boîte de vitesses | Manuelle à 3 rapports |
Masse et performances | |
Masse à vide | 1 029 kg |
Vitesse maximale | 119 km/h |
Accélération | 0 à 100 km/h en 22,8 s |
Consommation mixte | 12,7 L/100 km |
Dimensions | |
Longueur | 4 178 mm |
Largeur | 1 575 mm |
Hauteur | 1 600 mm |
Empattement | 2 483 mm |
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Ce modèle de berline classique, à quatre portières, était équipé d'un nouveau propulseur à six cylindres en ligne, d'une cylindrée de 2 275 cm3. Ce moteur, à soupapes en tête, développait une puissance nominale de 40 kW, lui permettant d'atteindre une vitesse maximale annoncée de 119 km/h. La force motrice était transmise aux roues arrière au moyen d'une boîte de vitesses manuelle à trois rapports, dont les deux derniers étaient synchronisés.
L'éventail des équipements comprenait un chauffage conçu pour distribuer de manière équitable l'air chaud dans les différentes zones de l'habitacle, aussi bien à l'avant qu'à l'arrière du véhicule. Ce dispositif, particulièrement indiqué par temps rigoureux, permettait de désembuer rapidement le pare-brise. En saison estivale, il assurait une aération efficace de l'habitacle grâce à un système de ventilation. Par ailleurs, une radio à ondes moyennes, discrètement logée dans le tableau de bord, figurait au catalogue des options.
La carrosserie, identique à celle de la Vauxhall Wyvern à quatre cylindres, fut reprise pour les versions successives du Velox, jusqu'à l'apparition de la Vauxhall Victor, voiture de plus petite taille, en 1957. Tandis que l'extérieur du Velox se différenciait seulement par son emblème, ses finitions plus luxueuses et ses roues distinctes, l'intérieur était doté de garnitures de siège de meilleure qualité que celles de la Wyvern, incluant un accoudoir central arrière.
Un essai routier mené par la revue automobile The Motor en 1949 a révélé qu'un modèle de voiture pouvait atteindre une vitesse maximale de 119,3 km/h km/h. De plus, il nécessitait 22,8 secondes pour passer de 0 à 97 km/h. Sa consommation de carburant était de 12,7/100 km. L'acquisition de ce véhicule, toutes taxes comprises, revenait à 550 livres sterling[1].
Production étrangère
modifierEn sus d'être manufacturés dans les ateliers Vauxhall de Luton en Angleterre, les premiers modèles Velox et Wyvern furent également assemblés sur le sol australien, sous l'égide de Holden à Melbourne, ainsi qu'en Nouvelle-Zélande, au sein de l'usine générale motors de Petone, non loin de Wellington. Les spécimens exportés "châssis nu" vers l'Australie, où la production locale prospéra, reçurent la désignation modèle LBP. Cette production indigène comprenait un élégant tourer Calèche à deux portes et, pour les premières berlines à quatre portes, une carrosserie singulière, dite "à six feux", caractérisée par une lunette arrière supplémentaire située derrière les portes postérieures. Cette particularité conféra à l'arrière du véhicule une ressemblance frappante avec l'antique Vauxhall Fourteen série J qu'il se proposait de supplanter, comme en atteste l'illustration ci-jointe.
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Image de la brochure de la berline Vauxhall Velox 1949 (LBP) produite en Australie.
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Vauxhall Velox Caleche australienne (LBP).
La production des Velox LIP a connu une dimension transalpine. En Suisse, durant les années 50, une version utilitaire de ce véhicule, pesant 1,5 kilogramme et fabriquée par les établissements Geser de Lucerne, était très prisée. Utilisée par les services postaux suisses, elle se distinguait par l'absence de pare-chocs, bien que tous les exemplaires étaient bel et bien des Velox. Les berlines quatre portes, de conception plus classique, étaient quant à elles assemblées dans les ateliers de General Motors à Bienne[2].
Un exemplaire unique de roadster biplace, connu sous la dénomination de Vauxhall Zimmerli-Velox 18–6, fut également façonné en Suisse. Cette voiture singulière se distinguait par une carrosserie en aluminium, montée sur un châssis tubulaire en échelle, le tout reposant sur un châssis roulant Velox de série. Œuvre d'artisanat automobile, elle fut réalisée en 1949 pour les frères Zimmerli, concessionnaires de la marque Vauxhall à Reiden. À ce jour, ce véhicule subsiste dans un état de conservation remarquable, témoignant du savoir-faire des artisans de l'époque[3].
