Utilisatrice:Victoire F./Brouillon 10
- Florence Varin (f et p du Jardin des T) : mag tech du sr (2017) (si c'est une source de qualité, c'est bon, sinon non), heteroclite (2016), philo mag (2020)
- Clémence Zamora-Cruz (AdG, porte-parole Inter-LGBT) : portrait Le Monde 2014 AFP 2017 témoignage
- Sophie Lichten (présidente GayLib, co-présidente Comité IDAHO, porte-parole ETI) : Yagg 2009, 2010, 2011 mariage: Komitid AFP Elle. Manque d'une source vraiment centrée. Base d'article ici
- Armand Hotimsky, président-fondateur du CARITIG [1]
- Andréa Colliaux, médiatique, livre : 2005 2020
- Sylviane Dullak, médiatique des années 1980
- Marie Édith Cypris, autobiographe : Le JDD 2012 (voir aussi la critique d'Hazera)
- Erin Lederrey, première aumônerie de l’armée suisse et militante : 24 Heures 2022
- Jill-Maud/Jill/Maud Royer, militante LFI, candidate : BFMTV 2021
- Florence Bertocchio, porte-parole Inter-LGBT et candidate EELV. Inter : Yagg 2014. Candidature 2014 : La Depeche JDD FR3 et plus. Que des sources de 2014.
- Agathe Memetz fondatrice du WikiTrans Komitid 2021
- Wiki Trans article universitaire 2021
- Mylène (base article WP) : la provence 2005 ; Médiatisation : espineira, espineira, m ; Hommages : Existrans 2005
- Éva Labarrière (début article WP) : presse locale 2006, 2011 et 2014. Rapide presse nationale. Pas d'intérêt au-delà du déroulé du meurtre et du déroulé du procès.
- Victoria Defraigne dite Victoriæ ee/victoriapiya : admissible ou presque admissible
- Ache : vidéaste, JV Le Mag mars 2024
-- Artistes :
- Laurier The Fox : il y a dire avec la polémique du PF, mais rien sur Reconnaitrans, manque des sources sur son travail propre
- Laurène Marx
- Lizzie Crowdagger hétéroclite ; plusieurs mentions de son blog dans Scholar ; master
- Luz Volckmann ; livres hebdo 2020
- Nanténé Traoré : 1
- Noah Truon : Libé 2024, Trames XYZ 2024
Clémence Zamora Cruz
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Clémence Zamora Cruz | |
Clémence Zamora Cruz à la marche des fiertés de Paris pour l'Inter-LGBT en 2017. | |
Naissance | (48-49 ans) Puebla (Mexique) |
---|---|
Nationalité | Française |
Cause défendue | Droits des personnes LGBTI et trans |
Organisation | Les Myriades transs Acceptess-T Pari-T Au-delà du genre Inter-LGBT Transgender Europe |
Profession | Professeure d'espagnol |
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Clémence Zamora Cruz est une militante française pour les droits des personnes LGBTI et trans, professeure d'espagnol de profession, née en 1975 à Puebla au Mexique.
Biographie
modifierClémence Zamora Cruz naît à Puebla au Mexique en 1975[1] dans une famille catholique[2]. À 15 ans, elle fuit sa famille, vit un an sans-abri à Mexico, avant de s'y installer. Elle s'investit dans les mouvements étudiants pour plus de démocratie et pour les droits de l'homme. Elle émigré pour la France À l'âge de 20 ans, elle émigre pour la France avec un visa étudiant, pays qu'elle considère alors comme le « pays des droits de l'homme »[3]. Arrivée en France, elle connaît une grande précarité est un temps sans abri. Elle témoigne avoir subie beaucoup de transphobie[4] et de racisme[3], autant par des agressions quand dans son parcours scolaire ou auprès des autorités — elle reçoit notamment une amende pour « fraude » avant que son état civil ne soit modifié[4].
Elle est naturalisée française en 2004. Elle vit en banlieue parisienne et enseigne l'espagnol à des étudiants en BTS à la Chambre de commerce et d'industrie de Paris. mariée[2].
En France, elle s'investit au sein de plusieurs associations de soutien aux personnes trans, notamment Acceptess-T[2] (co-présidente)[5], mais aussi à Au-delà du genre, dont elle est secrétaire, où elle accompagne des jeunes et leurs familles[3],[6], donne des formations auprès de personnels administratifs[7]> et intervient dans des collèges et des lycées[8] ou à Pari-T où elle donne des cours de français[3] et organise des évènements communautaires[7]. Elle est vice-présidente du réseau international Transgender Europe. En 2015, elle est déléguée et porte-parole de l'Inter-LGBT, interorganisation nationale. Elle conserve le mandat de porte-parole plusieurs années[2],[9],[10]. La même année, via l'Inter-LGBT, elle est mobilisée pour la facilitation du changement d'état civil, proposé que partiellement par le gouvernement Valls[11],[12] Elle intervient dans les médias sur les questions relatives aux personnes trans[10].
En 2021, avec l'association Au-delà du genre, ainsi que plusieurs autres associations trans et des sociologues, elle publie un document de sensibilisation et de recommandations quotidiennes pour l'accueil des élèves trans. Avec ce document, elle souhaite pallier aux manque d'outils fournis par l'Éducation nationale à son personnel, qui n'est pas formé et ne sait pas toujours comment accueillir ces élèves[8].
Elle y défend le fait que la marche des fiertés LGBT de Paris demeure un espace de revendications politiques, ce qui est alors critiqué par plusieurs organisations réunies dans la Pride de nuit[13].
[2] https://revistascientificas.us.es/index.php/CulturasyLiteraturas/article/view/20539/20929 ; https://www.democratsabroad.org/lgbt_cl_mence_zamora_cruz ;
Bibliographie
modifier- propos de Clémence Zamora Cruz et Jeanne Swidzinski recueillis par Arnaud Alessandrin, « Militantisme trans et précarité », dans Actualité des trans studies, Éditions des archives contemporaines, 126 p. (ISBN 978-2-8130-0323-2, DOI 10.17184/eac.1546, lire en ligne), p. 77-83.
Notes et références
modifier- https://revistascientificas.us.es/index.php/CulturasyLiteraturas/article/view/20539/20929
- Gabrielle Dupont, « Clémence : « Pour moi, j'ai toujours été une fille » », sur Le Monde, (consulté le ).
- https://www.google.fr/books/edition/The_New_Parisienne/aNaqDwAAQBAJ?hl=fr&gbpv=0 // https://issuu.com/midasverlag/docs/laparisienne/s/10887736
- AFP, « Evasion fiscale : la banque privée de HSBC dans le collimateur de la justice française », sur Challenges, (consulté le ).
- http://mobile.e-llico.com/article.htm?le-conseil-de-leurope-adopte-une-resolution-favorable-aux-droits-des-trans&articleID=34841
- https://www.challenges.fr/societe/ma-fille-veut-etre-un-garcon-quand-la-transidentite-se-revele-des-l-enfance_742115
- Louise Gerber, « L'inclusion des personnes transgenres dans le sport en France : malgré des discriminations toujours présentes, "les choses évoluent dans le bon sens" », sur France Info, (consulté le ).
- Laure Dasinieres, « L'école a des leçons à recevoir sur la reconnaissance des personnes trans », sur Slate.fr, (consulté le ).
- https://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/10/17/01016-20151017ARTFIG00003-l-existrans-une-marche-pour-sortir-les-trans-de-l-ombre.php
- https://www.komitid.fr/2015/11/03/droits-des-trans-la-militante-clemence-zamora-cruz-au-petit-journal/
- https://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/05/21/01016-20150521ARTFIG00007-christiane-taubira-se-saisit-de-la-question-des-droits-des-trans.php
- https://la1ere.francetvinfo.fr/polynesie/l-assemblee-nationale-veut-faciliter-le-changement-de-sexe-l-etat-civil-379423.html
- https://tetu.com/2018/06/28/marche-des-fiertes-la-porte-parole-de-linter-lgbt/
Catégorie:Naissance en 1975
Catégorie:Naissance à Puebla
Catégorie:Femme trans française
Catégorie:Militant pour les droits LGBT en France
Catégorie:Militant pour les droits des personnes trans en France
Mutatis Mutandis
modifierForme juridique | Association loi de 1901 |
---|---|
But | Auto-support trans |
Zone d’influence | Bordeaux |
Fondation | 1 avril 2005 |
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Fondateurs | Cristelle, Léa Dumont, Marie, Nathalie, Marine-Olivia Decaux |
Site web |
mutatis.mutandis.bdx.free.fr mutatismutandis.info |
---|
Dissolution | 31 décembre 2013 |
---|---|
Fusionnée dans | Trans 3.0 |
Mutatis Mutandis est une association française d'auto-support trans, active à Bordeaux entre 2005 et 2013. Lui a succède l'assocation Trans 3.0.
