Utilisateur:Ruyblas13/Vatnahverfi
Vatnahverfi District des lacs Tasikuluulik Qeqertaasaq | |||||
Tatsip Kitaa, | |||||
Localisation | |||||
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Pays | Danemark | ||||
Pays constitutif | Groenland | ||||
Municipalité | Kujalleq | ||||
Ancienne colonie viking | Établissement de l'Est | ||||
Établissement humain | Ville | ||||
Protection | Patrimoine mondial (Kujataa au Groenland : agriculture nordique et inuite en bordure de la calotte glaciaire), inscrit 2017[1] | ||||
Coordonnées | 60° 50′ 43″ nord, 45° 21′ 45″ ouest | ||||
Superficie | 7 542 ha | ||||
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Internet | |||||
Site du Musée national du Danemark | (en) Jette Anneborg, « Norse settlement in Vatnahverfi, South Greenland ca. AD 985 – 1450 », sur le site du musée national du Danemark, Kobenhavn (consulté le ). | ||||
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Vatnahverfi, actuellement connu sous les noms de Tasikuluulik[2],[3], ou Qeqertaasaq[4], en inuit, était un district situé dans l'Établissement de l'Est — ou Eystribyggð, en vieux norrois et Kujataa, en langue inuite[4] — des nordiques Groenlandais et est généralement considéré par les archéologues et les historiens comme possédant les meilleures terres pastorales de la colonie orientale. Les Vikings s'installèrent à Vatnahverfi à la fin du Xe siècle et y pratiquèrent l'agriculture pendant près de 500 ans avant qu'ils ne disparaissent du district et de l'ensemble du Groenland, probablement au début du troisième quart du XVe siècle, vers l'an 1450, selon les sources écrites issues du Grœnlendinga saga — néanmoins les datations au carbone 14 effectuées sur des ruines groenlandaises mettent en évidence que l'île a été abandonnée par le peuple nordique qu'à la fin du XVe siècle, soit 50 ans après la date indiquée par cette source littéraire[5]. Son nom est grossièrement traduit par Lake District[6]. Le site de Vatnahverfi est mentionné, entre autres, dans le Landnámabók (le livre de la colonisation)[7].
Un total de 124 vestiges archéologiques — pour la plupart des ruines de fermes dont environ 72 % sont situés au dessous de 100 m d'altitude — ont été mis au jour sur le territoire de Vatnahverfi[5].
Géographie
modifierLe site s'inscrit dans la partie sud-est de l'établissement de l'Est. Il se déploie sur une superficie de 75,42 m2 en bordure du littoral du fjord de l'Igalikup Kangerlua (it) (ou Igaliku Fjord, Einarsfjord)[8],[9].
Vatnahverfi est localisé sur la côte sud-ouest du Groenland et peut être considéré comme une péninsule s'étendant du nord-est de la mer du Labrador jusqu'au glacier de Jespersen, à environ 60 km à l'intérieur des terres, glacier qui recouvre environ 500 km2. Le territoire de Vatnahverfi trouve son emplacement entre Einarsfjord (aujourd'hui le fjord et la colonie située à la pointe du fjord s'appellent tous les deux Igaliku) et Hrafnsfjord (actuelle localité d'Alluitsoq) et est distant d'environ 500 km du fjord de Nuuk. Le cœur de la péninsule (coordonnées : 60° 50′ 52″ N, 45° 23′ 24″ O) se trouve à environ 140 km au nord-ouest du Cape Farewell, l'extrémité sud du Groenland[5].
Le territoire du site s'étend de la plaine d'Igaliku Kujaleq, au nord-est, pour s'étrécir sur une largeur de 6 à 3,5 km le long des côtes du fjord d'Igaliku, au sud-ouest[8],)[10].
Toponymie
modifierLe toponyme de Vatnahverfi est composé du terme "Vatnah-", renvoyant à la notion d'eau et du terme "-hverfi", mot qui peut faire à la fois référence à un « groupe de fermes », à une vallée ou encore une dépression topographique[5].
Vatnahverfi est également connu sous les termes de district des lacs, ce nom faisant références aux nombreux lacs et rivières évoluant sur son territoire[5].
En inuit le toponyme de Vatnahverfi est actuellement connu sous le terme de Tassikuluulik, ou alternativement, sous le nom de Qeqertaasaq[11].
Histoire
modifierLes sources littéraires médiévales, qui placent l'installation des Vikings au Groenland en 985-986, ont été récemment corrélées par la datation au carbone 14 : ce procédé a permis de mettre en évidence que ce peuple nordique s'est installé sur l'île danoise vers l'an mil[5].
