Utilisateur:Stefan Ivanovich/Bac à Sable

Douanier Rousseau

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Pays Ville Musée Œuvre
  Cologne Collection de Michael Zander (en)
  • Scène de guerre, 1888
  • Vue de Bois de Boulogne, 1895
  • Le signe comme peintre, 1903-1910
  Laval musée d'Art naïf et d'Arts singuliers
Paris musée d'Orsay `
musée de l'Orangerie
musée Picasso[1]
musée national d'Art moderne (Centre Pompidou)
Nice musée international d'art naïf Anatole-Jakovsky
  Prague Galerie nationale
  Bâle Fondation Beyeler
Winterthour musée des Beaux-Arts de Winterthour
Zurich Kunsthaus de Zurich
  Londres National Gallery
  Washington National Gallery of Art
The Phillips Collection
New York MoMA
Philadelphie Philadelphia Museum of Art
Chicago Art Institute of Chicago
San Antonio musée d'Art McNay
  Tokyo musée Artizon
  Buenos Aires musée national des beaux-arts
  • Portrait du père de l'artiste (vers 1905)

Barruel: arbre généalogique

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épicier père
Barruel
(?-?)
 

inconnue
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
épicier fils
Barruel
(?-?)
 

inconnue
 
Étienne-Marie
Barruel

(1749-1818)
 

Barruel
 

inconnue
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Jean-Pierre
Barruel

(1780-1838)
 

inconnue
 
 
 
 
 
 
 
Germain
Barruel

(1797—1863)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Jean-Joseph
Barruel
(?-?)
 
Marie-Anne
Maillet
(?—?)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Paul-Auguste
Barruel

(1841—1931)
 

inconnue
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Georges-Ernest
Barruel
(1873-?)
 
Louisa-Émilie
Cojean
(1879-?)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Paul
Barruel

(1901-1982)

L'anthroponymie se définit par l'étude des anthroponymes, c'est-à-dire des noms de personnes. Avec la toponomastique, il s'agit d'une des composantes théoriques principales de l'onomastique (étude de l'origine et de l'évolution des noms propres), elle-même sous-ensemble de la lexicologie.

Un anthropo-toponyme1 est un toponyme issu du nom d’une personne. L'étude de ces noms fait partie de la toponymie (étude des noms propres désignant un lieu), sous-branche de l'onomastique2.

Base Groupement N Groupement L Groupement XL
anthroponymie
(noms de personnes)
onomastique
(noms propres)
lexicologie
(tous les mots)
Linguistique
toponymie
(noms de lieux)
phonétique, à détailler phonétique linguistique oralesi ça existe
phonétique, à détailler
gram S1 gram N1 grammaire

Louise-Félicité de Kéralio

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Stefan Ivanovich/Bac à Sable

Louise-Félicité Guynement de Kéralio, appelée parfois Louise Robert, est une femme de lettres française. Elle est la première femme qui a fondé un journal en France pendant la Révolution française [2]. Née le à Paris, elle meurt le à Bruxelles.

Distinguée en tant que femme[évasif] par son action politique résolue[évasif], elle est souvent considérée comme une précurseuse du féminisme[Par qui ?] ; plusieurs historiens et historiennes[Qui ?] contestent ses prises de position sur la place de la femme dans la société[Quoi ?] [3],[4].

Ascendance et famille

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Louise-Félicité nait le à Paris. Ses parents, Françoise Abeille (1727-1795) et Louis-Félix Guynement de Kéralio (1731-1793), ne sont pas alors mariés. Ils le feront quelques mois plus tard, dans l'église parisienne de Saint-Jean-en-Grève, et pourront dès lors baptiser Louise, qui a alors six mois. Le baptême a lieu le , à Saint-Jean-Baptiste [5],[6],[7], à Valence, où vivent alors le chirurgien du régiment d'Aquitaine où servait le père de Louise, et son épouse, la marraine de Louise[réf. souhaitée]. Par sa mère, Louise est petite-fille de Joseph Abeille[8] et donc nièce de Louis-Paul Abeille. Par son père, homme de lettres et professeur à l'École militaire, Louise est nièce d'Auguste et Agathon de Keralio.

