Utilisateur:Verkhana/Brouillon

  • Lincoln Bruce. Un loup-garou de Livonie : le drame de la résistance religieuse / A Werewolf from Livonia: the Drama of Religious Resistance. In: ASDIWAL. Revue genevoise d'anthropologie et d'histoire des religions, n°10, 2015. pp. 111-135 [4]
  • Ibrahim Edhem Pasha (en) Selim Deringil , The Ottoman Twilight in the Arab Lands: Turkish Memoirs and Testimonies of the Great War, Academic Studies Press, 2019 [5]
  • de:Schlacht um Schaulen (1915) Vejas Gabriel Liulevicius, Kriegsland im : Eroberung, Kolonisierung und Militärherrschaft im Ersten Weltkrieg, Hamburger Edition, 2018, ASIN  : B07B79CVQM, 375 p. [6]
  • Martin, Étude biographique sur M. A. Millotet, 1858 [7]
  • Mémoires de M. A. Millotet, 1659-1662 [8]
  • Lettre de Millotet à Jean-Baptiste Colbert (contrôleur général des finances) datée du 10 décembre 1667, à Dijon. In: Correspondance administrative sous le règne de Louis XIV, recueillie et mise en ordre par G. B. Depping. Tome II. Administration de la justice – Police – Galères. Paris : Imprimerie nationale, 1851. p. 936 , [www.persee.fr/doc/corr_0000-0001_1851_cor_2_1_891_t2_0936_0000_2]
  • Notes secrètes sur le personnel de tous les parlements et cours des comptes du royaume, envoyées par Claude Bouchu (intendant de Bourgogne) à Jean-Baptiste Colbert (ministre d'Etat), datées de la fin 1663. G. Parlement de Dijon. In: Correspondance administrative sous le règne de Louis XIV, recueillie et mise en ordre par G. B. Depping. Tome II. Administration de la justice – Police – Galères. Paris : Imprimerie nationale, 1851. pp. 105-110 (p. 109) [9]
  • Jacob van Meurs,
  • von Kretschman Michel. Aspects religieux du culte de Mao Zedong. In: Perspectives chinoises, n°21, 1994. pp. 46-49. DOI : https://doi.org/10.3406/perch.1994.4092 www.persee.fr/doc/perch_1021-9013_1994_num_21_1_4092

Séisme de 1170 au Levant

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https://www.google.fr/books/edition/M%C3%A9moire_sur_les_tremblements_de_terre_r/KQnRDPsADLQC?hl=fr&gbpv=1&dq=antioche%3B+tremblement+de+terre&printsec=frontcover

Hardegg, bataille de Moret

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Siège d'Alexandrie (1167 et 1174)

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  • Siège de 1167, Grousset, t. 2, p.471-480 et note 238, p.919

Pisans, [10], [11]

  • Siège d'Alexandrie, 1174, Grousset, t.2, p.586-588
  • Siège d'Ascalon, Grousset 3, p. 430-431 ; Ascalon - 1247 - Later Crusader-Muslim Wars, p. 74 [12] ; Jawad Boulos, De l’expansion Arabo-Islamique à la conquête turco-ottomane (640–1517), De Gruyter, isbn=978-3112414842 p. 497 [13] ; Michael S. Fulton, Artillery in the Era of the Crusades: Siege Warfare and the Development of Trebuchet Technology, Brill, 2018, page 227-229 [14]

Payas (Turquie)

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Payas est une municipalité et district de la province d

l'armée perse[1].

Caravansérail de Sokollu Mehmet Pacha (en)

Damenkapelle

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Martin Dobrizhoffer est un missionnaire jésuite et auteur savant, né le 7 septembre 1717 à Frymburk (Friedberg) dans le royaume de Bohême, partie de la monarchie de Habsbourg; mort à Vienne le 17 juillet 1791. Il entre dans les ordres en 1736 et, en 1749, part pour la Mission jésuite du Paraguay où il exerce parmi les Indiens Guaranis puis Abipons. Après l'expulsion de la mission par le roi de Portugal en 1767, il retourne en Europe et obtient la protection de l'impératrice Marie-Thérèse.

Il rédige en latin une description du Paraguay et du peuple des des Abipons, cavaliers guerriers du Gran Chaco, publiée en trois volumes en 1784 sous le titre : Historia de Abiponibus, equestri bellicosaque Paraquariae natione, locupletata copiosis barbarorum gentium, urbium, fluminum, ferarum, amphibiorum, insectorum, serpentium praecipuorum, piscium, avium, arborum, plantarum aliarumque ejusdem provinciae proprietatum observationibus.

Son œuvre est traduite en anglais depuis l'allemand et publiée à Londres en 1822. Le poète lauréat anglais Robert Southey a laissé croire qu'il était l'auteur de cette traduction qui est en fait l'œuvre de Sara Coleridge : celle-ci avait alors besoin d'argent pour payer l'inscription universitaire de ses frères. Southey s'est inspiré de cet ouvrage pour son poème A Tale of Paraguay.

Voir aussi

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Références

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Bibliographie

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Lien externe

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The work, published in three volumes, London, 1822, there appeared in London, an anonymous English translation sometimes ascribed to Southey, but really the work of Sara Coleridge, who had undertaken the task to defray the college expenses of one of her brothers. A delicate compliment was paid to the translator by Southey in the third canto of his A Tale of Paraguay, the story of which was derived from the pages of Dobrizhoffer's narrative:

Amérique octobre 2024

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  • Lina Beck-Bernard, 1824-1888, voyageuse franco-suisse en Argentine

(Santiago del Estero, Virreinato del Perú, 29 de junio de 1758 – Loreto, Confederación Argentina, 30 de agosto de 1839) prêtre et homme politique sud-américain, [18]

L'intendance de Córdoba del Tucumán, intendance de Tucumán ou province de Córdoba del Tucumán est une subdivision de la Vice-royauté du Río de la Plata, territoire de l'empire espagnol en Amérique du Sud. Son territoire correspond à la région centrale de l'actuelle Argentine, avec pour capitale Córdoba. Au plan judiciaire, elle est subordonnée à l'Audience et Chancellerie royale de Buenos Aires ; au plan militaire et fiscal, au vice-roi. Au point de vue ecclésiastique, le diocèse de Tucumán, dont le siège était à Córdoba, dépendait de l'archidiocèse de Charcas, aujourd'hui l'archidiocèse de Sucre.

Histoire

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Époque vice-royale

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Le 28 janvier 1782, par ordonnance du roi Charles III, la nouvelle Vice-royauté du Río de la Plata est détachée de celle du Pérou. L'intendance de Córdoba del Tucumán remplace le gouvernement de Tucumán. Le 5 août 1783, le roi fixe les limites des intendances Cuyo et de Salta del Tucumán et de Córdoba. Celle-ci comprend la ville de Córdoba et les subdélégations de Mendoza, La Rioja, San Juan et San Luis. Le 22 août 1783, le marquis Rafael de Sobremonte est désigné comme le premier intendant de Córdoba. Il prête serment le 29 novembre 1783 devant l'Audiencia de Buenos Aires mais c'est seulement le 7 novembre 1784 qu'il entre effectivement en charge à Córdoba. Il fonde plusieurs villes et forteresses dans son intendance.

En 1806 et 1807, alors que Sobremonte a été promu vice-roi, les Britanniques mènent deux expéditions pour s'emparer du Río de la Plata : ils sont repoussés par les forces locales aidées par des contingents de l'intendance de Córdoba .Les troupes de Córdoba font 200 prisonniers, celles de Santiago del Estero une centaine, celles de San Luis une cinquantaine comme celles de Catamarca : ils passent une année en captivité aux frais des villes dans des conditions qui semblent avoir été assez douces[1].

Lorsque éclate la révolution de mai 1810 à Buenos-Aires, le nouveau vice-roi Jacques de Liniers se réfugie auprès de Juan Antonio Gutierrez de la Concha, gouverneur de l'intendance de Tucumán. Ils se dirigent vers le nord pour faire leur jonction avec les troupes royales envoyées du Pérou mais, poursuivis par les troupes de la Junte révolutionnaire (renommée après coup « première Junte »), ils sont rattrapés et fusillés le 26 août 1810 au mont des Perroquets, dans l'actuelle municipalité de Los Surgentes dans le sud-est de la province de Córdoba[2].

Gouverneurs-intendants sous la vice-royauté
  • José Joaquín de Contreras (intérim, 1783)
  • Nicolás Pérez del Viso (intérim, 1784)
  • Rafael de Sobremonte (1784-1797)
  • Nicolás Pérez del Viso (1797-1803)
  • José González (1803-1805)
  • Victoriano Rodríguez (1805-1807)
  • Juan Gutiérrez de la Concha (1807-1810)

Indépendance

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Les révolutionnaires ne tardent pas à se diviser entre unitaires et fédéralistes. En 1815, la guerre civile éclate entre entre les Provinces-Unis du Río de la Plata et la Ligue fédérale (es) (ou Ligue des Peuples libres). José Javier Díaz, gouverneur de Córdoba, se rallie à la ligue fédérale commandée par le caudillo José Artigas. La subdélégation de La Rioja se sépare de Córdoba pour se rallier au Directoire des Provinces-Unies. En 1816, le Congrès de Tucumán rétablit temporairement l'unité et, le 9 juillet 1816, proclame l'indépendance des Provinces-Unies.

Le 23 septembre 1816, le Congrès, menacé par l'avance des troupes royalistes venues de Jujuy, va s'installer à Buenos Aires. Le 2 septembre 1817, il ordonne le retour de La Rioja dans la province de Córdoba.

Après la mutinerie de l'armée du Nord à Arequito, le 5 janvier 1820, le cabildo (conseil provincial) de Córdoba dépose le gouverneur-intendant Manuel Antonio Castro et proclame l'autonomie de la province de Córdoba.

Le 24 mars 1820, l'Assemblée constituante de la province offre la charge de gouverneur de Córdoba au commandant de la mutinerie, le général Juan Bautista Bustos, ce qui met fin à l'intendance[3].

Gouverneurs-intendants dans la période de l'indépendance
  • Cabildo de Córdoba présidé par Dalmacio de Allende (du 1er au 11 août 1810)
  • Francisco Ortiz de Ocampo (11 au 16 août 1810)
  • Juan Martín de Pueyrredón (16 août-17 décembre 1810)
  • José Esteban Bustos (intérim du 7 au 18 décembre 1810)
  • Nicolás de Viana (du 18 décembre 1810 au 3 décembre 1811)
  • Diego Pueyrredón (du 3 décembre 1811 à janvier 1812)
  • Santiago Carrera (de janvier 1812 à juin 1813)
  • Francisco Ortiz de Ocampo (de juin 1813 au 4 juin 1815)
  • José Javier Díaz (du 4 juin 1815 au 21 septembre 1816)
  • Ambrosio Funes (du 21 septembre 1816 au 26 janvier 1817)
  • José Dámaso Gigena (intérim du 27 janvier 1817)
  • Juan Andrés de Pueyrredón (de janvier 1817 au 12 mars 1817)
  • Manuel Antonio de Castro (du 12 mars 1817 au 19 janvier 1820)

En 1815, en el enfrentamiento entre las Provincias Unidas del Río de la Plata y la Liga de los Pueblos Libres, el gobernador cordobés integró a la liga, dirigida por el caudillo José Artigas, de la Banda Oriental, fundador del partido federal. Pero el cabildo de La Rioja, controlado por Ramón Brizuela y Doria, se negó a acompañar a los federales y decidió separarse de la provincia, obedeciendo al Directorio de las Provincias Unidas.

Una reacción federal fue aplastada por el entonces teniente coronel Alejandro Heredia, por iniciativa del diputado riojano en el Congreso de Tucumán, Pedro Ignacio de Castro Barros. El Congreso ordenó al gobernador intendente de Córdoba el 2 de septiembre de 1817 que no innove cosa alguna en el particular, y se abstenga de todo acto que indique jurisdicción sobre el pueblo de La Rioja, hasta que el Congreso determinase.


En 1820, Manuel de Sarratea, gouverneur de Buenos Aires, allié avec les gouverneurs fédéralistes, dissout le Congrès et ordonne l'arrestation d'Uriarte et d'autres députés, accusés d'avoir voulu livrer la patrie à une puissance étrangère. Sarratea est renversé au bout de quelques semaines et le nouveau gouverneur Modèle:Ildefonso Ramos Mexía libère les députés arrêtés.

Cependant, Santiago del Estero a proclamé son autonomie par rapport à la province de Tucumán. Juan Felipe Ibarra, commandant de la garnison locale, est élu gouverneur et se trouve aussitôt en guerre contre Tucumán. Uriarte préfère s'éloigner de la vie politique et retourner à sa paroisse de Loreto[4].

En 1824-1825, Uriarte est admis comme tertiaire de l'Ordre de Santiago. En 1830, il est arrêté par ordre du gouverneur Ibarra et relégué à El Bracho dans le Chaco[5]. Il finit par en sortir en payant une forte somme d'argent.

Il meurt le 30 août 1839, à l'âge de 81 ans, alors qu'il célébrait la messe en l'honneur de sainte Rose de Lima. Il est inhumé dans l'église de Loreto.

[6]. [7].

  • (es) Julio R. Carrizo, Juan F. Ibarra y los Taboada : Caudillos y politicas fiscales, económicas y sociales. Santiago del Estero 1820-1875, Santiago del Estero, Biblioteca Automomía Santiagueña, (ISBN 978-987-3964657, lire en ligne)
  • (es) Antonio V. Castiglione, Historia de Santiago del Estero (Bicentenario 1810/2010), Santiago del Estero, (ISBN 978-9870584568)
  • Article Gabriel Santillán y Pablo Taboada, La declaración de la “Independencia de las Provincias Unidas del Rio de la Plata” : Los participantes santiagueños, Universidad Nacional de Santiago, 9 juillet 2020 [19]

== Références

  1. Nieva 2021, p. 247.
  2. Nieva 2021, p. 250-251.
  3. Efraín U. Bischoff, Historia de Córdoba, Plus Ultra, 1989, p. 171.
  4. Castiglione 2010.
  5. Nicolás Salvi, Los Santiagueños en el Congreso de Tucumán, Voces de Río Hondo.
  6. Nieva 2021, p. 66-69.
  7. Carrizo 2020, p. 66-69.

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Biografía Alexander Witcomb

La qu'il a fondée, au 364, rue Florida à Buenos Aires, continuée par son fils, présente 1 900 expositions jusqu'à sa fermeture en 1971 et contribue à faire connaître des artistes comme Martín Malharro, Carlos Ripamonte, Pío Collivadino, Fernando Fader, Lia Gismondi (1879-1953) [20], Victoria Aguirre Anchorena (1858-1927),Julia Wernicke (1860-1932), {Léonie Matthis}} (1883-1952) [21], [22], Raquel Forner, Faustino Brughetti, Eduardo Schiaffino, etc.

== Bibliographie

  • (es) Marie-Loup Sougez et Helena Pérez Gallardo, Diccionario de historia de la fotografía, Madrid, Cátedra, , 592 p. (ISBN 978-8437625744), p. 461
  • (es) Sara Facio, La Fotografía en la Argentina (Desde 1840 a Nuestros Días), Buenos Aires, La Azotea, , 124 p. (ISBN 978-9509536173)
  • César Bâcle, La figure visuelle du travailleur citadin noir dans le Costumbrismo argentin et brésilien des années 1830 [23]
  • Le Rio Parana : Cinq années dans la république argentine, Paris, Grassard, 1864, [24], traduction espagnole par José Luis Busaniche : Cinco años en la Confederación Argentina (1856-1862), 1935, rééd. 2001
  • Fleurs des Pampas, Scéne et souvenirs du désert argentin, Genève, 1872
  • « Système préventif pour les femmes », in Vaucher-Crémieux, Système préventif des délits et des crimes, Lausanne, 1872, p. 107-110,
  • (es) María de los Ángeles Rodríguez, « Narradora en viaje: Lina Beck Bernard, El Río Paraná y la construcción discursiva de la alteridad », Pasado Abierto - Revista del CEHis, Mar del Plata, no 19,‎ (lire en ligne)
  • (es) Adriana Criolla et Zenarruza de Clémen, « Lina Beck Bernard: Miradas santafesinas en la pluma de una visitante ilustre », Universidad Nacional Del Litoral, Santa Fe (Argentine),‎ (lire en ligne)
  • María de los Ángeles Rodríguez, Narradora en viaje: Lina Beck Bernard, El Río Paraná y la construcción discursiva de la alteridad, Universidad Nacional de Entre Ríos, Argentina, 2024, [25]
  • Juan Felipe Ibarra (1787-1841), militaire et homme politique, gouverneur de la province de Santiago del Estero

Les provinces de la Fédération Argentine et Buenos Ayres, p. 63-65 [26]

  • (es) Ricardo Levene, Historia de la nación argentina: desde los orígenes hasta la organización definitiva en 1862, t. 9, Buenos Aires, El Ateneo, , 496 p. (ISBN 978-9875061453)
  • (es) Antonio V. Castiglione, Historia de Santiago del Estero (Bicentenario 1810/2010), Santiago del Estero, (ISBN 978-9870584568)
  • (es) Luis C. Alén Lascano, Juan Felipe Ibarra y el federalismo del Norte, Buenos Aires, Plus Ultra, (ISBN 979-1234567896)
  • Zinny, Antonio, Historia de los gobernadores de las Provincias Argentinas, Hyspamérica, 1987. (ISBN 950-614-685-3)
  • Essai historique sur la révolution du Paraguay et le gouvernement dictatorial du docteur Francia

Par Johann Rudolph Rengger, Marcelin Longchamp, 1827, https://www.google.fr/books/edition/Essai_historique_sur_la_r%C3%A9volution_du_P/2_ZAAAAAIAAJ?hl=fr&gbpv=0

William Gore Ouseley, né le 26 juillet 1797 à Londres, mort le 6 mars 1866, est un diplomate, essayiste,

Liens externes

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Savane inondable du Paraná

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Peuples amérindiens d'Argentine|peuple amérindien]] qui vivait là jusqu'au XVIIIe siècle[1].

Domingo Faustino Sarmiento · 1853 TROUVÉ À L'INTÉRIEUR – PAGE 352 ... Pulperia . On nomme , dans l'Amérique espagnole , pulperia un ma- gasin où l'on vend à boire et à manger , espèce de cabaret où les gens du peuple se réunissent pour parler affaires et surtout pour boire . Celui qui tient la pulperia ... https://www.google.fr/books/edition/Civilisation_et_barbarie/AcJhsvaf4_YC?hl=fr&gbpv=1&dq=pulperia&pg=PA352&printsec=frontcover

Guillerm, Gérard. « – XI – Seule, vers le naufrage ». Le péronisme, Éditions de la Sorbonne, 1990, https://doi.org/10.4000/books.psorbonne.50268. Les échecs répétés dans la conduite de la politique économique ont conféré à la C.G.T. un pouvoir politique hégémonique qu’elle entend conforter tant que durera la "gestion" péroniste.

Jamais, sauf au temps de l’exil, la Centrale syndicale, n’avait dominé le Péronisme au pouvoir. Cette fois, elle en a pris les rênes. Elle a ses gouverneurs, elle a ses vingt deux députés à la Chambre, elle a ses ministres.

Les choses, pourtant, ne sont pas toujours aussi simples, car depuis qu’Isabel Perón est devenue Présidente, le Péronisme éclate, s’atomise, et les clivages qui en résultent ne recouvrent plus l’ancienne opposition droite-gauche qui caractérisait dans le passé le mouvement. Bref, surtout depuis la fuite du "Brujo", de nouveaux rapports de force se sont créés, dont les contours évoluent au gré des vents, qui sont changeants. C’est ainsi que C.G.T., "62 Organisations"4, ministres, parlementaires, caciques et aventuriers vont, selon les circonstances, défendre ou investir le donjon du pouvoir. Et souvent ils feront les deux à la fois. De sorte que tel observateur croit la réalité du pouvoir déviée dans l’orbite de la C.G.T., tel autre soutient mordicus qu’elle est concentrée dans les mains de l’"entorno", cet entourage obscur qui est censé isoler la Présidente, tel autre enfin prétend (mais voyons !) qu’il faut regarder de plus près l’"entorno" pour voir quelle éminence grise s’y cache.

La Présidente, d’autre part, invite le "Groupe de Travail" de la Chambre des députés à venir discuter. Le dialogue aboutit à un échec complet. Calabró exige de revenir aux sources, c’est-à-dire à Perón. La C.G.T., fidèle à elle-même, a une attitude ambigüe : elle veut briser l’"entorno" où se trouvent, dit-elle, autour au secrétaire privé Julio González, des réguistes comme l’ancien Président et toujours député Raúl Lastiri. Son Secrétaire général, Casildo Herreras, déclare : "Je me réfère à l’entorno qui prétend éloigner le mouvement ouvrier du contact direct qu’il maintenait jusque là avec Madame la Présidente". D’où la réplique, immédiate, de Lorenzo Miguel et des "62 Organisations" : il n’y a plus d’"entorno".