Historique
modifierL'association Mutatis Mutandis est fondée le [1] par plusieurs femmes transsexuelles, Cristelle, Léa Dumont, Marie, Nathalie[2] et Marine-Olivia Decaux, afin de structuer un réseau informel déjà existant[1]. Au moins Nathalie et Léa Dumont en assumeront la présidence[3]. Elle tire son nom de l'expression latine Modèle:Citaion étangère qui signifie « les choses qui doivent être changées »[4].
Au milieu des années 2000, aidé par le réseau informatique[5], le mouvement associatif trans est alors en pleine expansion, et voit le nombre des associations locales se multiplier[6].
Afin de fournir une aide aux personnes trans lors de leur transition, l'association organise plusieurs permanences ainsi qu'une permanence téléphonique[7]. Elle gère aussi un forum qui est aussi destiné aux proches, aux conjoints et à la famille[8], forum particulièrement actif[9]. Elle participe à la fondation du centre LGBT Le Girofard[10], au sein duquel elle tient ses permanences[4].
Après un schisme interne, l'association est dissoute le [11],[12]. Une nouvelle association trans est fondée à Bordeaux en , Trans 3.0[11],[13] ; les divergences portent « notamment sur les questions de visibilité » selon la présidente de la nouvelle association, Jeanne Swidzinski[14]. Celle-ci continue une activité d'autosupport à l'échelle locale.
?
modifierTravail avec les équipes hospitalières
modifierTravaille avec l'équipe officielle programme "transgender" ) Bdx[15] Elle propose au protocole de Bordeaux un protocole post-opératoire pour les personnes sortant de l’hôpital[6].
https://www.observatoire-des-transidentites.com/2013/10/04/article-sofect-120403312/#_ftn1
https://www.observatoire-des-transidentites.com/2013/10/04/article-sofect-120403312/#_ftn1 En 2018, Léa Dumont, fondatrice de Mutatis Mutandis, y est toujours active[16].
Dissensus avec une partie du mouvement trans
modifierMutatis Mutandis se distingue des associations trans nées en opposition à la psychiatrie, qui deviennent majoritaires au sein de l'associatif trans durant les années 2000[6]. Ainsi, l'association ne demeure qu'un an membre de la Coordination Existrans, inter-orga lancée par l'Association du syndrome de Benjamin et chargée depuis 2005 de la marche « des trans' et de celles et ceux qui les soutiennent ». Elle la rejoint en 2006, lorsque le slogan de la amrche est « Quel(le) candidat(e) pour la cause Trans[17] ? », mais s'en éloigne dès l'année suivante, opposée au slogan « Contre la psychiatrisation, Résis'Trans' » — la marche est en effet historiquement anti-psychiatrie et opposée au dialogue avec les équipes hospitalières[17],[18].
Elle participe toutefois à la troisième « assemblée générale des trans » organisée par OUTrans en 2010, qui acte, à l'instar de deux précédentes, un appel à cesser les parcours hospitaliers[19].
Développement de la recherche
modifierÀ l'instar de plusieurs associations fondées au même moment, comme Chrysalide à Lyon qui propose de nombreux guides pour la transition[6]
AA en est membre[20] participation à des journées d'études (mm) : https://www.observatoire-des-transidentites.com/2011/04/30/article-interview-brigitte-esteve-bellebeau-these-sur-judith-butler-72/ livre issu de jourénes d'études en 2010 (mm) : https://www.observatoire-des-transidentites.com/2012/01/09/article-la-transidentite-en-2011-96716186/ . "qui reprenait les actes d’une journée d’étude organisée à Bordeaux et mettant en page l’opposition théorique entre une approche protocolaire des transitions et des approches sociologiques et psychologiques plus critiques"[17] transyclopédie : https://www.observatoire-des-transidentites.com/article-la-transyclopedie-tout-savoir-sur-les-transidentites-112990218/
En 2016, 2017 et 2018, elle organise avec l'université de Bordeaux trois séminaires et journées d'études[9].
Le Petit Mutatis
modifierplaquettes et Petit Mutatis (m) : [9] [3] [7] contient des aides à la transition[21],[17]. édité de 2005 à 2012[22]. plaquettes à destination du grand public et de la population trans[4] auquel participe directement des psychiatres[6],[23]
Elle publie également un manuel Homme ou femme au travail ? (indiquer le sous-titre)[4], un guide à destination des employeurs, qui se veut rassurant[6].
Publications
modifierhttp://www.aquitainegay.com/Archives_Mutatis-Mutandis_2.html http://mutatis.mutandis.bdx.free.fr/lepetitmutatis.html léa dumont dans le livre de 2012
- Mutatis Mutandis [Léa Dumont] et la Maison des femmes de Bordeaux, « LG… BT? Bisexualité, transidentité : invisibilité(s) », Cahiers de la transidentité, Éditions L'Harmattan, vol. 2, (lire en ligne)
- participation à Karine Espineira, Maud-Yeuse Thomas et Arnaud Alessandrin, La Transyclopédie : tout savoir sur les transidentités, Paris, Des Ailes sur un tracteur, , 336 p. (ISBN 978-1-291-10322-9)
Notes et références
modifier- Karine Espineiratitre=La transidentité, {{Ouvrage}} : paramètre
titre
manquant, Paris, Éditions L'Harmattan, coll. « Champs visuels », , 187 p. (ISBN 978-2-296-06097-5), p. 29. - http://mutatis.mutandis.bdx.free.fr/quisommesnous.html
- http://www.le-girofard.org/wp-content/uploads/2013/12/projet-girofard-juillet-2008.pdf
- http://www.aquitainegay.com/Mutatis-Mutandis.html
- https://www-cairn-info.wikipedialibrary.idm.oclc.org/transidentites-et-transitude--9791031804927-page-115.htm
- Arnaud Alessandrin, Du « transsexualisme » aux devenirs Trans, thèse, Université Bordeaux-II, , 372 p. (lire en ligne [PDF]), p. 45, 233-234, 237.
- S. L., « Les transsexuels font l'objet d'attentions à Bordeaux », sur www.20minutes.fr, (consulté le ).
- https://www.google.fr/books/edition/G%C3%A9ographie_des_homophobies/KesyAAAAQBAJ?hl=fr&gbpv=1&dq=%22mutatis+mutandis%22+%22transgenre%22&pg=PT119&printsec=frontcover
- https://www.google.fr/books/edition/Transidentit%C3%A9s/Qu3aEAAAQBAJ?hl=fr&gbpv=1 Erreur de référence : Balise
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- http://mutatis.mutandis.bdx.free.fr/
- http://www.aquitainegay.com/Trans3-0.html
- https://www.archivescontemporaines.com/articles/1546
- https://www.komitid.fr/2010/04/26/assemblee-generale-des-trans-2010-les-resolutions/
- https://www.komitid.fr/2018/05/02/parcours-trans-sofect/
- Arnaud Alessandrin, Sociologie des transidentités, Paris, Le Cavalier bleu, , 136 p. (ISBN 979-1-031-80279-4, lire en ligne), « Les mouvements trans ».