 
 
François Fiacre
Guinement
 
Marguerite Rose
Bodin
 
 
 
 
 
Joseph
Abeille

(1673-1756)
 
Madeleine
de Labat
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Agathon Guinement,
chevalier de Keralio

(1723-1788)
 
Auguste Guy
Guinement de Keralio

(1715-1805)
 
Louis-Félix
Guynement de Kéralio

(1731-1793)
 
 
 
Marie-Françoise
Abeille

(1727-1795)
 
Louis Paul
Abeille

(1719-1807)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Louise-Félicité
de Keralio
(1756-1822)

Avant la Révolution : historienne, traductrice, écrivaine et libraire

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Louis-Félix poursuit une carrière intellectuelle et éditoriale, et enseigne à l'École militaire. Sa fille marche rapidement sur ses traces[9]: dès 1772, alors qu'elle a à peine 16 ans, elle traduit Les nouveaux extraits des mémoires de l’Académie de Sienne. Suivent d'autres traductions, des recueils, et une fresque de l'histoire anglaise.

En 1783 paraît son premier ouvrage personnel, où elle rend un vibrant hommage à son père et ses qualités intellectuelles. En 1786, c'est dans le deuxième livre paru sous son nom, Collection des meilleurs ouvrages françois, composés par des femmes, dédiée aux femmes françoises, qu'elle rend hommage à sa mère, traductrice et écrivaine[10]/[8].

En 1773, un mariage est envisagé avec Bernardin de Saint-Pierre, mais n'a pas lieu, celui-ci échouant à obtenir un poste à l'École royale militaire.[réf. nécessaire]

Entre octobre 1777 et avril 1782, elle fréquente la cour de Versailles.[réf. nécessaire]

À partir de 1786, elle fait paraître une Histoire d'Élisabeth Ire, reine d'Angleterre. Elle y affirme qu'Élisabeth est une grande reine, qui possède « tous les traits d’un caractère mâle »[8]. Dans le Mercure de France de juin 1787, Jacques Mallet du Pan commente « Jusqu'ici nous n'avions pas vu en France d'historienne ; Mlle de Kéralio est, je pense, la première. »

Une société « pour exploiter un commerce de librairie », constituée le avec le libraire Jean Delagrange, est installée chez elle. (Louise et ses parent habitent alors au 17 rue de Grammont, depuis que la réorganisation de l'École militaire, en 1775, a privé Louis-Félix de son poste, et de son logement[9]) jusqu'à sa faillite trois ans plus tard — ses parents se portent alors garants pour les dettes[9].

Le , elle devient membre honoraire à l'Académie des sciences, lettres et arts d'Arras, à laquelle l'accueille son président, Maximilien de Robespierre [8],[11].

En 1788, elle entre à la Société patriotique bretonne, future Club breton, un an avant que son père rejoigne la société des Amis de la constitution, future club des jacobins[8].

Sous la Révolution : journalisme et engagement politique républicain

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Le journal

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Date Titre Épigramme Pages Événement / Notes
Journal d'État et du citoyen « Vivre libre ou mourir » 16 p. [12]
Le Mercure national — Journal d'État et du citoyen 72 p. [8]
Le Mercure national et Révolutions de l’Europe 32 p. En septembre, fusion avec Les Révolutions de l'Europe d’Antoine Tournon, qui quitte la rédaction en février 1791 pour fonder Le Mercure universel.
Le Mercure national et étranger - Journal politique de l’Europe tirage inconnu Le Liégeois Lebrun-Tondu se joint à la rédaction[8]. L'impression est quotidienne du 16 avril au 5 juillet.
Louise de Kéralio quitte le journal et le journalisme, suite à de nouveaux désaccords. De plus, les journaux se sont peu vendus, et l’aventure se termine par des dettes[10].

Quelques mois plus tard, le , naît sa fille Adélaïde.

Après le journal

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Louise de Kéralio anime un club républicain, d'abord chez ses parents, 17 rue de Grammont, puis au 2 rue des Marais-Saint-Germain et enfin au 10 rue de Condé. En 1898, Alphonse Aulard peut écrire « le parti républicain est né en 1791 sur le canapé d'une femme de lettres, où on a pu dire qu'il tenait tout entier jusqu'au 10 août 1792 ».

Le projet d'imprimerie qu'avec Louis Potier de Lille elle soumet le au Garde des Sceaux, est rejeté au motif que « les femmes ne peuvent diriger une imprimerie »[8].

Elle épouse Pierre-François-Joseph Robert, ardent cordelier, par contrat du [8],[13]. Elle signera dès lors ses articles Sœur Louise Robert, entendant sœur comme membre de la Société fraternelle de l'un et l'autre sexe.

En , elle publie dans son journal un article intitulé « Sur l'influence des mots et le pouvoir du langage », où elle propose d'introduire le tutoiement en signe de fraternité et de remplacer les titres de civilité Monsieur ou Madame par Citoyen et Citoyenne.