Tout l’Etat péroniste assiste à la réunion de Cabinet. Sont présents, outre les ministres, le second vice-président et le Secrétaire général du mouvement justicialiste, Lorenzo Miguel (chef des "62 Organisations"), Italo Luder, Président du Sénat, Sánchez Toranzo, celui de la Chambre des députés, ainsi que les présidents du bloc justicialiste des deux chambres. Absence notable : celle de Casildo Herreras, Secrétaire général de la C.G.T. qui, depuis plusieurs jours, a quitté le navire, et s’est sauvé en Uruguay ("Yo me borro" : "je disparais", a-t-il dit). https://books.openedition.org/psorbonne/50268?lang=fr

Réunion de péronistes en exil en 1978 https://www.google.fr/books/edition/Montoneros_Soldados_de_Massera/z41_mHl3EMkC?hl=fr&gbpv=1&dq=casildo+herrera,+montoneros&pg=PT127&printsec=frontcover

Conscience

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  • Gabriel Madinier, La Conscience morale, PUF, Que sais-je? 1969
  • Paul Valadier, Éloge de la conscience, coll Esprit, Seuil, 1994

William Wilson https://books.openedition.org/septentrion/84311?lang=fr

  • Max Bruchet, « L'invasion et l'occupation du département du Nord par les Alliés (1814-1818) », Revue du Nord, t. 6, no 24,‎ , p. 289-290 (DOI 10.3406/rnord.1920.1278, lire en ligne)

Asie 2024

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===Bibliographie Le climat est continental humide. Il varie sensiblement du nord-ouest au sud-est de la région : 500 mm de précipitations dans le nord, 600 à 700 mm dans la plaine centrale, 800 à 1 000 mm dans la vallée du Huai He. L'été est partout chaud, l'hiver plus ou moins froid avec une moyenne de - 4 à - 5°C en janvier à Pékin, - 1°C à Kaifeng (Henan), 0°C et au-dessus au bord du Huai He. L'hiver sec, les sécheresse fréquentes et les gelées tardives au printemps, les phases sèches précoces en automne font partie des intempéries habituelles[2].

  • (en) Yu Li et Taihi Lui, Atlas of Chinese Macrofungal Resources : Volume 1: Overview, Macrofungal Ascomycetes, Jelly Fungi and Coral Fungi, Singapore, Springer, coll. « Springer Nature », , 236 p. (ISBN 978-9819963157, lire en ligne)
  • Bixia Chen, Chris Coggins, Sacred Forests of Asia; Spiritual Ecology and the Politics of Nature Conservation, Taylor & Francis, 2022, [31]

=== Liens externes

Forêts mixtes de la plaine du Huang He
Écorégion terrestre - Code Ecoregion PA0424.png
Champs dans le district de Tengzhou (Shandong) en juillet 2017.
Classification
Écozone : Paléarctique
Biome : Forêts tempérées décidues et mixtes
Géographie et climat
Superficie :
434 200 km2
min.max.
Altitude : m 3 061 (mont Wutaim
Température : °C °C
Précipitations : mm mm
Oiseaux:
432[3]
Mammifères:
90=[4]
Squamates:
44[5]
Conservation
Statut:
Critique / En danger
Aires protégées :
3,29% %

Localisation

Les Forêts mixtes de la plaine du Huang He sont une écorégion terrestre en Asie, définie par le Fonds mondial pour la nature (WWF), qui appartient au biome des forêts tempérées décidues et mixtes. Elle appartient à l'écozone paléarctique et s'étend sur le nord de la Chine.

== Géographie et climat

 
Diagramme climatique de Tianjin.

La plus grande partie de cette écorégion appartient au bassin fluvial du Huang He (fleuve Jaune) qui atteint la mer Jaune au sud-est de Pékin. Très riche en alluvions, il charrie en moyenne 60 tonnes de loess par seconde : au cours de l'histoire, il a connu de fortes crues et changements de cours[6]. Deux autres fleuves plus courts la traversent : le Hai He qui se jette dans le golfe de Bohai un peu au nord du Huang He, et le Huai He qui passe au sud de la presqu'île montagneuse de Shandong et va se jeter dans le Yangzi Jiang (fleuve Bleu)[7]. À l'est, le mont Taishan, dans le Shandong, culmine à 1 545 m ; au sud-ouest, les monts Dabie, culminant à 1 777 m, séparent les bassins du Huang He et du Yangzi Jiang ; au nord-ouest, c'est le mont Wutai, à 3 061 m, hors des limites de la région, en bordure du plateau mongol[8]. == Histoire La plaine de Chine du Nord, très plate, est peuplée depuis le début de l'Holocène (8 000 av. J.-C.) et devient intensément cultivée au cours du Néolithique chinois. Sur ses périphéries, appartenant à l'écorégion ou sur ses limites, se trouvent les Cinq montagnes sacrées qui tiennent une place importante dans la culture traditionnelle et ont en partie conservé leur revêtement forestier, disparu ailleurs [9],[10]. Le sage Mencius (IVe – IIIe siècle av. J.-C.) se lamente déjà sur la destruction des forêts :

« Splendides étaient les arbres de la Montagne aux Bœufs. Mais parce qu'elle se dressait aux bornes d'une grande principauté, la hache et la cognée les ont abattus. Et cependant, nourris des effluves du jour et de la nuit, humectés par la pluie et la rosée, bourgeons et rejets se dressèrent fièrement. Mais les bœufs et les moutons qui y paissaient les ont mangés. Voilà pourquoi cette montagne présente aujourd'hui un aspect dénudé. Jamais on ne pourrait imaginer qu'elle a porté de beaux arbres[11] »

Depuis l'Antiquité, le Grand Canal relie les grands bassins fluviaux du Huang He et du Yangzi Jiang. Des grands travaux de digues permettent de contenir les inondations mais leur hauteur croissante pourrait rendre leur rupture catastrophique[12],[13].

== Flore La forêt mixte de Chine du Nord se rencontre principalement entre 600 et 800 m d'altitude, sous un climat tempéré relativement chaud[14]. La forêt d'origine du Shandong comprend le chêne de Mongolie (Quercus mongolica), le tilleul de Mongolie (Tillia mongolica), le pistachier de Chine Pistacia chinensis, le pin rouge de Chine, le noisetier d'Asie (Corylus heterophylla). Ils ont été en partie remplacés par des espèces importées comme le pin rouge du Japon, le mélèze et le pin d'Armand[15]. Le févier de Chine (Gleditsia sinensis (en)), l'ailante glanduleux et le Paulownia sont aussi plantés dans ces forêts[14].

Beaucoup d'espèces de champignons sont communes à cette région et à la Chine du Nord-Est : Oxyporus obduscens, Phellinus chinensis, Perenniporia pyricola, Phellinus laevigatus, Oxyporus populinus, Perenniporia robiniophila, etc.[14] Hormis les espèces les plus thermophiles, la plupart des de Chine centrale et méridionale et du nord de l'Eurasie se retrouvent dans les forêts de Chine du Nord : entre autres, Antrodia albida, Antrodiella zonata, Daedaleopsis, Phellinus gilvus ; certains sont particuliers à cette région comme Hymenochaete huangshanensis, Sarcoscypha shennongjiana, Phellinopsis resupinata, Macrolepiota detersa, etc.[16]

larch[17].

The famous Taishan Mountain, peaking at 1,545 m at the Jade Emperor Peak, has 80% forest cover, with pine at the higher elevations, chestnut and other deciduous hardwoods on the lower slopes. Mountain areas further inland support mixed forest stands dominated by Chinese red pine and Platycladus cypress. A grove of Platycladus in Dengfeng County in the western part of this ecoregion includes some gnarled trees estimated to be 4,500 years old[18].

== Faune

Les forêts-galeries subsistantes le long des fleuves, les bassins d'inondation et les baies côtières servent de gîte à de nombreux oiseaux migrateurs[19],[20]. Les monts du Shandong et leurs étendues d'eau abritent des oiseaux comme le Pygargue à queue blanche (« aigle pêcheur ») et la Grande Outarde. La réserve de Rongcheng, à la pointe orientale du Shandong, est un séjour saisonnier du Cygne chanteur et du Harle de Chine venus de Sibérie[21]. Ils trouvent dans ses eaux une nourriture variée : arthropodes aquatiques, grenouilles, petits poissons comme la loche baromètre ou, plus rarement, des lamproies[22]

  • Steppe et forêts claires d'Anatolie centrale Vulnérable PA0410
  • Forêts anatoliennes mixtes de conifères et décidues Critique / En danger PA1202
  • Forêts mixtes du Plateau de Lœss de Chine centrale Critique / En danger PA0411
  • Forêts de feuillus et mixtes de l'Oussouri Vulnérable PA0443
  • Forêts de conifères et mixtes de la Méditerranée Critique / En danger PA0513
  • Taïga de Mandchourie et de la mer d'Okhotsk Vulnérable PA0606
  • Chine : une forêt primaire découverte dans un gouffre de près de 200 mètres de profondeur 2022 [33]

Apollonie du Rhyndakos

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Apollonia ad Rhyndacum (en), appelée Apollonie de Mysie sur la page d'homonymie Apollonie, aujourd'hui Gölyazı Apollonie (en grec : , en latin : Apollonia ad Rhyndacum) est une ancienne cité d'Asie mineure en Bithynie.

  • Ahmet Bilit et Oktar Dumankaya, « A short history of Apollonia ad Rhyndacum », in Mustafa Şahin et al., From Apollonia ad Rhyndacum to Propontis, Nilüfer Belediyesi, 2015 [[34]]
  • Louis Robert, « Documents d'Asie Mineure », in: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 105, livraison 1, 1981. pp. 331-360., DOI : https://doi.org/10.3406/bch.1981.1942 url= www.persee.fr/doc/bch_0007-4217_1981_num_105_1_1942
  • Hürriyet Daily News, « Excavations start at Turkey’s ‘Little Venice’ », 20 juin 2016, https://www.hurriyetdailynews.com/excavations-start-at-turkeys-little-venice-100684
  • Hürriyet Daily News, « Tomb structures in Gölyazı open to tourism »,

27 octobre 2021, https://www.hurriyetdailynews.com/tomb-structures-in-golyazi-open-to-tourism-168905

Yémen 18e s.

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  • Deir el-Balah p. 340 [37]
    • Egyptian Domination: 6 The Late Bronze Age (1550-1200) [38]
    • Huot Jean-Louis. Trude Dothan The Philistines and their material culture. In: Syria. Tome 60 fascicule 1-2, 1983. pp. 195-196. [39]
    • Ann E. Killebrew, Paul Goldberg and Arlene M. Rosen, Deir el-Balah: A Geological, Archaeological, and Historical Reassessment of an Egyptianizing 13th and 12th Century B.C.E. Center,Bulletin of the American Schools of Oriental Research

No. 343 (Aug., 2006), pp. 97-119 (23 pages) Published By: The University of Chicago Press [40]

    • De Contenson Henri. Trude Dothan « Excavations at the Cemetery of Deir el-Balah ». Qedem, Monographs of the Institute of Archaeology , the Hebrew University of Jerusalem, 10. In: Syria. Tome 59 fascicule 3-4, 1982. p. 348. [41]

Siège d'Alep

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en:Siege of Aleppo (1124) [42]

  • Guerre entre Ayyoubides et Zenkides après la mort de Nur el-Din

Max Bauer

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  • en:Azimullah Khan
  • Moulvi Muhammad Baqir (1780-1857)
  • Mangal Pandey (v. 1827-1857), sous-officier
  • Birjis Qadr (1845-1893), prince d'Aoudh
  • Tatya Tope (1814-1849), commandant marathe, 23 IW
  • Uda Devi (1830-1857), femme combattante, adjointe de Begum Hazrat Mahal, 11 IW

en:Max Bauer Ne le 31 janvier 1869 à Quedlinburg, mort le 6 mai 1929 à Shanghaï, est un militaire de l'Empire allemand. Officier d'artillerie de l'Armée impériale, il est attaché comme expert à l'OHL. Pendant la Première Guerre mondiale, il travaillle avec le feld-maréchal Paul von Hindenburg et le quartier-maître général Erich Ludendorff à la planification de la guerre totale.

Après la guerre, en 1920, il prend part au coup d'État manqué (putsch de Kapp) contre la République de Weimar et doit de réfugier en Autriche. Il est actif dans la milice autrichienne puis, en 1923, part comme conseiller militaire en Union soviétique. Il sert ensuite comme conseiller de l'aviation espagnole. En 1925, il organise le contrôle sanitaire contre la peste en Argentine.

De 1927 à sa mort en 1929, il est conseiller militaire de la Republique de Chine.

  • Walther Killy et Rudolf Vierhaus, Dictionary of German Biography, K.G. Saur, t. 1, p. 329

Tadashi Maeda

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en:Tadashi Maeda (admiral)

PKI https://asialyst.com/fr/2017/12/22/indonesie-histoire-fantomes-du-parti-communiste-indonesien/

Fiscalité en Russie pendant la Première Guerre mondiale

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https://books.openedition.org/igpde/5235?lang=fr#:~:text=1La%20Russie%20entra%20dans,g%C3%A9n%C3%A9rale%20le%2030%20juillet%201914.

Quatrevingt-treize

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  • L'article 231 du traité de Versailles, les faits et les représentations. Retour sur un mythe

Vincent Laniol Dans Relations internationales 2014/2 (n° 158), pages 9 à 25 [43]

  • Archives anarchistes

https://anarchiv.wordpress.com/

  • Marianne Guérin, « Faire de l’Histoire un roman : Quatrevingt-treize (Victor Hugo) », Cahiers d’études italiennes, vol. 83, no 35,‎ , p. 993-1010 (DOI 10.4000/cei.11615, lire en ligne, consulté le )[23].
  • Isabelle Durand-Le Guern, Le Moyen Âge des romantiques, Presses universitaires de Rennes, , 169-186 p. (lire en ligne), « Louis XI »[24].


Gogol, écrivain russe ou ukrainien

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Abderrahman Ağa (v. 1720-1792)

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https://acrobat.adobe.com/id/urn:aaid:sc:EU:98ec3343-914c-4dd1-8874-93a5f1544097

Bagdad https://www.persee.fr/doc/geo_0003-4010_1965_num_74_401_16774

Kadhimiya 2014 https://www.liberation.fr/planete/2014/06/24/bagdad-se-prepare-a-sa-bataille_1049645/

Quiconque s'est mis au courant de ce qui concerne les Francs ne peut que glorifier et sanctifier Dieu le Tout-Puissant, car il a vu en eux des bêtes qui ont la supériorité du courage et de l'ardeur au combat, mais aucune autre (...) Les Francs ne savent pas ce qu'est le sentiment de l'honneur, ce qu'est la jalousie (....) Je me suis souvent demandé, au début, s'ils allaient vraiment ressembler un peu à nous, avec le temps. J'ai pu croire à travers certains d'entre eux au miracle, sinon qu'ils embrassent notre foi, du moins que, restés chrétiens, ils apprennent, en masse, notre langue et partagent, comme les chrétiens de chez nous, une même vie avec leurs frères musulmans. Mais les Francs, dans leur ensemble, n'ont voulu ni l'un ni l'autre (...)

Trad. H. Derembourg, 1895, p. 128, cité par Olivier Hanne, Les seuils du Moyen-Orient, Éditions du Rocher, 2017, p. 223.

L'échec de la politique néerlandaise de neutralité armée

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https://books.openedition.org/septentrion/7341?lang=fr

Amérindiens d'Argentine

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Argentine : «Napalpi», le procès d'un massacre d'indigènes un siècle après https://www.lefigaro.fr/flash-actu/argentine-napalpi-le-proces-d-un-massacre-d-indigenes-un-siecle-apres-20220419

Helgvor https://www.trussel.com/prehist/helgvor1.htm https://www.trussel.com/prehist/helgvor4.htm https://www.trussel.com/prehist/helgvor3.htm

Conan https://viewcomiconline.com/conan-the-barbarian-v1-114/

Utilisation des catégories par les lecteurs

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Bonjour, Savez-vous s'il est possible de savoir sur une période donnée (disons 3 mois), combien il y a eu de consultation de pages de catégories par des IP non enregistrées (=lecteurs non enregistrés) et la même chose par des contributeurs enregistrés ? Laszlo Quo? Quid? 11 juillet 2023 à 11:40 (CEST)

Bonjour   Laszlo : oui, ça se trouve avec cet outil. Attention par contre, il faut renseigner non le nom de la catégorie, mais son adresse (avec le https) --Laurent Jerry (discuter) 11 juillet 2023 à 15:19 (CEST)
super, merci bien. Alors pour le coup j'ai trouvé une autre page qui me donne plutôt l'ibfo que je cherche.
Peut-être sauras-tu m'aider jne seconde fois : est-ce qu'il y a une page qui donne le nombre de TOUTES les catégories existantes ? J'ai un chiffre de 127 000 catégories pour le seul projet Histoire.. impossible, non? Laszlo Quo? Quid? 11 juillet 2023 à 21:49 (CEST)

Infanterieregiment nr 31

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  • Deutsche Kolonialzeitung - Volume 17, 1900, Page 289, books.google.fr › books

https://www.google.fr/books/edition/Deutsche_Kolonialzeitung/LdwVAAAAYAAJ?hl=fr&gbpv=1&dq=infanterieregiment+Graf+Bose&pg=PA289&printsec=frontcover TROUVÉ À L'INTÉRIEUR – PAGE 289 ... Infanterieregiment Graf von Bose Nr . 31 angestellt , trat er am 11. Juli 1894 zur Schußtruppe für Deutsch - Südwestafrika über und nahm dort an den Feldzügen 1894 gegen Hendrik Witboi , in welchen er schwer verwundet wurde , 1895 gegen ...

  • Loretana de Libero, Rache und Triumph: Krieg, Gefühle und Gedenken in der Moderne, 2014 "Infanterie-Regiment Graf Bose (1. Thüringisches) Nr. 31 vor die Johanniskirche ein expressionistisches Säulenmonument aus Klinker und Keramik. An diesem flammenartigen Gebilde stehen drei nackte Krieger, einer von ihnen trägt eine ..."

https://www.google.fr/books/edition/Rache_und_Triumph/83bpBQAAQBAJ?hl=fr&gbpv=1&dq=infanterieregiment+Graf+Bose&pg=PA77&printsec=frontcover

Numen, nomen

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Dans les formes populaires du culte des saints, il n'était pas rare qu'un saint se voie attribuer des vertus miraculeuses en rapport avec son nom. Mélusine p. 512 sq. [44]

Armée polonaise de l'Est (1943-1945)

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L'armée polonaise de l'Est est une force militaire polonaise sous commandement soviétique, créée en sous le nom de en:1st Tadeusz Kościuszko Infantry Division puis de en:First Polish Army (1944–1945) 1re armée polonaise, à laquelle s'ajoute une en:Second Army (Poland) 2e armée polonaise. Ces forces combattent l'armée allemande sur le front de l'Est et participent à la libération de la Biélorussie, de la Pologne, puis à l'offensive finale de l'Armée rouge vers Berlin. Son action a été largement ignorée par les Occidentaux en raison de la rupture des relations entre le gouvernement polonais pro-occidental, en exil à Londres, et le gouvernement soviétique. Après 1945, elle forme le noyau de l'armée de la république populaire de Pologne.

  • Beria, le Janus du Kremlin [45]
  • Communist Armies in Politics [46]
  • Histoire de la Pologne communiste [47]
  • Edmond Gogolewski, Les Polonais et la Pologne dans la tourmente de la Deuxième Guerre mondiale, Septentrion, 1996, 261 p., ASIN=B01N7P4FVU, [48][25].
  • M. Bennett et Paul Latawski, Exile Armies, Palgrave Macmillan, , 187 p. (lire en ligne)[26].

Édition en Anglais de M. Bennett (Sous la direction de), P. Latawski (Sous la direction de)

  • Alexander Werth (trad. de l'anglais par Michel Zéraffa), La Russie en guerre : De Stalingrad à Berlin, 1943-1945, Paris, Tallandier, coll. « Texto », , 613 p. (ISBN 978-2847347616) [27].
  • Antony Beevor (trad. Jean Bourdier), La chute de Berlin [« Berlin. The Downfall 1945 »], Paris, Librairie générale française, , 633 p. (ISBN 978-2-253-10964-8), p. 235 et s.