Colonie des Vikings
modifierDurant la période norroise, Vatnahverfi a été initialement colonisé par Thorvald Ásvaldsson, le père d'Erik le Rouge qui l'a accompagné lors du grand exode d'Islande dans les années 980[13],[12]. La Saga des Groenlandais indique que « les hommes qui sont partis à l'étranger (en exploration, en exil) avec Erik ont pris possession de terres au Groenland » et inclut dans sa liste un homme appelé Hafgrim, personnage mentionné dans le passage du recueil médiéval sous les termes norrois : « Hafgrímsfjörð og Vatnahverfi »[14],[15]. Une mention similaire est également indiquée dans le Landnámabók[16]. Outre le personnage d'Halfrim accompagnant Erik le Rouge, la saga des Groenlandais et le Landnámabók citent également Styr Storgrimsson, Thorbjorn Vivilson, Eyul Svinoe Einar, Arnlaug, Helge (ou Elgi) Thorbrandsson, Herjolf, Hrafn, Sœlve (ou Solvi), Siglu, Ketil, Thorbjornglora, et Alpta[17],[18],[19].
- (à wikif et scratch et réf.)
Erik et ses parents établissaient habituellement leurs fermes loin de la mer du Labrador, préférant les têtes intérieures des fjords du sud-ouest du Groenland où la température était plus douce et la terre mieux adaptée à leur mode de vie pastoral. C'était en grande partie le cas à Vatnahverfi, avec la majorité de ses propriétés situées dans la moitié nord de la péninsule à 30 km ou plus de la mer ouverte (bien que les fjords leur aient donné un accès facile). Un point de différence avec Vatnahverfi à cet égard est que beaucoup de ses fermes étaient également situées à l'intérieur des terres sur les lacs et les rivières plutôt que seulement sur les fjords, comme c'était généralement le cas dans d'autres districts. Les archéologues ont identifié les restes de 50 fermes nordiques dans Vatnahverfi seulement, comprenant 10% des fermes connues dans l' établissement oriental dans son ensemble. (nota : selon l'Icomos, le bien patrimonial de Vatnahverfi regroupe 19 sites archéologiques, 6 fermes et un monument classé[11].)
La plus grande concentration de fermes de Vatnahverfi se situe entre Hafgrimsfjord et Austfjord (deux branches d'Einarsfjord) dans la partie nord-ouest de la péninsule. Hafgrim lui-même s'est probablement installé à la tête du fjord de son homonyme, où l'on peut encore voir les ruines d'une grande ferme. Lui et ses descendants auraient été considérés comme les chefs de facto du district. Le homestead comportait également une petite église, considérée par Helge Ingstad comme l'église de Langanes décrite dans la Saga d'Einar Sokkeson[20],[21] (et et également citée dans la Fóstbrœðra saga[6]. La région est appelée Eqaluit (« place du saumon ») par les Inuit du Groenland modernes[22]. [http://www.nabohome.org/postgraduates/theses/ckm/CKM_PHD.pdf ok ; ok doc en biblio ; ok; ok ; [http://dqbglhnbfffy1.cloudfront.net/fileadmin/user_upload/feltrapporter/Vatnahverfi_Greenland_2007_Report_Smiarowski.pdf
La zone située près de la tête de l'Austfjord (aujourd'hui appelée Søndre Igaliku) plus au nord était aussi un important centre de Vatnahverfi, sans doute à cause de sa proximité et son accès facile à pied ou en bateau de Garðar, l'actuelle village d'Igaliku[23],[24],[25] et distante d'environ 15 km (précision ?) en direction du nord-ouest, où les bâtiments du diocèse et du parlement d'Althing locaux étaient implantés[26],[24],[27]. Comme à Hafgrimsfjordchurches, il y avait une petite église à Austfjord, appelée Undir Hofdi. Un morceau d'argile et de verre fondus par la chaleur trouvé dans les ruines de l'église suggère qu'il a été brûlé à un moment donné, comme cela a été le cas avec les grandes églises de Brattahlid , Gardar et Herjolfsnes ici. https://notendur.hi.is/sjk/JEN1_2015.pdf [28]
Les fermes du district semblent avoir été assez riches et productives. Les fouilles ont révélé que les colons scandinaves de Vatnahverfi élevaient des bovins, des moutons, des chèvres et des cochons, et domestiquaient également des chevaux et des chiens[29].
Durant le Royaume de Norvège possédait une propriété, connue sous le nom de Kongsgården (ou Króksfjaðeiðr) et située à l'extrémité du Hrafnsfjord (ou Rafnsfjord) dans un territoire appelé Foss (signifiant "cascades"), une zone qui, à cette époque, était considéré comme une riche piste de saumons[30],[31],[32],[33]. La propriété de Foss est mentionnée par l'explorateur Dano-norvégien Peder Olsen Walløe (en) et dans un texte du moine bénédictin Søsterkloster[34],[35]. Les ruines du bâtiment, qui trouvent leur emplacement sur le site archéologique Ø 70, ont été découvertes en 1896, puis excavées et fouillées dans les années 1960, 1970, et 1980. Les vestiges se présentent sous la forme d'un rectangle de 5 × 10 m. Les murs sont arasé à une hauteur de 2 m[30].