Elle participe à la Société fraternelle des patriotes de l'un et l'autre sexe, fondée en février 1790[10], et à la société des Indigents, fondée par Prudhomme en mars[10]. Son mari, dès , écrit « Le Républicanisme adapté à la France », qu'elle publie à ses frais[réf. souhaitée]. Elle combat l'esclavage sans appartenir à la Société des amis des noirs. Le , elle est en première ligne, lors de la fusillade du Champ-de-Mars, sur l'autel de la patrie.

Louise de Kéralio et le Mercure s’opposent au Cercle social où évolue notamment Etta Palm. Le Moniteur a appelé les membres du Cercle à apprendre aux femmes « à se renfermer dans leurs maisons, à s’y rendre utiles et agréables à leurs maris, à leurs pères, à leurs frères, à y nourrir, à y former leurs enfants ». Pour empêcher qu'Etta James soit admise à la Société fraternelle, Louise de Kéralio met en avant les accusations présentant Etta James comme espionne et mauvaise fille[10].

Le 6 août 1792, elle est attaquée par trois personnes qui tentent de lui enlever sa cocarde tricolore. Elle en vient à bout seule. Son récit, à la tribune des Jacobins[14], dans lequel elle parle de ses agreseurs comme des « honnêtes gens », alors qu'Aulard les identifie comme royalistes, pousse l'assemblée à rendre le port de la cocarde obligatoire pour tous, hommes et femmes, et non plus, comme c'étai alors le cas, pour les hommes uniquement. Dans la suite de son intervention, elle estime que les seules femmes à porter la cocarde devraient être les vraies citoyennes: les femmes mariées[8].

Politiquement très républicaine avancée, elle semble, quant à la place de la femme dans la société, très conservatrice. [15].

  • En février 1790, à un article que publie son journal, disant combien le divorce relève du droit naturel, elle fait ajouter, dans une note, que cet article n'élève qu'une « faible lumière jusqu’à une discussion sur des points de loi, contre des hommes faits pour en décider »[8].
  • Le 18 avril, un article appelle les femmes à voter aux élections municipales. Elle répond que {"|le plus grand bien que la constitution puisse faire, c’est d’écarter à jamais les femmes [du gouvernement]}} et entend assigner aux femmes leur place, le foyer, et leur rôle, l’éducation des enfants[8].

Après la Révolution : écrivain et châtelaine exilée en Belgique

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La famille de son mari est bien établie dans la région wallonne de Dourbes, où son oncle a acquis en 1779 une sieurie. À Matagne-la-Petite, à côté, se trouve un château que Louise et Pierre-François achètent en 1799 et habitent. En 1810, leur ruine les oblige à le vendre. Quelques années plus tard, lors des Cent-Jours, Robert est nommé sous-préfet de Rocroi. Ayant autrefois voté la mort du roi, la Seconde Restauration le fait s'exiler à Bruxelles, où il devient commerçant en alcools. Leur fille Adélaïde épouse le musicologue belge François-Joseph Fétis.

Œuvres et traductions

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  • 1772 (traduction du toscan) : Les nouveaux extraits des mémoires de l’Académie de Sienne
  • 1775 (traduction de l'anglais) : Essai sur les moyens de rendre les facultés de l’homme plus utiles à son bonheur
  • 1782-1784 (traduction du toscan, 4 volumes) : Histoire du grand-duché de Toscane sous le gouvernement des Médicis, de Riguccio Galluzzi (traduit avec Jean Baptiste Lefebvre de Villebrune)
  • 1776-1782 : Adélaïde ou Mémoires de la marquise
  • 1777-1780 (traduction de l'anglais) : Voyage dans les Deux-Siciles de Henry Swinburne[16]
  • 1785 : Voyage en Suisse
  • 1785-1786 : collaboration au journal Censeur universel anglais
  • 1786-1788 (sous le nom de Louise Félicité Robert): Histoire d'Élisabeth, reine d’Angleterre
  • 1786-1789, 14 volumes, Collection des meilleurs ouvrages françois, composés par des femmes, dédiée aux femmes françoises
  • s/d (traduction) : État des prisons, des hôpitaux et des maisons de France en 1788, de John Howard
  • 1789 : Observations sur quelques articles du projet de constitution de Monsieur Mounier
  • 1791-1792 : Les crimes des reines de France, depuis le commencement de la monarchie jusqu'à Marie-Antoinette
  • 1791 : Discours sur l’administration des hôpitaux (1791)
  • 1791 : Une réponse à Louvet
  • 1805 (traduction) : L’étranger en Irlande ou Voyage dans les parties méridionales et occidentales de cette île
  • 1806 (traduction) : Voyage en Hollande et dans le midi de l’Allemagne, sur les deux rives du Rhin
  • 1808 : Amélie et Caroline ou l’Amour et l’amitié
  • 1809 : Alphonse et Mathilde ou la Famille espagnole
  • 1810 : Rose et Albert ou le Tombeau d’Emma
  • 1810 : Éléments de construction


Postérité

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Hommage

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Notoriété

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Louise-Félicité de Kéralio peut difficilement être considérée comme féministe, car elle ne prône pas l'égalité des sexes. Son idéal politique est une société sexiste. Dans son projet, les femmes sont exclues de la sphère politique, elles sont assignées à la sphère domestique.

