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Louis Dubreuil-Chambardel

Biographie
Nom de naissance Louis Jacques-Marie Dubreuil-Chambardel
Naissance
Marseille
Décès (à 48 ans)
Tours
Nationalité Drapeau de la France France
Thématique
Études Médecine
Formation École de médecine de Paris
Titres Docteur
Profession Anatomiste, anthropologue, archéologue, journaliste
Intérêts Ostéologie, arthrologie, folklorisme, histoire de la médecine, pré- et protohistoire
Œuvres principales La Touraine préhistorique,
Auteurs associés
Influencé par Anatole-Félix Le Double

Louis Dubreuil-Chambardel, de son nom complet Louis Jacques-Marie Dubreuil-Chambardel[1],[2], né le à Marseille et mort le à Tours, est un anthropologue, archéologue, médecin-anatomiste. Il a également exercé la profession de journaliste sous le pseudonyme de Raoul Leclerc[3],[4].

Biographie

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Louis Dubreuil-Chambardel est le fils du médecin Emile Dubreuil-Chambardel et de Jeanne Chenard[1]. En 1905, il obtient son doctorat, à la école de médecine de Paris[4],[3]. Il a pour maître l'anatomiste Anatole-Félix Le Double[2],[5]. Il est ultérieurement nommé chef des travaux à l’école de médecine et d’anatomie de Tours où il devient chef des travaux, puis professeur suppléant[3] et succède à Ledouble[6]. Dubreuil-Chambardel, fortement attiré par l'anthropologie, la pré- et la protohistoire, mène des opérations de fouilles, notamment sur les sites de la nécropole carolingienne de Pussigny et du puits funéraire de Château-Gaillard et devient membre de la Société d'anthropologie de Paris[3]. Il en devient président en 1925[7],[3]. Dubreuil-Chambardel a également été membre de la Société archéologique de Touraine, société savante dont il a occupé le poste de secrétaire-adjoint[8]. Dans le cadre de ses travaux archéologiques, il a effectué des recherches sur les nuclei pressigniens dits « en livre de beurre »[9].

En tant que journaliste, Dubreuil-Chambardel rédige des articles pour La Touraine républicaine, sous le pseudonyme du Dr Raoul Leclerc[4],[3]. Il collabore avec le journal La Gazette médicale du Centre, puis en devient le directeur[3],[4].

Lors de la déclaration de la Première Guerre mondiale, Dubreuil-Chambarel reçoit pour affectation le poste de médecin aide-major au sein d'une unité territoriale et sert en tant que major dans les 68e et 290e régiments d'infanterie[4],[3]. En , toujours dans le contexte du premier conflit mondial, il est promu au grade de (il devient) médecin chef du dépôt d’éclopés d’Hesdin. Lorsque le centre d'Hesdin ferme ses portes, au mois d', il est affecté à Montdidier, dans la Somme. De à , il participe à plusieurs opérations militaires dans les régions de la Somme et de la Champagne, ainsi que dans l’Aisne et la Meuse, entre et [3], avec notamment la bataille du Chemin des Dames et la bataille de Verdun[2]. Après avoir été blessé aux environs est de la ville d’Ypres, en date du , il est récompensé de 5 citations et d'une croix de guerre. Il reçoit ensuite le titre (promu) chevalier de la Légion d‘honneur en date du [3],[4].

Après un séjour à Leyde, pour le VIe Congrès International de Médecine, il meurt d’une pneumonie en , à Tours[3],[10],[4].

Travaux

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Pour V. Bugiel, les travaux et études de Dubreuil-Chambardel peuvent être répertoriés en quatre domaines : l'anatomie, avec l'ostéologie et l'arthrologie ; l'archéologie pré- et protohistorique ; le folklorisme ; et l'histoire de la médecine[4].

Publications

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Notes et références

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Références

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  1. a et b « "Louis" Jacques Marie Dubreuil-Chambardel », sur la base de données généalogique Geneanet (consulté le ).
  2. a b et c « Tours 14-18 : Quelques figures marquantes de l'École de Médecine et de Pharmacie de Tours » [PDF], sur le site de l'Université de Tours (consulté le ), p. 1 et 7.
  3. a b c d e f g h i j et k « Création du dépôt d’éclopés d’Hesdin », sur le site des Archives départementales du Pas-de-Calais, (consulté le ).
  4. a b c d e f g h et i V. Bugiel, « Dr Louis Dubreuil-Chambardel. », Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, vol. VIIe Série, t. 8,‎ , p. 169-175 (DOI 10.3406/bmsap.1927.9133, lire en ligne, consulté le ).
  5. Catherine Réault-Crosnier, « Hommage à Philippe Dubreuil-Chambardel », Publications de l'Académie Berrichone,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. Maurice Limouzi, « Orléannais », La Revue du Centre, no 5,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. « Société d'Anthropologie de Paris », Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, VII° Série, t. 9, no fascicule 1-3,‎ , p. 7 (lire en ligne, consulté le ).
  8. « Séance du  : Nécrologie », Bulletin de la Société archéologique de Touraine, Société archéologique de Touraine, t. 23, no 2,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. Gérard Cordier, « N'oublions pas! (A propos de récentes discussions sur les livres de beurre du Grand-Pressigny). », Bulletin de la Société préhistorique de France, t. 44, nos 9-10,‎ , p. 284 (DOI https://doi.org/10.3406/bspf.1947.2196, lire en ligne, consulté le ).
  10. Émile Aron, « Louis Dubreuil-Chambardel », dans Figures tourangelles, CLD, 205 p. (lire en ligne).

Pour approfondir

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Bibliographie

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  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Articles connexes

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Liens externes

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 : http://data.bnf.fr/12950129/louis_dubreuil-chambardel/ , https://www.idref.fr/056544790,

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