Vaux-en-Beaujolais
Vaux-en-Beaujolais est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Vaux-en-Beaujolais | |
La rue Gabriel Chevallier. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Villefranche-sur-Saône |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Villefranche Beaujolais Saône |
Maire Mandat |
Jean-Charles Perrin 2020-2026 |
Code postal | 69460 |
Code commune | 69257 |
Démographie | |
Population municipale |
1 131 hab. (2021 ) |
Densité | 64 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 03′ 25″ nord, 4° 35′ 33″ est |
Altitude | Min. 270 m Max. 820 m |
Superficie | 17,74 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Saint-Étienne-des-Oullières (banlieue) |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Gleizé |
Localisation | |
Liens | |
Site web | vaux-clochemerle.fr |
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Géographie
modifierCommunes limitrophes
modifierLamure-sur-Azergues | Claveisolles, Le Perréon | Salles-Arbuissonnas-en-Beaujolais | ||
N | Blacé | |||
O Vaux-en-Beaujolais E | ||||
S | ||||
Saint-Cyr-le-Chatoux | Rivolet | Montmelas-Saint-Sorlin |
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 852 mm, avec 10,1 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Cyr-Chatoux », sur la commune de Saint-Cyr-le-Chatoux à 4 km à vol d'oiseau[3], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 959,9 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Vaux-en-Beaujolais est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Étienne-des-Oullières[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant sept communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,4 %), cultures permanentes (43,8 %), prairies (7,3 %), zones agricoles hétérogènes (1,4 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierDe Vallibus est la forme la plus ancienne connue.
Ce village a inspiré celui de Clochemerle-en-Beaujolais inventé par Gabriel Chevallier, dans son roman satirique français publié en 1934.
Histoire
modifierLes 28 et eurent lieu à Vaux-en-Beaujolais (le nom officiel de Clochemerle) la 5e rencontre des communes aux noms burlesques et chantants de France.
Clochemerle est dotée d'armoiries imaginaires qui se blasonnent ainsi :
|
Gabriel Chevallier, en personne, a inauguré en , la plaque attribuant son nom à l'ancienne grande rue.
Politique et administration
modifierAdministration municipale
modifierIntercommunalité
modifierLa commune fait partie de la communauté d'agglomération Villefranche-Beaujolais-Saône.
Population et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].
En 2021, la commune comptait 1 131 habitants[Note 3], en évolution de +4,92 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La chute de la population entre les recensements de 1886 et 1891 est due à la création de la commune de Le Perréon en 1890.
Culture et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Église Saint-Martin
- Col de la Croix Montmain en limite ouest du territoire communal, emprunté par le sentier de grande randonnée 76 et par la 8e étape du Tour de France 2019.
-
L’église Saint-Martin. -
La nef de l’église Saint-Martin. -
L’accueil touristique Clochemerle. -
Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
modifier- Gabriel Chevallier (1895-1969), écrivain qui s'est inspiré du village pour son roman Clochemerle.
- Bernard Pivot, dont le nom a été donné à l'école du village.
- Communes et anciennes paroisses du Rhône : 69, Paris, Editions généalogiques de la Voûte, coll. « Noms des communes & anciennes paroisses de France », (ISBN 9782847661101), (ISBN 2-84766-110-0) édité erroné
- Maurice Garden, Christine Bronnert et Brigitte Chappé, Paroisses et communes de France : Dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 5 : Rhône, CNRS, , 384 p. (BNF 36598217)
- Guigue Georges, Archives des communes du Rhône antérieures à 1790 : inventaire sommaire, Archives départementales du Rhône ; H. Georg, 1902-1906, 3 volumes (BNF 34017317)
- E. de Rolland et Denys Clouzet, Dictionnaire illustré des communes du département du Rhône, Dizain & Storck, 1901-1902, 2 volumes (BNF 34107275)
- François-André Varnet, Département du Rhône, dictionnaire des communes, Res Universis, (réimpr. Reprod. en fac-sim. de "Géographie du département du Rhône") (1re éd. 1897)
Voir aussi
modifierLiens externes
modifier- Site officiel de la commune
- Vaux-en-Beaujolais sur le site de l'Insee
Notes et références
modifierNotes
modifier- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Étienne-des-Oullières comprend trois villes-centres (Blacé, Le Perréon et Saint-Étienne-des-Oullières) et quatre communes de banlieue.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Vaux-en-Beaujolais et Saint-Cyr-le-Chatoux », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Cyr-Chatoux », sur la commune de Saint-Cyr-le-Chatoux - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Cyr-Chatoux », sur la commune de Saint-Cyr-le-Chatoux - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Étienne-des-Oullières », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Vaux-en-Beaujolais ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Archives du département du Rhône et de la métropole de Lyon concernant la commune de Vaux en Beaujolais (1655-1959)