Au début de 1943, au lendemain de sa victoire de Stalingrad, le gouvernement soviétique commence à préparer la réorganisation de l'Europe pour l'après-guerre. Le Comité antifasciste panslave (en), présidé par le lieutenant-général Aleksandr Gundorov, regroupe des représentants tchécoslovaques, bulgares, yougoslaves et autres slaves pro-soviétiques ; cependant, les Polonais montrent beaucoup de réticence à y entrer car ils n'ont pas pardonné la complicité de Staline avec Hitler dans l'invasion de la Pologne en 1939 ni l'annexion par l'Union soviétique des provinces orientales de la Pologne à majorité ukrainienne, biélorusse ou lituanienne. Staline avait consenti au départ de plusieurs milliers de prisonniers de guerre polonais, captifs en URSS depuis 1939, qui allaient former l'armée Anders pour combattre aux côtés des Alliés occidentaux. Mais les relations entre Moscou et le gouvernement polonais en exil à Londres, présidé par le général Władysław Sikorski, se dégradent avec la création de l'Union des patriotes polonais (en polonais : Związek Patriotów Polskich, ZPP), comité pro-soviétique présidé par l'écrivaine Wanda Wasilewska qui conteste la représentativité du gouvernement polonais de Londres[28]. Parmi les fondateurs de la ZPP se trouve le colonel Berling, un des rares officiers polonais à ne pas avoir demandé à rejoindre l'armée Anders en Iran[29]. En avril 1943, la publication par les Allemands de la découverte des fosses communes du massacre de Katyń, où plusieurs milliers de militaires polonais prisonniers avaient été abattus par le NKVD en 1940, entraîne la suspension des relations diplomatiques entre Moscou et le gouvernement polonais de Londres. De ce fait, les Polonais dispersés en Russie se voient interdire l'engagement dans l'armée Anders[29] et les écoles, hôpitaux et autres institutions destinées aux déplacés polonais passent du contrôle de l'ambassade polonaise à celui de la ZPP[30]. Le 28 avril 1943, Wanda Wasiliewska publie dans les Izvestia un article dénonçant le gouvernement polonais de Londres, accusé de relayer la propagande antisoviétique allemande et de saboter la résistance à l'occupation nazie : elle annonce la prochaine mise sur pied d'une force volontaire polonaise destinée à combattre au sein de l'armée soviétique[31].

Le 9 mai 1943, lors d'une réunion du Comité antifasciste panslave, Wanda Wasilievska annonce la création de la division Tadeusz Kościuszko, première unité de l'armée polonaise destinée à libérer la Pologne aux côtés des Soviétiques. Le colonel Berling en profite pour critiquer les Polonais de Londres et l'encadrement de l'armée Anders, en particulier le général Leopold Okulicki qui, dit-il, s'est opposé à tout envoi de vivres et d'armes depuis sa base iranienne aux troupes polonaises en formation en Russie[32]. La division est forte de 15 000 (ou 16 000) hommes dont beaucoup ont déjà servi dans l'Armée rouge : parmi eux, on compte 6% de Juifs, 2% d'Ukrainiens et 3% de Biélorusses, la plupart originaires des territoires polonais annexés par l'URSS en 1939. Par crainte de l'espionnage, le commandement n'accepte que difficilement les déserteurs polonais de la Wehrmacht. L'unité prête serment le 15 juillet 1943, anniversaire de la bataille de Grunwald où le royaume de Pologne et le grand-duché de Lituanie avaient battu les chevaliers teutoniques en 1410. Les soldats prêtent serment de combattre« jusqu'à la dernière goutte de leur sang » pour libérer la Pologne et de rester fidèles à leurs alliés russes ; les emblèmes soviétiques sont remarquablement absents de la cérémonie alors que le drapeau polonais à l'aigle blanc et le portrait du héros national Tadeusz Kościuszko sont bien en vue. Une messe en plein air dite par un prêtre catholique, le père Franciszek Kupsz, est suivie avec ferveur, ce qui n'est guère dans les habitudes soviétiques. La division reçoit un bon matériel, de fabrication soviétique pour l'essentiel, y compris des armes antichars et des blindés T-34 ; son équipement et son entraînement sont équivalents à ceux d'une division d'infanterie de la Garde soviétique[33]. Zygmunt Berling, promu général de division, reçoit le commandement de cette nouvelle unité. Le 30 août 1943, le gouvernement polonais de Londres adresse une note de protestation[25].

Le , la division Kościuszko est envoyée sur le front dans la région de Smolensk. Les 12 et 13 octobre 1943, elle est engagée pour la première fois dans la bataille de Lenino en Biélorussie alors que son entraînement est incomplet : elle subit de lourdes pertes pour un faible gain de terrain mais, pour la propagande de Staline comme pour celle de la ZPP, la preuve est faite qu'elle est une vraie unité combattante[34],[26]. Cet épisode sera souvent célébré pendant la période communiste comme marque de la fraternité d'armes polono-soviétique ; ce n'est que dans les années 1990 que les historiens révéleront les graves erreurs du commandement de la 33e armée soviétique, notamment un trop faible soutien en armes et munitions[35].

Les Soviétiques parviennent à recruter plusieurs divisions supplémentaires, déployées entre le 1er et le 17 janvier 1944 dans la région de Smolensk où elle constituent le 1er corps d'armée polonais. Le 14 mars 1944, le 1er corps reçoit un ordre de transfert vers Berdytchiv et Jytomyr en Ukraine[34].

Le 24 mai 1944, la ZPP rend publique la création d'un Conseil du peuple polonais (Krajowa Rada Narodowa, KRN) présidé par Edward Osóbka-Morawski, rassemblant des éléments de la résistance intérieure liés au Parti ouvrier polonais (communiste), y compris des dissidents de l'Armia Krajowa, la résistance intérieure pro-londonienne, dans le but de pousser à la lutte armée contre l'occupant. Le gouvernement polonais de Londres présente la KRN comme une mystification dictée par les Soviétiques[36]. Le 8 juin, Osóbka-Morawski déclare à l'agence Tass que 100 000 soldats polonais ont déjà pénétré en territoire polonais, commandés par Berling, Aleksander Zawadzki et Karol Świerczewski, vétéran de la guerre civile espagnole sous le pseudonyme de « général Walter ». La KRN décore Berling de la Croix de Grunwald de première classe[37].

Le 22 juillet 1944, le commissariat soviétique aux Affaires étrangères annonce la restauration de la souveraineté polonaise sur les territoires libérés : l'Union soviétique déclare souhaiter une « Pologne indépendante, forte et démocratique » se gouvernant elle-même. Le même jour, à Chelm, ville frontalière récemment reprise aux Allemands, se constitue un Comité polonais de libération nationale prosoviétique, faisant office de gouvernement provisoire, qui sera transféré peu après à Lublin, libérée le 23 juillet : la KRN et l'armée polonaise de l'Est sont rattachés à ce comité, avec le coonel-général Michał Rola-Żymierski comme responsable ) la Défense nationale et le lieutenant-général Berling comme adjoint ; le gouvernement polonais de Londres est dénoncé comme [38].

Intégration de l'Armia Ludowa et recrutement forcé des membres de l'Armia krajowa : ceux qui refusent sont déportés.

Dans la bataille de Berlin, l'armée polonaise perd 2 825 tués et 6 067 blessés[39].

Transition de l'Antiquité au Moyen Âge occidental

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  • L'usage du passé [50]

Relations entre l'Allemagne et la Tchéquie

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[

Traité de Lyon

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Le traité de Lyon est un accord signé entre Louis XII, roi de France, et l'archiduc Philippe le Beau, fils de l'empereur Maximilien Ier (empereur du Saint-Empire), agissant à la fois en son propre nom et en celui de ses beaux-parents, les rois catholiques Ferdinand, [[royaume d'Aragon|roi d'Aragon, et Isabelle, reine de Castille, dans le but de mettre fin à la troisième guerre d'Italie. Le traité n'est jamais appliqué car les Espagnols, victorieux dans le royaume de Naples, refusent de le prendre en compte.

Contexte ==

Les guerres d'Italie, qui durent depuis 1492, opposent les intérêts de la France, qui revendique le royaume de Naples, à ceux de la Monarchie catholique unissant l'Aragon et la Castille.

Le traité
Les suites
  • Sismondi, Histoire des Français, p. 405-408

https://www.google.fr/books/edition/Histoire_des_Fran%C3%A7ais/PWIDAAAAYAAJ?hl=fr&gbpv=1&dq=trait%C3%A9+de+Lyon,+1503&pg=PA406&printsec=frontcover

Scott A. Waldron et al., ', CABI, 2007, isbn=, Introduction [51] China's Livestock Revolution Meat and Livestock Australia,

en:Eastern Anatolian montane steppe

en:Eastern Mediterranean conifer–sclerophyllous–broadleaf forests

Steppe du Moyen-Orient

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en:Syrian xeric grasslands and shrublands
en:Middle East Steppe
Désert arbustif mésopotamien en:Mesopotamian shrub desert PA1320

La pollution par les déchets urbains entraîne une perte de biodiversité marine autour de Beyrouth mais la faune aquatique est relativement préservée dans les réserves marines de Tyr et de l'île des Palmiers[40].

Réserve naturelle de la Côte de Tyr [https://www.enicbcmed.eu/fr/la-reserve-naturelle-de-la-cote-de-tyr-au-liban-site-de-mise-en-oeuvre-du-projet-ens

Les zones humides comme le delta du Göksu abritent de nombreux oiseaux comme la cigogne blanche et le grand pélican<WWF>.



DOI : https://doi.org/10.3406/karst.1990.2229

www.persee.fr/doc/karst_0751-7688_1990_num_15_1_2229

  • Bennassar Bartolomé. Richard Kagan, Lucrecia's dreams. Politics and prophecy in sixteenth-century Spain. In: Annales. Économies, Sociétés, Civilisations. 46ᵉ année, N. 5, 1991. pp. 1141-1143. [52]

Du visage dans la Lune

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Du visage dans la Lune

= Censeur (vaisseau)

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Textes allemands *traduction française de Guy Laffaille :

  1. Der Schildwache Nachtlied*
  2. Wer hat dies Liedlein erdacht?
  3. Der Tambourgesell*
  4. Das irdische Leben*
  5. Verlorne müh'!*
  6. Des Antonius von Padua Fischpredigt*
  7. Revelge*
  8. Rheinlegendchen*
  9. Lob des hohen Verstands*
  10. Wo die schönen Trompeten blasen*
  11. Lied des Verfolgten im Turm*
  12. Trost im Unglück*
  13. Urlicht

Divers à créer

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Mois asiatique novembre 2021

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Terken Khatun

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Bataille de Bubierca

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es:Batalla de Bubierca

  • William Francis Patrick Napier, Mathieu Dumas, Histoire de la guerre dans la Péninsule et dans le midi de , volume 1, 1828 p. 443
  • Croix de Bubierca [66]
  • José Maria Queipo de Llano Ruiz de Saravia Toreno Histoire du soulèvement, de la guerre et de la révolution, 1836 [67]
  • Thiers [68]

La faute à Mirabeau

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Michelet et Robespierre [70]


Écorégions d'Asie

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  • Forêts mixtes du Caucase
  • Steppe et forêts claires d'Anatolie centrale
  • Forêts mixtes du Plateau de Lœss de Chine centrale
  • Forêts décidues d'Anatolie orientale XXX
  • Forêts décidues de Hokkaido XXX
  • Forêts mixtes de la plaine du Huang He
  • Forêts décidues de la plaine de Chine du Nord-Est
  • Forêts décidues des monts Qinling
  • Forêts de conifères d'altitude de Hokkaido XXX
  • Forêts de conifères d'altitude de l’Afghanistan oriental
  • Steppe boisée de la chaîne de l'Elbourz
  • Forêts de conifères d'altitude du Grand Khingan et du Djagdy
  • Forêts décidues d'altitude du Taiheiyo
  • Forêts de feuillus et mixtes de l'Oussouri
  • Forêts décidues et steppe du bassin du Tarim
  • Forêts hémiboréales de Sibérie occidentale
  • Pelouses et forêts clairsemées du Kamtchatka et des Kouriles
  • Taïga de Mandchourie et de la mer d'Okhotsk
  • Steppe d'Anatolie centrale
  • Steppe d'altitude d'Anatolie orientale
  • Steppe du Plateau d'Ordos

Relations entre les États-Unis et la Somalie

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Global Security, Somalia Air Force, 3 juillet 2015 https://www.globalsecurity.org/military/world/somalia/airforce.htm?utm_content=cmp-true Somalia - Air Force

NYT 2023

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  • (en) Eric Schmitt, « V », The New York Times,‎ (lire en ligne)[41].

By Eric SchmittPhotographs by Diana Zeyneb Alhindawi Eric Schmitt, who first reported from Somalia 30 years ago, returned in early February to embed with the U.S. military.

Feb. 27, 2023 BALEDOGLE, Somalia — The promise and perils of America’s counterterrorism campaign were on full display at a remote training base in central Somalia.

Rhigozum

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Le Rhigozum est un genre de plantes de la famille des Bignoniaceae (Bignoniacées). Ses différentes espèces poussent en buissons ou arbustes, atteignant jusqu'à 3 m de hauteur, dans les régions arides de l'Afrique. La plupart des espèces vivent dans le sud du continent, en Afrique du Sud, Angola, Botswana, Namibie, Zambie et Zimbabwe, et fleurissent entre septembre et décembre. Rhigozum somalense vit dans la Corne de l'Afrique

Maria Clara Auguste Weyersberg, née en 1886 à Cologne, morte en 1987 à Bornheim (Rhénanie-du-Nord-Westphalie), est une femme peintre et ethnologue [[allemande. À partir de 1925, elle travaille comme dessinatrice scientifique et assistante de l'ethnologue et archéologue allemand Leo Frobenius qu'elle accompagne dans plusieurs expéditions en Afrique et au Proche-Orient puis, après la mort de celui-ci en 1938, une des animatrices de l'Institut Frobenius à Francfort.

== Origines et éducation

Maria Clara Auguste Weyersberg est la fille unique de l'industriel Rudolph Emil Weyersberg (1836–1894) et de sa femme Clara Josephine Weyersberg, née Fuchs (1844–1912). De 1893 à 1902, ellle étudie au lycée de jeunes filles de Cologne, ensuite dans un pensionnat francophone à Bruxelles. De retour à Cologne, elle étudie les langues et suit des cours à l'école de commerce.

Elle prend des cours particuliers des peintres Willy Spatz et Ernst Pfannkuchen mais ne peut entrer à l'école des Beaux-Arts qui ne sera ouverte aux filles qu'en 1919. En décembre 1918, elle s'inscrit à Munich aux cours de l'historien de l'art suisse Heinrich Wölfflin[42].

== Travail ethnographique

 
La Dame blanche du Brandberg : une image célèbre mais mal interprétée.

À partir de 1925, Maria Weyersberg travaille sous la direction de l'ethnologue Leo Frobenius à l'Institut für Kulturmorphologie à Francfort-sur-le-Main (renommé en 1946 Institut Frobenius). De 1928 à 1930, elle participe à ses expéditions en Afrique australe.

En 1928, elle visite l'abri de la « Dame blanche » dans le Brandberg (circonscription de Dâures en Erongo dans le Sud-Ouest africain, actuelle Namibie), site rupestre découvert en 1918 par l'explorateur allemand Reinhard Maack. Elle fait le relevé de la figure principale : un personnage marchant à grandes enjambées qui sera surnommé la Dame blanche, bien que son sexe soit incertain. En accord avec Frobenius, dans une conférence donnée à Windhoek en 1930, elle la présente comme une image d'art égypto-art assyrien étrangère aux traditions des Bochimans ; cette interprétation est reprise par Frobenius dans ses publications de 1931 et 1935 ainsi que par l'abbé Henri Breuil, sommité de l'archéologie française. Les auteurs des années 1930-1940, notamment Robert Graves, soulignent la ressemblance du costume et des traits du visage avec ceux des femmes de l'art minoen. La tendance contemporaine était d'expliquer les cultures africaines par des influences méditerranéennes et proche-orientales. Cette vision est réfutée en 1948 par l'archéologue John F. Schoefield qui montre que l'état de la fresque n'est pas compatible avec une telle ancienneté et que les ressemblances avec l'art méditerranéen sont purement fortuites[43].

En 1934-1935, elle prend part à une expédition en Transjordanie et Libye et à quatre campagnes de recherches en France en 1934, Espagne en 1934 et 1936, Italie en 1936 et 1937. Elle fait des relevés de 601 pièces d'art rupestre et 264 dessins et aquarelles ethnographiques. En outre, en 1930 et 1933, elle est curatrice des expositions et vernissages des expositions d'art rupestre à Paris[44]. La découverte de l'art préhistorique et de l'Art nègre a un fort écho dans l'innovation artistique de l'entre-deux-guerres[45].

En l'état de la technique de l'époque, le relevé des œuvres rupestres consiste à appliquer du papier calque sur les parois rocheuses et dessiner les contours, dans des grottes humides d'accès difficile. Les accidents ne sont pas rares[46]. Une photographie de 1934 montre Maria Weyersberg et sa collègue Elisabeth Pauli au barranc de la Valltorta en Espagne, perchées sur une paroi abrupte : l'une relève une gravure sur la roche tandis que l'autre la soutient par les jambes. Frobenius montrait volontiers ce genre d'image pour illustrer l'authenticité et le caractère risqué de leur travail[47].

La période de la République de Weimar en Allemagne est marquée par une relative émancipation féminine : pour la première fois, elles obtiennent l'égalité de droits avec les hommes tout en restant peu représentées dans les milieux scientifiques. Celles qui travaillent à l'institut ethnographique de Francfort sont généralement issues de familles bourgeoises, diplômées d'écoles d'art ou ayant suivi des cours privés[48]. L'équipe de Frobenius se singularise par le fait de compter une majorité de femmes : onze contre neuf hommes. Frobenius, dans ses présentations d'expositions, rend hommage à l'énergie et l'endurance de ces femmes qui, sous des conditions matérielles et climatiques difficiles, accomplissaient un travail immense dans des régions isolées du monde[46].

En 1940, Maria Weyersberg donne un cours de trois mois à Vienne et Munich. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle revient à l'Institut ethnographique de Francfort où, malgré la politique nazie de restriction des droits des femmes, elle est reconnue comme « assistante scientifique » et progressivement chargée de missions d'encadrement. Elle dirige plusieurs expositions. Au lendemain de la guerre, en 1946, elle dirige les Archives iconographiques de la mythologie, une collection d'images des mythes du monde entier.

Avec Elisabeth Pauli, elle est considérée comme une des deux « âmes » de l'Institut[42]. Elle publie une dizaine d'articles sur l'art rupestre et sur la céramique préhistorique[44].

Après sa retraite en 1951, elle revient à la peinture et à l'aquarelle, peignant surtout des natures mortes et des paysages dans les couleurs pastel[42]. Elle fait encore plusieurs apparitions à l'institut Frobenius pour des manifestations honorifiques. Elle meurt en 1987 à l'âge de 101 ans.

== Expositions Les recherches auxquelles a participé Maria Weyersberg ont fourni une partie du contenu des expositions suivantes :

== Voir aussi

=== Notes et références

=== Bibliographie

  • Hélène Ivanoff, Exposition « Sur les chemins de l’Atlantide : Leo Frobenius (1873-1938) et l’art rupestre africain », Revue de l’Institut français d’histoire en Allemagne, 2014 [[71]]
  • Frobenius – Die Kunst des Forschens. Katalog zur Ausstellung, catalogue d'exposition du Museum Giersch, université Goethe, et Institut Frobenius (Francfort-sur-le-Main), éd. Imhof, Petersberg, 2019, p. 259-267.
  • Sabine Graichen, Vorgeschichtliche Bilder schreiben (Kunst-) Geschichte, Forschung Frankfurt – Wissenschaftsmagazin der Goethe-Universität, vol. 34, 2017, cahier 2, p. 56–61.
  • Karl-Heinz Kohl, Richard Kuba, Hélène Ivanoff et Benedikt Burkard, Kunst der Vorzeit : Texte zu den Felsbildern der Sammlung Frobenius, Frobenius-Institut an der Goethe-Universität Frankfurt am Main, , 120 p. (ISBN 978-3980650687, lire en ligne)
  • Arts de la Préhistoire : Peintures rupestres des expéditions Frobenius, Zurich, Museum Rietberg, , 59 p. (lire en ligne) [49]
  • Préhistomania : Trésors mondiaux de l'art rupestre, Beaux-Arts, , 84 p. (ISBN 979-1020408594) [50]

=== Liens externes

Elisabeth Charlotte Pauli , née en 1906 à Cologne, morte en 1984 à Francfort-sur-le-Main, est une femme peintre et ethnologue [[allemande. À partir de 1933, elle travaille comme dessinatrice scientifique et assistante de l'ethnologue et archéologue allemand Leo Frobenius puis, après la mort de celui-ci en 1938, une des animatrices de l'Institut Frobenius à Francfort.