- https://existrans.org/?page_id=77
- https://www.komitid.fr/2010/04/26/assemblee-generale-des-trans-2010-les-resolutions/
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées20 minutes
- https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01302621/document
- http://mutatis.mutandis.bdx.free.fr/lepetitmutatis.html
- https://www.memoire-sexualites.org/wp-content/uploads/2018/10/Projet-Book-du-Forum-Eurom%C3%A9diterran%C3%A9en-2014.pdf
Articles connexes
modifier- Association d'aide aux transsexuels à Marseille, aux positions proches
- SoFECT
Catégorie:Association ou organisme lié à la transidentité en France Catégorie:Association ou organisme pour la défense des droits et des libertés des LGBT en France Catégorie:Association française fondée en 2005 Catégorie:Association française disparue en 2013 Catégorie:Bordeaux
Chrysalide
modifierForme juridique | Association loi de 1901 |
---|---|
But | Auto-support trans |
Zone d’influence | Bordeaux |
Fondation | 2 mai 2007 |
---|---|
Origine | Trans Infos Échanges |
Site web | chrysalide-asso.fr |
---|
Chrysalide est une association française d'auto-support trans, présente à Lyon depuis 2007.
https://www.heteroclite.org/2017/05/association-trans-lyon-chrysalide-42053
Historique
modifierL'association Chrysalide est fondée en 2007 à Lyon. Elle succède à un collectif nommé Trans Infos Échanges, fondé par quatre personnes, qui effectue une permanence mensuel. Afin de pouvoir développer une activité de sensibilisation à côté de l'autosupport, David Latour, co-fondateur du groupe, et Sophie Berthier fondent l'association Chrysalide[1].
s'oppose à la sofect (mm) clochec
Plus que dans l'interpellation ou l'opposition aux pouvoirs publics, Chrysalide centre son activité hors autosupport sur la sensibilisation et l'ouverture vers les sphères professionnelles[2].
brochures (mm) ODT Aless enquête Santé Trans (mm) ODT
Publications
modifierNotes et références
modifierAnnexes
modifierSitographie
modifier- Karine Espineira, « Entretien avec Chrysalide », sur Observatoire des transidentités,
Liens externes
modifierCatégorie:Association ou organisme lié à la transidentité en France Catégorie:Association ou organisme pour la défense des droits et des libertés des LGBT en France Catégorie:Association ou organisme ayant son siège à Lyon Catégorie:Association française fondée en 2007
OUTRans
modifierArticles payants de Komitid :
- Dominique Chaudey, Une brève histoire du mouvement LGBT en France, 2018
- Xavier Héraud, Du Fhar aux collectifs trans, intersexes, queers et racisés, 50 ans de mobilisation associative LGBT+ en France, 2019
[1] indiquer dans la ref les chapitres Chapitre 4. Le mouvement social trans : mobilisations et visibilités et Chapitre 6. Focus sur… https://bmjopen.bmj.com/content/11/11/e052748.abstract : description de l'asso, participation/publication à des enquetes Delias Lallet 2018 Alessandrin 2012 (acthe) Alessandrin ODT "Corps vulnérables, vies dévulnérabilisées" (Z library, dans le dd) Alessandrin 2018 Scholar : continuer depuis la page non comprise pdf rapide : transféminisme + chercher accès à [4] principes importants pour OT : autodétermination et libre choix du médecin https://journals-openedition-org.wikipedialibrary.idm.oclc.org/ctd/3723 critique de la SoFect + site web* chapitre sur la SoFECT dans les Cahiers de l'ODT
organise permanences pour accueil parents et proches
[5] : "En 2000, en France, l’association OUTrans condamne l’approche médicale de Stoller à la recherche d’une identité trans et a comme objectif d’accueillir « tous ceux qui ne se reconnaissent pas dans le système de genre binaire »." mvt associatif 2000's (peu pertinent) inaccessible Développer la position sur la transition : autodétermination, expertiste, anti-SoFECT avec cet important article, puis anecdotiquement avec ça et ça
Forme juridique | Association loi de 1901 |
---|---|
But | Auto-support trans |
Zone d’influence | France |
Fondation | avril 2009 |
---|
Siège | Paris |
---|---|
Fondateurs | Joachim F., Lorraine D., Clem G., Céline G., Floryan B. et Samuel B. |
Site web | outrans.org |
OUTrans est une association féministe d'auto-support trans française, fondée en 2009.
Historique
modifierOUTrans est fondée en par Joachim F., Lorraine D., Clem G., Céline G., Floryan B. et Samuel B. Si elle est issue de la communauté transmasculine[2], elle a pour objet d'être une association d'auto-support mixte, à la fois pour les femmes trans et les hommes trans[3]. Ils souhaitent notamment combler le manque d'auto-support pour les hommes trans, jugé inexistant[4]. +MANIF, rassemblements
OUTrans organise le la « troisième AG des trans », prenant la suite du Groupe activiste trans (GAT)[3]. Elle réunit seize organisations[6],[5]. Y sont votés de nombreuses revendications, une opposition aux centres de référence, ainsi que la résolution suivante : « Pour mettre en œuvre la dépsychiatrisation des transidentités, la prise en charge de la transition doit exclusivement se fonder sur une déclaration de consentement éclairé sans aucune forme d'évaluation ou de diagnostic[2]. »
En , OUTrans saisit la CNIL et dépose plainte contre le psychiatre Sébastien Machefaux du centre hospitalier Sainte-Anne qui utilise un questionnaire intrusif lors de l'accueil des personnes trans les contraignant à déclarés des informations illégales. Il est membre de l'antenne parisienne de la Société française d'études et de prise en charge de la transidentité[7],[8], dite SoFECT, association de professionnels de santé suivant des personnes trans, critiquée et accusée de violences par les associations trans[8].
Engagement féministe
modifierElle une des premières organisations françaises à se définir comme transféministe[9],[10]. En 2015, dans Sociologie de la transphobie, les sociologues Arnaud Alessandrin et Karine Espineira qualifient OUTrans comme « l'une des [associations trans] plus politisées ». Elle s'inscrit en effet dès sa fondation dans le mouvement féministe[1]. Elle déclare ainsi, lors de l'appel du , en amont de la journée internationale des droits des femmes, « Nous sommes féministes non pas parce que nous aurions été socialiséEs « comme des femmes » pour les Ft* (garçons trans) ou que nous socialisons et socialiserons « comme des femmes » pour les Mt* (femmes trans) mais bien plutôt parce que nous sommes confrontéEs au même système d'oppression et aux mêmes stéréotypes sexistes que l'ensemble des individuEs[1],[11]. »
Recherche d'une expertise sur les parcours de transition
modifierLes militants d'OUTrans développent une expertisation profane des parcours médicaux trans, produisant diverses brochures, des campagnes de prévention et des formations à destination des professionnels de santé[12]. Cette approche, qui refuse le contrôle médical et psychiatrique sur les parcours de transition, se retrouve aussi chez l'Association du syndrome de Benjamin (1991), dans la marche Existrans (1997)[13] ou chez l'association lyonnaise Chrysalide (?)[12]. chercher plus sur l'expertisation (mots-clefs)
En 2010, OUTrans créé deux brochures explicatives des différentes chirurgies pour les personnes trans, un projet initié par des étudiants en art de l'école Estienne à la suite d'un stage auprès de Prévention action santé travail pour les transgenres (PASTT)[14],[15],[16]. À destination des communautés médicale, sociale et associative, elles ont visent à combler des ressources lacunaires sur les opérations de chirurgie génitale. Elles bénéficient d'illustration réalisées par l'artiste Hélène Alix Mourrier[17]. Elles sont éditées à 2 000 exemplaires en 2013[14] puis actualisées en 2021[17].
parcours de transition, sofect, etc.
modifierPrévention
modifierOUTrans mène une politique de sensibilisation et de prévention, notamment à l'égard des infections sexuellement transmissibles (IST) et du VIH, et propose des supports pour les personnes trans. Cette recherche d'une expertise militante trouve son origine dans l'invisibilisation du public trans sur les questions liées à la prévention, ainsi que l'absence d'études sur la prévalence du sida dans la population trans française[1],[11]. Dans ce sesn
Après avoir publié en 2010 un guide à destination des hommes trans ayant des rapports sexuels avec des hommes cis (c'est-à-dire non trans)[3],[1],[18] — première brochure à destination du public transmasculin[2] —, l'association diffuse en la première campagne nationale de prévention lancée par l'INPES. Une enquête de l'Inserm sur la santé sexuelle des personnes trans réalisée dans le même temps affirme que « le taux de séroprévalence est de trois à quatre fois plus élevée que la moyenne chez les femmes trans' migrantes et travailleuses du sexe »[3]. Elle est suivie, en 2012, d'une questionnaire puis de la première campagne d'incitation au dépistage des IST à destination des personnes trans[11],[19].
autodétermination..
modifierNotes et références
modifier- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesAlessandrin Espineira 2015
- « Chronologie du mouvement trans' », sur L'Ordre des mots, (consulté le ).
