Vaux-sur-Blaise

commune française du département de la Haute-Marne

Vaux-sur-Blaise est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est, à 19 km au sud-est de Saint-Dizier.

Vaux-sur-Blaise
Vaux-sur-Blaise
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Haute-Marne
Arrondissement Saint-Dizier
Intercommunalité Communauté d'agglomération Saint-Dizier, Der et Blaise
Maire
Mandat
Patrick Colin
2020-2026
Code postal 52130
Code commune 52510
Démographie
Gentilé Valpériens
Population
municipale
357 hab. (2021 en évolution de −4,55 % par rapport à 2015)
Densité 50 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 28′ 19″ nord, 4° 58′ 18″ est
Altitude Min. 169 m
Max. 232 m
Superficie 7,19 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Saint-Dizier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Wassy
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Vaux-sur-Blaise
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Vaux-sur-Blaise

Ses habitants sont appelés les Valpériens.

Géographie

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Localisation

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Vaux-sur-Blaise se trouve à environ 16 km au nord-ouest de Joinville.

Les localités les plus proches sont Montreuil-sur-Blaise, Rachecourt-Suzémont et Domblain.

Communes limitrophes

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Hydrographie

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La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Blaise, la Vivoire, l'ancienne rigole d'alimentation du Réservoir Leschères, la Blaise, le Fossé 01 des Méraux, le Fossé 03 des Fontaines, la Blaise[1],[Carte 1].

La Blaise, d'une longueur de 86 km, prend sa source dans la commune de Gillancourt et se jette dans la Marne à Isle-sur-Marne, après avoir traversé 34 communes[2].

La Vivoire, d'une longueur de 11 km, prend sa source dans la commune de Wassy et se jette dans la Voire à Sommevoire, après avoir traversé cinq communes[3].

 
Réseau hydrographique de Vaux-sur-Blaise[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 946 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Blécourt », sur la commune de Blécourt à 13 km à vol d'oiseau[6], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 879,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,2 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −18 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Vaux-sur-Blaise est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Dizier, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,7 %), forêts (24,1 %), prairies (13 %), zones agricoles hétérogènes (11 %), zones urbanisées (2,2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Il est fait mention de ce village au IXe siècle sous le nom de Milperarius ou Vallis Melperarius, sans doute à cause de ses carrières. Ce n’est qu’au Xe siècle que ce nom disparait. En 1858, on dit indifféremment Vaux, Valles, Vaux en Ornois, Valles in pago Ornensi et Vaux sur Blaise, Valles in reparia Blesoe.[1]

Histoire

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Les seigneurs de Joinville y avaient des propriétés considérables qu’ils ont successivement cédées aux religieux du Der : ainsi en 1205, Gui (Witier) de Joinville, archidiacre de Chalons, leur donne le four banal ; mais en 1214, une contestation s’éleva entre Simon, qui avait bâti un moulin sous celui de Calunpré, et les moines qui lui déniaient le droit de construire cette usine ; il fut reconnu que le cours d’eau entre le Chastellet, près de Doulevant-le-Grand et le moulin de Lasaulx, appartenait à l’abbaye, et le sire de Joinville, condamné, abandonna son usine aux moines. Les habitants de Vaux n’ont été affranchis qu’en 1541. Les habitants du village de Vaux dépendaient, comme ceux des villages voisins, Doulevant-le-Petit, Rachecourt et Ville en Blaisois, du domaine du chambrier de l'abbaye ou de Mertrud ; ils étaient encore serfs de main- morte en 1541, tandis que la plupart des autres manants appartenant à l'abbaye, avaient été affranchis. Alors, bien résolus aussi à sortir de cette condition humiliante, les hommes des quatre paroisses cherchèrent querelle à leur seigneur, le chambrier Gabriel d'Anglure, et le 15 juillet 1541, ils obtinrent une charte d'affranchissement en tout semblable à celle des habitants de Montier-en-der.

En 1858, on y exploite des carrières, des mines de fer : il y a des moulins, un lavoir à mines et deux haut-fournaux. Depuis 1750, l’industrie avait connu de grand développement dans cette importante commune, où il y avait plusieurs filatures de laine et de coton et un tissage. Il y avait une école pour les filles, dirigée par les sœurs de la Providence.[2]

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1977   Jean-Claude Buat    
    Maurice Porte    
2008 2014 Guy Toussaint    
2014 2020 Arnaud Buat    
2020 En cours Patrick Colin    

Politique environnementale

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Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].

En 2021, la commune comptait 357 habitants[Note 4], en évolution de −4,55 % par rapport à 2015 (Haute-Marne : −4,53 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
332390402405530541563596596
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
535611622538576578628645656
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
650662649603579574522440505
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
515430476440441440407402385
2017 2021 - - - - - - -
376357-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique
  • Le village possède un club de football connu dans la région[20], comportant 200 licenciés dont une équipe première senior en Régional 1 Grand Est.

Économie

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Culture locale et patrimoine

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Façade occidentale de l'église.

Lieux et monuments

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  • Église paroissiale : l'édifice est entièrement néogothique. Il date de la seconde moitié du XIXe siècle[21].

Personnalités liées à la commune

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  • Jean de Sauteval, illustrateur d’œuvres érotiques et officiellement médecin, dentiste stomatologue y est né en 1899

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Vaux-sur-Blaise » sur Géoportail (consulté le 30 mai 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Fiche communale de Vaux-sur-Blaise », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
  2. Sandre, « la Blaise »
  3. Sandre, « la Vivoire »
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Vaux-sur-Blaise et Blécourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Blécourt », sur la commune de Blécourt - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Blécourt », sur la commune de Blécourt - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Vaux-sur-Blaise ».
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Dizier », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  20. L’USIB Vaux sur Blaise
  21. Inventaire du patrimoine de la Haute-Marne