== Origines et éducation 'Elisabeth Charlotte Pauli, appelée Lotte (Charlotte) par sa famille mais qui signe habituellement Elisabeth Pauli dans ses publications, est la fille de Heinrich Pauli (1867-1924), militaire et propriétaire terrien, et Maria Johanna Pauli née Bürgers (1889-v. 1950). Elle étudie aux Kölner Werkschulen (de) (écoles d'arts appliqués de Cologne et suit le cours privé du peintre suisse Johannes Itten, professeur au Bauhaus[51]. De 1928 à 1930, elle travaille à l'atelier du styliste Hans Heinz Lüttgen (de) et aux installations de la foire de Cologne.

== Travail ethnographique

 
Peinture de la grotte des Nageurs dans le désert égyptien, période humide africaine.

À partir de 1933, elle se joint à l'équipe de l'ethnologue Leo Frobenius qu'elle accompagne dans six expéditions au Sahara et dans les régions montagneuses d'Europe. Elle exécute 326 copies de peintures rupestres[51]{{.}}[44]. Cette « joyeuse nature rhénane », surnommée Paulus, est appréciée pour son dynamisme et sa bonne humeur ; elle compose des poèmes et des pièces de théâtre humoristiques[51]{{.}}[44].

En l'état de la technique de l'époque, le relevé des œuvres rupestres consiste à appliquer du papier calque sur les parois rocheuses et dessiner les contours, dans des grottes humides d'accès difficile. Les accidents ne sont pas rares[46]. Une photographie de 1934 montre Elisabeth Pauli et sa collègue Maria Weyersberg au barranc de la Valltorta en Espagne, perchées sur une paroi abrupte : Maria relève une gravure sur la roche tandis qu'Elisabeth la soutient par les jambes. Frobenius montrait volontiers ce genre d'image pour illustrer l'authenticité et le caractère risqué de leur travail[47]. L'équipe de Frobenius se singularise par le fait de compter une majorité de femmes : onze contre neuf hommes. Frobenius, dans ses présentations d'expositions, rend hommage à l'énergie et l'endurance de ces femmes qui, sous des conditions matérielles et climatiques difficiles, accomplissaient un travail immense dans des régions isolées du monde[46].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, alors que la beaucoup d'hommes sont mobilisés, Elisabeth Pauli et d'autres femmes, Hildegard Klein (1904-1989), Hertha von Dechend (1915-2001) et Karin Hahn-Hissink(1907-1981) s'emploient à faire vivre l'institut ethnographique de Francfort-sur-le-Main ; on les surnomme « l'État des Amazones » ou « les Frobénides »[44].

Après la guerre, Elisabeth Pauli continue son travail à l'institut, devenu institut Frobenius. Elle participe à deux missions en Éthiopie où elle exécute un travail d'ethnographe à part entière. Elle épouse Adolf Ellegard Jensen (de) (1899-1965), adjoint de Frobenius et son successeur à la tête de l'institut[51]{{.}}[44].

De 1933 à 1955, elle participe aux expéditions suivantes :

  • 1933 : désert Libyque (Libyen II"")
  • 1934-1935 : Transjordanie et sud de la France
  • 1934 : sud de la France et est de l'Espagne
  • 1936 : nord et nord-ouest de l'Espagne
  • 1936 : Val Camonica (Italie, Italien II)
  • 1937 : Val Camonica, Istrie (Italien III)
  • 1950-1952 : sud de l'Éthiopie (Äthiopien II)
  • 1954-1955 : sud de l'Éthiopie (Äthiopien III)

== Dans la fiction Elisabeth Pauli a participé à la découverte des peintures de la grotte des Nageurs sur le plateau du Gilf al-Kabir, dans le désert Libyque. Ce site sert de cadre à un épisode du roman Michael Ondaatje, L'Homme flambé (1992) et de son adaptation au cinéma, Le Patient anglais d' Anthony Minghella (1996).

The archives of the Frobenius Institute hold many drawings, paintings, pre-studies, reports, notes and photographs by Pauli.[2] She was for many years one of the constants in the institute, where she created a pleasant working atmosphere and kept warm interpersonal contacts with the other institute members.

In 1952 Pauli married Adolf Ellegard Jensen (1899-1965), then director, with whom she had long collaborated in the institute and on expedities.

Trivia In 1933 Pauli copied rock paintings in the "Cave of Swimmers" in the het Gilf Kebir plateau in the Western Desert of Egypt,[3] made famous by the 1992 novel by Michael Ondaatje and 1996 film The English Patient. The Hungarian Count and desert explorer László E. Almásy invited Frobenius, Hans Rhotert and Pauli to examine the rock art he discovered here.

Throughout her career at the Frobenius Institute Pauli is mentioned by her first given name, Elisabeth, while her family called her Lotte (after her second given name, Charlotte). After marrying she continued to use her birth name; occasionally she was referred to as Elisabeth Jensen. In the institute she had the nickname "Paulus" (in line with colleague Helmut Petri, nicknamed "Petrus").[4]


  • Jean-Loïc Le Quellec,Préhistomania : Trésors mondiaux de l'art rupestre, catalogue d'exposition, éd. Muséum d'Histoire naturelle, 2024
  • Karl-Heinz Kohl, Richard Kuba et Hélène Ivanoff, Kunst der Vorzeit. Felsbilder aus der Sammlung Frobenius, catalogue d'exposition, éd. Prestel, Munich 2016. (ISBN 978-3-7913-5503-0)
  • Kunst der Vorzeit. Texte zu den Felsbildern der Sammlung Frobenius, herausgegeben von Karl-Heinz Kohl, Richard Kuba, Hélène Ivanoff, und Benedikt Burkard, Frobenius-Institut an der Goethe-Universität Frankfurt am Main 2016. (ISBN 978-3-9806506-8-7)

Origines

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Maria Clara Auguste Weyersberg est la fille unique de l'industriel Rudolph Emil Weyersberg (1836–1894) und seiner Frau Clara Josephine Weyersberg, geb. Fuchs (1844–1912)


Maria Clara Auguste Weyersberg (* 1886 in Köln; † 1987 in Bornheim) war eine deutsche Malerin und Ethnologin. Ab 1925 war sie wissenschaftliche Zeichnerin und Mitarbeiterin des Ethnologen und Forschungsreisenden Leo Frobenius.


Inhaltsverzeichnis 1 Kindheit und Jugend 2 Ausbildung 3 Mitarbeit bei Leo Frobenius 4 Werk 5 Ausstellungen 6 Literatur 7 Einzelnachweise Kindheit und Jugend Maria Weyersberg war die einzige Tochter des Kölner Fabrikanten Rudolph Emil Weyersberg (1836–1894) und seiner Frau Clara Josephine Weyersberg, geb. Fuchs (1844–1912). Nach zweijährigem Privatunterricht besuchte sie von 1893 bis 1902 die Höhere Mädchenschule in Köln und anschließend ein französisches Mädchenpensionat in Brüssel.[1]

Ausbildung Zurück in Köln setzte sie ihre Sprachstudien fort und hörte Vorlesungen an der Kölner Handelshochschule. Für ihre künstlerische Ausbildung nahm sie Privatunterricht bei den Malern Willy Spatz und Ernst Pfannkuchen, da Frauen an der Düsseldorfer Kunstakademie erst ab 1919 zum Studium zugelassen waren. Danach absolvierte sie bis 1913 eine Ausbildung an der Kunstgewerbeschule in Köln. Im Dezember 1918 zog die nun ausgebildete freischaffenden Malerin nach München. Dort besuchte Vorlesungen des Schweizer Kunsthistorikers Heinrich Wölfflin.

Mitarbeit bei Leo Frobenius Ab 1925 war Maria Weyersberg Mitarbeiterin am Institut für Kulturmorphologie, das 1925 nach Frankfurt übersiedelte und seit 1946 den Namen Frobenius-Institut führt.

Es folgen Expeditionen nach Südafrika (1928–1930), fünf weitere Expeditionen nach Jordanien und Libyen (1934/35) und weitere Reisen nach Frankreich (1934), Spanien (1934, 1936) und Italien (1936, 1937). Auf diesen Reisen schuf sie eine Vielzahl an Fotografien und als wissenschaftliche Zeichnerin insgesamt 601 Felsbildarbeiten sowie 264 ethnographische Zeichnungen und Aquarelle. 1940 fuhr sie zu einem dreimonatigen Studienaufenthalt nach Wien und München. Nach dem Zweiten Weltkrieg zog sie nach Frankfurt und wurde Mitglied im Frankfurter Künstlerclub e.V. Im Laufe der Zeit wurde sie zur „wissenschaftlichen Assistentin“ Frobenius´ und wurde zunehmend mit Führungsaufgaben betraut. Sie eröffnete stellvertretend Ausstellungen und leitete weitere Felsbildaufnahmen. Ab 1946 leitete sie das Mythologische Bildarchiv, eine Vergleichssammlung von Bildmotiven aus der Weltmythologie. Des Weiteren schrieb sie 13 wissenschaftliche Aufsätze zur Felsbildforschung und über prähistorische Keramik. Auch nach ihrer Pensionierung 1951 blieb sie dem Frobenius-Institut in persönlicher Weise und für honorige Auftragsarbeiten verbunden.

Werk

Maria Weyersberg 1921: Rottach-Egern Ein auf 1912 datiertes Selbstbildnis ist die frühste bekannte datierte Arbeit. In der Folge entstanden neben Porträts aus München Landschaften aus Glotterbad im Schwarzwald, aus Ostfriesland, Pillnitz, der Bodensee-Gegend und dem Tegernsee. Dabei entwickelte Maria Weyersberg in qualitätvollen Aquarellen und Ölgemälden einen eigenen expressionistischen Stil.

Die aus rund 5000 Kopien prähistorischer Felsmalerei bestehende Sammlung des Frobenius-Institutes stellt wegen ihrer historischen Bedeutung und hohen Qualität der Bilder einen unschätzbaren Wert dar. Obwohl beim Kopieren der Felsbilder Idealisierung und eigene schöpferische Impulse unterdrückt werden sollten, besitzen die Bilder eine eigene ästhetische Qualität.[2] Die Ausstellungen in den 1930er Jahren hatten eine riesige Resonanz und wurden nachgewiesenermaßen auch von Malern wie Picasso, Miró, Ernst Ludwig Kirchner u. a. besucht und beeinflussten auf diese Weise die moderne Kunst.[3]

Im Ruhestand ab 1951 fand Maria Weyersberg wieder Zeit für ihre eigene Kunst und es entstanden Aquarelle und Zeichnungen, Stillleben und Landschaftsbilder in meist weichen Pastellfarben, die an vergleichbare Werke des Expressionismus anknüpften.

Ausstellungen 1930 Berlin, Oslo, Brüssel, Paris, Zürich, Wien (Felsbilder) 1937 Museum of Modern Art (MoMA), New York (Felsbilder) 2012 Erfurt (Einzelausstellung) 2014 Alte Goetheschule, Neu Isenburg, „Reisebilder“ (Einzelausstellung) 2014 Goethe-Institut, Paris (Felsbilder) 2016 Martin-Gropius-Bau, Berlin, „Kunst der Vorzeit. Felsbilder aus der Sammlung Frobenius“ 2017 Dakar (Felsbildauswahl) 2017 Mexiko-City (Felsbildauswahl) 2019 Museum Giersch, Frankfurt, „Frobenius – Die Kunst des Forschens“ Literatur Frobenius – Die Kunst des Forschens. Katalog zur Ausstellung, herausgegeben vom Museum Giersch der Goethe-Universität, Frankfurt am Main und Frobenius-Institut für kulturanthropologische Forschung, Frankfurt am Main. Imhof-Verlag, Petersberg 2019. S. 259–267. Sabine Graichen: Vorgeschichtliche Bilder schreiben (Kunst-) Geschichte. In: Forschung Frankfurt – Wissenschaftsmagazin der Goethe-Universität. Jahrgang 34, 2017, Heft 2, S. 56–61. Kunst der Vorzeit. Felsbilder aus der Sammlung Frobenius, Ausstellungskatalog herausgegeben von Karl-Heinz Kohl, Richard Kuba und Hélène Ivanoff, Prestel Verlag, München 2016. (ISBN 978-3-7913-5503-0) Kunst der Vorzeit. Texte zu den Felsbildern der Sammlung Frobenius, herausgegeben von Karl-Heinz Kohl, Richard Kuba, Hélène Ivanoff, und Benedikt Burkard, Frobenius-Institut an der Goethe-Universität Frankfurt am Main 2016. (ISBN 978-3-9806506-8-7) (* 1886 in Köln; † 1987 in Bornheim) war eine deutsche Malerin und Ethnologin. Ab 1925 war sie wissenschaftliche Zeichnerin und Mitarbeiterin des Ethnologen und Forschungsreisenden Leo Frobenius.


Inhaltsverzeichnis 1 Kindheit und Jugend 2 Ausbildung 3 Mitarbeit bei Leo Frobenius 4 Werk 5 Ausstellungen 6 Literatur 7 Einzelnachweise Kindheit und Jugend Maria Weyersberg war die einzige Tochter des Kölner Fabrikanten Rudolph Emil Weyersberg (1836–1894) und seiner Frau Clara Josephine Weyersberg, geb. Fuchs (1844–1912). Nach zweijährigem Privatunterricht besuchte sie von 1893 bis 1902 die Höhere Mädchenschule in Köln und anschließend ein französisches Mädchenpensionat in Brüssel.[1]

Ausbildung Zurück in Köln setzte sie ihre Sprachstudien fort und hörte Vorlesungen an der Kölner Handelshochschule. Für ihre künstlerische Ausbildung nahm sie Privatunterricht bei den Malern Willy Spatz und Ernst Pfannkuchen, da Frauen an der Düsseldorfer Kunstakademie erst ab 1919 zum Studium zugelassen waren. Danach absolvierte sie bis 1913 eine Ausbildung an der Kunstgewerbeschule in Köln. Im Dezember 1918 zog die nun ausgebildete freischaffenden Malerin nach München. Dort besuchte Vorlesungen des Schweizer Kunsthistorikers Heinrich Wölfflin.

Mitarbeit bei Leo Frobenius Ab 1925 war Maria Weyersberg Mitarbeiterin am Institut für Kulturmorphologie, das 1925 nach Frankfurt übersiedelte und seit 1946 den Namen Frobenius-Institut führt.

Es folgen Expeditionen nach Südafrika (1928–1930), fünf weitere Expeditionen nach Jordanien und Libyen (1934/35) und weitere Reisen nach Frankreich (1934), Spanien (1934, 1936) und Italien (1936, 1937). Auf diesen Reisen schuf sie eine Vielzahl an Fotografien und als wissenschaftliche Zeichnerin insgesamt 601 Felsbildarbeiten sowie 264 ethnographische Zeichnungen und Aquarelle. 1940 fuhr sie zu einem dreimonatigen Studienaufenthalt nach Wien und München. Nach dem Zweiten Weltkrieg zog sie nach Frankfurt und wurde Mitglied im Frankfurter Künstlerclub e.V. Im Laufe der Zeit wurde sie zur „wissenschaftlichen Assistentin“ Frobenius´ und wurde zunehmend mit Führungsaufgaben betraut. Sie eröffnete stellvertretend Ausstellungen und leitete weitere Felsbildaufnahmen. Ab 1946 leitete sie das Mythologische Bildarchiv, eine Vergleichssammlung von Bildmotiven aus der Weltmythologie. Des Weiteren schrieb sie 13 wissenschaftliche Aufsätze zur Felsbildforschung und über prähistorische Keramik. Auch nach ihrer Pensionierung 1951 blieb sie dem Frobenius-Institut in persönlicher Weise und für honorige Auftragsarbeiten verbunden.

Werk

Maria Weyersberg 1921: Rottach-Egern Ein auf 1912 datiertes Selbstbildnis ist die frühste bekannte datierte Arbeit. In der Folge entstanden neben Porträts aus München Landschaften aus Glotterbad im Schwarzwald, aus Ostfriesland, Pillnitz, der Bodensee-Gegend und dem Tegernsee. Dabei entwickelte Maria Weyersberg in qualitätvollen Aquarellen und Ölgemälden einen eigenen expressionistischen Stil.

Die aus rund 5000 Kopien prähistorischer Felsmalerei bestehende Sammlung des Frobenius-Institutes stellt wegen ihrer historischen Bedeutung und hohen Qualität der Bilder einen unschätzbaren Wert dar. Obwohl beim Kopieren der Felsbilder Idealisierung und eigene schöpferische Impulse unterdrückt werden sollten, besitzen die Bilder eine eigene ästhetische Qualität.[2] Die Ausstellungen in den 1930er Jahren hatten eine riesige Resonanz und wurden nachgewiesenermaßen auch von Malern wie Picasso, Miró, Ernst Ludwig Kirchner u. a. besucht und beeinflussten auf diese Weise die moderne Kunst.[3]

Im Ruhestand ab 1951 fand Maria Weyersberg wieder Zeit für ihre eigene Kunst und es entstanden Aquarelle und Zeichnungen, Stillleben und Landschaftsbilder in meist weichen Pastellfarben, die an vergleichbare Werke des Expressionismus anknüpften.

Ausstellungen 1930 Berlin, Oslo, Brüssel, Paris, Zürich, Wien (Felsbilder) 1937 Museum of Modern Art (MoMA), New York (Felsbilder) 2012 Erfurt (Einzelausstellung) 2014 Alte Goetheschule, Neu Isenburg, „Reisebilder“ (Einzelausstellung) 2014 Goethe-Institut, Paris (Felsbilder) 2016 Martin-Gropius-Bau, Berlin, „Kunst der Vorzeit. Felsbilder aus der Sammlung Frobenius“ 2017 Dakar (Felsbildauswahl) 2017 Mexiko-City (Felsbildauswahl) 2019 Museum Giersch, Frankfurt, „Frobenius – Die Kunst des Forschens“ Literatur Frobenius – Die Kunst des Forschens. Katalog zur Ausstellung, herausgegeben vom Museum Giersch der Goethe-Universität, Frankfurt am Main und Frobenius-Institut für kulturanthropologische Forschung, Frankfurt am Main. Imhof-Verlag, Petersberg 2019. S. 259–267. Sabine Graichen: Vorgeschichtliche Bilder schreiben (Kunst-) Geschichte. In: Forschung Frankfurt – Wissenschaftsmagazin der Goethe-Universität. Jahrgang 34, 2017, Heft 2, S. 56–61. Kunst der Vorzeit. Felsbilder aus der Sammlung Frobenius, Ausstellungskatalog herausgegeben von Karl-Heinz Kohl, Richard Kuba und Hélène Ivanoff, Prestel Verlag, München 2016. (ISBN 978-3-7913-5503-0) Kunst der Vorzeit. Texte zu den Felsbildern der Sammlung Frobenius, herausgegeben von Karl-Heinz Kohl, Richard Kuba, Hélène Ivanoff, und Benedikt Burkard, Frobenius-Institut an der Goethe-Universität Frankfurt am Main 2016. (ISBN 978-3-9806506-8-7)

Rhigozum somalense

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gnant à Konso [73], publications [74]

en:Katharina Marr, peintre et ethnologue

Frederic R. Siegel, Cities and Mega-Cities, Springer, 2019, isbn=978-3319931654 , p. 75 [75]

Liens externes

Désert côtier érythréen

The

  • Bush et fourrés à Acacia et Commiphora du Nord (Éthiopie, Kenya, Soudan, Ouganda)
  • Bush et fourrés à Acacia et Commiphora du Sud (Kenya, Tanzanie)
  • Fourrés d'Itigi et de Sumbu (Tanzanie, Zambie)
  • [[:en:
Brousses et prairies d'Hobyo
Écorégion terrestre - Code AT1307
La côte somalienne près de Mogadiscio en mars 2015
Classification
Écozone : Afrotropique
Biome : Déserts et terres arbustives xériques
Géographie et climat
Superficie :
22 600 km2
min.max.
Altitude : m m
Température : 21°C °C 33°C °C
Précipitations : mm 200 mm
Écologie
Espèces végétales :
1 000[52]
Oiseaux:
145[53]
Mammifères:
Squamates:
Conservation
Statut:
Vulnérable
Aires protégées :
0% %
Ressources web :

Localisation

La région des brousses et prairies d'Hobyo est une écorégion terrestre définie par le WWF, appartenant au biome des déserts et terres arbustives xériques de l'écozone afrotropicale. Elle couvre une partie de la Somalie.

Géographie === C'est une bande côtière étroite, longue de 250 km mais ne dépassant guère 10 km de large, bordée au nord-ouest par les formations buissonnantes et fourrés décidus à Acacia et Commiphora de la Somalie, au sud-est par l'océan Indien. De faible relief, le sol sableux et fertile forme des dunes qui atteignent 160 m de haut avec quelques pans rocheux au nord. La capitale somalienne, Mogadiscio, se trouve à sa limite sud, et la ville de Hobyo à sa limite nord[56].