Velox EIP/EIPV et EBP (1951–57)
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Vauxhall Velox EIP/EIPV | |
Marque | Vauxhall |
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Années de production | 1951-1957 |
Production | 235 296[4] exemplaire(s) |
Classe | Grande routière |
Usine(s) d’assemblage | Luton Australie Petone Anvers |
Moteur et transmission | |
Moteur(s) | Moteur à soupapes en tête |
Cylindrée | 2 275 cm3 |
Puissance maximale | 64 ch (48 kW) |
Boîte de vitesses | Manuelle à 3 rapports |
Masse et performances | |
Masse à vide | 1 067 kg |
Vitesse maximale | 129,4 km/h |
Accélération | 0 à 100 km/h en 21,4 s |
Consommation mixte | 12,0 L/100 km |
Dimensions | |
Longueur | 4 369 mm |
Largeur | 1 702 mm |
Hauteur | 1 613 mm |
Empattement | 2 616 mm |
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En août 1951, un nouveau modèle de Velox, d'une taille supérieure à ses prédécesseurs, fit son apparition. Baptisé série EIP, il se distinguait par un dessin novateur, évoquant la forme alors en vogue des « trois boîtes ». Sa construction, entièrement métallique, était une caractéristique marquante de cette époque. La carrosserie, fruit d'un partage judicieux avec le modèle Wyvern, moins puissant mais partageant sa ligne générale, était animée par le propulseur de l'ancienne génération, dont la puissance avait toutefois été portée à 43 kW[5].
En 1951, le prestigieux magazine automobile The Motor soumit à des essais une voiture équipée d'un moteur d'origine de 2 275 cm³. Les résultats furent les suivants : une vitesse maximale de 124,6 km/h et une accélération de 0 à 97 km/h réalisée en 23,7 secondes. Quant à la consommation, elle fut évaluée à 12,0 L/100 km. Le prix de ce modèle, toutes taxes comprises, s'élevait à 802 livres sterling[5]. La même année, la rédaction de The Motor se pencha sur une autre berline de catégorie comparable, la Ford Zephyr Six. Équipée d'options luxueuses telles qu'une radio, un chauffage et des sièges en cuir, cette dernière était proposée au prix de 842 livres sterling[6].
Au mois d'avril 1952, la Velox fut rebaptisée série EIPV, modèle inaugural, et équipée d'un nouveau moteur à cylindres disposés en carré, d'une cylindrée de 2262 cm3, issu de longues années de développement[2]. Ce propulseur délivrait une puissance de 48 kW ou, avec un taux de compression élevé à 7,6, 51 kW.
Un essai routier mené en 1952 par la revue spécialisée The Motor, portant sur l'EIPV équipée d'un moteur à course courte de 2 262 centimètres cubes, a mis en évidence une nette amélioration des performances. La vitesse maximale s'est élevée à 129,9 km/h, tandis que l'accélération de 0 à 97 km/h a été réalisée en 21,4 secondes. La consommation de carburant, quant à elle, est restée sensiblement identique à la précédente, s'établissant à 12,0L/100 km. L'exemplaire soumis à ces essais était proposé au prix de 833 livres sterling, toutes taxes comprises[7].
En décembre 1952, la filiale australienne de General Motors, Holden, introduisit sur le marché local des versions utilitaires, tourer et coupé, des modèles EIPV Velox et EIX Wyvern. Les châssis de ces voitures étaient respectivement désignés EBP pour le Velox et EBX pour le Wyvern. Ces deux modèles étaient munis de carrosseries Vauxhall adaptées, fixées sur un châssis Bedford CA. Le tourer, initialement prévu pour porter le nom évocateur de "Caleche", fut finalement baptisé "Vagabond" lors de son lancement. Ce dernier était un véhicule à deux portes, pouvant accueillir jusqu'à cinq passagers, doté d'un toit escamotable et de rideaux latéraux. Il ne survécut pas au restylage de 1955. Quant à l'utilitaire coupé, exclusivement réservé au modèle Velox à partir de 1955, il fut produit jusqu'à son retrait définitif à la fin de l'année modèle 1957.