Les nombreux vestiges de bâtiments de type shielings ont mis en évidence que l'activité de transhumance était l'une des principales composantes de l'économie des colons nordiques de Vatnahverfi. En outre, bien que le site est établi vers 985, de récentes recherches paléoenvironnementales et paléopalynologiques ont permis de dater la construction des premiers shielings entre 1050 et 1150. Les résultats de ces mêmes études, via les variations observées dans les diagrammes polliniques indiquent que la production fourragère a connu un développement significatif entre 1225 et 1325. Pour les archéologues, cette intensification pourrait être corrélée avec un accroissement de population et un développement de l'occupation des basses vallées de Vatnahverfi au cours de cette période. Une nette diminution de l'impact environnementale daté de 1300-1390 (datation calibrée), élément observé via les fossiles polliniques recueillis au sein des différents vestiges de agricoles de Vatnahverfi, suggèrent une baisse de l'activité des shielings et de la transhumance à cette période. Ces établissement agraires ont probablement été abandonnés autour de 1325–1415 (âge calibré)[36].
Vatnahverfi dans les sources littéraires et historiques
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En complément des références issues de la Saga des Groenlandais et du Landnámabók Vatnahverfi aurait été probablement le cadre probable d'un événement décrit dans la Saga d'Einar Sokkason, où le protagoniste a tué un marchand norvégien lors d'un banquet avec l'approbation tacite de l'évêque de Gardoar Arnaldur (ici ; là ; peut-être ici. Un prêtre norvégien nommé Ivar Bárdarson (ou Ivar Bårdsson), qui vivait dans la colonie au milieu du XIVe siècle en tant que représentant de l'archidiocèse de Nidaros et de la couronne norvégienne, notait dans son récit intitulé Description du Groenland[37] que les lac du district offrent d'excellentes possibilités de pêche dans les lacs du district[38](d'après ceci : https://www.researchgate.net/profile/Paul_Ledger/publication/253342011_Norse_landnam_and_its_impact_on_the_vegetation_of_Vatnahverfi_Eastern_Settlement_Greenland/links/00b7d526fc78287ab7000000/Norse-landnam-and-its-impact-on-the-vegetation-of-Vatnahverfi-Eastern-Settlement-Greenland.pdf). Bárdarson a également fait référence à une île nommée « Renøe » (île de Caribo), qui était considérée comme une ferme de rennes épiscopale appartenant à l'évêché de Gardar(ok page 50)[39] (here. Les archéologues estiment que ce territoire îlien pourrait correspondre à ce qui est actuellement connu sous le toponyme d'Akia (ok page 50, une île à environ 26 km au large de Hafgrimsfjord en direction du sud-ouest (id ok ici sur d'autres passage). Le clerc norvégien décrit également une église qu'il mentionne sous les termes d'Undir Høfda. Néanmoins, les fouilles archéologiques ont mis en évidence que le bâtiment décrit par Báradson, compte tenu des détails fournis par le prêtre, est probablement l'église construite à Igaliku, autrement dit celle de Gardoar[37],[40].
Contact avec les Autochtones
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Bien que diverses branches de Paléo-Esquimaux aient occupé le Groenland dès 2500 av. J.-C., elles auraient presque entièrement abandonné l'île au moment de l'arrivée des Scandinaves. Vers l'an mil, l'optimum climatique médiéval est alors en pleine vigueur et aurait rendu les zones de peuplement scandinaves sur la côte sud-ouest particulièrement peu attrayantes pour les chasseurs-cueilleurs arctiques. En fait, on croit que le premier contact des Scandinaves avec les Autochtones nord-américains n'était pas du tout au Groenland, mais plutôt avec les Béothuks de Terre-Neuve décrits dans The Greenlanders Saga et Erik the Red's Saga (! + artefacts méso, age bronze à détailler et approfondir https://books.google.fr/books?id=Ty8zthW4HjAC&pg=PA90&lpg=PA90&dq=setur+Greenland&source=bl&ots=fHpp7O5BzE&sig=3WgGy9e4qpNSseYBqTpkMYDjVcI&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiLyujFn9PZAhWIDMAKHUPxAnMQ6AEIHDAI#v=onepage&q=setur%20Greenland&f=false. Les générations suivantes de Norse Greelanders auraient probablement commencé à rencontrer des Inuit thuléens dans les districts de chasse de Norðr Setur ou Nordseta, (très au nord de leurs colonies), où l'on pouvait se procurer de l'ivoire de morse et de narval[41],[42]. En 1949, sur le site Ø 64, a été découverte une poignée d'arme fabriquée dans de la défense de morse. Cet artefact a été identifié comme étant de culture thuléenne[41]. Les Thuléens finirent par arriver dans les zones de peuplement scandinaves, car le petit âge glaciaire leur permit d'augmenter leur aire de répartition méridionale, à une époque où la présence scandinave au Groenland touchait à sa fin. Les histoires orales des Inuit se rapportent à des exemples d'amitié et d'hostilité entre les deux peuples[26],[41].