Climat=== Le climat est chaud et sec avec une température mensuelle maximale de 33°C et minimale de 21°C. Il y a une courte saison humide entre mars et juin quand la zone de convergence intertropicale se déplace vers le nord[57].

Flore === La végétation compte un millier d'espèces avec un niveau élevé d'endémisme. Elle est résistante à la sécheresse et consiste surtout en buissons épais : Aerva javanica, Indigofera sparteola, Jatropha pelargoniifolia (glandulosa), Tephrosia filiflora. Les plantes succulentes sont nombreuses et variées, plusieurs sont endémiques dont Puntia (genre monospécifique),Amphiasma gracilicaulis, Gymnocarpos parvibractus (en). Sur les sols calcaires poussent les arbustes Buxus hildebrandtii, Maytenus undata et Vepris eugeniifolia. qui ne se rencontrent nulle part ailleurs sauf, plus au nord, dans les forêts claires xériques d'altitude de Somalie. Dirachma somalensis, une des deux espèces très localisées du genre Dirachma (en), est aussi endémique dans les gorges calcaires[58].

Faune === La région est pauvre en grands mammifères. L'espèce emblématique et endémique de l'écorégion est le dik-dik argenté : il est représenté par une population de 30 000 individus. Les autres grands herbivores sont la gazelle de Soemmerring et la gazelle de Speke. La taupe dorée de Somalie est endémique, de même que deux lézards, scinque de Haacke-Greer (en) et[Latastia cherchii]][59].

Deux oiseaux sont strictement endémiques dans le cordon dunaire :l'alouette d'Ash et l'alouette d'Obbia[60].

==Bibliographie ===Liens externes

par les brousses et fourrés à Acacia et Commiphora du Nord (en)[61].

Webala Paul W.,Carugati Caterina,Canova Luca,Fasola Mauro. Bat assemblages from eastern lake Turkana, Kenya. In: Revue d'Écologie (La Terre et La Vie), tome 64, n°1, 2009. pp. 85-91.

DOI : https://doi.org/10.3406/revec.2009.1447

www.persee.fr/doc/revec_0249-7395_2009_num_64_1_1447

Le lac Turkana abrite la plus grande population subsistante de crocodiles du Nil[62].

Le bassin du lac est surtout connu pour son avifaune avec 350 espèces d'oiseaux, migrateurs ou permanents, dont une population d'une centaine de milliers de bécasseaux minutes. L'île centrale est une aire de reproduction du Bec-en-ciseaux d'Afrique. Le désert Dida Galgalu abrite deux espèces endémiques d'Alaudidae : l'alouette de Williams (en) et l'alouette masquée[63].

(fr)

Menaces

L'écosystème est menacé par le surpâturage et le braconnage qui est endémique le long de la frontière entre l'Éthiopie et le Kenya[64].

Aires protégées

===Kenya

=== Éthiopie

  • Réserves de chasse d'Omo-Ouest et Murle[67].

=== Soudan du Sud

  • Parc national de Loelle (en projet)[68],[69].

Ni la réserve nationale du Masai Mara, dans le sud-ouest du Kenya, ni le parc national Borana (en) peuplé par les Boranas, ni la réserve de faune de Chelbi (en) en Ethiopie, à l'ouest du parc Borana, ne font partie de cette écorégion.


EEA[70]. Article[71].

Bibliographie
  • Bryan Shorrocks, The Biology of African Savannahs, 2007, p. 125 [76]
    • Robert Hazel, Les formes traditionnelles de pastoralisme en Afrique orientale. Pratiques économiques et normes idéologiques., Anthropologie et Sociétés, Volume 3, numéro 2, 1979, p. 23–54 [77]

== Voir aussi === Bibliographie

Du Niémen au Rhin

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Aleksandr Roudzevitch
La carrière du capitaine Pinaud et du Prince ne s'arrête pas là : Adrien d'Epinay le mentionne encore en 1803 quand ils reprennent du service sous le gouverneur Decaen, envoyé par Bonaparte, p. 459. L'article peut être développé.

Tardi-glaciaire

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Mois océanien décembre 2021

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Le Boxkite

Origines

Granville Ryrie

Biographie

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Edward Walter Clervaux Chaytor,

Dash Akol

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Dash Akol

Iranian Masculinities: Gender and Sexuality in Late Qajar ... - Page 40books.google.fr › books· Traduire cette page Sivan Balslev · 2019

Sansis (peuple)

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Narabayashi Chinzan

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  • Abou Hafs ibn Amr
  • Dorothee Metlitzki
  • Awasim Awasim Dorothee Metlitzki

Quelques remarques

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Dominique Barthélémy est certainement un historien très sérieux et c'est sans doute par inadvertance qu'il parle d'un serment prêté devant le comitatus à propos d'un passage de Tacite (Germanie, XIII) où il est question de "civitas" et de "concilium" mais pas du tout de "comitatus". C'est un peu plus haut (XII) qu'il est question de comites pour désigner les membres du concilium. Par ailleurs, ce passage (et l'ensemble du paragraphe) ne dit pas un mot d'un éventuel serment. Pour varier un peu, Richer de Reims avait peut-être lu Pline l'Ancien, dont certains volumes circulaient en Gaule pendant le Haut Moyen Âge, et pouvait donc connaître l'origne gauloise de caballus mais il est plus probable qu'il avait lu un autre auteur beaucoup plus apprécié de son tems : « Pour Isidore de Séville l'étymologie du mot cheval vient de la façon dont il enfonce ses sabots dans le sol : « Caballus se disait autrefois cabo, parce qu'en marchant son sabot s'imprime en creux (concavet) dans la terre » » (Jacques Voisenet, Bestiaire chrétien: L’imagerie animale des auteurs du Haut Moyen Âge, 2020, p. 128).

Biographie

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Dorothee Metlitzki

Service de police de l'Inde

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Le service de police de l'Inde

Grades en anglais (* Titres décernés par la seule police nationale, les autres pouvant être décernés par les États)[74] :

  • Director General of Police (DGP)*
  • Additional Director General (ADP)*
  • Inspector General (IG)*
  • Deputy Inspector General (DIG)*
  • Senior Superintendent (SSP)*
  • Superintendent (SP)
  • Additional Superintendent (Add SP)
  • Assistant Superintendent (Ass SP)
  • Deputy Superintendent (DSP)
  • Inspector (Insp)
  • Sub-Inspector (SI)
  • Head Constable (HC)
  • Constable (PC)

Les rangs de constable et head constable représentent environ 90% de l'effectif de la police[74].

La police armée face aux émeutes et au terrorisme

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Futuwwa

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Origines

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Diffusion dans le monde musulman

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Usage politique

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Le chef de gang

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Notes et références

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  1. Ramsar 2001
  2. Pierre Trolliet, « Les régions chinoises - La Chine du Nord », Encyclopedia Universalis,
  3. World Species
  4. World Species
  5. World Species
  6. One Earth
  7. WWF
  8. WWF
  9. WWF
  10. One Earth
  11. Mencius, trad. Séraphin Couvreur, cité par Jean Levi, « Le Tigre et le Fonctionnaire. Ordre et lois sociales en Chine ancienne », in Les usages de la nature, Le Genre Humain, 12, printemps-été 1985, éd. Complexe, p. 154.
  12. WWF
  13. One Earth
  14. a b et c Yu Li 2024, p. 16.
  15. One Earth
  16. Yu Li 2024, p. 23.
  17. One Earth
  18. One Earth
  19. WWF
  20. One Earth
  21. One Earth
  22. Zhao Zhengjie & Pao Zhengjie, The foraging behaviour of the Scaly-sided Merganser Mergus squamatus in the Changbai Mountains and Xiao Xingangling Mountains of China, 1998 [1]
  23. a et b M. Guérin 2022.
  24. a et b I. Durand-Le Guern 2001.
  25. a et b Gogolewski 1996, p. 38.
  26. a et b Bennett et Latawski 2004, p. 36.
  27. Werth 2011, p. 100-106.
  28. Werth 2011, p. 100-104.
  29. a et b Werth 2011, p. 105.
  30. Werth 2011, p. 124.
  31. Werth 2011, p. 105-116.
  32. Werth 2011, p. 116-117.
  33. Werth 2011, p. 118-123.
  34. a et b Gogolewski 1996.
  35. Reinhold Vetter, Polens diensteifriger General: Späte Einsichter des Kommunisten Wojciech Jaruzelski, Berliner Wissenschafts-Verlag, 2018, p. 68-69 [2]
  36. Werth 2011, p. 340-341.
  37. Werth 2011, p. 341-342.
  38. Werth 2011, p. 360-361.
  39. G. F. Krivosheev, Soviet Casualties and Combat Losses in the Twentieth Century, 2007, p. 219.
  40. Pollution et biodiversité: ce qui sépare Beyrouth de Tyr et de l'île des Palmiers, L'Orient-Le Jour, 15 janvier 2024 [3]
  41. The New York Times 2023-02-27.
  42. a b et c Rietberg 2021, p. 10.
  43. Jean-Loïc Le Quellec, « L'abbé Breuil et la Dame blanche du Brandberg : Naissance et postérité d'un mythe », Nouvelles de l'Archéologie, no 106,‎ , p. 21 (lire en ligne)
  44. a b c d e et f Préhistomania 2023, p. 39.
  45. Préhistomania 2023, p. 68.
  46. a b c et d Préhistomania 2023, p. 14.
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  48. Préhistomania 2023, p. 38.
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  52. One Earth
  53. World Species
  54. World Species
  55. World Species
  56. One Earth
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  66. (en) « Dida Galgalu desert (6417) Kenya, Africa », Key Biodiversity Areas, {{Article}} : paramètre « date » manquant (lire en ligne)
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  70. EEA, p.9
  71. « Les États colonialistes brûlent les forêts du Kurdistan », Kurdistan au Féminin,‎ (lire en ligne)
  72. P. Delaforce 2006, p. 11.
  73. Histoire de l'humanité, t. 1, p.
  74. a et b G. Chak Man Lee 2019, Table 2.1.
  • Michel Chodkiewicz, Le paradoxe de la Ka'ba, Revue de l'histoire des religions, 2005/4 [79]
  • Rachel Goshgarian, Beyond the social and the spiritual: Redefining the urban confraternities of late medieval Anatolia, PhD diss., Harvard University, 2008
  • Rachel Goshgarian, "Opening and Closing: Coexistence and Competition in Associations Based on Futuwwa in Late Medieval Anatolian Cities", British Journal of Middle Eastern Studies, 40, 2013, p. 36–52.
  • Nora Lafi, Violence factieuse, enjeux internationaux et régulation ottomane de la conflictualité urbaine à Tripoli d’Occident entre XVIIIe et XIXe siècles, Hypothèses 2013/1 (16), pages 395 à 403 [80]
  • Patrick Haenni, L'ordre des caïds, conjurer la dissidence urbaine au Caire, Karthala, 2005 [81]
  • Oliver Leaman, Companion Encyclopedia of Middle Eastern and North African, Routledge, 2003, réed. 2014 [82]
  • Al Sulami, Futuwah : Traité de chevalerie soufie, trad. de l'arabe, introduction et notes par Faouzi Skali, Albin Michel, 1989 [83]

Charo Bogarín

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Charo Bogarín (née le à Clorinda (province de Formosa), est une chanteuse et actrice argentine. D'origine guaranie, elle a fondé avec le groupe musical Tonolec (es) et développé, soit avec ce groupe, soit en solo, un répertoires inspiré de la tradition des peuples amérindiens d'Argentine. Elle a aussi joué dans plusieurs films.

  • Clastres Hélène, « La longue marche vers la Terre sans Mal », Revue du MAUSS, 2020/1 (n° 55), p. 51-52. DOI : 10.3917/rdm.055.0051. URL : [85]
  • Eric Navet, « La quête de la « Terre sans mal » chez les peuples traditionnels : l’exemple des Tupi-Guarani (Amérique du Sud) », Le Portique [En ligne], 10 | 2002, mis en ligne le 06 juin 2005, consulté le 30 juillet 2021. URL : ; DOI : https://doi.org/10.4000/leportique.149
  • Métraux Alfred, « Le mythe de la « terre-sans-mal » et les croyances en un monde meilleur des Indiens de l’Amérique du Sud », dans : , La religion des Tupinamba. sous la direction de Métraux Alfred. Paris cedex 14, Presses Universitaires de France, « Quadrige », 2014, p. 255-280. URL : [86]
  • LA TERRE SANS MAL sur Planète BD [87]

Biographie

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Ferdinand IV

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Juana Manuela Gorriti

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Sources et bibliographie

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  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Juana Manuela Gorriti » (voir la liste des auteurs) dans sa version du .
  • (en) Benjamín Vicuña Mackenna et Cristián Gazmuri Riveros, The Girondins of Chile: Reminiscences of an Eyewitness, Oxford University, , 94 p. (ISBN 978-0195151817) [4]
  • (en) Doris Meyer et Mary C. Berg, Rereading the Spanish American Essay: Translations of 19th & 20th Century Women's Essays, University of Texas, , 336 p. (ISBN 978-0292751828, lire en ligne).   [5]
  • Amadeo López, « Histoire et roman historique », América : Cahiers du CRICCAL, no 14,‎ , p. 41-61 (DOI 10.3406/ameri.1994.1149, www.persee.fr/doc/ameri_0982-9237_1994_num_14_1_1149, consulté le )[6]
  • Stéphane Boisard, « Hilda Lopez Laval, Autoritarismo y cultura (Argentina 1976-1983) », Caravelle, no 66,‎ , p. 190-195 (DOI 10.3917/gmcc.260.0033, www.persee.fr/doc/carav_1147-6753_1996_num_66_1_2698_t1_0190_0000_2, consulté le )[7]
  • Paul Verdevoye, « Naissance et orientations de la littérature fantastique dans le Rio de la Plata jusque vers le milieu du XIXe siècle », América : Cahiers du CRICCAL, no 17,‎ , p. 11-28 (DOI 10.3406/ameri.1997.1220, www.persee.fr/doc/ameri_0982-9237_1997_num_17_1_1220, consulté le )[8]
  • Nicole Fourtané, « La légende du «Manchay-Puito», creuset de traditions complexes », América : Cahiers du CRICCAL, no 19,‎ , p. 205-221 (DOI 10.3406/ameri.1997.1320, www.persee.fr/doc/ameri_0982-9237_1997_num_19_1_1320, consulté le )[9]
  • Fourtané Nicole. La légende du «Manchay-Puito», creuset de traditions complexes. In: América : Cahiers du CRICCAL, n°19, 1997. Les filiations. Idées et cultures contemporaines en Amérique Latine. pp. 205-221. DOI : https://doi.org/10.3406/ameri.1997.1320 www.persee.fr/doc/ameri_0982-9237_1997_num_19_1_1320
  • Verdevoye Paul. Naissance et orientations de la littérature fantastique dans le Rio de la Plata jusque vers le milieu du XIXe siècle. In: América : Cahiers du CRICCAL, n°17, 1997. Le fantastique argentin: Silvina Ocampo, Julio Cortázar. pp. 11-28. DOI : https://doi.org/10.3406/ameri.1997.1220 www.persee.fr/doc/ameri_0982-9237_1997_num_17_1_1220
  • Boisard Stéphane. Hilda Lopez Laval, Autoritarismo y cultura (Argentina 1976-1983). In: Caravelle, n°66, 1996. pp. 190-195. www.persee.fr/doc/carav_1147-6753_1996_num_66_1_2698_t1_0190_0000_2
  • López Amadeo. Histoire et roman historique. In: América : Cahiers du CRICCAL, n°14, 1994. Histoire et imaginaire dans le roman latino-américain contemporain, v2. pp. 41-61. DOI : https://doi.org/10.3406/ameri.1994.1149 www.persee.fr/doc/ameri_0982-9237_1994_num_14_1_1149
  • Mary C. Berg, "Juana Manuela Gorriti, Argentina, 1818-1892" in Doris Meyer, Translations of 19th & 20th Century Women's Essays, University of Texas Press, Langue  : Anglais

Broché  : 336 pages ISBN-10  : 0292751826 ISBN-13  : 978-0292751828 p. 51-52 [88]

Allemagne dans la Première Guerre mondiale

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Occupation alliée à Constantinople

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  • America's Black Sea Fleet [89]

Margriet de Moor

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Des adhésifs dans le monde moderne De Marina Lewycka [90]

Louis-Victor de Rohan-Guéméné

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Bibliographie

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  • Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne, tome 36, F.A. Brockhaus, Leipzig,

1856, p. 343-344 [91] gallica [92], bnf

  • 21. Infanterie-Regiment Gemmingen / Baron Reichsach p. 979 [93]
  • Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne, t. 36, Leipzig, F.A. Brockhaus, (1re éd. 1856), 714 p. (lire en ligne) [10]
  • Digby Smith, « Rohan-Guéméné, Ludwig Victor Fürst von » in Leopold Kudrna, A Biographical Dictionary of all Austrian Generals during the French Revolutionary and Napoleonic Wars, 1792-1815 [94] [11]
  • Constantin von Wurzbach, « Rohan-Guémenée, Ludwig Victor Meriadec ». In: Biographisches Lexikon des Kaiserthums Oesterreich. 26. Theil. Kaiserlich-königliche Hof- und Staatsdruckerei, Wien 1874, p. 281-282 [95]
  • Précis de la campagne de 1805 en Allemagne & en Italie, Librairie militaire C. Mucquardt, Bruxelles, (1re éd. 1886) (ISBN 0341273139, lire en ligne) [12]

Ces troupes combattent à Castelfranco Veneto le 24 novembre 1805, jouant un rôle décisif dans la victoire

Michał Czajkowski

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Francs-tireurs 1870

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[Attaque du chemin de fer de Stenay https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Die_Gartenlaube_(1872)_b_105.jpg]

Femme politique d'une dynastie musulmane

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  • Zubayda bint Jafar
  • Roxelane
  • Mihrimah
  • Kösem
  • Sultanat des femmes
  • Hatice Turhan
  • Sultane validé
  • Hafsa Sultan
  • Chajar ad-Durr
  • Farah Pahlavi
  • Ashraf Pahlavi
  • Sitt Al Mulk
  • Zaynab Nefzaouia
  • Aïcha
  • Arwa al-Sulayhi
  • Asma bint Shihab
  • Azadeh Kian, Femmes et pouvoir en Islam, Michalon, 2019 [99]
  • (en) Fatima Mernissi et Mary Jo Lakeland, The forgotten queens of islam, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-579868-5)

Fatima Mernissi, The Forgotten Queens of Islam, Cambridge, Polity Press 1993 [100]

Bataille de Lunebourg - Campagne de Prusse et de Pologne (hiver 1812-1813)

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Infobox

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Campagne

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Traversée du Niémen

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Tentative de réorganisation française en Pologne

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Courte halte de l'armée russe sur le Niémen

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Repli autrichien vers la Galicie

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Début du retournement prussien

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Reprise de l'avance russe

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Repli français vers la Vistule et l'Oder

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Varsovie, ville ouverte

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Raids de la cavalerie russe

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  • (en) William Ansell Day, The Russian Government in Poland, London, Longmans, , 352 p. (ISBN 978-1372593017, lire en ligne) [13]
  • Édouard Bignon, Souvenirs d'un diplomate : la Pologne 1811-1813, Paris, Nabu, (1re éd. 1864), 474 p. (ISBN 978-1143148675, lire en ligne) [14]
  • Jean-François Brun, « Du Niémen à l’Elbe : la manœuvre retardatrice de la Grande Armée », Revue historique des armées, no 267,‎ , p. 181-189 (lire en ligne, consulté le )[15]
  • Curtis Cate (trad. de l'anglais par Claude Yelnik et Jean d'Hendecourt), La campagne de Russie : 22 juin-14 décembre 1812, Paris, Tallandier, , 734 p. (ISBN 978-2-84734-928-3) [16]
  • Jean-Baptiste-Adolphe Charras, Histoire de la guerre de 1813 en Allemagne, t. 2, Leipzig, Brockhaus (1re éd. 1866) (BNF 30225194, lire en ligne)[17]
  • (de) Joseph Alexander von Helfert, Kaiser Franz und die europäischen Befreiungskriege gegen Napoleon I., Wien, (ISBN 978-3744622929, lire en ligne) [18] p. 42 sq.
  • Georges de Leuchtenberg (préf. Frédéric Masson), Le prince Eugène de Beauharnais à la tête de la Grande Armée (16 janvier-15 avril 1813), Paris, Hachette, (1re éd. 1915), 352 p. (ISBN 978-2019921927, lire en ligne) [19]
  • (en) Edward A. Foord, Napoleon's Russian campaign of 1812, Franklin Classics, , 504 p. (ISBN 978-0343005757-3[à vérifier : ISBN invalide], lire en ligne) [20]
  • (en) Dominic Lieven, Russia Against Napoleon : The True Story of the Campaigns of War and Peace, Penguin, , 656 p. (ISBN 978-0143118862) [21]
  • Adrien-Roger de Riencourt, Défense de Dantzig en 1813, Firmin Didot (1re éd. 1830), 54 p. (ISBN 978-2014439335, lire en ligne) [22]
  • Frédéric Guillaume de Vaudoncourt, Histoire politique et militaire du prince Eugène Napoléon, vice-roi d'Italie, t. 2, Nabu Press, (1re éd. 1830) (ISBN 978-1271078912, lire en ligne) [23]
  • Maurice-Henri Weil, Campagne de 1813 : La cavalerie des armées alliées, Paris, L. Baudouin, , 360 p. (ISBN 1-390-84510-9, lire en ligne)[24].
  • Kaiser Franz und die europäischen Befreiungskriege gegen . Joseph Alexander von Helfert, Wien, 1869, p. 42 sq. campagne de Schwarzenberg et Reynier [102] - Tentative d'interposition autrichienne décembre 1812 - février 1813, p. 49 sq. Joseph Alexander Helfert: Kaiser Franz und die europäischen Befreiungskriege gegen Napoleon I. - Taschenbuch, ISBN: 9783744622929
  • Jean-François Brun, « Du Niémen à l’Elbe : la manœuvre retardatrice de la Grande Armée », Revue historique des armées [En ligne], 267 | 2012, mis en ligne le 21 mai 2012, consulté le 18 mars 2021 [103]
  • Guillaume de Garden, Histoire générale des traités de paix et autres transactions, 1848 [104] proclamation de Breslau et traité de Kalisch p. 138 sq., juillet-août 1813 , janvier 1814

Auteur  : Schöll, Maximilian Samson Friedrich (1766-1833). Auteur du texte Auteur  : Garden, Guillaume de (1796-1872). Auteur du texte Éditeur  : Amyot (Paris) Éditeur  : [puis] A. Le Poultel (Paris) Date d'édition : 1848-1887 Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31326612j Type : monographie imprimée Langue  : fre Langue  : français Format : 15 vol. ; in-8

Pré carré polono-prussien proposé par Hardenberg, p. 147 n. 1.