Par contre, elle est incontestablement une pionnière de l’activité politique féminine. Elle est la première femme à être rédactrice en chef d'un journal politique. Elle signe ses articles en son nom propre. Ses positions ne sont pas celles de son père ni de son mari. Elle demande l'intégration des femmes, par le port de la cocarde, dans la société politique en 1793[8]. Elle a été accusée, à tort très vraisemblablement, d'avoir écrit Les Crimes des reines de France, depuis le commencement de la monarchie jusqu'à Marie-Antoinette, publiés par L. Prudhomme, le plus violent pamphlet jamais écrit contre la présence des femmes au pouvoir, dont les deux éditions (1791, 1792) ont préparé l'opinion publique à l'exécution de la reine, et dont la réédition, de peu postérieure à l'évènement, l'a justifiée[18].

Annexes : Bibliographie, Liens, Notes

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Bibliographie

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  • Michelle Zancarini-Fournel, Les luttes et les rêves : Une histoire populaire de la France de 1685 à nos jours, Paris, Éditions La Découverte, , 995 p. (ISBN 978-2-35522-088-3), chap. 4 (« La Révolution française (1789 - 1799) »), p. 122
  • Jean François de Lacroix, Dictionnaire portatif des femmes célèbres contenant l’histoire des femmes savantes, des actrices & généralement des dames qui se sont rendues fameuses dans tous les siècles, par leurs aventures, les talens, l’esprit & le courage, t. 1, Paris, Belin libraire, (lire en ligne), p. 806-808
  • François-Alphonse Aulard, La Société des Jacobins : recueil de documents pour l'histoire du club des Jacobins de Paris : Tome 4, 1889-1897 (lire en ligne), p. 185
  • Prosper Levot, Biographie bretonne : recueil de notices sur tous les Bretons qui se sont fait un nom soit par leurs vertus ou leurs crimes, soit dans les arts, dans les sciences, dans les lettres, dans la magistrature, dans la politique, dans la guerre, etc., depuis le commencement de l'ère chrétienne jusqu'à nos jours, t. 2, Vannes, Cauderan, (lire en ligne), p. 4-7
  • Geneviève Mazel, Louise de Kéralio et Pierre François Robert : précurseurs de l'idée républicaine,
  • Annie Geoffroy, « Louise de Kéralio : traductrice, historienne et journaliste avant 1789 », dans Isabelle Brouard-Arends, Lectrices d'ancien régime, Presses Universitaires de Rennes, coll. « Interférences », , 81-88 p. (DOI 10.3917/dhs.040.0069, lire en ligne)
  • Annie Geoffroy, « Louise de Kéralio-Robert, pionnière du républicanisme sexiste », Annales historiques de la Révolution française, no 344 « La prise de parole publique des femmes sous la Révolution française »,‎ , p. 107-124 (DOI 10.3406/ahrf.2006.2910, lire en ligne)
  • Annie Geffroy, « Louise De Keralio, traductrice, éditrice, historienne et journaliste, avant 1789 », dans Isabelle Brouard-Arends et Marie-Emmanuelle Plagnol-Diéval (dir.), Femmes éducatrices au siècle des Lumières, (Actes du colloque de Rennes 2, 22-24 juin 2006), Rennes, Presses universitaires de Rennes, (lire en ligne), p. 103-112, note 3
  • Annie Geoffroy, « Les cinq frères Kéralio », Dix-huitième siècle, no 40,‎ , p. 69-77 (DOI 10.3917/dhs.040.0069, lire en ligne)
  • Geneviève Mazel, « Louise de Kéralio et Pierre François Robert : précurseurs de l'idée républicaine », Bulletin de la société d'histoire de Paris et d'Ile-de-France, 1989, p. 163-237 [Mme Mazel est une descendante directe de Louise de Keralio]
  • Christine Fauré, « Une histoire des femmes au XVIIIe siècle par Louise de Kéralio », Revue de la Bibliothèque Nationale de France, no 17, 2004, p. 61-64.
  • Hector J. Magotte, « Hubert Bonaventure Robert, prêtre et seigneur, monographie d'un ancien curé de Treignes (1755-1809)», Le guetteur wallon, 47e année, no 2, 1971.
  • Louis Atheunis, « Le conventionnel belge François Robert (1763-1826) et sa femme Louise de Keralio (1758-1822)», éditions Bracke, 1955.
  • Carla Hesse, « Devenir républicaine et historienne : Louise de Keralio-Robert », dans Histoires d'historiennes, études réunies et présentées par Nicole Pellegrin, Publications de l'université de Saint-Étienne, 2006, p. 203-224.
  • Alphonse Aulard, « Robert-Rhum », dans Études et leçons sur la Révolution française, 1909.
  • Alphonse Aulard, « Les origines du parti républicain », Revue de Paris, .
  • Jules Michelet, « Les femmes de la révolution : Mademoiselle Kéralio (Madame Robert)  », 1855.
  • Raymonde Monnier, « Le républicanisme avant la République. François Robert et le cercle du Mercure national», dans Républicanisme, patriotisme et Révolution française, Paris, L’Harmattan, collection Logiques historiques, 2005.
  • Claire LeBrun-Gouanvic, « Mademoiselle de Keralio, commentatrice de Christine de Pizan au XVIIIe siècle, ou la rencontre de deux femmes savantes », dans Christine de Pizan. Une femme de science, une femme de lettres, ouvrage collectif sous la direction de Juliette Dor et Marie-Elisabeth Henneau, Paris, H. Champion, 2008, 356 p.,
  • Sabine Juratic, « Trois polygraphes face aux libraires à la fin du XVIIIe siècle : Pierre-Joseph Buc’hoz, Nicolas Rétif de la Bretonne et Louise-Félicité de Keralio », dans L'écrivain et l'imprimeur, ouvrage collectif sous la direction de Alain Riffaut, Presses universitaires de Rennes, 2010, p. 246-261. Numérisé