source 1 ; [http://aura.abdn.ac.uk/bitstream/handle/2164/5644/Ledger_et_al_2013_Mountain_Farm_paper_final_version_.pdf?sequence=1 source 2] ; source 3 ; source 4 ; (en) « Greenland Inuit : Early History », dans Encyclopedia of the Arctic (lire en ligne). ; mmouais ; là
Disparition
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Contact très probables avec les inuits de la culture de Dorset à Norðursetur, terres de chasses du morse[43].
Après avoir vécu pendant près d'un demi-millénaire, le sort exact des colons nordiques à Vatnahverfi et dans le reste du Groenland reste inconnu, bien que plusieurs facteurs aient probablement été impliqués. Le mode de vie pastoral des Groenlandais aurait été sérieusement mis à mal par le début du Petit âge glaciaire, beaucoup plus que leurs homologues européens. Les analyses par concentration isotopique du strontium, du 13C et du 13N ainsi que les analyses ADN fossile des restes osseux mis en évidence sur les différents sites des établissements de l'Est et de l'Ouest ont révélées que les protéines de mammifères marins - en particulier celles des phoques - des Groenlandais nordiques des dernières générations connues sont devenues de plus en plus importantes dans leur alimentation, y compris dans les zones pastorales comme Vatnahverfi, tels qu'à Igaliku Kujaleq — site archéologique no Ø 66, dans la nécropole d'Undir Höfða, où plus de 15 squelettes ont été exhumés, alors que les restes datant de la période de colonisation sous Erik le Rouge montrent que la majeure partie de leur régime alimentaire était basé sur les cultures agricoles (l'exploitation de la terre)[45],[46],[44],[47],[48],[43],[49],[50]. D'autres théories incluent la possibilité de conflit avec les thuléens[44] ou aient fait l'objet d'incursions de pirates (formule : l'objet de piraterie)[51]. Une autre hypothèse suggère que les populations nordiques de l'établissement de l'Est, y compris celles établies à Vatnahverfi, économiquement dépendantes des importations continentales via le transport maritimes, auraient été les « plus isolées des communautés chrétiennes occidentales » et auraient été fortement impactées par la faiblesse des contacts outre Groenland[44]. Rien n'indique, d'après les recherches archéologiques ou l'analyse des restes humains exhumés, que les scandinaves se soient mariés avec les inuits de Thulé ou aient adopté leur mode de vie[44]. En outre, aucun document historique danois, islandais ou norvégiens suggère un exode des nordiques hors du Groenland et un retour en Islande ou en Norvège[51].
(à déplacer autre section) Une tête de harpon de culture dorsétienne d'environ 3 cm de large et dont le type de conception est attribué aux XIe – XIIe siècle, a été retrouvée dans la partie méridionale de Vatnahverfi[44].
Une poignée d'outil agricole (un élément de semoir), conçue dans de la défense de morse a été recueillie au sein des vestiges d'une ferme nordique de Vatnahverfi. Cet objet, d'environ 7,5 cm de long, porte une gravure représentant un mammifère marin[44].
- Récap' Sites archéolo[44]
- Les sites nordiques
- Ø 67 : Qorlortukasik, petit établissement agricole moderne, 7 vestiges mis au jour.
- Point no 5500, petite ferme, 8 vestiges exhumés en 2015
- Ø 172 : Tatsip Ataa Killeq, grand établissement agricole, 21 vestiges excavés en 2007, puis en 2009 et 2010.
- Point no 5513, bâtiment isolé, 1 vestige
- Ø 210 : Tatsip Ataa Kangilleq, 7 vestiges, établissement de type shieling
- Ø 76C : Qeqertarooq, 3 vestiges, bâtiments annexes
- Ø 76a : Tasersuaq, 5 vestiges, bâtiments annexes, dépendances
- Ø 76 : Qanisartuut, grande ferme, 21 vestiges mis au jour
- Ø 76b : Qanisartuut, 2 vestiges bâtiments annexes
- Point no 5512, 1 vestige identifié, bâtiment annexe
- Ø 65 : Atikerleq, établissement agricole de taille moyenne, 12 vestiges mis au jour
- Ø 71a : Saqqataa Tasia, petite ferme comportant 9 vestiges
- Ø 171 : Tasilikulooq, ferme de taille moyenne, 15 vestiges mis au jour
- Ø 71N : Saqqaata Tasia, établisement agricole de taille moyenne, 15 vestiges mis au jour, site excavé en 1949
- Ø 71S : Saqqaata Tasia, ferme de petite taille, 7 vestiges
- Ø 69 : Timerliit, ferme de taille moyenne, 12 vestiges
- Ø 68 : Timerliit, ferme de taille moyenne, 11 vestiges exhumés en 2008
- Ø 169 : Amikitap Tasia, établissement de type Shieling, 4 vestiges mis au jour
- Ø 66 : Igaliku kujalleq (Undir Höfða), cimetière, église et grand établissement agricole, 31 vestiges, découvert et fouillé en 1880 par Gustav Holm, autres campagnes de prospections en 1894 par Daniel Bruun, en 1910, en 1926, en 1935 par Aage Roussel (en), en 1939 et à la fin des années 1940 par Christian Vebæk et campagne de 2006-2008 par Christian Koch Madsen.