- Observatoire des transidentités (ODT), « Chronologie du mouvement trans », sur Mémoire des sexualités, (consulté le ).
- « Années 2000 : 2005-2009 », sur Mémoire des sexualités (consulté le ).
- Audrey Banegas, « Assemblée générale des trans' 2010 : les résolutions », sur Yagg, Komitid, (consulté le ).
- Sont présents Act Up-Paris, l'Association commune trans et homo pour l'égalité (ACTHE), Chrysalide, le Comité IDAHO, Étudions Gayment, Les Flamands Roses, IdentiT, l'Intertrans, Le MAG, Mutatis Mutandis, OUTrans, Les Panthères roses, Trans-Europe. Le Groupe d'étude sur le transidentité (GEsT), Pink FreaK'X et Trans Aide ont communiqués leur procuration[5].
- « ANNÉES 2010 : 2ème semestre 2018 », sur Mémoire des sexualités (consulté le ).
- Olga Volfson, « L'association OUTrans dépose une plainte contre la SoFECT auprès de la Commission nationale de l'informatique et des libertés », sur Komitid, (consulté le ).
- https://hal-univ-paris8.archives-ouvertes.fr/hal-03137868
- http://www.lambdanordica.org/index.php/lambdanordica/article/download/631/582
- Arnaud Alessandrin et Karine Espineira, La transphobie, Comité IDAHO, , 90 p. (présentation en ligne, lire en ligne [PDF]), p. 35, 72
- https://www-cairn-info.wikipedialibrary.idm.oclc.org/revue-cahiers-de-l-action-2013-3-page-91.htm
- https://www-cairn-info.wikipedialibrary.idm.oclc.org/identites--9782361063283-page-73.htm
- Hélène Mourrier, « Trans-formation : FT* & MT*, 2010-2013 », GLAD!, no 1, (DOI https://doi.org/10.4000/glad.230, lire en ligne).
- https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01120242/
- (en) Emeline Brulé et Tiphaine Kazi-Tani, « Disputing Ergonomics, Deconstructing Users. A Queer Perspective on Design », Design History Society, San Francisco, (HAL hal-01246059, lire en ligne [PDF]).
- Alénior B-Valois, « En encre et en genre : le graphisme à l'épreuve de l'inclusivité », ARQueer, (lire en ligne ).
- Audrey Banegas, « OUTrans sort « DTC », le premier guide de prévention pour les trans' Ft* », sur Yagg, Komitid, (consulté le ).
- Christophe Martet, « Outrans lance une campagne d’incitation au dépistage du VIH et des IST pour les trans' », sur Yagg, Komitid, (consulté le ).
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Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- entretien par Arnaud Alessandrin et Yves Raibaud, « Quelles visibilités pour les trans ? », dans Arnaud Alessandrin (dir.) et Yves Raibaud (dir.), Géographie des homophobies, Paris, Armand Colin, coll. « Recherches », , 285 p..
- Coline Cardi et Anne-Marie Devreux, « L'usage du droit dans le mouvement d'émancipation trans », Cahiers du genre, vol. 2, no 57, , p. 77-94 (lire en ligne ), entretien deux membres d'OUTrans, Ali Aguado et Ian Zdanowicz
- Lucie Delias et Mélanie Lallet, « La remédiation des savoirs en santé dans les communautés en ligne sur les transidentités », Revue française des sciences de l'information et de la communication, no 15, (DOI https://doi.org/10.4000/rfsic.4813, lire en ligne).
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Site officiel
- OUTrans, « OUTrans : Le transféminisme », sur Observatoire des transidentités, .
Catégorie:Association ou organisme lié à la transidentité en France Catégorie:Association ou organisme pour la défense des droits et des libertés des LGBT en France Catégorie:Association ou organisme lié au féminisme en France Catégorie:Association française fondée en 2009
GAT
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Groupe activiste trans | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
---|---|
Fondateurs | Carine Bœuf, Vincent He-Say, Tom Reucher, Maxime Zitouni |
Fondation | 2002 |
Disparition | juillet 2006 |
Idéologie | Défense des droits des personnes trans Anti-assimilationnisme Anarchisme |
Site web | transencolere.free.fr |
Le Groupe activiste trans (GAT) est un groupe militant trans, actif de 2002 à 2006 en France.
Opposé à la psychiatrisation et à la pathologisation des parcours de transition, il influe sur une ligne anti-assimilationniste au sein du mouvement trans naissant. Il se fait remarquer par plusieurs « zaps » de personnalités, et est aussi à l'origine d'« Assemblées générales des trans » et a participé à la fondation de la Coordination Existrans.
Historique
modifierLe Groupe activiste trans est fondé en 2002[1] par Carine Bœuf, Vincent He-Say, Tom Reucher et Maxime Zitouni[2],[3] — rejoints plus tard par Karine Espineira et Maud-Yeuse Thomas[4]. Il s'inscrit dans une période des mouvements associatifs trans, débuté au cours des années 1990, où les problématiques politiques et sociales des personnes trans sont mises en avant, au-delà de la médicalisation ; en 1994 et 1997, apparaissent respectivement l'Association du syndrome de Benjamin (ASB, fondée par Tom Reucher) et le CARITIG[1],[5].
D'obédience libertaire, le groupe affirme se constituer « en dehors de toute forme associative, politique ou syndicale responsable aux yeux de ses membres, d'une corruption liée aux notions consubstantielles de domination et de pouvoir »[6]. Tenant d'une ligne politique radicale[6],[1], le groupe des « trans' en colère » affirme son opposition aux institutions médico-juridiques ainsi qu'aux associations, jugées trop consensuelles[7].
Les « zaps » du GAT
modifierIl se fait remarquer par sa forme d'action spectaculaire[6],[1]. Le GAT reprend les « zaps » d'Act Up-Paris — dont il est proche[n 1] —, un moyen d'action qui consiste en des « actions rapides et ponctuelles dirigées contre des personnages, des institutions ou encore des bâtiments »[6]. Par ce moyen, ils souhaitent dénoncer les politiques et les pratiques transphobes en vigueur[8]. Parmi les personnes ciblées, Patricia Mercader, psychologue aux écrits transphobes, en 2004 à la Cité des sciences[9],[6] ou la psychanalyste Colette Chiland[9],[10]. En février 2006, aux côtés d'Act Up-Paris, le GAT intervient lors d'une conférence du Parti socialiste pour réclamer une prise de position claire du parti sur les problèmes rencontrés par les personnes trans[8],[11].
AGs et existrans
modifierLe , il est le premier groupe à organiser un rassemblement pour la Journée du souvenir trans (TDoR)[1],[12], journée de commémoration des personnes trans assassinée, célébrée la première fois en France en 2002 par le CARITIG[13]. En octobre de la même année, le GAT organise la première « Assemblée générale des trans » à Paris, en amont de la manifestation annuelle Existrans. Cette réunion, qui est reconduite en 2005[note 1], a pour objet de mettre en œuvre une grille de revendications communes parmi les associations et collectifs trans en France (qui réunit l'ASB, Act-UP Paris, le PASTT, TIRESIAS et Trans Aide Lorraine — devenue Association nationale transgenre[note 2])[6],[14]. Les revendications, qui exigent notamment la dépsychiatrisation de la transidentité par la déclassification du « transsexualisme » du DSM, sont ensuite portées auprès de l'Agence nationale d'accréditation et d'évaluation en santé (ANAES, actuelle Haute Autorité de santé)[14],[15]. En 2005, le GAT participe à la fondation de la Coordination Existrans, organisme inter-associatif qui produit des communiqués de presse communs ainsi que des revendications auprès de la Haute Autorité de santé[6]. À partir de 2004 aussi, elles portent sur la dépsychiatrisation et l'accès à un changement d'état civil démédicalisé et déjudiciarisé[14]. D'après Karine Espineira, l'ensemble de ces actions contribuent à fédérer un mouvement social revendiquant l'existence de personnes et de droits[6],[16].