Liens externes

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Notes et références

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  1. Les œuvres du douanier Rousseau exposées ici proviennent de la collection personnelle de Pablo Picasso.
  2. auteur inconnu, « Bibliothèque des femmes célèbres », sur Collège Guy de Maupassant, à Fleury sur Andelle (consulté le )
  3. Christine Fauré, « La naissance d'un anachronisme : "le féminisme pendant la Révolution française" », Annales historiques de la Révolution française, no 344,‎ , p. 198
  4. Raymonde Monnier, L'Espace public démocratique, Kimé, , p. 247
  5. « Registre paroissial de Saint-Jean de Valence 1750-1760, vue 271/379, 19 janvier 1757, baptême. », Bulletin de la société départementale d'archéologie et de statistique de la Drôme, Archives départementales de la Drôme, vol. tome 3,‎ , p. 245 (lire en ligne)
  6. Mazel 1989, p. 236.
  7. Son acte de baptême précise: « ayant eu l’eau le jour de sa naissance »: Geoffroy, 2007
  8. a b c d e f g h i j k l et m Annie Geffroy, « Louise de Kéralio-Robert, pionnière du républicanisme sexiste », Annales historiques de la Révolution française, no 344,‎ , p. 107-124 (lire en ligne)
  9. a b et c Geffroy 2008.
  10. a b c d et e Geffroy 2006.
  11. « Robespierre préside la réception de Louise de Kéralio - L'ARBR- Les Amis de Robespierre », sur Les amis de Robespierre (consulté le )
  12. Zancarini-Fournel.
  13. Les témoins de ce mariage sont Louis Potier de Lille et Nicolas-Jean Hugou de Bassville. Le premier sera guillotiné le pour avoir participé à l'affaire des chemises rouges. Le second mourra assassiné à Rome le
  14. Aulard 1889.
  15. Pour Annie Geffroy, l’antiféminisme de Louise de Keralio est « une énigme, car sa pensée duelle-sexiste[Quoi ?] est en contradiction avec sa pratique, pionnière, de militante et de journaliste »
  16. Kéralio avait auparavant traduit un autre livre de Swimburne, (en) « The Courts of Europe at the Close of the Last Century, Volume 2 ». L'auteur frémit à l'idée que la même traductrice s'attaque à son dernier livre: « I remember enough of Mademoiselle Keralio's translation of my travels to make me tremble at seeing myself exposed to a second massacre. »
  17. « All. Louise-Félicite de Keralio »
  18. Viennot Eliane, "Retour sur une attribution problématique. Louise de Kéralio et les Crimes des reines de France", in Femmes des Lumières, recherches en arborescence, sous la dir. de Huguette Krief, Paris, Classiques Garnier, 2018, p.111-135