Utilisateur:NDrbs/Fédération Française du Prêt à Porter Féminin
Fondation |
1929 |
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Domaine d'activité | |
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Siège | |
Pays |
Président |
Yann Rivoallan |
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Président d'honneur |
Pierre-François Le Louët |
Site web |
La Fédération Française du Prêt à Porter Féminin (FFPAPF) rassemble, représente et accompagne le développement des entreprises française du prêt-à-porter féminin depuis 1929. Elle rassemble 7 syndicats régionaux représentatifs du prêt-à-porter français.
Historique
modifierNaissance de la Fédération et premiers défis (1929-1939)
modifierQuelques mois avant le krach boursier de Wall Street, les syndicats de confectionneurs et de la Couture en gros de Paris et de province, se regroupent pour constituer le 29 juin 1929, la Fédération du vêtement[n 1]. À cette époque, son objectif est d’organiser le secteur d’activité des industries de la transformation du tissu, de favoriser l’exportation et de défendre les intérêts de la profession auprès des pouvoirs publics[1]. Quelques mois plus tard, sous l'effet de la crise, la Fédération se préoccupe principalement de la sauvegarde du commerce extérieur qui se trouve très entravé par l’élévation générale de barrières douanières[2]. Puis, elle accompagne l'industrie à mécaniser sa production, alors très artisanale[3].
Adaptation durant la seconde guerre mondiale (1940-1950)
modifierAu cours de la seconde guerre mondiale, le secteur de la Haute couture bénéficie d'un traitement de faveur de la part du gouvernement de Vichy, pour faire perdurer le fonctionnement des maisons de couture. Le nombre d'adhérents à la F
édération augmente au cours de cette période[4]. Après la guerre, elle est présidée par Albert Lempereur, alors âgé de 17 ans, qui importe en France les méthodes américaines notamment de production en série[5]. C'est aussi à cette époque en 1948 que le terme de « prêt-à-porter » apparaît, traduction littérale de l'américain "ready-to-wear"[6].
Croissance et internationalisation (1950-1980)
modifierDes 1953, la Fédération lance ses premières études de marché[7]. Elle crée en 1955 le Comité de coordination des industries de la mode pour communiquer sur les tendances du marché, communication soutenue financièrement par l'État français[8]. Elle organise en 1956 pour la première fois le Salon national du prêt-à-porter au Théâtre des Ambassadeurs, puis au parc des expositions de la porte de Versailles. Dans les années 1960, la Fédération compte 135 adhérents[9] et une politique de gestion plus collégiale se dessine avec la création de différentes commissions[10].
Le salon qu'elle organise prennent de l'ampleur. Des antennes de représentation permanente du salon sont installées dès 1969 en Suède, au Danemark, en Allemagne, Grande-Bretagne, Italie et Espagne ainsi qu’à New York[11]. En 1973, plus 1000 journalistes visitent le salon porte de Versailles[12]. C'est à cette époque qu'elle se dote d'un outil centralisant les fichiers de détaillants, puis ceux de tous les acheteurs français et étrangers, afin d'effectuer des relances régulières pour favoriser les achats[13].
Période contemporaine (à partir de 1980)
modifierSous l'impulsion de son président de l'époque Daniel Hechter, la Fédération organise en 1987 un défilé de 1000 mannequins sur le Trocadéro, auquel assistent 12 000 spectateurs et 250 000 téléspectateurs[14]. À cette époque, la Fédération regroupe 20 syndicats régionaux auxquels adhèrent 980 entreprises qui emploient 70 000 salariés[15]. C'est aussi dans les années 1980 qu'elle ouvre Institut Français de la Mode, puis Mod’Spé Paris en 1995, pour former à la communication et aux compétences commerciales dans le secteur de la mode[16].
Jean-Pierre Mocho est élu président en 2000, où les priorités de la Fédération sont alors l’international, la formation, la création et la sauvegarde du savoir-faire français. Elle développe à partir de 2003 le service « jeune création et entreprise » pour aider les jeunes entrepreneurs de la mode à structurer et développer leur entreprise[17]. À l'occasion des 80 ans de la Fédération, l'historienne Catherine Örmen publie en 2009 un ouvrage dédié à son histoire[18].
En 2016, la Fédération ouvre un bureau de représentation à Hangzhou en Chine pour développer le prêt-à-porter dans ce pays[19]. Elle collabore également avec la Fédération de la Haute Couture et de la Mode à partir de 2016 pour aider les jeunes marques à se développer[20].