Disparition
modifierLe GAT s'auto-dissout en [6]. Il effectue sa dernière prise de parole publique le sur Radio libertaire dans Bistouri Oui Oui, émission animée par le GAT[17].
citer la lettre de fin par la chronologie de L'ordre des mots
chapitre sur la SoFECT dans les Cahiers de l'ODT http://www.lordredesmots-lefilm.com/timeline-sloganhistorique/slogantimeline.html http://www.lordredesmots-lefilm.com/timeline-transhistorique/transtimeline.html https://www.memoire-sexualites.org/chronologie-mouvement-trans/ http://www.lordredesmots-lefilm.com/timeline-boo/bootimeline.html Bistouri Oui Oui (si pas d'article, essayer para) http://www.lordredesmots-lefilm.com/timeline-sloganhistorique/slogantimeline.html liste des zaps [Entrer dans la maison des hommes. De la clandestinité à la visibilité : trajectoires de garçons trans’/FtM] [5] 233 234 237 [18] [19] TDoR 2004 sur le site de Bistouri Oui Oui [20] [21] Espineira 2022" les marches Existrans depuis 1997 à Paris, le vote de la dépsychiatrisation par la première assemblée générale des associations et collectifs trans, à l’initiative du Groupe activiste trans (GAT) en 2004, ont en commun d’avoir contribué..."
Bistouri Oui Oui et courts métrages
modifierLe GAT développe son action aussi par les ondes et la réalisation de courts métrages[7].
(développer) Bistouri Oui Oui, première émission de radio réalisée par des personnes trans à destination de personnes trans en France, diffusée sur Radio libertaire de façon mensuel du au [7].
Le créneau de Bistouri Oui Oui sur Radio libertaire est repris par une nouvelle émission trans et intersexe, Bodyfreakss, les corps déjanrés, fondée par Vincent Guillot de l'Organisation internationale des intersexués[22].
Le GAT réalise une dizaine de courts métrages en do it yourself, comme Le doigt de dieu (ou la bite à Lacan)[23],[24] en 2002 sur le discours psychiatrique et psychanalytique avec la sociologue Marie-Hélène Bourcier[23] ou XX Boys en 2004, un cortège transmaculin mené par l'artiste Kael T. Block à l'Existrans[19],[24].
Filmographie
modifierImpact
modifierLe Groupe activiste trans provoque le dissensus au sein du mouvement trans français[6], en s'opposant à l'intégrationnisme jusque là davantage mis en avant[3]. Il importe en effet des idées anti-assimilationnistes apparues pour la première fois outre-Atlantique, souhaitant dépsychologiser, démédicaliser et dépathologiser les discours et parcours des personnes trans. Ainsi, les militants du GAT s'opposent à l'invisibilisation des personnes trans dans l'espace public, en parlant pour eux-mêmes et en mettant en avant leurs identités trans — qui sont multiples —, ce qui contribue à produire des féminités et des masculinités différentes[6],[25],[18]. Cette politique identitaire est un élément essentiel de son discours, aux côtés de l'autonomie des personnes devant l'instance médico-légale[18].
Ce discours, politique et novateur, marqueur du mouvement associatif des années 2000, se retrouve aussi chez Support transgenre Strasbourg, association d'autosupport fondée en 2002 en partie active en ligne[18],[26],[27]. Après sa disparition, il est repris par d'autres associations, comme Sans Contrefaçon de Karine Espineira et Maud-Yeuse Thomas à Marseille[4], mais aussi hors de France, comme Guerrilla Travolaka en Catalogne[28].
Ses méthodes d'actions militants, « zaps » et die-in, mettent aussi en avant les corps comme un outil politique de contestation ; pratique aussi utilisée par Support transgenre Strasbourg au cours des mêmes années[29]. Ils revendiquent une « fierté » à être et s'affirmer en tant que translien. Cependant, ces méthodes sont aussi l'objet de discordes au sein du mouvement associatif, d'autres groupes préférant des actions moins radicales et moins offensives afin de mieux se faire accepter par la société[16].
ref 2022 é[16]: lien (vérifier chapitre)
Notes et références
modifierNotes
modifier- Après la dissolution du GAT, une autre assemblée générale a vu le jour, en 2010, impulsée par OUTrans[5].
- GAT, « Compte rendu de l'assemblée générale des trans' du 25/09/2004 à 13h », sur Groupe activiste trans, (consulté le ).
Références
modifier- Arnaud Alessandrin, Sociologie des transidentités, Paris, Le Cavalier bleu, , 136 p. (ISBN 979-1-031-80279-4, lire en ligne), « Les mouvements trans ».
- Foerster 2007.
- Karine Espineira, « Entretien avec Chrysalide », sur Observatoire des transidentités (consulté le ).
- Christine Bard (dir.) et Sylvie Chaperon (dir.), Dictionnaire des féministes : France XVIIIe – XXIe siècle, Paris, Presses universitaires de France, , 1700 p. (ISBN 978-2-13-078720-4), « Espineira Karine ».
- Arnaud Alessandrin et Éric Macé (dir.), Du « transsexualisme » aux devenirs Trans, Université Bordeaux-II, , 372 p. (lire en ligne [PDF]), p. 45, 233-234, 237.
- Karine Espineira, Analyse de la construction des cultures de genre à la télévision. La transidentité de l'espace public à l'espace télévisuel, Université de Provence Aix-Marseille I, , 372 p. (présentation en ligne, lire en ligne [PDF]), p. 29, 55, 85.
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- {{Ouvrage|auteur=Pauline Londeix|titre=Le manifeste lesbien|passage=123|https://www.google.fr/books/edition/Le_manifeste_lesbien/rxnaAAAAMAAJ?hl=fr&gbpv=1&bsq=%22Groupe+activiste+trans%22&dq=%22Groupe+activiste+trans%22&printsec=frontcover
- (en) Marie-Hélène Bourcier, « ‘F***' the Politics of Disempowerment in the Second Butler », Paragraph (en), nos 35/2, , p. 233-253 (DOI doi:10.3366/para.2012.0055).
- https://www.cairn.info/revue-le-sujet-dans-la-cite-2011-1-page-189.htm
- https://serval.unil.ch/resource/serval:BIB_38163.P001/REF.pdf p. 549
- http://ftmvariations.org/archivestrans/index.php/evenements-recurrents/11-20-novembre-trans-day-of-remembrance-souvenir-des-personnes-trans-assassinees?showall=&start=3
- http://ftmvariations.org/archivestrans/index.php/evenements-recurrents/11-20-novembre-trans-day-of-remembrance-souvenir-des-personnes-trans-assassinees?showall=&start=1
- Coline Cardi et Anne-Marie Devreux, « L'usage du droit dans le mouvement d'émancipation trans », Cahiers du genre, no 57, , p. 77-94 (DOI 10.3917/cdge.057.0077, lire en ligne).
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- Karine Espineira et Maud-Yeuse Thomas, Transidentités et transitudes : Se défaire des idées reçues, Le Cavalier bleu, , 182 p. (ISBN 979-1-0318-0513-9, lire en ligne). Chapitres « Ce sont des malades mentaux », p. 39-48, et « Pour être trans, il faut avoir été opéré·e », p. 59-68.
- « 21 Septembre 2006 : Le Groupe Activiste Trans', dernière prise de parole publique, rideau ! », sur L'Ordre des mots (consulté le ).
- Karine Espineira, « Transidentité, de la théorie à la politique : Une métamorphose culturelle entre pragmatisme et transcendance », Information psychiatrique, no 87, , p. 279-282 (DOI 10.1684/ipe.2011.0770, lire en ligne).
- * Karine Espineira, Analyse de la construction des cultures de genre à la télévision. La transidentité de l'espace public à l'espace télévisuel, Université de Provence Aix-Marseille I, , 372 p. (présentation en ligne, lire en ligne [PDF]), p. 11, 24, 26.Thèse publiée : La transidentité : de l'espace médiatique à l'espace public, Paris, Éditions L'Harmattan, coll. « Champs visuels », , 187 p. (ISBN 978-2-296-06097-5).
- {{Article}} : paramètre «
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manquant. - https://web.archive.org/web/20090422071253/http://bf.ftmvariations.org/
- Karine Espineira, « Do It Yourself, mode d'expression d'une minorité », sur Le Blog de Karine Espineira / Espiñeira, (consulté le ).
- « Les Productions Sans Contrefaçon », sur Sans Contrefaçon (consulté le ).
- Marie-Hélène Bourcier, Queer zones. 2, Sexpolitiques, Paris, La Fabrique, , 301 p. (ISBN 2-913372-44-9, lire en ligne).