- Site archéologique Inuit
localisé au point no 5514, à Tatsip Ataa Killeq, comporte une tombe, un artefact (piège à renard) et un élément appartenant à une hutte[52].
Après l'abandon de Vatnahverfi, le danois Andreas Egede a été le premier à s'établir et à construire une ferme moderne dans la localité de Igaliku Kujaleq en 1939[53]. En 1965, le territoire de l'ancien établissement de Vatnhaverfi comprenait 6 familles et 38 habitants. En date du , la population de l'actuelle Tasikuluulik s'élevait à 19 habitants répartis sur 6 fermes. Les statistiques de l'élevage à Tasikuluulik font état de 3,265 moutons, 45 chevaux et d'un cheptel composé de 27 têtes de bovins en 2014[44]. Tassikuluulik recouvre une superficie d'environ 150 km2[53], dont 75,42 km/2 de bien patrimonial[44]. Température moyenne au mois de juillet : 10,2 °C[53].
Les données historiques suggèrent que les navires en provenance d'Europe sont arrivés moins fréquemment en raison de l'aggravation des conditions de mer[44]. La Couronne norvégienne et l'église catholique romaine de Nidaros (Norvège) ont fini par abandonner la colonie[44], même si certains papes étaient conscients de la situation. Dans une lettre datée du , le pape Nicholas V écrivit à propos du diocèse du Groenland (« une région située à l'extrémité de la terre[54] », déplorant qu'il n'ait pas eu d'évêque résident depuis une trentaine d'années. Ces préoccupations ont été reprises dans une lettre émise par le pape Alexandre VI (1492-1508) et datée des premières années de son pontificat (années 1490, fin du XVe siècle, qui croyait qu'aucune communion n'avait été célébrée au Groenland depuis un siècle, et que l'île n'avait été abordée ou accostée par aucun navire depuis 80 ans[55]. Cependant, même après que la colonie ait été laissée à l'abandon l'Église, le titre vide « Évêque de Gardar » continua à être détenu par une succession d'au moins 18 individus jusqu'au XVIe siècle aucun d'eux ne visitant leur diocèse nominal et seulement un d'entre eux, le bénédictin Mattias Knutsson, nommé évêque par le pape Innocent VIII en 1492, aurait exprimé le désir de le faire[56] (ou ici : https://www.jstor.org/stable/25011635 ; https://www.jstor.org/stable/25011635)
Certains sites de Vatnahverfi donnent des indices sur le sort de ses habitants nordiques. Comme de nombreux établissements nordiques et leurs dépendances[57] ici, une ferme située à quelques kilomètres de l'Austfjord, localisée au site Ø 64c (site fouillé en 1943 par l'archéologue C. L. Vebæk), a été recouverte de couches de sable, enfouissant ainsi les vestiges jusqu'à une profondeur 4 m de profondeur, ce qui suggère que les pratiques agricoles et la déforestation nordiques ont laissé des zones vulnérables à l'érosion et à la désertification[58],[59] (https://www.researchgate.net/profile/Paul_Ledger/publication/253342011_Norse_landnam_and_its_impact_on_the_vegetation_of_Vatnahverfi_Eastern_Settlement_Greenland/links/00b7d526fc78287ab7000000/Norse-landnam-and-its-impact-on-the-vegetation-of-Vatnahverfi-Eastern-Settlement-Greenland.pdf). Un site abritant les vestiges d'une autre ferme, situé à proximité de Qorlortorsup, dans la partie est de Vatnahverfi a délivré un fragment de cloche d'église (site 64a de la ferme ?), l'un des artefacts récupérés était un morceau d'une cloche de l'église Qorlortorsup (https://www.academia.edu/32903492/Special_Issue_2_Norse_Greenland_-_Selected_Papers_from_the_Hvalsey_Conference_2008) ce qui suggère que les Scandinaves ont continué à vivre au Groenland après la destruction de certaines églises ?? . Dans une autre grande ferme située à mi-chemin entre Hafgrimsfjord et Austfjord (site 167), les archéologues ont trouvé les restes d'un Groenlandais nordique solitaire qui semble s'être couché et mourir à l'entrée de la maison, l'implication étant qu'il n'y avait personne d'autre part pour l'enterrer ??. Re- Les fouilles entreprises durant la campagne de 1948-1950 au sein des vestiges de la ferme (site E 167), dénommée la ferme d'Abel[60], ont permis d'exhumer les restes osseux — plus précisément les os pariétal, occipital, sphénoïde,temporaux et maxillaire, ce dernier comportant encore 6 molaires[61] — d'un nordique. Cet individu âgé de 20-25 ans[61], retrouvé au niveau du seuil de