Pierre-François Le Louët, dirigeant de NellyRodi, devient président de la Fédération en 2016[21], puis en est nommé président d'honneur[22]. Son travail au sein de la Fédération l'entraîne à accompagner la digitalisation des entreprises représentées. En 2022, la présidence revient à Yann Rivoallan, qui met l'accent sur les sujets de responsabilité sociale et environnementale[23].
Activités
modifierLa Fédération rassemble 7 syndicats régionaux représentatifs du prêt-à-porter français : l'Union des Industries textiles et habillement, l'Union des professionnels de l’habillement, l'Union des professionnels de la mode et l’habillement Provence-Côte d’Azur, Mode-habillement Auvergne Rhône-Alpes, Normandie Habillement, le Syndicat de Paris de la mode féminine[24]. Elle accompagne les 600 marques qu'elle représente dans leur développement en France comme à l’international et est le relais des entreprises du secteur auprès des pouvoirs publics, des instances patronales et institutionnelles, des élus et des médias[25].
Elle est membre fondateur de l’Institut français de la mode et de l’école Mod’Spé, et organise chaque année divers événements et salons en France et dans le monde[19] tels que le Forum de la mode[26]. En collaboration avec des instituts de sondage, elle réalise des enquêtes et des rapports pour décrire et analysé le marché de la mode féminine[27],[28],[29].
Notes et références
modifierNotes
modifier- C'est le premier nom de la Fédération française du prêt à porter féminin.
Références
modifier- Örmen 2009, p. 15
- Örmen 2009, p. 16
- Örmen 2009, p. 16
- Örmen 2009, p. 18
- Catherine Örmen, Comment regarder la mode : histoire de la silhouette, Édition Hazan, 2009
- Joëlle Porcher, , Carbonne, Loubatières, 2015, 124 p. (ISBN 978-2-86266-728-7), « La victoire du prêt-à-porter », p. 56 et sv.
- Örmen 2009, p. 21
- Örmen 2009, p. 22
- Örmen 2009, p. 26
- Örmen 2009, p. 32
- Örmen 2009, p. 37
- Örmen 2009, p. 34
- Örmen 2009, p. 36
- Örmen 2009, p. 41
- Örmen 2009, p. 46
- Örmen 2009, p. 44
- Örmen 2009, p. 50
- FashionNetwork com FR, « La Fédération Française du Prêt-à-porter Féminin souffle ses 80 bougies », sur FashionNetwork.com (consulté le )
- « Daniel Wertel ouvre la Chine au prêt-à-porter féminin français », sur Le Figaro, (consulté le )
- Fédération - Le magazine des marques de mode françaises, DEFI, , 80 p. (lire en ligne)
- FashionNetwork com FR, « Fédération Française du Prêt à porter Féminin : Pierre-François Le Louët, nouveau président », sur FashionNetwork.com (consulté le )
- « PODCAST : Pierre-François Le Louët, président d'honneur de la Fédération française du prêt-à-porter féminin - 01/03 », sur BFM BUSINESS (consulté le )
- Florence Julienne, « Yann Rivoallan, président de la FFPAPF : « La relocalisation est au cœur de notre mission et j’y crois ! » », sur FashionUnited, (consulté le )
- FashionNetwork com FR, « Prêt-à-porter : l’Union des Professionnels de la Mode et l’Habillement PACA rejoint la FFPAPF », sur FashionNetwork.com (consulté le )
- Marie Ottavi et photo Marie Rouge, « Pierre-François Le Louët : «Avec le numérique, les mécanismes de la mode sont complètement différents» », sur Libération (consulté le )
- « Valoriser la mode », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
- Robert ROCHEFORT, « Les soldes : un rite social qui s’effrite, un impact économique difficile à mesurer », Centre de Recherche pour l’Etude et l’Observation des Conditions de Vie, (lire en ligne)
- André Delbecq, « Styles de vie et distribution : Tendances japonaises », Décisions Marketing, vol. 3, no 3, , p. 39–48 (ISSN 0779-7389, DOI 10.3917/dm.03.0039, lire en ligne, consulté le )
- FashionNetwork com FR, « La FFPAPF prépare un sondage sur les attentes des Françaises en matière de mode », sur FashionNetwork.com (consulté le )
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Bruno Du Roselle, La mode, Notre siècle, , 362 p. (ISBN 978-2110807502)
- Catherine Örmen, Histoire(s) du prêt-à-porter 1929-2009, L'oeil de la mode, , 82 p.
- Catherine Örmen, Comment regarder... La mode - Histoire de la silhouette, Hazan, , 335 p. (ISBN 978-2-7541-0720-4)