En août 1954, la Vauxhall Velox subit une métamorphose profonde. Parmi les nombreuses retouches esthétiques apportées, la plus saisissante fut sans conteste la nouvelle grille de bouclier avant. Les feux de position, désormais obsolètes, cédèrent leur place à des clignotants, empruntant un style résolument américain, notamment à l'arrière où ils arboraient une teinte rouge. Mais la nouveauté la plus marquante de cette année fut indéniablement l'apparition de la Vauxhall Cresta, modèle-frère de la Velox. Se distinguant par un niveau d'équipement plus opulent et une livrée bicolore, la Cresta vint enrichir la gamme. Par ailleurs, le capot de la Velox 1954 se démarquait de celui de son aînée de 1953 en s'ouvrant désormais à l'avant.
Détroit ayant adopté la mode des retouches annuelles, Vauxhall s'y conforma en proposant, dès 1956, une série de modifications esthétiques : vitres désormais manoeuvrées à la main, lunette arrière agrandie, calandre arborant des lamelles plus larges, et feux clignotants arrière ambrés indépendants, remplaçant les anciens modèles rouges intégrés aux feux stop. L'instrumentation fit également l'objet de retouches graphiques. L'année suivante, de nouvelles améliorations furent apportées : essuie-glaces motorisés, feux arrière de plus grande dimension, calandre redessinée et un compteur de vitesse de type "ruban magique" en accord avec le modèle Wyvern. Pourtant, d'un point de vue technique, ces évolutions n'apportèrent pas de véritables nouveautés jusqu'à la présentation d'un modèle Velox entièrement revu en octobre 1957.
En Australie, la firme Holden s'est illustrée par la fabrication d'un nombre considérable de véhicules utilitaires, communément appelés camionnettes. Parallèlement, elle assembla le cabriolet deux portes Vagabond, dont la conception s'inspirait étroitement de l'EIP Velox. Ces modèles reposaient sur un châssis séparé, identifié par le préfixe EBP, sur lequel venaient se fixer les carrosseries conçues spécifiquement pour le marché australien. La Velox fut également produite dans les ateliers néo-zélandais de General Motors, situés à Petone, non loin de Wellington. Cette production perdurera jusqu'à l'apparition de la PC Cresta, vers la fin des années 1960. À cette époque, les préférences des consommateurs se reportèrent progressivement vers un modèle concurrent de taille similaire, issu de la division australienne de General Motors : les Holden Belmont et Kingswood.
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Vauxhall Velox EIP ou EIPV Berline, restylage d'avant 1954
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Vauxhall Velox (EBP) Coupé Utilitaire Australien 1954
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Vauxhall Velox Vagabond (EBP) Tourer australien
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Vauxhall Velox EIPV Berline 1956
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Vue avant de la Vauxhall Velox EIPV 1956
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Vauxhall Velox EIPV Berline 1957
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Domaine Velox EIPV Grosvenor par Grosvenor Carriage Co 1957
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Vauxhall Velox (EBP) Coupé Utilitaire Australien 1957
Velox PA (1957–62)
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Vauxhall Velox PA | |
Marque | Vauxhall |
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Années de production | 1957-1962 |
Classe | Grande routière |
Usine(s) d’assemblage | Luton Petone |
Moteur et transmission | |
Moteur(s) | Moteur à soupapes en tête |
Cylindrée | 2 262 cm3 |
Puissance maximale | 83 ch (61 kW) |
Boîte de vitesses | Manuelle à 3 rapports |
Masse et performances | |
Masse à vide | 1 143 kg |
Vitesse maximale | 151 km/h |
Dimensions | |
Longueur | 2 667 mm |
Largeur | 4 508 mm |
Hauteur | 1 740 mm |
Empattement | 2 667 mm |
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Velox PA S (1957–59)
modifierLors du Salon de l'automobile de Londres en 1957, la firme Vauxhall dévoila des modèles Velox et Cresta entièrement renouvelés, inaugurateurs de la série P et désormais désignés sous l'appellation PA. Ces voitures se distinguaient par un pare-brise enveloppant des plus novateurs, associé à une lunette arrière tripartite, conférant à l'habitacle une luminosité et une visibilité panoramiques inédites. Tout comme la Cresta dont elle dérivait, la Velox PA s'inspirait du style américain, notamment de la Buick Special de 1957. À l'arrière, la Velox arborait des ailerons, une mode en vogue outre-Atlantique déjà adoptée par son rival Ford et qui allait rapidement séduire d'autres constructeurs européens tels que BMC, Fiat et Peugeot. À l'intérieur, la Velox perpétuait la tradition américaine en proposant une banquette avant et un levier de vitesses sur colonne, une configuration déjà présente sur les premiers modèles Velox de 1948. Les modèles Velox furent également assemblés dans les usines General Motors Holden en Australie et dans l'usine néo-zélandaise de Petone, près de Wellington. La Wyvern, quant à elle, céda sa place à la nouvelle gamme Victor, également produite en Nouvelle-Zélande. Des versions spécifiques du Velox furent spécialement conçues pour les forces de l'ordre néo-zélandaises.