  • Camille Rousset, La Grande Armée de 1813, Didier et Cie, Paris, 1871, [107]

Éditeur : Nabu Press (8 janvier 2010) Langue : Français Broché : 474 pages ISBN-10 : 1143148673 ISBN-13 : 978-1143148675

9e régiment

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de:Colbergsches Grenadier-Regiment „Graf Gneisenau“ (2. Pommersches) Nr. 9

L'historiographe du régiment de Colberg, unité du 3e corps de Bülow, note que « jusqu'au 30 mars […] Soissons fut vivement bombardée tous les jours ; l'ennemi faisait de fréquentes sorties et le feu de mousqueterie durait sans interruption. Le régiment y perdit de nombreux hommes[25] ».

p. 400 [108] [26].

  • Colmar von der Goltz, Geschichte des Colbergschen Grenadier-Regiments Graf Gneisenau (2. Pomm.) Nr. 9 und seiner Stammtruppen. 1717–1908, Berlin, 1912, 88 p. [109]

[27].

  • (de) Jürgen Kraus, Handbuch der Verbände und Truppen des deutschen Heeres 1914–1918, t. 1, Wien, Militaria, , 48 p. (ISBN 978-3902526151), p. 6

[28].

Comité central révolutionnaire bulgare

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Danéva-Mihova Christina. L'opinion publique bulgare et la Commune de Paris. In: Revue d’histoire moderne et contemporaine, tome 19 N°2, Avril-juin 1972. Dimensions et résonances de l'année 1871. pp. 376-384 [110] en:Lyuben Karavelov

Kata Pejnović

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Kata Pejnović est une militante communiste et féministe yougoslave née le 21 mars 1899 à Smiljan dans le royaume de Croatie et Slavonie, alors partie de l'Empire austro-hongrois, morte en 1966.

Isabel Emslie Hutton

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Isabel Galloway Emslie, devenue par mariage en 1921 Isabel Emslie Hutton, née le à Edimbourg, morte le 11 janvier 1960 à Londres]], est une femme médecin écossaise connue pour son travail humanitaire dans les Scottish Women's Hospitals pendant la Première Guerre mondiale et la guerre civile russe, et plus tard en

  • Psychiatric Times, "The Opening of the Maudsley Hospital: January 31, 1923", 29/01/2020, [111]

Notes et références

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Sources et bibliographie

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Isabel Galloway Emslie Hutton, Lady Hutton CBE (11 September 1887 – 11 January 1960), previously Isabel Galloway Emslie, was a Scottish physician who specialised in mental health and social work.[1] Emslie served leading units in Dr. Elsie Inglis's Scottish Women's Hospitals for Foreign Service in the front line in World War I and won awards[2] from the British, Serbian, Russian and French. Emslie married British military officer Lt General Sir Thomas Jacomb Hutton.

Isabel Emslie Hutton The Marriage Book: Centuries of Advice, Inspiration, and Cautionary Tales ... publié par Lisa Grunwald, Stephen Adler

1870-1871

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  • Journal d'une infirmière pendant la guerre de 1870-71: Sarrebruck, Metz, Cambrai

De Ida Crombrugghe (baronne de.) [112]

Jan Steen

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Un joyeux luron en Hollande - STEEN Jan, 1626 - 1679

Armée russe dans les guerres de la Révolution et de l'Empire

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  • Édouard Ferdinand de la Bonninière, vicomte de Beaumont-Vassy, L'Empire russe depuis le Congrès de Vienne par le vicomte de Beaumont-Vassy, volume 6, 1853, [114]
  • Ambassadeur autrichien 1809 [115]

Misère et grandeur du soldat

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Pendant la guerre russo-turque de 1806-1812, l'armée russe perd 150 000 hommes dont seulement 30 000 au combat, le reste par maladies[1]. L'état sanitaire de l'armée russe est particulièrement désastreux mais il n'est guère meilleur chez ses adversaires : pendant les guerres napoléoniennes, l'armée française perd 900 000 hommes dont moins de 200 000 au combat, soit 3,5 à 4 morts par maladie pour un tué sur le champ de bataille[2].

Les conditions de vie des nouveaux soldats s'améliorent quelque peu quand, à partir d'avril 1808, Araktcheïev crée des dépôts de réserve des recrues où les conscrits reçoivent un entraînement préliminaire de 9 mois, avec une discipline et des conditions physiques moins dures que dans les troupes de ligne[3].

Le général Barclay de Tolly, ministre de la guerre à partir de 1810, constate la forte surmortalité parmi les soldats causée par « le manque de modération dans les châtiments, l'épuisement des forces humaines dans les exercices, et l'absence de souci d'une nourriture saine ». D'autres témoignages confirment la pratique courante des châtiments corporels. Barclay de Tolly s'efforce d'améliorer les conditions de vie des soldats, notamment leur nourriture, et demande que chaque régiment fournisse un état sanitaire détaillé qui permette d'évaluer sa bonne ou mauvaise gestion[4]. Mikhaïl Vorontsov, colonel du régiment d'infanterie de Narva, fait aussi partie des officiers soucieux du bien-être de leurs hommes ; il interdit les châtiments corporels mais note que certains de ses collègues en font grand usage. Il arrive, bien qu'exceptionnellement, qu'un colonel soit puni quand sa brutalité a poussé son régiment à la mutinerie[5].

La solde du simple fantassin, fusilier ou chasseur, s'élève à 9,5 roubles par an, dix fois moins que son équivalent français (110 francs)[6] et moins que le coût de son uniforme qui est évalué à 11,75 roubles[7].

Ce traitement à la limite de la misère rend souvent le soldat pillard et vorace quand il se trouve en pays ennemi. Cependant, alliés comme adversaires de l'armée russe reconnaissent son étonnante endurance. Le militaire français Marcellin Marbot note que les soldats russes, même criblés de balles, peuvent continuer de marcher à l'assaut et de tirer[7]. Le militaire et diplomate britannique Robert Thomas Wilson, qui accompagne l'armée russe pendant la campagne de Prusse et de Pologne en 1807, émet un jugement élogieux sur le soldat russe tout en critiquant son commandement :

« L'infanterie est généralement composée d'hommes athlétiques entre 18 et 40 ans, dotés d'une grande force physique mais généralement de courte taille, d'allure et de complexion martiales ; endurcis aux extrêmes du climat et du terrain, à la nourriture la plus mauvaise et la plus répugnante, aux marches de jour et de nuit avec quatre heures de repos pour six heures de marche ; accoutumés aux tâches laborieuses et aux plus pesants fardeaux ; féroces mais disciplinés ; braves avec opiniâtreté et susceptibles d'élans enthousiastes ; dévoués à leur souverain, à leur chef et à leur patrie. Religieux sans être affaiblis par la superstition ; patients, dociles et obéissants ; possédant tous les avantages caractéristiques d'un peuple barbare avec les avantages attachés à la civilisation […] La baïonnette est l'arme russe par excellence […] Mais, si remarquable que soit le courage russe sur le champ de bataille, les mouvements d'une armée russe ne se conforment ni aux règles de l'art de la guerre, ni à la pratique établie par Souvorov et offrent à un ennemi entreprenant, même inférieur en nombre, tous les avantages qu'il peut tirer du désordre de leurs rangs[8]. »

Le général français Laurent de Gouvion-Saint-Cyr, qui affronte les Russes à la première bataille de Polotsk (17-), est aussi frappé par l'opiniâtreté de leurs soldats :

« Les Russes montrèrent dans cette bataille un courage soutenu et une bravoure individuelle dont on trouve très peu d'équivalents dans les armées d'autres nations. Surpris, morcelés, avec leurs bataillons à la fois isolés et attaqués (car nous avions pénétré dans leurs lignes), ils n'étaient nullement déconcertés et continuaient à combattre tout en battant en retraiteErreur de référence : Balise fermante </ref> manquante pour la balise <ref> »

.

Infanterie : tactique et équipement

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Barclay de Tolly, à partir de 1810, réorganise l'infanterie en s'inspirant du modèle français napoléonien. Chaque bataillon d'infanterie comprend une compagnie de grenadiers (soldats d'élite de haute taille) et trois de fantassins ordinaires, appelés, selon les unités, fusiliers (Фузилёры/fuzilier), mousquetaires (Мушкетёры/musketer) ou chasseurs (Егерь/ieger, de l'allemand Jäger) ; chaque compagnie comprend une section de tirailleurs (Тиральеры/tiralyer), fantassins légers qui se déploient pour couvrir les flancs de la colonne en marche ou harceler l'ennemi pendant que le reste du régiment se forme en ligne de bataille[9]. Barclay de Tolly développe l'entraînement au tir à la cible, alors très négligé dans l'armée russe (le soldat ne recevait que 6 cartouches par an pour s'exercer) et incite les officiers à le pratiquer pour donner l'exemple[10]. Cependant, dans la tradition de Souvorov, le Règlement d'infanterie de 1811 attribue le rôle décisif à la charge à la baïonnette[10].

Le règlement établi par Mikhaïl Vorontsov pour le régiment de Narva et que le général Piotr Bagration étendra plus tard à l'ensemble de l'armée insiste sur la fermeté face à l'ennemi : les officiers doivent donner l'exemple et rester impassibles sous le feu ; les troupes peuvent s'abriter derrière un obstacle mais il est interdit de battre en retraite ; semer la panique est sévèrement puni. Au contraire, le commandant doit noter les actes de bravoure pour les récompenser au besoin. Aucun soldat valide ne doit quitter son poste pour aider un camarade blessé à quitter le champ de bataille. Si l'ennemi prend la fuite, les soldats ne doivent pas courir après lui en désordre : seul un détachement du troisième rang est envoyé à sa poursuite[11].

L'infanterie est dotée d'un nouveau modèle de fusil à partir de 1808, imité du fusil français mais avec un calibre légèrement supérieur (17,778 mm au lieu de 17,5 mm), de sorte que les Français ne pouvaient pas réutiliser les munitions prises aux Russes ; cependant, l'armement, hérité des guerres du siècle précédent, reste très hétéroclite avec 28 calibres différents pour le fusil, allant de 12,7 à 21,91 mm : dans le même régiment, on peut utiliser de 3 à 6 calibres différents[12]. Chaque soldat doit avoir une réserve de 60 cartouches et 2 silex de rechange[13]. La production est peu standardisée, le fusil russe revient quatre fois moins cher que son équivalent britannique, le Brown Bess, mais les malfaçons sont fréquentes. Une étude militaire française de 1808 indique que le fusil russe est plutôt meilleur que le fusil d'infanterie français mais inférieur aux fusils britanniques et autrichiens (en)[14].

George Cathcart, officier britannique détaché auprès de l'armée russe, compare les capacités militaires des différentes nations : il estime que les Français, par leur « intelligence individuelle », sont plus aptes au service d'infanterie légère alors que les Russes, s'ils font preuve de beaucoup de fermeté, sont moins capables d'initiative ; cependant, à force d'entraînement, certaines unités atteignent un niveau comparable aux meilleures troupes de l'adversaire[15]. Le nombre des Jägers russes passe de 30 000 en 1786 à 100 000 en 1812 : sur les 50 régiments engagés dans la campagne de 1812, certains, formés trop vite, sont maladroits et inefficaces mais d'autres, ayant l'expérience de la guerre en Finlande, dans le Caucase ou contre les Turcs sur le Danube, sont redoutables[16]. Un officier saxon note sa surprise en 1813 quand il est confronté aux « excellents Jägers du corps de Sacken : ils étaient aussi adroits dans leurs mouvements que précis dans leurs tirs et ils nous ont causé un grand dommage grâce à la supériorité de leurs armes à feu qui portaient deux fois plus loin que les nôtres[17] ».

L'importation de 101 000 fusils britanniques en 1812-1812 constitue un apport appréciable pour réparer les pertes de la campagne de 1812 et équiper les nouvelles unités[14].

Industrie de guerre

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Le potentiel industriel de la Russie, bien qu’inférieur à ceux du Royaume-Uni et de l’Empire français, lui permet d’assurer la plus grande partie de son équipement militaire : elle est le deuxième producteur mondial de fer, le premier de cuivre, elle a du bois et d’autres matières premières en abondance. En revanche, le manque de plomb et de salpêtre par l’application du Blocus continental crée une pénurie dangereuse à certaines époques. La fabrication d’armes et d’équipements est en partie assurée par les régiments eux-mêmes : le gouvernement leur fournit l’étoffe, le cuir, ainsi que la poudre, le plomb et le carton pour les cartouches[18]. L'équipement d'un régiment d'infanterie nécessite 2 900 mètres de tissu vert sombre et près de 4 500 paires de botte. Certaines province qui manquent d'artisans doivent faire fabriquer leurs uniformes à Moscou[19]. La production de tissu est chroniquement insuffisante : en juillet 1812, le ministère de l’Intérieur calcule qu’il en manque 340 000 mètres ; aussi les miliciens se contentent-ils de leur manteau civil de paysan[20].

La plupart des fusils sont produits dans trois manufactures : Petrozavodsk près de Saint-Pétersbourg, Ijevsk dans les monts Oural et surtout Toula, au sud de Moscou, réputée pour sa grande manufacture d’armes qui fait travailler plusieurs sous-traitants et un grand nombre d’ouvriers à domicile. Le travail n’est que très peu mécanisé ; le moulin à eau est connu mais la machine à vapeur n’apparaît qu’en 1813 et se révèle encore peu efficace. Les ouvriers manquent aussi de bons outils en acier[21].

Malgré le faible niveau technique de l’industrie, les fusils sont de qualité satisfaisante, inférieurs à ceux des Britanniques mais au moins aussi bons que ceux des Français et des Autrichiens[14]. Mais il est difficile d’en trouver des quantités suffisantes : en juillet 1812, 350 000 des 371 000 fusils en stock ont été distribués ; de mai à juillet 1812, les ateliers de Toula en produisent encore 127 000[22]. Les 101 000 fusils importés du Royaume-Uni en 1812-1813 représentent un apport appréciable[14]. L’apport des pays allemands n’est pas négligeable : au printemps 1813, pendant la marche du Niémen à l’Elbe, l’armée de Koutouzov fait réparer tous ses chariots et ses fusils par des artisans prussiens[23].

L'armée intérieure : garnisons et milice

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Les unités de garnison, en juillet 1811, sont délestées de 40 000 hommes envoyés renforcer les régiments de ligne. Il ne reste que 17 000 hommes, choisis parmi les moins aptes au service en campagne, pour assurer l'ordre dans les provinces ; leurs officiers, excepté dans quelques villes stratégiques des bords de la mer Baltique, sont aussi choisis parmi les moins capables. Chaque capitale de gouvernement a deux compagnies de garnison, plus des détachements d'invalides et de petites unités de surveillance locale. Cette armée intérieure, sous le commandement de l'aide de camp général Evgraf Komarovky, est chargée de lever et acheminer les recrues, de leur assurer un premier entraînement, de réprimer d'éventuels désordres (mais, en cas de révolte grave, elle peut être enforcée par des troupes de l'armée régulière) et, à partir de la retraite française de 1812, de garder les nombreux prisonniers de guerre[24].

Tactique : cavalerie

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La défaite d'Austerlitz, en décembre 1805, entraîne une série de réformes comme la création de divisions et de corps d'armée[25]

 
Officiers de plusieurs régiments de cavalerie pendant la campagne de 1813-1814, de g. à dr. : hussard de la Garde, Gardes à cheval, uhlan de la Garde. Toile de Bogdan Willewalde, v. 1880-1890.
 
Dragon du régiment Severski armé du mousquet, lithographie de Lev Kiel, 1818.

Après les mauvaises expériences de la guerre russo-turque de 1768-1774, Potemkine réforme la cavalerie légère pour qu'elle puisse faire face à celle de l'armée ottomane. Il augmente les effectifs de la cavalerie régulière, renonce au modèle occidental et allège l'équipement des cuirassiers sur le modèle des carabiniers ; cette réforme s'avère efficace dans la guerre russo-turque de 1787-1792[26]. La cavalerie lourde est fortement réduite sous Catherine II, Paul Ier et au début du règne d'Alexandre Ier : même les « cuirassiers de la Garde » n'ont plus ni casque ni armure. Mais l'expérience des campagnes de 1805 et de 1807 contre la cavalerie lourde française montre l'efficacité de cette dernière et Alexandre entreprend alors de la reconstituer avec 10 régiments de cuirassiers en 1812, capables de se mesurer à armes égales avec leurs homologues français[27]. Les dragons comptaient 11 régiments sous Paul Ier ; en 1803, 7 régiments de cuirassiers sont convertis en dragons et 5 nouveaux régiments sont créés ; chacun compte 5 escadrons de 700 hommes avec 11 lieutenants et sous-lieutenants, 7 artisans, 4 charretiers et un auxiliaire médical. Chaque dragon est doté d'un mousquet avec baïonnette. En 1806, le pallasch (de) (sabre droit) des dragons et des cuirassiers est remplacé par le sabre courbe de modèle français[28]. Au début de 1812, la cavalerie légère est réorganisée et les hussards dotés de lances sur le modèle des lanciers polonais et des cosaques ; cependant, la lance, aux mains de soldats peu exercés, se révèle plus gênante qu'efficace[29].

Le Règlement de la cavalerie en campagne édicté par Paul Ier en 1796 prescrit à la cavalerie lourde (cuirassiers) et moyenne (dragons) d'attaquer en ligne sur deux rangs, d'abord au trot ; à 80 ou 100 pas de l'ennemi, la fanfare donne le signal, les cavaliers brandissent leur sabre et prennent le galop. Face à un corps d'infanterie, ils ont l'ordre d'éviter l'attaque frontale en masse, qui les exposerait à une fusillade nourrie, et de manœuvrer en petits groupes pour tourner l'ennemi. Les hussards servent comme éclaireurs et flanc-garde ; ils doivent éviter de se risquer dans les rangs de l'ennemi tant que la victoire n'est pas certaine[25]. Le Décret préliminaire concernant l'ordre du service de cavalerie, rendu en 1812, prévoit deux types d'attaque : soit sur deux rangs comme auparavant, soit en colonne faite de pelotons séparables ; la carabine est retirée du service de cavalerie (elle sera rétablie en 1814) mais 16 hommes par escadron, chargés de protéger les flancs, sont dotés d'un fusil de précision à canon rayé[25].