- Éric Macé, « Ce que les normes de genre font aux corps / Ce que les corps trans font aux normes de genre », Sociologie, vol. 1, , p. 497-515 (DOI doi.org/10.3917/socio.004.0497, lire en ligne).
- Stéphanie Nicot, « Sexe, genre et état civil : vers des droits humains nouveaux ? », dans Évelyne Peyre et Joëlle Wiels (dir.), Mon corps a-t-il un sexe ? : Sur le genre, dialogues entre biologies et sciences sociales, Paris, La Découverte, coll. « Recherches », , 360 p. (ISBN 978-2-7071-7358-4, DOI 10.3917/dec.peyre.2015.01.0286, lire en ligne), p. 286-295.
- https://www.google.fr/books/edition/French_and_Spanish_Queer_Film/YXAxEAAAQBAJ?hl=fr&gbpv=1&dq=%22Groupe+activiste+trans%22&pg=PA104&printsec=frontcover
- Karine Espineira, « Les corps trans : Les corps trans : disciplinés, militants, esthétiques, subversifs », Revue des sciences sociales, no 59, , p. 84-95 (DOI 10.4000/revss.701, lire en ligne).
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifier- Liste d'organisations de défense des droits liés à la transidentité
- ExisTransInter
- Karine Espineira, Maud-Yeuse Thomas
Bibliographie
modifier- Maxime Foerster, Elle ou lui ? : Une histoire des transsexuels en France, Paris, La Musardine, coll. « L'attrape-corps », (1re éd. 2006), 222 p. (ISBN 978-2-84271-400-0, lire en ligne).
Filmographie
modifier- Culture France, France, 2006, 75 minutes, anthologie de court-métrages du GAT et de Sans Contrefaçon
- L'ordre des mots, documentaire de Cynthia Arra et Mélissa Arra, France, 2007, 75 minutes
Sitographie
modifier- Maud-Yeuse Thomas, entretien avec Vincent Hesay, « Entretien avec le Groupe Activiste Trans », Mouvements, .
Liens externes
modifier- Site officiel : archives des communiqués, tracts, affiches, AG et compte-rendus des réunions avec l'ANAES
- Chaîne Dailymotion du GAT
- Site officiel de Bistouri Oui Oui
Catégorie:Organisation anarchiste en France Catégorie:Association ou organisme lié à la transidentité en France Catégorie:Association ou organisme pour la défense des droits et des libertés des LGBT en France Catégorie:Organisme fondé en 2002 Catégorie:Organisme disparu en 2006
Kael T. Block
modifier- REDIRECTKael T. Block
Naissance | |
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Nationalité | |
Activité |
XX Boys |
Kael T. Block est un photographe français, né en 1979 à Bogota en Colombie. Il est connu pour son projet artistique « XX Boys », série de quelques centaines de clichés d'hommes trans, réalisés au cours des années 2000 pour la plupart aux États-Unis.
Biographie
modifierKeal T. Block naît en Colombie en 1979. Il est adopté par une famille française et grandit en banlieue parisienne. En 2002, il part à San Francisco. Alors qu'il se considère lesbienne, il fréquente les milieux homosexuels. Il y rencontre pour la première fois des personnes trans, et, de retour à Paris en 2003, il débute une transition hormonale[1].
Dans le même temps, il suit des études d'arts visuels puis débute la photographie[2],[3]. En documentant sa propre transition, il débute le projet « XX Boys », qui, au fil des années bénéficiera, d'une notoriété dans les cercles transmasculins en ligne[4] et qui atteindra atteint une portée internationale[1],[5]. Il photographie plusieurs centaines d'hommes trans, promouvant une visibilité de ceux-ci, visibilité qu'il souhaite forte et diverse[4].
Il travaille aussi pour les magazines homosexuels belges et français GUS et Têtu[6],[7]. En 2011, Kael T. Block travaille en tant que photographe freelance pour des magazines, artistes et personnalités du mouvement queer[5].
Projet XX Boys
modifierÀ partir de 2003 et durant plusieurs années, Kael T. Block réalise des portraits d'hommes trans pour son projet « XX Boys ». En 2009, il compte plus de deux cents photographies, pour la plupart d'hommes jeunes et originaires du Canada ou des États-Unis[2]. Elles sont notamment exposées en 2007 en Europe, en Australie et aux États-Unis, puis à l'université Harvard outre-Manche à l'occasion de la « Transgender Conference » l'année suivante. Son œuvre est récompensée par le concours Actu Photo Paris[1].
Par ses photographies, Kael T. Block souhaite participer à combler une lacune de représentation des hommes trans, pourtant nécessaire dans un parcours de transition : « Lorsque j'ai débuté ma transition, je cherchais de la documentation visuelle sur la transition, et j'aurais aimé qu'il y ait un projet, ou un site web, avec des photos et des témoignages d'autres garçons trans pour m'aider à traverser mes questionnements et mes peurs[note 1]. ». Répondant à ce besoin, le site web du projet devient connu des milieux transmasculins en ligne[4],[note 2].
Le projet « XX Boys » a pour objet de créer une représentation d'une transmasculinité qui s'affirme et qui soit forte, diverse, parfois genderfuck, et positive[6],[8],[5]. Kael T. Block affirme « Je souhaite quelque chose de positif, sexy, engagé, montrant la diversité, donnant des choix et de la force, associant les FtMs [female-to-male], et avec une attitude un peu « fuck you »[note 3],[4]. » D'abord artistique, le projet se politise rapidement. À l'édition 2005 de l'Existrans, marche française annuelle pour les droits des personnes trans, Kael T. Block est un tête d'un cortège transmasculin. Son action est mise en avant par un court métrage réalisé par Maxime Zitouni du Groupe activiste trans[9]. La sociologue Karine Espineira analyse que les hommes du cortège « XX Boys », en se visibilisant en tant que groupe, portent un mouvement de visibilisation qui est à la fois global mais aussi interne au sein des communautés trans, où les femmes sont les plus visibles. Ce mouvement se développe à la fois dans l'espace public, via le cortège de 2005, et sur le web, par le site de Kael T. Block et les réseaux sociaux[10].
Notes et références
modifierNotes
modifier- « When I started my transition in 2003 I was really looking for visual documentation about the transition, and I wished there was a project, or a website, with pictures and testimonies of other transboys to help me through my questioning, and fears. »
- Entretien cité par Andre Calvalcante : (en) Tanja Baudoin, « Interview Kael T Block », sur Mediamatic.
- « I wanted something positive, sexy, engaged, showing diversity, giving choices and strength, connecting FtMs, and with a bit of a "fuck you" attitude to be out there. »
Références
modifier- Isabelle Sorente, « L'art de la métamorphose », sur Philosophie Magazine, (consulté le ).
- Xavier Héraud, « Kael T Block photographe des FTM (1ère partie) », sur Yagg, Komitid, (consulté le ).
- Xavier Héraud, « Kael T Block photographe des FTM (2ème partie) », sur Yagg, Komitid, (consulté le ).
- (en) Andre Cavalcante, Struggling for Ordinary : Media and Transgender Belonging in Everyday Life, New York, New York University Press, , 224 p. (ISBN 978-1-4798-6458-4, lire en ligne), p. 104-107.
- (en) Karen Ross (dir.), The Handbook of Gender, Sex, and Media, Wiley, , 608 p. (ISBN 978-1-1187-2148-3, lire en ligne), p. 332-333.
- (en) « Photo Exhibition XXBoys », sur Netherlands Transgender Film Festival, (consulté le ).
- (nl) Risk Hazekamp, « Met positiviteit en energie de puberteit verbeeld : Kael T Block », sur Netherlands Transgender Film Festival, (consulté le ).
- Shanley 2007, p. 16.
- Arnaud Alessandrin et Karine Espineira, Sociologie de la transphobie, Pessac, Maison des sciences de l'homme d'Aquitaine, coll. « Genre, cultures et sociétés », , 182 p. (ISBN 9782858924523, DOI 10.4000/books.msha.4833, lire en ligne), « Le mouvement social trans : mobilisations et visibilités », p. 115-129.
- Karine Espineira, « Les corps trans : Les corps trans : disciplinés, militants, esthétiques, subversifs », Revue des sciences sociales, no 59, , p. 84-95 (DOI 10.4000/revss.701, lire en ligne).