l'entrée du bâtiment, n'a fait l'objet d'aucun rite d'enterrement. Compte tenu de la datation de ces restes, les archéologues estiment que la présence de ce défunt à l'entrée de son habitation, isolé et non-enterré, marque, ou met en relief, la disparition des colons nordiques de Vatnahverfi vers la fin du XVe début du XVIe siècle[62],[61],[63][64]. Les ruines des bâtiments agricoles du site E 167 (ou Ø 167, ont également délivré des fragments de vaisselle fabriquée en bronze, d'autres faites de céramiques (poteries dont le matériau de base est la stéatite[61], des artefacts à usage domestique confectionnés en fer et une pièce de poterie rhénane, le tout issu d'importations. Compte tenu de leur datation, la présence de ces mobiliers d'importation au sein du site E167 met en évidence des contacts entre les nordiques de Vatnahverfi et les européens continentaux durant le XVe siècle[62],[61]. ici, p 169 et 241] (à màj avec les docs archéos.
Époque moderne
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Après l'abandon de Vatnahverfi, le danois Andreas Egede a été le premier à s'établir et à construire une ferme moderne dans la localité de Igaliku Kujaleq en 1939[53]. En 1965, le territoire de l'ancien établissement de Vatnhaverfi comprenait 6 familles et 38 habitants. En date du , la population de l'actuelle Tasikuluulik s'élevait à 19 habitants répartis sur 6 fermes. Les statistiques de l'élevage à Tasikuluulik font état de 3,265 moutons, 45 chevaux et d'un cheptel composé de 27 têtes de bovins en 2014[44]. Tassikuluulik superficie d'environ 150 km2[53] et longueur 75,42 km[44]. Température moyenne au mois de juillet : 10,2 °C[53].
Alluitsup Paa, anciennement connue sous le toponyme inuit d'Agdluitsup pâ et le nom danois de Sydprøven[65],[66], Alluitsoq, localité située à la tète du Hrafnsfjord, et Eqalugaarsuit près d'Igaliku et établie sur la partie orientale du Einarsfjord, reflétant un modèle de la culture thuléenne - et les Groenlandais modernes en sont descendus - préférant généralement l'océan à la mer[30]. Les colonies modernes dans ce que les Scandinaves considéraient comme le district de Vatnahverfi sont implantées aux extrémités des fjords plutôt qu'à leurs embouchures. Les zones de Vatnahverfi les plus favorisées par les Scandinaves sont moins peuplées, mais sont toujours utilisées par les Groenlandais modernes, principalement pour l'élevage ovin et, dans une moindre mesure les cultures agricoles. Tout au long de l'histoire moderne du Groenland, les anciens noms de lieux nordiques ont été largement remplacés par les noms inuits[30], mais le toponyme de "Vatnahverfi" est encore utilisé aujourd'hui, et est encore actuellement mentionné sur les cartes modernes de la péninsule[15].
Vestiges
modifierLe seul site médiéval de Vatnahverfi mentionné dans les sources littéraires et identifié avec certitude est l'église d'Undir Høfdi (également connue sous les termes vieux norrois de Undir Høfda ou Undir Höfði[5]. Les ruines du bâtiment religieux ont été fouillées en 1926, puis ont fait l'objet d'une importante excavation en 1935[67],[68]. Ces deux opérations ont été menées sous la direction de l'archéologue historien et architecte danois Aage Roussel (en) [67],[68]. Les premières fouilles ont permis d'identifier les fondations et des maçonneries arasées. L'église se présente sous la forme d'un rectangle de 16 m de long sur 6 m de large[68]. Lors des investigations de 1926, trois squelettes ont été découverts dans les substructions de l'extrémité ouest du bâtiment et quatre autres, mesurant entre 145 et 150 cm de stature, ont été mis en évidence dans une tombe collective située entre 20 et 40 cm de profondeur et distante d'environ 4 m de la façade sud de l'église. Un cinquième squelette, d'une taille d'environ 180 cm, a été mis au jour sous ces quatre restes humains. L'aître se développe sur une longueur d'environ 27,5 m pour une largeur de 24.5[68]. Compte tenu des caractéristiques métriques du bâtiment religieux, la construction et l'utilisation de l'église ont été, dans premier temps (au début des années 1980), datées du milieu du XIVe siècle. Ultérieurement, la datation au carbone 14 des restes osseux a permis d'attribuer la construction du bâtiment entre 1275 et 1375[68].