La Russie dispose d’une immense réserve de chevaux. La plupart sont de la race des petits chevaux des steppes, utilisés de préférence par les cosaques, les Bachkirs, les Kalmouks et autres auxiliaires : chaque cavalier fournit son propre cheval même si, en 1812-1814, ils ont droit au remboursement des chevaux perdus. Ce sont des montures petites, robustes, maniables et extrêmement endurantes, capables de parcourir de longues distances même la nuit et par tous les temps, de survivre l’hiver en grattant la couche neigeuse pour trouver de l’herbe ou des racines. Croisés avec d’autres races, ils donnent de bons chevaux pour la cavalerie légère. La fourniture en chevaux moyens pour les dragons est plus : depuis la guerre de Sept Ans, le gouvernement encourage la création de haras privés ; il y en a environ 250 vers 1800. Enfin, les chevaux de cavalerie lourde, qui font une grande impression sur la bonne société de Saint-Pétersbourg et sur le visiteurs étrangers, sont beaucoup plus coûteux : au mois deux fois et demie le prix d’un cheval de hussard ordinaire, et souvent beaucoup plus pour les régiments privilégiés des chevaliers-gardes et de la Garde à cheval. Ils sont aussi plus fragiles et on ne les engage que très rarement en bataille[30]. La plus grande partie du territoire russe se prête bien à la manœuvre et au pâturage des chevaux. L'entretien d'un dragon coûte environ 35 roubles par an dont 12 pour l'approvisionnement de l'homme, 13 pour son vêtement et 10 pour l'équipement du cheval, plus le fourrage et la litière, ce qui est très peu comparé au reste de l'Europe[31].

Tactique : artillerie

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Alexis Araktcheïev, nommé grand-maître de l'artillerie en 1803, est un technicien issu de la deuxième école de cadets. Peu porté sur les mondanités, il travaille avec acharnement à améliorer les personnels et le matériel. Il fait imprimer un Journal de l'artillerie, instaure des concours rigoureux pour sélectionner les officiers, impose aux élèves-officiers des stages dans l'artillerie de la Garde qui sert de modèle aux autres régiments. Comme ministre de la Guerre, de 1808 à 1810, il développe la qualité des attelages et la production industrielle d'armes et d'uniformes[32]. La plupart des officiers d'artillerie viennent d'une école de cadets où ils acquièrent un niveau convenable en mathématiques et langues étrangères alors que leurs collègues de l'infanterie, le plus souvent, ne lisent que le russe et n'ont que des bases d'arithmétique[33]. La production de canons est standardisée et le nombre de calibres réduit. La plupart des pièces d'artillerie lourde, destinées aux fortifications et aux sièges, sont produites par les ateliers de Petrozavodsk en Carélie, celles d'artillerie de campagne à l'arsenal de Saint-Pétersbourg qui sort 1 255 nouveaux canons entre 1803 et 1818. Les ateliers de Briansk, au sud-ouest de Moscou, assurent la réparation et la production de petites pièces. Les obusiers ne peuvent pas pointer aussi haut que leurs homologues français, ce qui les moins efficaces dans certaines configurations. Mais, dans l'ensemble, les canons, attelages et caissons de l'artillerie à cheval sont bien conçus et assurent une grande mobilité en 1812-1814[33].

Performances de l'artillerie des principales puissances européennes
(portée pratique/portée maximale en pas à 1° d'inclinaison du tube[34])

  • France
    • 4 livres : 757 / 1 550
    • 8 livres : 925 / 1 850
    • 12 livres : 1 025 / 2 300
  • Autriche
    • 3 livres : 700 / 1 500
    • 6 livres : 700 / 1 700
    • 12 livres : 700 / 1 900
  • Prusse
    • 3 livres : 600 / 1 500
    • 6 livres : 820 / 1 550
    • 12 livres : 900 / 2 000
  • Russie
    • 3 livres : 650 / 1 700
    • 6 livres : 800 / 1 800
    • 12 livres : 800 / 2 000

Tactique : génie

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Alexandre Ier envoie l'ingénieur Maïorov étudier la technique de fortification en Hollande et dans le nord de la France, ce qui permet un plan de modernisation des forteresses russes[35]. Au début de 1812, des travaux sont en cours à Borissov sur la Bérézina, Dünaburg et Vitebsk sur la Dvina mais la guerre empêche de les achever ; en revanche, le port de Riga, à l'embouchure de la Dvina, est une puissante forteresse. Smolensk, carrefour routier sur le Dniepr, sur la grande route de Moscou, n'a qu'une mince enceinte de maçonnerie bien que les hauteurs qui l'entourent offrent une bonne position défensive[36]. Au début de la campagne de Russie, Alexandre compte beaucoup sur le camp retranché de Drissa établi sur les conseils du général prussien Phull et où devait se briser l'offensive française : en fait, ce chantier, entrepris en novembre 2011 et encore inachevé en juin 1812, s'avère indéfendable, ses fortifications insuffisantes et la Dvina facilement franchissable à gué ; les généraux d'Alexandre le convaincront, non sans mal, de se replier vers Vitebsk[37].

La place de Riga (en), port important dans l'actuelle Lettonie, est la seule forteresse russe qui ait soutenu un siège prolongé pendant la campagne de 1812. Son enceinte, excessivement longue et de conception ancienne, avait fait l'objet de travaux depuis juin 1810 ; en 1812, le gouverneur Magnus von Essen (de) décrète l'état de siège, ordonne à chaque foyer de préparer pour 4 mois de provisions, fait raser les faubourgs et renforcer les remparts tandis que les canonnière russes occupent l'estuaire de la Daugava et que la Royal Navy patrouille sur la Baltique. Le 10e corps du maréchal Étienne Macdonald, fort de 32 500 hommes principalement fournis par l'armée prussienne alors alliée de Napoléon, arrive devant la place le 27 juillet 1812 mais n'a pas assez d'hommes pour un encerclement complet et son artillerie de siège arrive quand il est trop tard dans la saison pour entreprendre une attaque : [38][39].

[40]. [41].

À la fin de 1811, alors que la perspective de guerre contre la France se précise, l'armée russe se compose de :

Les entrepôts d'approvisionnement sont situés, pour la plupart, très près de la frontière, disposition prévue initialement pour une campagne offensive : Riga, Dünaburg, Šiauliai, Vilnius, Slonim, Brest-Litovsk, Dzisna, Pinsk, Bobrouisk, Mozyr et Kovel[43].

Préparatifs de siège de Riga, mémoire de Wolzogen, 1811 [116]

Le traité de Bucarest, signé le 28 mai 1812, met fin à la guerre avec l'Empire ottoman et permet de libérer les unités de l'armée du Danube. Plusieurs nouvelles grandes unités sont formées :

  • Corps volant de 14 régiments cosaques, commandé par l'ataman Matveï Platov, autour de Bialystok, occupant l'intervalle entre les 1re et 2e armées ;
  • 3e armée d'observation, général Alexandre Tormassov, autour de Loutsk ;
  • 1er corps de réserve, général Ivan Meller-Zakomelski, étalé entre Bauska sur la Baltique et Borissov ;
  • 2e corps de réserve, général Ertel, autour de Mozyr et Bobrouisk[44].

Au début de la campagne, en juin 1812, selon Digmy Smith, les forces russes se répartissent ainsi :

  • Corps de Finlande (Steinheil) : 28 000 hommes et 78 canons ;
  • Garnison de Riga : 10 000 hommes et 28 canons ;
  • 1re armée de l’ouest (Barclay de Tolly) : 104 290 hommes et 488 canons ;
  • 2e armée de l’ouest (Bagration) : 47 910 hommes et 180 canons ;
  • 3e armée de l'ouest (Tormassov) : 45 850 hommes et 164 canons[45].

Oleg Sokolov, en introduisant un certain nombre de correctifs (le comptage des hommes n'obéit pas aux mêmes règles dans les armées russe et française) donne les chiffres suivants :

  • 1re armée de l’ouest (Barclay de Tolly), y compris le corps volant de Platov qui s'y rattache : 136 000 hommes ;
  • 2e armée de l’ouest (Bagration) : 57 400 hommes ;
  • 3e armée d'observation (Tormassov) : 48 800 hommes ;
  • 2e corps de réserve (Ertel) : 46 000 hommes ;
  • Armée du Danube, en cours de déplacement (Tchitchagov) : 46 000 hommes[44].

Le corps de l'ataman Platov, au début de la campagne de 1812, compte 7 régiments de cosaques du Don, deux d'autres cosaques, un de Tatars de Crimée, un de Kalmouks et un de Bachkirs[46]

Conclusion

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Alphonse Rabbe [https://www.google.fr/books/edition/R%C3%A9sum%C3%A9_de_l_histoire_de_Russie_depuis/ITtdAAAAcAAJ?hl=fr&gbpv=1&dq=souworoff,+mass%C3%A9na&pg=PA526&printsec=frontcover}

Barbares ou libérateurs

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Captifs en Russie

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Entrée des Russes à Paris en 1814, couverture de l'ouvrage « Les Russes libèrent l'Europe » de Pavel Rossiev, 1912.

Alexandre, pendant la campagne de 1812, appelle toutes les classes de la société ruse à s'unir contre l'envahisseur. Dans une proclamation du , il déclare :

« Noblesse ! De tous temps, tu as été le sauveur de la patrie. Saint-Synode et clergé ! Par vos prières ardentes vous avez toujours appelé la Grâce sur la tête de la Russie. Peuple russe ! Brave descendance des braves Slaves ! Tu as plus d'une fois brisé les dents des lions et des tigres qui s'élançaient vers toi. Unissez-vous ! Avec la croix dans le cœur et les armes dans les mains, aucune force humaine ne pourra vous vaincre[48]. »

Des proclamations d'usage local ont un style plus brutal, voire injurieux, comme celles de Fédor Rostopchine, gouverneur de Moscou[49].

Les prêtres qui accompagnent chaque régiment russe, y compris sur le champ de bataille et dans les hôpitaux, prêchent régulièrement sur le devoir de loyauté envers le tsar mais aussi de traitement humain des prisonniers ennemis et des civils[50].

 
Cosaques détroussant les cadavres, dessin d'Ewald von Kleist, v. 1900.

La réalité est souvent différente. Les Français ont la hantise de la « barbarie » ou « sauvagerie » russe ; ils font d'ailleurs mal la différence entre les troupes de cavalerie régulière, les irréguliers cosaques, bachkirs ou kalmouks et les paysans armés qui, en hiver, portent d'identiques touloupes en peau de mouton. Henri Beyle (Stendhal), officier administratif pendant la retraite de Russie, voyant son détachement encerclé par un mélange de troupes régulières et de paysans, écrit que « [nous étions prêts à] nous faire tuer jusqu’au dernier plutôt que de nous laisser prendre par des paysans qui nous tueraient lentement à coups de couteau ou de toute autre manière aimable[51] ». Entre 50 000 et 200 000 soldats français et alliés sont capturés par les cosaques et les partisans pendant la retraite de 1812 ; des prisonniers survivants mais aussi des alliés du tsar comme le Britannique Robert Thomas Wilson témoignent qu'ils étaient souvent mis à mort avec des supplices féroces. Un lieutenant français raconte : « J'ai vu vendre un prisonnier français, pour vingt roubles, aux paysans qui le baptisèrent avec un chaudron d'eau bouillante et puis l'empalèrent tout vif sur un morceau de fer pointu […] Les femmes russes tuent à coups de hache les prisonniers et les maraudeurs qui passent par leur habitation[52]. » A Vitebsk, les cosaques doivent protéger leurs captifs contre la fureur des habitants, surtout des femmes, qui veulent les lyncher[52]. Selon Wilson, « le massacre des prisonniers par les paysans avec tous les moyens de torture imaginable » ne cesse pas même quand l'empereur Alexandre offre un ducat d'or à tout soldat ou civil qui irait remettre le prisonnier vivant à l'autorité civile ; les paysans refusent l'argent ou paient une somme plus forte pour garder le captif et le traiter à leur guise[53].

Le traitement des captifs varie selon les situations. Les officiers prisonniers sont généralement transportés en voiture et mieux traités que les simples soldats. Concernant leurs gardiens, un témoin français reconnaît que les cosaques réguliers à cheval sont moins brutaux que les cosaques irréguliers à pied. Les prisonniers, souvent blessés, gelés ou malades, sont dépouillés de leurs vêtements, nourris de quelques biscuits ou d'un peu de gruau et conduits à pied vers des destinations lointaines comme Kazan ou Orenbourg ; ils passent la nuit entassés dans des abris de fortune, sans feu et sans paille ; ceux qui ne peuvent plus marcher sont abattus sur place ou meurent du typhus ; il arrive d'ailleurs que les gardiens eux-mêmes meurent en route. Les conditions s'améliorent à partir de Kazan où les plus malades sont orientés vers l'hôpital, les autres reçoivent des bottes et vêtements chauds[52].

Ceux qui survivent au trajet, parfois long de plusieurs mois, sont répartis dans les villages avec un billet de logement : souvent, les habitants les plus riches paient un pot-de-vin au dizainier du village pour en être exemptés. Au cours de l'année 1813, le sort des prisonniers s'améliore, au moins dans certains séjours : ils reçoivent une allocation de 12 kopeks par jour pour les soldats, 50 pour les officiers, du pain et de la viande. Un oukase de novembre 1813 permet aux prisonniers de se fixer en Russie avec le statut de colons agricoles, une nationalité russe provisoire et le droit de pratiquer leur culte. La plupart des prisonniers sont rapatriés en France entre 1814 et 1816. Certain resteront en Russie : on compte 1 500 anciens soldats napoléoniens à Moscou en 1837[52].

En Allemagne : des libérateurs encombrants

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Siège de Dantzig par les Russes, gravure de Johann Michael Voltz, Nuremberg, 1820.

Lors de l'entrée des troupes russes en Prusse-Orientale pendant l'hiver 1812-1813, les Prussiens, excédés de l'occupation française, acclament les Russes et font de leur mieux pour les ravitailler avec les denrées soustraites aux entrepôts des Français[54]. Le maréchal Macdonald note, en décembre 1812, le contraste entre les Français débandés, faméliques et vivant de maraude, et les Russes « exaltés par des succès inouïs, accueillis partout en libérateurs, observant la plus stricte discipline, ne prenant rien sans payer et vivant dans l'abondance[55] ».

Alexandre Mikhaïlovski-Danilevski, historien officiel russe[56]

Cependant, selon Robert Thomas Wilson, les Allemands se plaignent bientôt des pillages des Russes et particulièrement des cosaques, au point de dire dans leurs prières « De Cossaquibus, Domine, libere nos ! » (« Seigneur, délivre-nous des cosaques »)[57].

La Prusse a beaucoup de mal à ravitailler à la fois sa propre armée et le corps russe de Wintzingerode. Après la moisson d'août 1813, Barclay de Tolly met à contribution la Pologne récemment occupée et qui doit fournir 500 000 kg de gruaud'avoine,87 000 litres de [[vodka] et 524 000 [58].

La marche vers Paris

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À la veille de la campagne de France, Alexandre appelle ses troupes à faire preuve de clémence envers l'adversaire :

« En pénétrant dans l'intérieur de notre empire, l'ennemi que nous combattons aujourd'hui y a causé de grands désastres ; mais un châtiment terrible est retombé sur sa tête […] La colère de Dieu a éclaté sur nos ennemis […] Ne les imitons pas : oublions leurs œuvres. Portons en France, non le ressentiment et la vengeance, mais une main tendue en gage de paix. La gloire du Russe est de vaincre l'ennemi qui l'attaque et de traiter en frère l'ennemi désarmé […] Unissant ainsi à la valeur du guerrier l'humanité du chrétien, vous mettrez ainsi le sceau à vos grandes actions, en conservant la renommée qu'elles vous ont acquises de nation vaillante et policée[59]. »

Au début de la campagne, Barclay de Tolly exerce le commandement nominal de l'armée russe mais, en fait, ne commande qu'aux service de l'intendance et de l'équipement. Le tsar Alexandre laisse le commandement militaire effectif à ses alliés tout en se réservant une place prépondérante dans l'action politique et diplomatique, avec le concours d'Aratchkeïev et Piotr Volkonski pour les questions militaires et de Nesselrode pour la diplomatie ; Karl Wilhelm von Toll est le représentant personnel d'Alexandre auprès de la grande armée de Schwartzenberg[60]. L'armée russe, après ses lourdes pertes de 1812-1813, est en attente de renforts venus de Russie et Alexndre n'a qu'une confiance limitée dans ses alliés autrichiens[61].

Les forces alliées se composent alors de :

  • Armée de Bohême (Schwarzenberg)  : 200 000 hommes et 690 canons dont 61 000 hommes et 210 canons russes ;
  • Armée de Silésie (Blücher) : {nombre|96000}} hommes et 448 canons dont 56 000 hommes et 232 canons russes ;
  • Armée du Nord commandée par Charles Jean de Suède (Jean-Baptiste Bernadotte) : plusieurs corps dispersés entre le Danemark et les Pays-Bas dont le corps russe de Wintzingerode[62].

L'intendance prévoit un ravitaillement régulier avec une ration quotidienne d'une demi-livre de viande et 2 livres de pain par soldat, 7 l d'avoine et 30 kg de foin par cheval mais, malgré les efforts de l'intendant général Georges Cancrin, les unités des avant-gardes et des unités isolées est souvent problématique ; les commandants alliés ont tendance à défavoriser les Russes dans l'attribution de la nourriture et des logements, ce qui donne lieu à des plaintes, réquisitions, pillages et maraudes[62].

Au début de la campagne, les Russes ne rencontrent pas ou peu de résistance de la population ; les officiers russes, souvent francophones et francophiles, peuvent faire du tourisme culturel. Ainsi, le poète Constantin Batiouchkov s'installe avec des amis officiers, Roger de Damas et Alexandre Pissarev, au château de CireyVoltaire avait séjourné avec sa maîtresse Émilie du Châtelet[62].

Cependant, à partir de janvier-février 1813, les exactions se multiplient en dépit des instructions d'Alexandre qui écrit à Platov le 5 février pour « déplorer que même certains généraux et colonels pillent les maisons et fermes françaises ». L'empereur craint pour son image morale et redoute un soulèvement des populations. Le 26 février, il écrit au prince royal de Wurtemberg d'avoir les plus grands ménagements pour la ville de Troyes qui avait été pillée par les soldats français en retraite : le contraste « pourra influer de beaucoup sur l'état d'esprit de la nation et lui faire sentir la différence de traitement que nous lui accordons[63] ».

La propagande française insiste volontiers sur la « barbarie » des troupes russes. Le , le Moniteur publie une lettre d'un édile de Provins décrivant le sac de la ville par les « Baskirs, Kalmoucks et Cosaques » de l'armée de Wintzingerode : « Ces vandales qui n'ont d'humain qu'une figure hideuse » et qui saccagent les maisons, font couler le vin qu'ils ne peuvent boire, massacrent le bétail, tuent et violent les civils, brûlent les villages[64]. Ces atrocités sont le plus souvent attribuées aux « cosaques » même quand elles sont commises par d'autres troupes, voire par des soldats français en maraude[65].

À Montmirail au début de février, un habitant écrit :

« Les Cosaques prirent aussi quinze des notables, les menèrent nus et leur donnèrent à chacun cinquante coups de knout. Ils déshabillèrent les hommes et les femmes. Moi-même, j'ai été volé par un chef à qui mes habits et mes bottes convenaient. En majeure partie, les filles et les femmes ont été violées même dans la rue. Il y en eut qui se sont jetées par la fenêtre pour se soustraire aux outrages[66]. »

De ce fait, en février-mars 1814, les actes de résistance se multiplient. Des paysans en armes tendent des embuscades, tuent les traînards et les soldats isolés. Après la bataille de Craonne (), les paysans massacrent les blessés russes et les brûlent avec de la paille[66].

Alexandre, dans les villes qu'il traverse, mène une stratégie de séduction des élites ; il est apprécié pour sa courtoisie et sa piété ; un civil français écrit « qu'on [le] verrait ici avec plaisir sil n'eût amené à sa suite cette nuée de cosaques qui vont tout ravageant et si ses autres troupes avaient autant de discipline[67] ».