De légères modifications apportées au propulseur six cylindres de l'automobile ont permis d'élever sa puissance à 83 ch (61 kW). Comme par le passé, la Cresta se différencie du modèle Velox par un équipement plus riche et une livrée bicolore.
Velox PA SY (1959–60)
modifierLa Velox PA subit une première transformation esthétique en octobre 1959. Sa face avant fut remaniée avec une calandre de dimensions plus généreuses, tandis que la lunette arrière, initialement fractionnée en trois éléments, fut unifiée en une seule glace courbe. Si l'esthétique fut ainsi modernisée, les améliorations d'ordre mécanique durent patienter jusqu'à la refonte de 1960.
Velox PA SX (1960-1962)
modifierLa refonte d'octobre 1960, destinée au modèle 1961, se démarqua par d'importantes modifications esthétiques et mécaniques. Les finitions furent revues, les feux arrière redessinés, intégrés à de nouveaux ailerons arrière, et les clignotants désormais incorporés. À l'avant, les feux de position et les clignotants furent réunis en un seul bloc optique. Le tableau de bord fut entièrement repensé : les deux compteurs circulaires cédèrent la place à un ensemble rectangulaire, dominé par un tachymètre à aiguille "ruban magique". L'échelle de vitesse, autrefois monochrome, se colorait désormais d'orange à partir de 48 km/h, puis de rouge à 96 km/h, offrant ainsi au conducteur une lecture plus intuitive et sécurisée. Sous le capot, le six-cylindres fut porté à 2651 cm³, développant désormais une puissance de 95 chevaux. Cette augmentation de cylindrée conféra au Velox des performances accrues, lui permettant d'atteindre une vitesse maximale de 151 km/h, un atout non négligeable à l'aube du développement autoroutier au Royaume-Uni. Par ailleurs, la production du Velox s'étendit outre-Manche, avec l'assemblage de modèles spécifiques dans l'usine General Motors de Nouvelle-Zélande, notamment pour équiper les forces de l'ordre locales.
Des modèles de carrosseries 'break' à cinq portes, transformés par l'atelier de carrosserie Friary of Basingstoke, étaient également proposés[8].
Les modèles Velox et Cresta, dans leurs versions 1961 et 1962, connurent une production relativement stable sans subir de transformations majeures avant leur remplacement programmé pour la fin de l'année 1962. Quelques retouches esthétiques vinrent toutefois enrichir ces dernières éditions. Ainsi, l'habillage intérieur évolua avec l'adoption d'un placage imitant le bois noble en lieu et place de la peinture précédemment utilisée. Le cendrier, quant à lui, fut déplacé de son emplacement initial, intégré au tableau de bord, pour trouver place sur sa partie supérieure. Par ailleurs, les balais d'essuie-glace furent allongés afin d'assurer un nettoyage plus efficace du pare-brise, tandis qu'un anneau de commande de klaxon fut adjoint au volant des modèles Velox. Enfin, le tableau de bord bénéficia de légères modifications portant sur la dimension des témoins lumineux.