Les vestiges d'une seconde église, aménagée d'une enceinte circulaire, sont mis en évidence en 1962, à proximité de l'Undir Høfdi[69].
Des morceaux de tonneaux comportant des traces de skyr, retrouvés dans des pièces de bâtiments construits à Vatnahverfi, indiquent que ces salles étaient probablement destinées à servir de cellier ou d'entrepôt de marchandises[70].
Pierres et objets runiques
modifierPlusieurs objets présentant des inscriptions runiques ont été retrouvées à Vatnahverfi. La plupart de ces artefacts ont été mis en évidence lors d'excavations réalisées en 1949 et 1950 sur les sites archéologiques Ø 70, Ø 71 et Ø 167. Une pierre, conçue sous la forme d'une poignée d'épée symbolique et portant l'inscription runique de Maria a été découverte et identifiée en 1986 sur le site Ø 171. Cet artefact, intitulée Handle of Wahlebone ou Gunnarr owns et inventoriée sous le numéro no 225 mesure 18 × 4,5 cm pour 1,8 cm d'épaisseur. Sur l'objet est inscrit les termes « Gunnarr á », signifiant "possessions de Gunnarr" ou "à Gunarr". Des analyses typographiques ont montré que lettre "g" et celle du "u" du terme "Gunnarr" sont ligaturées[71],[72]. à approndir et màj.
- Steate slab no 269 mesure 8,0 × 7,3 cm pour 1,7 cm d'épaisseur. Elle présente des motifs sur ses extrémités. Les termes de Bjarni (Magne, Magni) et (ang) y ont été retranscris.
Assemblage faunique
modifierSite Ø 64a | Site Ø 64c | Site Ø 66 | Site Ø 71N | Site Ø 71S | Site Ø 78a | Site Ø 167 |
---|---|---|---|---|---|---|
Canis lupus | Loup commun | 38 | 7 | |||
Crocuta spelaea | Hyène des cavernes | 17 | 2 | |||
Vulpes Alopex | Renard | 20 | 7 | |||
Ursus spelaeus | Ours des cavernes | 120 | 8 | |||
Ursus arctos | Ours brun | 2 | 1 | |||
Panthera leo spelaea | Lion des cavernes européen | 4 | 2 | |||
Felis silvestris | Chat sauvage | 3 | 2 | |||
Gulo gulo | Carcajou | 1 | 1 | |||
Coelodonta antiquitatis | Rhinocéros laineux | 124 | 12 | |||
Mammuthus primigenius | Mammouth laineux | 3540 | 28 | |||
Equus ferus | Cheval sauvage | 1423 | 27 | |||
Cervus elaphus | Cerf élaphe | 19 | 3 | |||
Rangifer tarandus | Renne | 1633 | 28 | |||
Bos taurus primigenius et Bison bonasus | Auroch et Bison d'Europe | 61 | 6 | |||
Sus scrofa | Sanglier | 8 | 1 | |||
Rupicapra rupicapra | Chamois | 2 | 1 | |||
Lepus | Lièvre | 27 | 3 | |||
- | Variétés de taxons aviaires | 13 | 8 | |||
Total | 7055 | 147 |
Assemblage faunique 2
modifierTaxon identifié | nombre de fossiles recueillis sur le site Ø 64a | Site Ø 64c | Site Ø 66 | Site Ø 71N | Site Ø 71S | Site Ø 78a | Site Ø 167 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Canis lupus | Loup commun | 38 | 7 | ||||
Crocuta spelaea | Hyène des cavernes | 17 | 2 | ||||
Vulpes Alopex | Renard | 20 | 7 | ||||
Ursus spelaeus | Ours des cavernes | 120 | 8 | ||||
Ursus arctos | Ours brun | 2 | 1 | ||||
Panthera leo spelaea | Lion des cavernes européen | 4 | 2 | ||||
Felis silvestris | Chat sauvage | 3 | 2 | ||||
Gulo gulo | Carcajou | 1 | 1 | ||||
Coelodonta antiquitatis | Rhinocéros laineux | 124 | 12 | ||||
Mammuthus primigenius | Mammouth laineux | 3540 | 28 | ||||
Equus ferus | Cheval sauvage | 1423 | 27 | ||||
Cervus elaphus | Cerf élaphe | 19 | 3 | ||||
Rangifer tarandus | Renne | 1633 | 28 | ||||
Bos taurus primigenius et Bison bonasus | Auroch et Bison d'Europe | 61 | 6 | ||||
Sus scrofa | Sanglier | 8 | 1 | ||||
Rupicapra rupicapra | Chamois | 2 | 1 | ||||
Lepus | Lièvre | 27 | 3 | ||||
- | Variétés de taxons aviaires | 13 | 8 | ||||
Total | 7055 | 147 |
Faune et flore
modifierFaune
modifierTableaux d'assemblage faunique
modifierTaxon identifié | Nombre de spécimens fossiles identifiés (en) sur le site Ø 64a | NSI du site Ø 64c | NSI du site Ø 66 | NSI du site Ø 68 | NSI du site Ø 71N | NSI du site Ø 71S | Site Ø 78a | NSI du site Ø 167 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Bos taurus (bovins) | 30 | 24 | 9 | 3 | 126 | 564 | 8 | 321 |