Du Niémen à la Seine

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Pendant la campagne de 1812, les Français comprennent mal la tactique de harcèlement et de terre brûlée menée par les Russes : des détachements de partisans, mêlant cavalerie légère, cosaques et paysans armés, attaquent les fourrageurs, maraudeurs, convois de ravitaillement et courriers mais se replient dès qu'ils rencontrent une troupe française en état de combattre. Cette expérience de la guerre de partisans sera reprise par les Russes pendant la campagne d'Allemagne en 1813 et de France en 1814[51]. En juillet-août 1812, la cavalerie légère et les chasseurs à pied de Wittgenstein, aguerris dans les combats contre les Suédois, harcèlent et forcent à la retraite le corps français d'Oudinot dans les forêts de Kliastitsy[68]. Barclay de Tolly fait face à l'armée principale de Napoléon, numériquement et tactiquement supérieure : il impose le choix de la retraite et de la terre brûlée, très contesté par les généraux et par l'opinion ; il tombe en disgrâce après la perte de Smolensk. Il est remplacé par Koutouzov, très populaire parce que russe d'origine (alors que Barclay de Tolly et d'autres chefs militaires sont perçus comme allemands) et comme disciple supposé de Souvorov : son arrivée remonte le moral des soldats qui espèrent livrer enfin une grande bataille[69],[70]. Koutouzov, pour satisfaire l'opinion et le tsar, se résout à livrer une grande bataille pour la défense de Moscou ; les Russes construisent à la hâte une série de fortifications de terre mais, faute d'ingénieurs et de matériel, elles n'offrent qu'une défense insuffisante. La bataille de la Moskova est sans précédent par les effectifs déployés : plus de 120 000 hommes de chaque côté. L'artillerie russe est supérieure en nombre de pièces mais dispersée sur une ligne trop longue alors que les Français concentrent le feu de leur grande batterie et détruisent les positions russes l'une après l'autre. De façon inhabituelle dans les guerres napoléoniennes, c'est une bataille d'attrition où aucun camp n'arrive à un avantage décisif ; les pertes sont extraordinairement élevées, 45 000 à 50 000 tués et blessés du côté russe contre 35 000 du côté français. L'armée russe se replie vers Moscou en abandonnant de nombreux blessés et prisonniers[71]. Koutouzov renonce à un dernier combat et évacue l'ancienne capitale en faisant incendier les entrepôts et péniches d'armes et de matériel ; l'incendie s'étend à une grande partie de la ville. L'armée de Koutouzov se replie au camp de Taroutino, en bonne position pour passer l'hiver en s'appuyant aux arsenaux de Briansk et de Toula[72].

L'ataman Platov, chef des cosaques du Don, est critiqué pour son manque d'efficacité pendant la bataille de la Moskova : ses cavaliers jouent pourtant un rôle essentiel et déciment l'armée française lors de sa retraite de Moscou au Niémen[73].

Grâce à la dispersion des troupe russes et à la mauvaise coordination de leurs généraux, Napoléon arrive de justesse à échapper à la capture au passage de la Bérézina : sur 400 000 hommes que comptait la Grande Armée au début de la campagne, moins de 20 000 retraversent le Niémen en décembre 1812 ; cependant, les maréchaux et 2 500 officiers sont sains et saufs, formant l'encadrement de la future mobilisation de 1813. L'armée russe est presque aussi épuisée : sur les 97 000 hommes qu'avait Koutouzov en octobre au camp de Taroutino, 48 000 sont à l'hôpital en décembre et seulement 42 000 sont valides. L'armée de Wittgenstein, sur son flanc nord, moins éprouvée et mieux ravitaillée, compte 35 000 hommes ; celle de l'amiral Pavel Tchitchagov, sur le flanc sud, 17 000, plus les 7 000 hommes du général Friedrich Oertel qui vont bientôt les rejoindre ; les soldats sont en haillons et ont besoin de repos et de soins. L'intendant général Georges Cancrin, chargé des services médicaux, ne peut que constater l'insuffisance des moyens, par un froid glacial dans une région dévastée, alors que le typhus sévit[74].

Koutouzov, très populaire dans la noblesse et dans l'opinion, est célébré comme sauveur de la patrie ; il est cependant relégué à un rôle honorifique à partir de décembre 1812 quand Alexandre arrive à Vilnius pour prendre en personne la tête de l'armée. Le tsar laisse Araktcheïev à la tête des services de l'arrière, chargé du recrutement et de l'équipement. Le commandement militaire de fait est assuré par Pierre Wittgenstein, qui devient commandant en titre après la mort de Koutouzov le  ; Barclay de Tolly remplace Tchitchagov à la tête de l'armée dite du Danube, sur le flanc sud. Barclay prend la place de Wittgenstein quand celui-ci tombe à son tour en disgrâce après les défaites des alliés à Lützen et Bautzen[75].

L'effort de l'armée s'accompagne d'une mobilisation matérielle et morale de l'arrière. Dans le gouvernement de Saratov, le gouverneur appelle les habitants à n'épargner rien pour la « défense du souverain, de la Patrie, de tous et de chacun ». La population du gouvernement, aussi bien la paysannerie que la noblesse et le corps des marchands, montre son patriotisme en se rendant à la conscription, malgré quelques cas d'insoumission, et en contribuant aux souscriptions pour payer les chevaux, les fourgons et l'équipement des soldats. Cet élan se poursuit en 1813-1814 et encore dans la mobilisation tardive de 1815[76].

Bibliographie

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Les deux hommes ont des styles de commandement très différents : Barclay, travailleur acharné et ascétique, trancrit ses ordres selon une procédure méthodique notée dans son « Livre jaune » ; Koutouzov, vieux, bon vivant, obèse et somnolent, vêtu d'un uniforme à l'ancienne sans bicorne ni épaulettes, ne donne que rarement un ordre écrit et il est difficile de lui tirer des instructions claires[93] ; il sait flatter les croyances de ses soldats : le jour de son arrivée à l'armée, il fait courir le bruit qu'un grand aigle, symbole de l'Empire russe, est passé au-dessus de sa tête[94] ; plus tard, apprenant la retraite de Napoléon, il tombe à genoux devant une icône en s'écriant : « O Seigneur, mon Créateur ! Enfin, Tu as entendu notre prière, et dès cet instant, la Russie est sauvée ! »[95]

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Sièges de Soissons en 1814 et 1815

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Franc-tireurs de 1814 et 1815 [126] Victoires, conquêtes, désastres revers et guerres civiles des ..., Volume 13 [127]

  • Volume 6, 1798, p. 171 sq, p. 255 sq [128]

Giuseppe Lahoz Ortiz François-Antoine-Christophe Gérard

  • Édouard Fleury, Le département de l'Aisne en 1814, Laon, , 440 p. (ASIN B001C9PG34, lire en ligne)
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  • Charles Nicolas François BOURGEOIS, « Nécrologie », extrait de L'Espérance, 9 janvier 1857 [130]
  • Andreas Papadopoulos-Vretos, Mémoires biographiques-historiques sur le président de la Grèce, le comte Jean Capodistrias, t. 2, Paris, (1re éd. 1838), 458 p. (ISBN 978-1271956531, lire en ligne)
  • Daniel Stern (Marie d'Agoult), "Histoire de la révolution de 1848", tome 2, Paris, 1862 [131]

A. Papadopoulos-Vretos[96].

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  • Modest I. Bogdanowitsch, Geschichte des Krieges 1814 in Frankreich und des Sturzes Napoleon's I, traduit du russe, Leipzig, vol. 2, 1866 [133]
  • Édouard Fleury, Histoire de l'invasion de 1814 dans les départements du Nord-Est de la France, Paris, 1858, p. 233 [134]
  • Maxime Laurendeau, Les sièges de Soissons en 1814, V. Didron, Paris, 1868, p. 5-6 [135]</ref>.
  • de:Belagerung von Soissons
  • Antoine Reverchon, « Une victoire à Craonne, mais si peu décisive… », p. 116-117, et « Fin du mythe à Laon : Napoléon n'a plus de Grande Armée », p. 118-119, in Guerres et Histoire, Hors série no 4, juillet 2018
  • Victoires, conquêtes, désastres, revers et guerres civiles des Français, tome 25, Paris, 1821, p. 141 sq. [136]
  • Henry Houssaye, 1814, la campagne de France, Perrin, Paris, 1895 [137] ; PRNG, 2014, [138]
  • Ludwig von Reiche, Memoiren des königlich preussischen Generals der Infanterie Ludwig von Reiche, 2e partie, Leipzig, 1857 [139]
  • Dictionnaire historique des batailles, sièges, et combats de terre et de mer, tome 4, Paris, 1818, p. 19-22 [140]
  • Henry Martin et Paul-L. Jacob, Histoire de Soissons, depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, tome 2, Soissons et Paris, 1837, p. 49 sq.[141]
  • François-Antoine-Christophe Gérard (1786-1856), militaire français du Premier Empire et de la Restauration [142]
  • Maurice-Henri Weil, La campagne de 1814: d'après les documents des archives impériales, t. 3, Paris, L. Baudouin, (ISBN 1390845109, lire en ligne)

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  • George Ripley, The American Cyclopaedia: A Popular Dictionary of General Knowledge, Volume 2, [149]
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Diplomates et grandes familles de Russie en France avant la révolution de 1917 [158]

Malte-Brun, Empire d'Autriche Mélanges scientifiques et littéraires de Malte-Brun, Volume 1 [159]

George Tate

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George Tate, né à Londres le , mort soit le [108], soit en juin 1821[109] à Saint-Pétersbourg, est un marin américain d'origine britannique passé au service de la marine impériale russe.

== Origines Né à Londres, probablement dans une famille de marins, il est le troisième des 4 fils de George Tate. Sa famille émigre à Falmouth, aujourd'hui Portland (Maine) dans les Treize Colonies. Il entre au service de la Russie en 1770[110]

Au cours de la Guerre russo-turque de 1787-1792, == Notes et références

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  2. O. Sokolov 2012, p. 414.
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  77. Amersfoort et Kamphuis 2005.
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  108. The Historical Magazine, and Notes and Queries Concerning the Antiquities, History and Biography of America, John G. Shea, New York, 1864, Volume 8, p. 315-316.
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  110. The Historical Magazine, and Notes and Queries Concerning the Antiquities, History and Biography of America, John G. Shea, New York, 1864, Volume 8, p. 315-316.

== Voir aussi === Bibliographie

  • The Historical Magazine, and Notes and Queries Concerning the Antiquities, History and Biography of America, John G. Shea, New York, 1864, Volume 8, p. 315-316 [160]
  • Aleksandr Ivanovich Mikhailovskii-Danilevskii, Relation de la campagne de 1805 (Austerlitz), J. Dumaine, Paris, 1846 [161]
  • Joseph L. Wieczynski, "Tate (George)" in The Modern Encyclopedia of Russian and Soviet History, Volume 38, Academic International, 1976, p. 188 [162]
  • A Voyage to St. Petersburg in 1814: With Remarks on the ..., Volume 1822 [163]

=== Lien externe

Tate, George}}

Qasimides

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Sources et bibliographie

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  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Yemeni Zaidi State » (voir la liste des auteurs) dans sa version du .
  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « History of Yemen » (voir la liste des auteurs) dans sa version du .
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  • Éric Vallet, L’Arabie marchande: État et commerce sous les sultans rasūlides du Yémen, [178]

Mosquée Al-Bakiriyya

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La mosquée Al-Bakiriyya est un édifice religieux construit à Sanaa, au Yémen, vers 1596-1597. Fondée sous la domination de l'Empire ottoman comme lieu de culte sunnite, elle tombe à l'abandon au cours du XVIIe siècle lorsque les imams chiites zaydites chassent les Ottomans. Elle est restaurée à la fin du XIXe siècle lors de la seconde conquête du Yémen par l'armée ottomane. Elle fait partie du quartier historique de Sanaa inscrit au patrimoine mondial.

Le gouverneur Hassan Pacha ordonne sa construction vers 1596-1597. Selon le modèle de l'architecture ottomane classique en Turquie et en Syrie, elle comprend un large dôme central soutenu par plusieurs petits demi-dômes. La salle de prière est ornée de calligraphies et de motifs géométriques[1].

Bakiriyya Dom is a mosque constructed in Sana'a around 1596–97 by the Ottoman governor of Yemen, Hasan Pasha.[1] The mosque fell into disrepair after the Ottomans were driving out of Yemen in 1626 but was fully restored when the Ottomans recaptured Sana'a in 1878.[2]

Marshall Cavendish Reference (2010). Illustrated Dictionary of the Muslim World. Marshall Cavendish. p. 149. (ISBN 0761479295). [179]

Thomas Kühn, Empire, Islam, and Politics of Difference: Ottoman Rule in Yemen, 1849-1919, Brill, 2011, p. 80-83. [180]

Coussonnet Nahida. Les assises du pouvoir zaydite au XIIIe siècle. In: Revue du monde musulman et de la Méditerranée, n°67, 1993. Yémen, passé et présent de l'unité, sous la direction de Michel Tuchscherer . pp. 25-38. [181]


Ottoman Mosques In Sana'a, Yemen Archeological And Architectural Study une 2017Journal of Islamic Architecture 4(3):124 DOI: 10.18860/jia.v4i3.3533 Authors: Mohamed Ahmed 0.67Fayoum University [182]

L'eyalet du Yemen est une province (eyalet) de l'Empire ottoman qui a existé à deux reprises : après la conquête du sultanat mamelouk d'Égypte par Selim Ier en 1517, les Ottomans entreprennent une série d'expéditions navales dans la mer Rouge et l'océan Indien pour combattre l'expansion de l'empire maritime portugais puis étendent leur domination vers l'intérieur du Yémen historique qu'ils érigent en province entre 1538 et 1636, avec pour capitale Sanaa. La prospérité du pays est alors liée à la production de café dont la consommation se répand dans le bassin méditerranéen. Ils en sont chassés par l'expansion de l'imamat zaïdite des Rassîdes (en), d'obédience chiite. Au XIXe siècle, les Ottomans entreprennent une seconde conquête du Yémen et établissent en 1848 un nouvel eyalet du Yémen qui, par réforme administrative, devient en 1872 le vilayet du Yémen : il reste sous souveraineté ottomane jusqu'à la Première Guerre mondiale où il devient un État indépendant, le royaume mutawakkilite du Yémen.

  • Gabor Agoston, Bruce Alan Masters, Encyclopedia of the Ottoman Empire, Facts on File, 2009, p. 602-603 [183]
  • Faruk Bilici, Le Canal de Suez et l'Empire ottoman, CNRS, 2019 [184]
  • Giancarlo Casale, The Ottoman Age of Exploration, Oxford University Press, 2010 [185], [186]
  • Patrice Chevalier, « Shaping Ottoman Rule in Yemen, 1872-1919 », Chroniques yéménites, 13 | 2006, : [187] ; DOI : [188]
  • Joseph von Hammer-Purgstall, Histoire de l'Empire ottoman, depuis son origine jusqu'à nos jours, Volume 6 [189]
  • Jane Hathaway, Karl Barbir, The Arab Lands under Ottoman Rule: 1516-1800, Routledge, 2013 [190]
  • Jane Hathaway, Tale of Two Factions, A: Myth, Memory, and Identity in Ottoman Egypt and Yemen, State University of New York, 2007, [191]
  • Jane Hathaway, "The Egyptian-Yemeni symbiosis reflected (or unreflected) in Ottoman-era chronicles" in Hugh N. Kennedy, The Historiography of Islamic Egypt: (c. 950 - 1800), Brill, Leiden, 2001, [192]
  • Thomas Kühn, Empire, Islam, and Politics of Difference: Ottoman Rule in Yemen, 1849-1919, Brill, 2011 [193]
  • Conrad Malte-Brun, Géographie universelle de universelle de Malte-Brun: revue ..., Volume 2 [194]
  • Bruce Masters, The Arabs of the Ottoman Empire, 1516-1918: A Social and Cultural History, Cambridge University, 2013 [195]
  • Eric Tagliacozzo (dir.), Asia Inside Out, Harvard University, 2015 [196]

Biblio Amérindiens d'Argentine

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  • Alejandro de Belmar, Les provinces de la fédération Argentine et Buenos-Ayres, Paris, 1856 [197]
  • Henry de la Vaulx, A travers la Patagonie, du Rio-Négro au détroit de Magellan. In: Journal de la Société des Américanistes. Tome 2, 1898. pp. 71-99 [198]
  • Gianni Hochkofler, Sur le voyage en Patagonie. In: Le Globe. Revue genevoise de géographie, tome 142, 2002 [199]
  • Sabine Kradolfer, Les autochtones invisibles ou comment l’Argentine s’est « blanchie », Les Cahiers ALHIM, 16 | 2008 : Etat et Nation II (20e siècle) [200]
  • Jean-Baptiste Mouttet, Julie Pacorel, La grande revanche: Les Amérindiens à la reconquête de leur destin, Autrement, 2013, [201]
  • Organisation internationale du travail, Convention (n° 169) relative aux peuples indigènes et tribaux, 1989 - Argentine - Demande directe (CEACR) - adoptée 2015, publiée 105ème session CIT (2016) [202]
  • Neuquén: Los pueblos originarios y los posteriores, partie I, partie II
  • International Work Group for Indigenous Affairs (IGWIA)Indigenous World 2020: Argentina, 11 mai 2020 [203]

Espagne dans la guerre d'indépendance des États-Unis

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La [Guerre anglo-espagnole (1779-1783)|guerre anglo-espagnole de 1779-1783] est

Préliminaires

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Le couple franco-espagnol

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Au milieu du

Opérations

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Tentative d'expédition en Angleterre (juillet - septembre 1779)

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Les Français voulaient, avant la fin de l'été,

Armée britannique dans la guerre d'indépendance des États-Unis

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British Army during the American Revolutionary War

Références

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  1. Marshall Cavendish Reference (2010). Illustrated Dictionary of the Muslim World. Marshall Cavendish. p. 149.

Germán Avé Lallemant

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Germán Avé Lallemant ou Germán Avé-Lallemant

Oeuvres

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  • La minería en la provincia de Mendoza: El Paramillo de Uspallata, P.E. Coni e Hijos, Buenos Aires, 1890 [204]
  • La clase obrera y el nacimiento del marxismo en la Argentina: selección de artículos de Germán Avé Lallemant, Anteo, 1974, [205]

Sources et bibliographie

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https://es.wiki.x.io/wiki/Germ%C3%A1n_Av%C3%A9_Lallemant


  • Thomas Adam, Germany and the Americas: Culture, Politics, and History, vol. 1, ABC Clio, 2005 [206]
  • Roberto A. Ferrari, Germán Avé-Lallemant: introcción a la obra científica y técnica de Germán Avé-Lallemant en la República Argentina (ca. 1835-1910), ICCED, 1993, [207]
  • Viktor Hantzsch, Avé-Lallemant, Robert. In: Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), t. 46, Duncker & Humblot, Leipzig 1902, p. 144–146. [208]

Le Monte argentin

Géographie

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Le Monte se trouve dans l'intérieur de l'Argentine,

Notes et références

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Sources et bibliographie

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  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Argentine Monte » (voir la liste des auteurs) dans sa version du .
  • World Wildlife Fund, Southern South America: Southern Argentina, stretching northward, [209]
  • W. Richard J. Dean, Nomadic Desert Birds: With 32 Tables, [210]
  • David W. Goodall, Evolution of Desert Biota, [211]
  • Ramsar, Lagunas de Guanacache, Desaguadero y del Bebedero, [212]

Articles connexes

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Alicia Daneri Rodrigo

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Alicia Daneri ou Alicia Daneri Rodrigo est une égyptologue argentine née en 1942.

Biographie

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Après des études à l'Université nationale de La Plata (Argentine) et à l'Université de Toronto (Canada), elle obtient son doctorat à l'Université de Buenos Aires. Elle enseigne l'histoire du Proche-Orient ancien aux universités de La Plata et de Buenos Aires[1].

Avec l'équipe du professeur canadien Donald Bruce Redford, de 1989 à 1991, elle participe à des fouilles à Karnak en Haute-Égypte puis, de 1992 à 2005, à Mendès (Tall al-Rub) dans le Delta. De 2004 à 2009, elle dirige l'Instituto de Historia Antigua Oriental de l'Université de Buenos Aires et sa publication, la Revista del Instituto de Historia Antigua Oriental. Elle est chercheuse honoraire à l'Université catholique argentine[2].

Spécialiste de la céramique, elle étudie le matériel trouvé lors des fouilles franco-argentines de l'UNESCO sur le site d'Aksha en Nubie. Elle publie plusieurs ouvrages sur la période héracléopolitaine (Première Période intermédiaire) et sur les relations commerciales entre l'Égypte antique, les régions du Sud et celles de la Méditerranée orientale[3].

Oeuvres

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  • Las dinastías VII - VIII y el Período heracleopolitano en Egipto. Problemas de reconstrucción histórica de una época de crisis. Anexos de la Revista de estudios de Egiptología: Colección Estudios. Buenos Aires, PREDE, 1992.
  • (es) Alicia Daneri Rodrigo, Relaciones de intercambio entre Egipto y el Mediterráneo Oriental (IV - I milenio a C.), Biblos, (ISBN 950-786-287-0, lire en ligne)
  • Antiguos contactos. Relaciones de intercambio entre Egipto y sus periferias (avec Marcelo Campagno), Buenos Aires, FFyL-UBA, 2004.

Notes et références

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  1. Alicia Daneri Rodrigo, Pontificia Universidad Católica Argentina, Santa María de los Buenos Aires.
  2. Alicia Daneri Rodrigo, Pontificia Universidad Católica Argentina, Santa María de los Buenos Aires.
  3. Alicia Daneri Rodrigo, Pontificia Universidad Católica Argentina, Santa María de los Buenos Aires.

Bibliographie

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  • Alicia Daneri Rodrigo, Pontificia Universidad Católica Argentina, Santa María de los Buenos Aires, mis à jour le 2 août 2018 [213]

Articles connexes

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