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Berline S
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Vue arrière de la berline S
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Vauxhall Velox PA SY Berline
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SY break / break 1959
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Vauxhall Velox PA SX Berline
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Vauxhall Velox PA SX Berline
Velox PB (1962–65)
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Vauxhall Velox PB | ||||||||
Marque | Vauxhall | |||||||
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Années de production | 1962-1965 | |||||||
Classe | Grande routière | |||||||
Usine(s) d’assemblage | Luton Petone |
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Moteur et transmission | ||||||||
Moteur(s) | Moteur à soupapes en tête | |||||||
Cylindrée | 3 294 cm3 | |||||||
Puissance maximale | 115 ch (86 kW) | |||||||
Boîte de vitesses | Automatique Hydramatic à 3 rapports | |||||||
Masse et performances | ||||||||
Masse à vide | 1 194 kg | |||||||
Vitesse maximale | 193 km/h | |||||||
Dimensions | ||||||||
Longueur | 2 730 mm | |||||||
Largeur | 4 616 mm | |||||||
Hauteur | 1 784 mm | |||||||
Chronologie des modèles | ||||||||
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Le dernier avatar du modèle Velox, présenté conjointement avec la Cresta PB lors du prestigieux Salon de l'automobile de Londres en octobre 1962, affichait des dimensions particulièrement généreuses, dépassant largement les quatre mètres cinquante. Il s'agissait du plus imposant exemplaire de la lignée Velox, surpassant en longueur et en largeur son principal concurrent, la célèbre Ford Zephyr. S'inspirant étroitement des lignes du Victor FB, introduit l'année précédente (avec lequel il partageait notamment les portes), ce nouveau modèle se distinguait par un style plus sobre et épuré que celui de son prédécesseur, dont les extravagants ailerons verticaux avaient été supprimés au profit d'une silhouette plus statuaire. La puissance de son moteur fut portée à 86 kW[9].
En octobre 1964, le modèle Velox PB fut enrichi d'un propulseur plus vigoureux, d'une cylindrée de 3294 cm3. Cette évolution mécanique ne fut toutefois pas généralisée à l'ensemble des marchés. En effet, certains pays d'outre-mer maintenaient des impositions particulièrement onéreuses sur les automobiles affichant une cylindrée supérieure à 2800 cm3. Pour ces destinations, le motorisation initiale de 2,6 litres fut conservée. Parallèlement à cette amélioration technique, le constructeur introduisit de nouvelles lignes esthétiques. La calandre, entièrement redessinée, conféra au véhicule une allure plus moderne. Les feux arrière, quant à eux, furent équipés d'un dispositif rétro-éclairant, option jusqu'alors inédite. D'autres modifications esthétiques vinrent compléter ce lifting : une double sortie d'échappement à l'arrière, un compteur de vitesse gradué jusqu'à 193 km/h (contre 177 km/h précédemment) et une sellerie entièrement revue. Dans un souci d'alléger le véhicule et d'optimiser ses performances, la boîte automatique Hydramatic à trois vitesses céda sa place, en fin de production, à une boîte Powerglide à deux vitesses. Il est à noter que l'assemblage des modèles Velox PB se poursuivit au sein de l'usine néo-zélandaise de Petone, propriété du groupe General Motors. Des versions spécifiques, particulièrement appréciées des forces de l'ordre locales, furent également produites. Le moteur de 3,3 litres, par ses performances supérieures, séduisit tout particulièrement ces clients institutionnels.
C'est en octobre 1965 que fit son apparition la Vauxhall Cresta PC, propulsée par un moteur de 3294 cm3. Rompant avec la tradition, la gamme ne comprenait plus de Velox. La Cresta se positionnait désormais comme modèle d'entrée de gamme, arborant deux projecteurs. Elle était secondée par la Cresta Deluxe, plus cossue, distinguée par quatre phares. Au sommet de la gamme trônait le Vauxhall Viscount, dont la sellerie était particulièrement soignée et qui était doté de vitrages électriques.
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Vauxhall Velox PB Berline (1962–64)
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Vauxhall Velox PB Berline (1964–65)
Références
modifier- « The Vauxhall Velox Road Test », The Motor,
- Roger Gloor, Alle Autos der 50er Jahre 1945 - 1960, Stuttgart, Motorbuch Verlag, (ISBN 978-3-613-02808-1)
- « Vauxhall L - Zimmerli VeloxX 18-6 Roadster prototype »
- Michael Sedgwick, A–Z of Cars 1945–1970, Bay View Books, (ISBN 978-1-870979-39-9)
- « The Vauxhall Velox Saloon », The Motor,
- « The Ford Zephyr Six Saloon », The Motor,
- « The Vauxhall Velox Model E », The Motor,
- « THE VAUXHALL MODEL PA FRIARY VELOX ESTATE CAR », Motor Sport Magazine, (consulté le )
- Eric Dymock, The Vauxhall Files, Rothesay, Dove Publishing Ltd, (ISBN 978-0-9554909-0-3), p. 152