Equus caballus (chevaux) | 0 | 4 | 0 | 0 | 3 | 4 | 0 | 4 |
Canniis familiaris (chien) | 0 | 2 | 2 | 0 | 0 | 3 | 0 | 0 |
Sus crofa (sanglier d'eurasie) | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 5 |
Capra hircus (chêvre domestique) | 1 | 0 | 0 | 0 | 18 | 76 | 0 | 0 |
Ovis aries (mouton) | 3 | 3 | 0 | 0 | 24 | 148 | 0 | 0 |
Ovins et caprins divers | 16 | 9 | 11 | 3 | 263 | 1942 | 5 | 545 |
Rangifer tarandus (renne) | 6 | 5 | 0 | 0 | 2 | 82 | 1 | 24 |
Fragments de bois de cervidé | 0 | 1 | 0 | 0 | 10 | 12 | 0 | 0 |
Taxon identifié | Nombre de spécimens fossiles identifiés (en) sur le site Ø 64a | NSI du site Ø 64c | NSI du site Ø 66 | NSI du site Ø 68 | NSI du site Ø 71N | NSI du site Ø 71S | Site Ø 78a | NSI du site Ø 167 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Ursus maritimus (ours blanc) | 0 | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 |
Lepus arcticus (lièvre arctique) | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 2 | 0 | 2 |
Taxon identifié | Nombre de spécimens fossiles identifiés (en) sur le site Ø 64a | NSI du site Ø 64c | NSI du site Ø 66 | NSI du site Ø 68 | NSI du site Ø 71N | NSI du site Ø 71S | Site Ø 78a | NSI du site Ø 167 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Pagophilus groenlandicus (phoque du Groenland) | 6 | 11 | 4 | 3 | 33 | 193 | 7 | 52 |
Phoca vitulina (phoque commun) | 0 | 0 | 1 | 0 | 5 | 10 | 0 | 4 |
Pusa hispida (phoque annelé) | 0 | 1 | 0 | 0 | 0 | 1 | 0 | 2 |
Cystophora cristata (phoque à capuchon) | 16 | 12 | 0 | 1 | 10 | 80 | 7 | 22 |
Erignathus barbatus barabatus (phoque marin) | 0 | 0 | 0 | 0 | 4 | 7 | 0 | 1 |
Erignathus barbatus nauticus | 25 | 58 | 20 | 31 | 329 | 1811 | 28 | 427 |
Delphinapterus leucas (béluga) | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 |
Lagenorhynchus albirostris (dauphin à nez blanc) | 2 | 0 | 0 | 2 | 1 | 4 | 1 | 9 |
Odobenus rosmarus (morse) | 2 | 3 | 0 | 0 | 5 | 1 | 0 | 11 |
Taxon identifié | Nombre de spécimens fossiles identifiés sur le site Ø 64a | NSI du site Ø 64c | NSI du site Ø 66 | NSI du site Ø 68 | NSI du site Ø 71N | NSI du site Ø 71S | Site Ø 78a | NSI du site Ø 167 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Uria lomvia (Guillemot de Brünnich) | 0 | 0 | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Variétés diverses d'Uriae (guillemots) | 0 | 0 | 0 | 0 | 4 | 425 | 0 | 6 |
Lagopus muta (Lagopède alpin) | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 6 | 0 | 5 |
Alca torda (Petit Pingouin) | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 5 |
Somateria spectabilis (Eider à tête grise) | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 2 | 0 | 0 |
Haliaeetus albicilla (Pygargue à queue blanche) | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 | 0 | 1 |
Espèces aviaires diverses | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 441 | 0 | 4 |
Taxon identifié | Nombre de spécimens fossiles identifiés sur le site Ø 64a | NSI du site Ø 64c | NSI du site Ø 66 | NSI du site Ø 68 | NSI du site Ø 71N | NSI du site Ø 71S | Site Ø 78a | NSI du site Ø 167 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Poissons | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 3 |
Mytilus edulis (moule commune) | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 2 |
Sources biblio
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- plus spécifique à l'ensemble Kujataa
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Notes et références
modifierNotes
modifierRéférences
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Pour approfondir
modifierBibliographie
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Liens externes
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