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifier- Loren Cameron, photographe américain
Bibliographie
modifier- (en) Devon William Shanley, A Myth Made Flesh: Representing Female-to-Male Transsexual Desire in Visual and Textual Print, Buffalo, State University of New York at Buffalo, (présentation en ligne), « Seeking Pleasure and Finding It: Representations of Desire in Trans and Gender Variant Art: Hot and Ready: XX Boys », p. 110-118.
Filmographie
modifier- XX Boys, court-métrage de Maxime Zitouni, 4 minutes, 2005, GAT [voir en ligne]
Liens externes
modifier- (en) Archive de son site officiel, 2019
- (en) Archive de XXBoys.net, 2010
- (en) Archive du blog XX Boys, 2013
Attention : la clé de tri par défaut « Block, Kael T » écrase la précédente clé « Zamora Cruz, Clémence ». Catégorie:Naissance en 1979 Catégorie:Naissance à Bogota Catégorie:Homme trans Catégorie:Photographe français Catégorie:Photographe du XXIe siècle Catégorie:Photographe dont l'œuvre est marquée par les thèmes LGBT Catégorie:Transidentité dans l'art Catégorie:Collaborateur de Têtu [[:Catégorie:
G
modifier
Meurtre de Geraldine | |
Fait reproché | Homicide |
---|---|
Pays | France |
Ville | Paris 16e |
Type d'arme | X |
Date | |
Nombre de victimes | 1 (Geraldine Zavaleta Rojas) |
modifier |
Le meurtre de Geraldine est une affaire criminelle française dans laquelle Geraldine Zavaleta Rojas, escort trans immigrée péruvienne, est tuée le par un client, à son domicile du 16e arrondissement de Paris.
Biographie de Geraldine
modifierGeraldine Zavaleta Rojas naît le à Callao. (refnec) Elle débute sa transition à l'âge de 10 ans, suite à quoi elle est rejetée par son père, mais protégée par sa mère[1].
Elle arrive en France en 2022[2]. Dans un communiqué, les associations Acceptess-T, PASTT et STRASS affirment que Geraldine « travaillait […] pour aider financièrement sa mère et toute sa famille »[3].
Faits
modifierGeraldine Zavaleta Rojas est tuée dans la nuit du 8 au dans son domicile du 16e arrondissement de Paris[4].
Enquête
modifierLe au matin, un homme âgé de 22 ans[2] se présente de lui-même dans un commissariat des Hauts-de-Seine[3]. Il déclare avoir poignardé la victime lors d'un rendez-vous d'escorting car il a « paniqué » après s'être rendu compte qu'elle était trans. Après quoi, il est mis en examen et placé en détention[2].
Le corps de la victime est retrouvé sans vie à l'adresse indiquée, dans son appartement du 16e arrondissement de Paris[5].
Une enquête est ouverte pour « meurtre à raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre de la victime » et confiée au premier district de la police judiciaire[5].
Les associations contestent la version de l'assassin présumé, affirmant qu'il ne pouvait ne pas savoir qu'elle était trans, car c'est une indication toujours explicite sur les sites d'escorting[3]. Celles-ci déclarent que « Nous croyons que l’agresseur a délibérément ciblé une femme trans, migrante, travailleuse du sexe en pensant s’en sortir impunément »[1].
Contexte
modifierLe meurtre de Geraldine est le deuxième féminicide d'une femme trans en moins d'une semaine, après celui d'Angelina, tuée par son compagnon à Compiègne. Il survient plus largement dans un contexte de montée des violences lgbtiphobes et de doublement des actes transphobes, documenté par l'association SOS Homophobie[6],[7].
montée amplifiée par Transmania et la PPL[8],[7] + sources déjà consultées
Réactions
modifierRéactions politiques
modifierTrois associations trans et de travailleuses du sexe, Acceptess-T, le PASTT et le Syndicat du travail sexuel (STRASS) communiquent dès le lendemain du meurtre et identifient la victime[9]. Elles dénoncent une absence de politique de protection des travailleuses du sexe, des migrants et des femmes trans, qui font face à une hausse des violences (refnec), et que « rien n'a changé depuis les mobilisations de 2018 suite au meurtre de Vanesa Campos »[10]. (retirer dans les sources déjà lues si y a d'autres choses dites) L'OST affirme que « leurs morts ont une cause structurelle et économique »[11] dans « un système raciste, transmisogyne et putophobe qui permet à ces hommes de commettre des féminicides et de les justifier dans les médias »[12].
OST "la mort, le suicide de nos proches, font partie de notre quotidien" <Grenoble> ; violences en augmentation [Lille]
Représentante des pouvoirs publics, la DILCRAH, délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT, communique son indignation[10]. Plusieurs élus de gauche locaux ou nationaux dénoncent un meurtre transphobe[6],[7].
Critique de la médiatisation
modifierhttps://www.huffingtonpost.fr/life/article/meurtres-de-deux-femmes-trans-a-paris-et-compiegne-indignation-des-assos-lgbt-face-a-la-haine-transphobe_236717.html
L'association Front de libération intersectionnel transfem (FLIRT) dénonce qu'en reprenant pour vrai la justification d'attaque de panique défendue par l'assassin présumé pour, les médias « perpétuent le mythe transmisogyne de la femme trans « fausse » et de l’agresseur victime » d'un get-appens[1].
OST 'La suite explicite s'indigne qu'une télévision nationale titre "L'escort-girl tuée car elle était un homme" ouvrant la voie à une "déshumanisation des victimes", à les considérer comme "des hommes responsables de ce qui leur est arrivé" ou jusqu'à présenter "les tueurs comme victimes d'un piège". [Lille]
Mobilisation
modifier« contre ce système transmisogyne, raciste et putophobe »
Date | juillet 2024 |
---|---|
Localisation | France (départ à Paris) |
Organisateurs |
Acceptess-T, PASTT et STRASS Organisation de solidarité trans Collectifs trans et TDS locaux |
---|---|
Participants | Communautés trans et TDS notamment |
Revendications |
|
Nombre de participants | Une vingtaine de rassemblements |
Types de manifestations | Rassemblements, commémorations |
Les associations Acceptess-T, PASTT et STRASS appellent à un rassemblement pour « rendre hommage » et « demander hommage » le à Paris[1], parvis des Droits-de-l'Homme dans le 16e arrondissement[4]. Il réunit 1 000 personnes, selon les organisatrices, 350 selon la police[2]. dont la mère de Geraldine[3]. Des roses blanches sont déposées en sa mémoire, et les noms de Vanesa Campos, Jessyca Sarmiento[3] et d'Angelina sont criés à côté de celui de Geraldine[1]. Les associations y appellent à une meilleure protection des travailleuses du sexe et à une décriminalisation de la prostitution[1],[3]. Plusieurs personnalités politiques affichent leur présence, dont des élus insoumis et écologistes[3],[13].
Le meurtre de Geraldine survient X jours après celui de G. Si le rassemblement de Paris n'en fait pas mention dans son appel, les noms de Geraldine et Angelina sont mis côte à côte dans les autres appels militants lors de la période.
L'appel parisien est suivi par une vague d'une vingtaine de rassemblements dans toute la France au cours de la semaine dont une partie répondent à l'appel « contre ce système transmisogyne, raciste et putophobe »[14],[15] de l'Organisation de solidarité trans (OST), comme à Lille[12], Grenoble (150 personnes)[11], Strasbourg (100 personnes) [16],[17], Tours (50 personnes)[18] ou Nîmes (30 personnes)[19]. D'autres rassemblements ont lieu à Lyon[20],[21] ou à Nantes[22],[23].
Notes et références
modifier- https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/07/17/femme-transgenre-tuee-a-paris-des-centaines-de-personnes-se-sont-reunies-en-hommage-a-la-victime_6251478_3224.html
- https://www.nouvelobs.com/societe/20240717.OBS91240/rassemblement-en-hommage-a-geraldine-tu-pars-de-ce-monde-comme-une-martyre-de-la-cause-trans.html
- https://www.liberation.fr/societe/rassemblement-pour-geraldine-prostituee-trans-assassinee-ce-nest-pas-un-fait-divers-mais-un-fait-politique-20240717_AOQUPNXFNNCHBPKWGWIC2BK75I/
- https://www.politis.fr/articles/2024/07/reportage-geraldine-trans-et-travailleuse-du-sexe-a-ete-tuee-et-demain-ca-pourrait-etre-moi/
- https://www.leparisien.fr/paris-75/paris-soupconne-davoir-tue-une-femme-transgenre-un-homme-place-en-garde-a-vue-09-07-2024-VM3SZNW6ORGBBCEFEJOIE6HLYQ.php
- https://www.madmoizelle.com/transphobie-geraldine-jeune-femme-trans-a-ete-assassinee-cette-semaine-a-paris-1766551
- https://www.huffingtonpost.fr/life/article/meurtres-de-deux-femmes-trans-a-paris-et-compiegne-indignation-des-assos-lgbt-face-a-la-haine-transphobe_236717.html
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- https://tetu.com/2024/07/10/transphobie-queericide-femme-trans-paris-meurtre-geraldine-travailleuse-du-sexe-transgenre/
- https://www.20minutes.fr/paris/4100844-20240711-meurtre-travailleuse-sexe-transgenre-rassemblement-organise-16-juillet-paris
- Joël Kermabon, « Grenoble : rassemblement contre la transphobie en hommage à Géraldine et Angélina, deux femmes trans assassinées », sur Place Gre'net, (consulté le ).
- Emmanuel Pall, « LGBT+. Un rassemblement à Lille en mémoire de Géraldine et Angelina, deux femmes trans tuées », sur France 3 Hauts-de-France, (consulté le ).
- https://www.leparisien.fr/societe/on-en-marre-de-pleurer-nos-mortes-tristesse-et-colere-apres-lassassinat-dune-femme-transgenre-a-paris-16-07-2024-S2WZYNMBQFF63GMRDIDON37IBI.php
- Serge Massé, « Grenoble. Des militants et citoyens ont demandé justice pour Géraldine et Angelina », sur Le Dauphiné libéré, (consulté le ).
- Olivier Brosset, « Tours : un rassemblement ce mardi 16 juillet pour Géraldine et Angelina », sur La Nouvelle République, (consulté le ).
- MSK, « Strasbourg. « Halte à l’impunité qu’offre le système patriarcal » », sur Dernières Nouvelles d'Alsace, (consulté le ).
- Steeven Pellan, « Rassemblement en hommage à deux femmes trans assassinées », sur Rue89 Strasbourg, (consulté le ).
- Olivier Brosset, « Rassemblement à Tours : « Pour qu’il n’y ait plus une seule femme trans tuée » », sur La Nouvelle République, (consulté le ).
- Isabelle Bortolin, « Féminicides : une trentaine de personnes rendent hommage à Géraldine et Angelina à Nîmes », sur La Gazette, (consulté le ).
- « Lyon : un temps de recueil ce jeudi pour Géraldine, assassinée à cause de son identité sexuelle », sur LyonMag, (consulté le ).
- Matthieu Delatty, « Lyon, rassemblement en hommage à Géraldine et Angelina », sur Hans Lucas, (consulté le ).
- « Un appel à manifester à Nantes à 18 h pour Géraldine et Angelina, deux femmes trans tuées en juillet », sur Ouest-France, (consulté le ).
- Estelle Ruiz, « Rassemblement en mémoire de Geraldine et Angelina, femmes transgenres assassinées », sur Hans Lucas, (consulté le ).
Voir aussi
modifier- Vanesa Campos et Jessyca Sarmiento, femmes trans péruviennes assassinées en 2018 et 2020
- Portail de la criminologie
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- Portail de Paris
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Catégorie:Affaire criminelle à Paris Catégorie:Transphobie en France Catégorie:Féminicide en France Catégorie:Juillet 2024 en France Catégorie:2024 à Paris Catégorie:Femme trans assassinée Catégorie:Prostituée péruvienne Catégorie:Prostitution féminine en France Catégorie:Août 2020 en France
--- Sources :
- meurtre
- reportage avec excuses de BFMTV
- rasso :
- locaux :
Grenoble Gre'net + Dauphiné, Lille FR3+ BFMLille,Tours NR1 + NR2, Nimes [6], Strasbourg [7], Nantes Ouest F + Estelle Ruiz, Lyon Hans Lucas + Lyon Mag - analyses : Tetu, Arret sur images
Monica Leon
modifierPrésidente ALIITTAS (d) |
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Naissance | |
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Nom dans la langue maternelle |
Mónica León |
Nationalité | |
Activités | |
Conjoint |
Camille Barré (d) |
Membre de |
ALIITTAS (d) |
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Condamnée pour | |
Condamnation |
Peine de prison (en) |
Monica Leon (en espagnol : Mónica León), née dans les années 1970 à El Bordo (en), est une militante trans argentine.
Biographie
modifierMonica Leon naît à El Bordo (en) dans la province de Salta, tout au nord de l'Argentine, dans une famille de onze enfants. Son père, agriculteur[1], est d'origine bolivienne. À quatre ans, alors qu'elle joue la jeune Laura Ingalls de La Petite Maison dans la prairie. Elle se découvre trans vers les âges de neuf et onze ans, lorsqu'elle rencontre d'autres personnes trans. À onze ans, elle part étudier dans la capitale, à Buenos Aires[2].
Elle est à l'unanimité sacrée « reina trans », lors de la première édition du concours de beauté en 1999[2].
Elle quitte l'Argentine pour Paris. Alors qu'elle devait être accompagnée par une association d'aide, elle n'obtient pas de travail et doit se prostituer au bois de Boulogne[2].
emprisonnée à Buenos Aires et à Paris[2]
reçoit sa DNI à BA[2]
Notes et références
modifier- Anne Chemin, « Deux transsexuelles demandent à se marier à la mairie de Rueil-Malmaison », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
- (es) Gabriel Oviedo, « Has recorrido un largo camino, mujer », sur Sentidog, (consulté le ).
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Attention : la clé de tri par défaut « Leon, Monica » écrase la précédente clé « Block, Kael T ». Catégorie:Date de naissance inconnue (XXIe siècle) Catégorie:Femme trans Catégorie:Femme politique argentine Catégorie:Militant pour les droits des personnes trans
- (es) article centré, 2012 ; 2005 : ML secoue la France ; même sujet ; 2013
- 2016 : en Argentine, manifeste avec sa croix ; en France, avec sa croix aussi ; en France
- Carte d'identité 2012 ; conmemoración del Día Internacional de la Muje
- film (Pdf) ; mention d'un film
- Mónica León, presidenta de la asociación civil Gondolín, de travestis y transexuales. ; plus détaillé sur l'asso ; 2003, présidente de l'Asociación Gondolín de Buenos Aires
- Monica Leon, president of the International Fight for Transgender and Transsexual Identity and Stop AIDS Association
- mentions
- démantèle les réseaux de traite
Camille Barré
modifierNaissance | |
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Conjoint |
Monica Leon (d) |
Partis politiques | |
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Membre de |
Fièr-e-s et révolutionnaires (d) Inter-LGBT Association du syndrome de Benjamin |
Camille Barré est une militante trans française.
Biographie
modifierCamille Barré naît assignée homme à la naissance dans une famille de cinq enfants. Op en 99[1]
Sous les couleurs du PCF, elle se présente aux élections législatives de 2007 dans la septième circonscription des Hauts-de-Seine Garches, Rueil-Malmaison et Saint-Cloud., devenant la seconde femme trans candidate à une législative en France, après Camille Cabral en 2002. Elle se retrouve face à[1]
Elle est membre de La France insoumise[2],[3] dès sa création[4] et milite pour la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l'élection présidentielle de 2017[5] ; elle rédige le programme thématique sur les droits LGBTI+[6].
Notes et références
modifier- Anne Chemin, « Camille Barré, une candidate singulière », sur Le Monde, (consulté le ).
- La France insoumise, sur Tweeter, (consulté le ).
- https://friction-magazine.fr/reportage-photos-existrans-paris-2017/
- La France insoumise, « Camille Barré », sur YouTube, (consulté le ).
- Aude Bariéty, journaliste au Figaro, sur Tweeter, (consulté le ).
- « Liberté, égalité, droits nouveaux ! #LGBTI », sur L'avenir en commun, (consulté le ).
Articles connexes
modifier- Camille Cabral, première femme trans élue
- Marie Cau, première femme trans maire
affaire du mariage mentionnée dans un livre, dans un 2e invitées par Fogiel membre de l'ASB, organisation de l'ETI
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